Visiter Cluj-Napoca, Voyage Roumanie
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Cluj-Napoca, Transylvanie
La 4e ville de Roumanie est le pôle économique du nord-ouest du pays. Bâtie sur les rives du Someşul Mic, dans un environnement de collines verdoyantes, elle offre un centre-ville agréable, constitué d’une grande place d’où partent des rues et des avenues disposées en damier, héritage de la culture saxonne. On s’y promène volontiers à pied. De nombreux immeubles rappellent le style austro-hongrois, comme ceux de Linz, Wroclaw ou Budapest.
C’est Ceauşescu qui, par un décret à l’esprit nationaliste, a accolé à Cluj (prononcer « Clouge ») le nom de Napoca, en référence au castrum romain enfoui sous le centre-ville. Depuis la fin du régime communiste et l’entrée du pays dans l’Union européenne, la ville retrouve un nouveau souffle, restaurant sans cesse ses plus belles façades et ses monuments (quitte, d’ailleurs, à ce que vous trouviez porte close !). La Capitale européenne de la jeunesse en 2015 héberge également 100 000 étudiants, la plus grande université et le 2e contingent d’étudiants français du pays après Bucarest, qui viennent étudier (en français !) la médecine et l’agronomie. Son Festival international du film, le TIFF, qui se tient fin mai-début juin, est aussi l’un des plus importants d’Europe centrale et de l’Est, tout comme le festival de musique électronique Untold, début août, et Clujotronic, le dernier week-end de septembre. En bref, Cluj (comme on l’appelle habituellement) est une cité jeune, vivante, dynamique sur le plan culturel, où il fait bon vivre et surtout sortir !
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : passeport valide au moins 6 mois après l'entrée dans le pays ou bien, pour un séjour ne dépassant pas 90 jours, carte nationale d'identité valide.
- Vaccins conseillés :
- vaccins universels (DTCP, hépatite B) ;
- hépatite A ;
- en cas de séjour en milieu rural : encéphalite à tiques d'Europe centrale et rage.
- Meilleures saisons :
- en Roumanie en général : mai, juin, la 1e quinzaine de juillet et septembre ;
- sur les côtes de la mer Noire : en juin ou septembre ;
- la période des fêtes de Noël et du Nouvel an, particulièrement féerique en Moldavie, en Bucovine et en Maramureş.
- Durée de vol direct : 3h pour Bucarest.
- Décalage horaire : + 1h.
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Que visiter à Cluj Napoca et autour ?
C’est le cœur de la ville, où se concentre l’essentiel de l’animation et d’où rayonnent les principales artères. Entourée de quelques belles façades de palais des XVIIe et XVIIIe s (Bathory, Bánffy) et de nombreux cafés-restaurants et boutiques, la piaţa Unirii est dominée au centre par l’imposante église catholique Saint-Michel, entourée de jardins.
Le musée d’Art : Installé dans le palais Bánffy, résidence d’un aristocrate hongrois, gouverneur de Transylvanie, qui fut édifié entre 1774 et 1785. L’essentiel des collections, accroché dans une quinzaine de petites salles au parquet qui craque, est consacré à la peinture roumaine de l’époque médiévale (icônes, bois sculptés polychromes) au XXe s, avec notamment les grands peintres roumains inspirés par l’école de Barbizon (Grigorescu, Luchian, Theodor Aman) et les œuvres intrigantes de Petraşcu et Pallady. Également des expos temporaires de qualité. Notez que le musée accueille le festival de musique électro Clujotronic le dernier week-end de septembre !
Le Musée ethnographique transylvain : Sans doute le musée le plus intéressant de la ville. Sur fond de photos noir et blanc de grande taille, on y découvre l’art du bois, les activités agricoles, les costumes, le tissage, les fêtes, etc. Les collections sont riches : de belles poteries de différentes époques, de splendides textiles, des accoutrements de fête des différents « pays » transylvains. Et encore, un panier à céréales géant, de belles céramiques, des bannières de procession et de mariage, des instruments de musique, des poupées... Le musée gère également le musée du Village transylvain, une agréable section à l’air libre sur environ 5 ha (au nord-ouest du centre).
Pour un joli point de vue sur la ville, grimper la colline jusqu’au Monumentul Eroilor Neamului, une immense croix posée au pied de l'hôtel Belvedere. On y accède facilement depuis le centre par un escalier d’environ 200 marches qui débute de l’autre côté de la rivière.
Le musée d’Histoire de la Transylvanie : Dans un grand et beau bâtiment de style néoclassique. Vous devriez retrouver bien vite toute l’histoire de Cluj et de sa région depuis les origines. Très beau mobilier, collection égyptienne (authentique momie), armes orientales, ainsi qu’une salle du trésor. Quelques sarcophages en pierre dans la cour.
Découvrez les alentours de la ville :
Salina Turda : Cette ancienne et gigantesque mine de sel, exploitée déjà par les Romains, fut creusée manuellement, petit à petit, entre 1690 et 1880. Avant de descendre, jetez un œil à la machine en bois de 1881, jadis actionnée par des chevaux et qui servait à extraire les sacs de sel depuis le fond de la mine... C’est la seule du genre encore entière dans le monde ! Abandonnée en 1932, la mine a été reconvertie en un incroyable complexe touristique frisant le parc d’attractions, le tout à 72 m sous terre pour la galerie « Rudolf » et à 120 m sous terre pour la galerie « Terezia ».
On les relie par un couloir de presque 1 km... Mais n’allez pas au bout, suivez le panneau 7 et descendez, au choix, par l’ascenseur de verre ou par les escaliers en bois. Rien que la vue d’en haut sur ces énormes cavités est une attraction en soi. Au fond de ces 2 boyaux, des tables de billards et de ping-pong, un bowling, un minigolf, un terrain de minifoot, une grande roue (pour admirer les stalactites)... et même un lac avec des barques !
Les gorges de Turda (Cheile Turzii) : Elles comptent parmi les plus belles gorges du pays !
Le village magyar de Sâncraiu : Dans ce village, à 90 % magyar, un tourisme rural a été efficacement développé par Istvan Vincze-Kecskes. Il tient à son domicile un bureau d’informations, bien indiqué dans le village. Possibilité de gîte dans une des familles locales, et notamment chez lui, une adresse qui n’est pas sans charme. Plusieurs randonnées possibles dans la région de Călata ou Kalataszeg. Également visite des ateliers des artisans, pour ne pas dire artistes, du village. Une étape roumaine dépaysante au sein de la culture magyare de Roumanie.