Activités, sports et loisirs Chili

1re passion du pays, le foot est arrivé au Chili dans les années 1880 avec les expatriés anglais. Les 1ers clubs sont apparus dans les années 1920.
Aujourd’hui, il serait impensable de ne pas être fan d’un club ou d’un autre ! Entre hommes, c’est presque un enjeu d’intégration. Le choix de l’équipe supportée est en corrélation avec l’appartenance sociale. Les préférences s’affichent : tee-shirts, autocollants, déco dans les voitures... Un match important prévu pour le week-end se commente dès le lundi précédent !

Il y a de quoi faire dans ce domaine ! Cependant, si la plupart des parcs nationaux et réserves disposent de sentiers, ceux-ci sont en général assez courts et relativement peu nombreux comparés à la superficie de ces espaces naturels protégés. Ils permettent néanmoins de découvrir désert, forêts sèches ou humides, vallées isolées, côtes et fjords, jusqu’aux glaciers du Grand Sud.
Force est de constater, par ailleurs, qu’un certain nombre de réserves privées (Huilo Huilo dans la région des Fleuves, le sanctuaire d’El Cañi près de Pucón, etc.) sont mieux organisées que les parcs nationaux gérés par la Conaf, dont il s’avère souvent difficile de trouver ne serait-ce qu’une carte.

Le site de randonnée le plus connu se trouve au Torres del Paine. Le fameux circuit du W (4-5 jours) donne à voir de superbes paysages. Ceux qui rêvent d’isolement et de grands vents mettront plutôt le cap, au-delà, sur le cabo Froward, à l’extrémité sud de l’Amérique (5 jours aller-retour), ou sur l’isla Navarino, aux portes du cap Horn.
Précisions tout de même : une bonne condition physique, une tente très résistante, des chaussures imperméables (voire des bottes) et une capacité à l’autonomie complète sont souvent nécessaires. En dehors des refuges du W, les installations sont sommaires.
Par ailleurs, ceux qui souhaitent sortir des sentiers battus auront intérêt à préparer leur trek en amont, car il est souvent assez difficile une fois sur place de trouver cartes et topo-guides.

Autre secteur de randonnées qui se développe, la région des volcans bordant l’Atacama. Certains de ces sommets se gravissent sans difficulté technique, une fois géré le problème de l’altitude. À San Pedro de Atacama, plusieurs agences spécialisées peuvent vous organiser l’ascension du Volcan Toco (surnommé « le volcan école » car il est réputé facile), du Lascar ou du célèbre Licancabur. À entreprendre obligatoirement avec un guide.

On ne peut s’empêcher de rêver qu’un jour les tronçons isolés du Sendero de Chile forment un tout continu. Sur près de 8 500 km de sentiers, on pourrait alors relier l’extrémité nord du pays à son extrémité sud.

Avec ses rivières qui dévalent de la cordillère, le Chili offre de magnifiques sites propices au rafting.

Les adeptes aiment à descendre le río Futaleufú, à 340 km au sud de Puerto Montt. Le cours d'eau traverse des paysages spectaculaires et présente différents niveaux de difficultés.
D'autres rivières également réputés : le río Trancura (région de Pucón), le río Petrohué (région de Puerto Varas) et le río Maipo (à 60 km de Santiago).

Dans les zones les plus populaires, les opérateurs se sont peu à peu professionnalisés.
Sachez tout de même que le tourisme d’aventure n’est pas encore très réglementé dans le pays. Quelques accidents mortels sont à déplorer, qui incitent à bien faire le tri entre les agences

La saison de ski s’étend de fin juin à septembre ou octobre (hiver austral) selon l’endroit et l’année.
Les stations disposant des plus beaux domaines skiables se trouvent à côté de Santiago. Ainsi Valle Nevado (44 km de pistes) et surtout Portillo, où les championnats du monde ont déjà été organisés. Ne vous attendez pas, toutefois, à des stations de la taille de celles des Alpes !
Les fanas de glisse apprécient aussi la région des Lacs, comme à Pucón, où le free ride se développe sur les flancs des volcans.

Pour les amateurs de surf, le Chili, avec ses milliers de kilomètres de côtes, est un véritable paradis. Près des meilleurs spots, répartis sur la côte nord, vers Arica, Iquique et Antofagasta, on trouve de plus en plus d'écoles et/ou de loueurs de matériel. On surfe aussi au sud du pays, dans la VIe région (Pichilemu) et la VIIIe région (Lebu), ainsi qu'à l'île de Pâques (un spot à découvrir). Prudence toutefois, car le Pacifique n'a de tranquille que le nom... Et puis mieux vaut prévoir la combi car, courant de Humboldt oblige, l'eau est très froide !

La glisse se pratique aussi en plein désert... Autour de San Pedro de Atacama, le sandboarding sur les dunes en séduit certains. À Iquique, les fous de parapente se donnent rendez-vous. Il faut dire que la dune qui domine la ville offre une vision assez spectaculaire une fois dans les airs...

Le mot « rodéo » vient de rodear, qui signifie « entourer, encercler ». Parti d’une pratique qui consistait une fois l’an à rassembler le bétail épars pour le compter et le marquer, il s’est transformé en sport – très vivant dans le Sud du Chili, mais peu médiatisé.

Le cerf-volant est un jeu très ancien, dont les adultes font des compétitions. Au Chili, septembre est le mois du cerf-volant, et si vous y êtes durant cette période, vous en verrez partout ! Le grand sport consiste à enduire le fil de morceaux de verre ou d'éléments coupants, de lancer le cerf-volant et d'essayer de décapiter celui de son voisin !