Cuisine, gastronomie et boissons Berlin

- Pellkartoffel : la pomme de terre prussienne, typique, remplace le pain. Pas très glamour, comme spécialité, mais incontournable.
- Eisbein mit Erbspüree und Sauerkraut : le classique jarret de porc bouilli accompagné de purée de pois et de choucroute. Il existe aussi en version rôtie (avec sa peau bien croustillante, miam !) sous le nom de Schweinshaxe.
- Schlachtplatte : boudin noir et saucisse de foie, pied et viande de porc.
- Kasseler Rippenspeer : côtes de porc fumées.
- Hering in Dillsauce : hareng à l'aneth.
- Aal grün : anguille non fumée.
- Boulette : croquette de viande de pot-au-feu hachée, mélangée à de la mie de pain. Se mange chaude ou froide avec de la salade de pommes de terre.
- Rinderbrust auf Berliner Art : poitrine de bœuf à la berlinoise.
- Hackepeter : hachis de porc assaisonné, à tartiner. Un tartare de porc, en fait !
- Rollmops : un filet de hareng mariné, puis enroulé autour d’un oignon ou d’un cornichon vinaigré, le tout tenu ensemble par un bâtonnet en bois.
- Häckerle : une salade de harengs salés, hachés très finement, avec des oignons, des cornichons, des œufs durs, des câpres, parfois des pommes et servie avec des pommes de terre sautées.
- Teltower Rübchen : les navets de Teltow introduits par Frédéric le Grand, dont Goethe, Heine et Kant ont fait l’éloge.
- Käsekuchen : gâteau de fromage blanc (l’équivalent du cheesecake anglo-saxon). Un de ceux que vous trouverez le plus souvent, généralement très réussi.
- Rote Grütze : compote de fruits rouges nappée de crème vanillée.
- Pfannkuchen : gros beignet à la confiture.

• Voir aussi la cuisine et les boissons en Allemagne.

- On peut, sans hésitation, ranger au rayon des spécialités régionales le Döner Kebab, ce sandwich turc fourré à la viande de mouton ou de poulet accompagnée d'oignons et de sauce piquante. On en trouve à chaque coin de rue.

- On peut aussi parler de certains plats d’origine italienne ou asiatique : les Allemands sont de grands voyageurs et leur sol a accueilli des immigrés de toutes origines. Les restos asiatiques jouant la carte diététique sont plus que jamais tendance. Et les restos bio (et/ou végétariens, voire végans) avec une pointe d’ethnique par-dessus le marché sont des plus recherchés, à défaut d'être les meilleur marché. L’offre culinaire s’est énormément diversifiée, et les Allemands (surtout les Allemandes) ont appris à tenir compte des aspects diététiques de l’alimentation.
Le hic, c’est que la bière, elle, s’ingurgite toujours à coup de chopes d’un demi-litre et qu’elle reste la boisson alcoolisée avec le plus fort taux de sucre !

C'est l'un des plaisirs berlinois du week-end. En terrasse l'été ou dans un café à l'ambiance chaleureuse quand la température est plus fraîche, on ne se lasse jamais de ces copieux buffets, à prix raisonnables, servis à volonté, généralement de 10h à 16h. La formule étant appliquée dans la quasi-totalité des établissements, il suffit de choisir son style.

Les marques Kindl et Schultheiss se partagent le marché de la bière. Avec la grande chope, on sert parfois une eau-de-vie de grain (Molle mit Korn).

- Berliner Weiße : bière blanche brassée à partir de froment, légèrement pétillante et acidulée. Elle rafraîchit agréablement les gosiers en été et on la complète traditionnellement de fruits frais mixés. Dans la pratique, les fruits sont souvent remplacés par une dose de sirop : rote, avec du sirop de framboise (Himbeer), et grüne, avec du sirop d’aspérule (Waldmeister).

- Hefe : bière légère à la levure.

Bon à savoir : la plupart des bars et restos proposent un happy hour - généralement entre 17h et 20h- qui dépasse largement les 60 mn...

Quant aux nouvelles boissons énergisantes, c’est à Berlin qu’on les teste souvent en premier. On craque pour le Club-Mate, un soda développé à partir de la yerba mate, une infusion argentine que l’on boit partout et notamment dans les clubs, avec ou sans vodka selon l’heure. Plus excitant que le café, ça sert à tenir le coup.

- Le Schorle, mélange de jus de pomme (Apfelschorle) ou de cerise (Kirschschorle) avec de l’eau gazeuse. Très rafraîchissant en été et parmi les boissons les moins chères.

Les Kneipen font partie intégrante de l'art de vivre berlinois. Il y a ici une véritable culture du « café », presque un rituel.

- Pour la plupart, les bars restent ouverts jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne... donc jusque très tard dans la nuit.
Si vous recherchez des lieux qui bougent, mettez le cap sur Kreuzberg, Friedrichshain, Neukölln, Mitte ou encore Prenzlauer Berg ; Charlottenburg attire une clientèle d'un standing plus élevé, quoique, là aussi, tout soit en train de changer : 25 ans après la chute du Mur, la balle revient dans le camp de l’Ouest.

- Lorsque vous commandez un café, précisez toujours ce que vous souhaitez exactement : expresso, cappuccino, latte, macchiato. Si vous êtes imprécis, on vous servira une grande tasse de café filtre allongé, généralement imbuvable. Vous pouvez aussi demander un Café au lait ou Milchkaffee, et il n'est pas rare qu'il soit servi dans une sorte de bol. N’ayez pas peur de demander ici une petite tasse !
Et ne soyez pas étonné lorsque vous demandez un café-crème : ici, c’est un café noir avec une belle mousse au-dessus, mais sans crème !

- Même chose avec la bière, ici pas de galopin ni de demi-pression, ou plutôt si : ce sont de véritables demi-litres, pression (vom Faß) ou bouteille (Flasche). Goûtez les bières Weizen : Kristall (idéale l'été, avec une rondelle de citron), Hefe (blonde mais trouble because levure de blé !) ou Dunkel (bière sombre, arrière-goût de girofle). Et la Berliner Weiße mit Schuß, servie dans un drôle de verre avec du sirop (rouge ou vert), bière amère mais rafraîchissante.

- Tous les cafés proposent des en-cas ou des gâteaux faits maison qui accompagneront le café ou la bière (!) et permettront de grignoter sur le pouce de façon très économique.