Visiter Porto Santo, Voyage Madère
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Porto Santo
À une quarantaine de kilomètres au nord-est de Madère, Porto Santo fut la 1re île découverte par Zarco et Teixera en 1418. Son histoire est évidemment liée à celle de sa grande sœur Madère, mais elle présente quelques différences notables. Si la 1re resplendit par sa végétation et ses fleurs, Porto Santo offre un décor plus aride et moins fertile, qui lui vaut le surnom de Ilha Dourada, l’« île dorée ». Prometteur !
Longtemps délaissée, Porto Santo profite aujourd’hui de l’essor encore relativement discret du tourisme. Sa longue plage de sable blond et fin, de près de 9 km, attire les amateurs de baignade, de bronzage et d’exploration sous-marine. En 1960, on y construit un aéroport qui permet de relier Madère en 25 mn de vol (pour les pressés !), mais on lui préfère largement la traversée en bateau (environ 2h30), qui est l’occasion d’une belle sortie en mer.
Hors saison, le rythme de vie ralentit, serein et doux. Les promenades sans difficulté à travers les parcelles cultivées vers les moulins à vent séduisent les amateurs de découverte paisible, ceux qui, comme Flaubert, aiment s’imprégner en douceur du lieu visité.
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FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- carte nationale d’identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons : de début juin à fin septembre.
- Durée de vol direct : 3h25 pour Funchal.
- Décalage horaire : - 1h.
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Les incontournables Porto Santo
Que voir à Porto Santo ?
En arrivant à Porto Santo, c'est généralement à Vila Baleira que l'on séjourne, petite capitale de l’île qui ressemble plutôt à un grand et paisible village pas encore perverti par le tourisme de masse. Durant vos vacances, on vous invite à découvrir certains incontournables, notamment :
- Igreja Nossa Senhora da Piedade : sur la place centrale. Cette église date de 1430 mais a été reconstruite au XVIIe s. On aura noté, bien sûr, le beau pavage de galets ronds et la belle Déposition en azulejos sur le flanc de l’église. À l’intérieur, diverses chapelles avec ouvertures romanes décorées ou gothiques et 3 fins retables. Au maître-autel, une autre Déposition avec avalanche de dorures. Chapelle de droite, belle reconstitution de la Cène avec les 12 apôtres. Chœur et nef ornés d’azulejos, ravissante Vierge sur le côté ;
- Morenos : l’un de nos sites préférés et le favori des îliens pour pique-niquer. On y parvient par une bonne piste en terre. Morenos, dans son environnement sauvage, terre inconstructible, se révèle destinée au reboisement et à la revitalisation de la nature. De petites plateformes ont été aménagées pour accueillir les promeneurs. Tout autour, des figuiers de Barbarie, de beaux massifs d’agaves d’Amérique et des palmiers des Canaries reverdissent joliment les collines. Continuer sur la piste, à pied ou en voiture, jusqu’à la Ponta da Canaveira (à environ 800 m). Dans la descente, à droite, ne pas manquer, au coucher du soleil, l’extraordinaire palette de couleurs offerte par la falaise... Une symphonie de terres de sienne, d’ocres, de rouges et de verts puissants, le tout zébré de coulées noires... Parking à la pointe pour admirer, certains soirs, les assauts furieux des vagues sur la falaise, en contrebas, et, surtout, sur l’ilhéu de Ferro (l’îlot de Fer), en face ;
- Quinta das Palmeiras : jardin-zoo né d’une utopie : comment créer une véritable oasis dans un milieu extrêmement aride ? Eh bien, c’est du boulot, un rude boulot même, beaucoup de patience et, surtout, il faut résoudre le problème de l’eau. Le propriétaire, après des années de travail acharné et d’amour pour ses arbres et plantes, a réussi ce petit miracle de jardin, animé merveilleusement par ses amis les oiseaux. Prenez votre temps pour déambuler le long de petits sentiers parmi des essences rares, accompagné des couleurs étincelantes de dizaines de variétés de perroquets, certains volant librement. Au passage, dites donc bonjour aux « love birds », ainsi qu’aux galinhas de seda, au plumage doux comme de la soie et qui nous viennent de Chine...
- Vereda da Fonte da Areia : l’une des plus intéressantes balades qui soient. Ancienne fontaine qui a longtemps fourni l’une des rares eaux douces de l’île. D’abord, large sentier, qui court à flanc de cette spectaculaire falaise de calcaire s’effondrant par endroits. Les vents, souvent déchaînés, ont sculpté les parois en formes tourmentées. L’érosion n’est ralentie que par une abondante végétation locale qui crée de jolis effets graphiques sur la falaise... Les amoureux ont souvent gravé leurs noms et émois sur les parois friables. Arrivée à un belvédère d’où le spectacle se révèle vertigineux ;
- Randonnée de Terra Chã : appelé PR 1, c’est un vénérable chemin muletier de l’époque où les paysans cultivaient la terre sur la moindre pente accessible. Départ du sentier sur l’ER 111, environ 1,5 km après Serra de Dentro. Belles échappées sur les anciens cônes volcaniques. Gentille grimpette vers le Pico Branco (450 m, 2e sommet de l’île), où l’on admire, au passage, la Rocha Quebrada, une roche de basalte prismatique. Quelques vestiges de terrasses écroulées où l’on cultivait de l’orge.
Quelles sont les plus belles plages de l'île de Porto Santo ?
Voyager sur une île, c'est aussi fait pour profiter des plages en famille ou en amoureux. Plus ou moins fréquentées, découvrez quelques plages agréables :
Praia Dourada : près de 9 km de sable doré de Vila Baleira à Ponta da Calheta. Assez urbanisée, mais plutôt supportable car les hôtels sont tous à l’horizontale. Éloignez-vous un peu du centre, la plage se révèle alors vierge de constructions, et c’est un vrai bonheur !
Ponta da Calheta : le bout du bout de la plage... Déserte, sauvage, face à un énorme rocher, l’Ilhéu de Baixo, Aussi surnommé l’« île de la chaux » car, jusque dans les années 1970, des « galériens » et des soutiers en extrayaient le calcaire servant à fabriquer la chaux. Aujourd’hui, repaire de nombreux oiseaux et, plus insolite, d’une grande variété d’escargots (souvent minuscules), près de 100, dit-on...
Zimbralinho : arrivée à un cabanon en ruine, petit parking. De là, on continue à pied vers une minuscule plage de galets, enserrée entre 2 hautes falaises... Attention, elle est vite à l’ombre (ensoleillée, grosso modo, de 11h30 à 16h). C’est ici, pense-t-on, que Zarco débarqua la 1re fois en 1418 !