Activités, sports et loisirs Cyclades

À moins d’être un « archéomaniaque » qui dédaigne l’élément marin, on peut supposer que vous mettrez plus d’une fois les pieds sur les plages grecques. Normal, il n’y a pas si longtemps le slogan de l’office national de tourisme était : « La mer a un pays, la Grèce. » Difficile d’émettre un jugement général sur les plages tellement il en existe de différentes, de la plage de sable noir (volcanique) à la plage de sable fin en passant par les galets. Question propreté, il y a de gros progrès, mais à côté des plages équipées en poubelles, combien en manquent encore cruellement ? Il n’est parfois pas inutile, sur des criques peu fréquentées, d’arriver avec son propre sac-poubelle...

Officiellement, en 2022, la quasi-totalité des eaux de baignade étaient propres. Au total, 581 plages grecques se sont ainsi vu décerner le pavillon bleu (galazio siméo en grec). Ces plages se répartissent de manière très inégale et il semble que, dans certains secteurs, on ne fasse pas les démarches (ou les efforts) nécessaires pour l’obtention de ce pavillon.

La plongée avec bouteilles a longtemps été interdite en Grèce, du moins pour ceux qui auraient voulu se passer de l’encadrement d’un club de plongée. On craignait que des plongeurs ne découvrent des trésors archéologiques sous-marins qui seraient passés sous le nez des autorités grecques. La loi a changé : c’est maintenant l’inverse, les sites antiques sont interdits et tous les autres sont autorisés. Il est de toute façon conseillé de passer par un centre de plongée, qui vous donnera les renseignements les plus précis sur la zone où vous vous trouvez.

Pourquoi ne pas profiter de ces régions où la mer est souvent calme, chaude, accueillante, et les fonds riches, pour vous initier à la plongée sous-marine ? Entrez dans un autre élément, où vous pouvez voler au-dessus d’un nid de poissons-clowns, dialoguer longuement avec des mérous curieux et attentifs, jouer sur un nuage inquiet d’anthias vaporisés sur une « patate » de corail, planer et rêver sur une épave, vous balancer avec les gorgones en éventail, découvrir un poisson-picasso...

Tous les clubs sont affiliés selon leur zone d’influence à un organisme international, dont voici les 3 plus importants : CMAS, Confédération mondiale des activités subaquatiques, PADI, Professional Association of Diving Instructors, NAUI, National Association of Underwater Instructors. Chacun délivre ses formations et ses diplômes, valables dans le monde entier, mais n’accepte pas forcément des équivalences avec les autres organismes.

Tous les clubs délivrent un « carnet de plongée » qui retracera votre expérience. Pensez à emporter ce « passeport » en voyage.
Un bon centre de plongée respecte toutes les règles de sécurité, sans négliger le plaisir. Méfiez-vous d'un club qui vous embarque sans aucune question préalable sur votre niveau ; il n'est pas « sympa », mais dangereux. Regardez si le centre est apparemment bien entretenu (rouille, propreté, etc.), si le matériel de sécurité est à bord, s'il n'y a pas trop de plongeurs par palanquée... N'hésitez pas à vous renseigner : en échange, vous devez obtenir les meilleures prestations.

- Attention, pensez à respecter un intervalle de 12 à 24h avant de prendre l'avion ou d'aller en altitude, afin de ne pas modifier le déroulement de la désaturation.

Milos sous l’eau, c’est la suite du travail volcanique visible en surface. Une merveille ! Avec l’île de Kimolos au nord et Poliégos au nord-est, la plus grande île inhabitée de Grèce, elles forment le triangle des surprises. Une plage à 100 °C à Paliochori, avec des courants tout aussi chauds qui se prolongent sous la mer ! Un autre site propose une source d’eau ferreuse de couleur rouille (si, si !) à 80 °C... Sans oublier des grottes merveilleuses, colorées de coraux orange, rouge, vert, bleu... Avec une torche, on a l’impression d’être un pirate ouvrant une malle aux trésors. Milos, c’est le paradis des géologues comme des biologistes marins, ou tout simplement des amoureux des belles choses.