Transports et déplacements Norvège

Les trains norvégiens sont confortables et bien chauffés. Sièges inclinables et pivotants pour dormir. Les couchettes ne sont pas trop chères et offrent tout le confort possible.

Les tarifs sont dégressifs : ainsi pour 40 km, vous paierez 2 fois plus cher qu'en France mais pour 1 000 km, le tarif sera inférieur à nos prix. Les trains locaux sont donc chers.

• Minipris et pass : voir la Norvège pas chère.

Quand le rail s'arrête, des services de bus prennent le relais. En règle générale, la réservation n’est pas indispensable.

• Nor-Way Bussekspress, qui opère sur un vaste réseau de Kristiansand à Trondheim, assure aussi la liaison avec le chemin de fer à partir de Fauske via Narvik et Alta jusqu'au cap Nord.
• Boreal dessert tout le Finnmark avec une réelle efficacité compte tenu des distances et du faible nombre d'habitants.

Après Fauske et Bodø, plus de train, donc pas moyen d'éviter le bus pour aller plus au nord. Dans le sud du pays, les bus sont assez nombreux et relient des villes que le train ne dessert pas. Plusieurs compagnies privées sont en concurrence sur les lignes les plus fréquentées, qui affichent donc logiquement les tarifs les plus attrayants. Ailleurs, c’est un peu une compagnie unique, par secteur géographique. Attention, les bus roulent souvent moins le week-end qu’en semaine.

La Norvège dispose de près de 45 aéroports.

Les vols intérieurs sont assurés par la compagnie nationale SAS, sans oublier Norwegian, Widerøe et d’autres petites compagnies locales...

Des bateaux, vous risquez d’en emprunter un certain nombre, notamment pour traverser les fjords ou rejoindre certaines îles. Il faut intégrer leur coût dans votre budget, car ils sont chers, d’autant que seul le passage du véhicule et de son chauffeur est compris dans le tarif ; les passagers paient en plus. Le prix varie selon la longueur du véhicule, c’est encore plus onéreux avec un camping-car. Les enfants paient moins cher, tout comme, bien souvent, les seniors (plus de 67 ans).
Bien entendu, vue superbe sur les fjords. L’organisation de l’embarquement se révèle efficace. Sur les axes importants, il y a constamment des rotations de ferries depuis tôt le matin jusque tard le soir. Sur les liaisons avec les îles Lofoten - destination très courue en été -, pensez à réserver votre traversée.

- Remarque pour les camping-cars : afin de payer le tarif correct lors des passages en ferry, pensez à emporter une photocopie des documents décrivant les dimensions de votre véhicule. Au-delà de 6 m, vous paierez plus cher ; si le vôtre est plus petit, n’hésitez pas à l’afficher sur votre vitre gauche, histoire qu’on ne vous passe pas automatiquement dans la catégorie supérieure.

- Les navires de l'Express côtier (Hurtigruten) relient tous les jours Bergen, au sud, à Kirkenes, dans le Grand Nord, en longeant la côte et en marquant des escales dans 34 ports. Formule intéressante (mais très chère) pour accéder au cap Nord ou en redescendre.
Aux escales, le bateau (mais pas tous) s'arrête entre 30 mn et 3h30.

Chaque bateau a son style et son caractère propre et aucune traversée ne sera la même. Les changements de saison, le climat, la faune et la flore, ainsi que la population locale que vous rencontrerez font de chaque voyage une expérience unique.

L'Express côtier prend le relais du chemin de fer lorsqu'il n'y a plus de lignes de train dans le Nord. Il fonctionne toute l'année, et, d'août à fin mai, les plus de 67 ans peuvent profiter d’importantes réductions.

- Tarifs d’une croisière sur l’Express côtier (Hurtigruten) : pour une croisière de 13 jours, de Bergen à Kirkenes, compter minimum 2 500 €/personne. Le prix varie selon le confort (cabine avec ou sans hublot) et la taille de la cabine. Possibilité de choisir des croisières plus courtes : exemple Bergen-Svolvaer, 4 jours, environ 375 €/personne ; ou Bergen-Tromsø, 5 jours, environ 500 €/personne.

Les ferries (ferge) et les bacs (hurtigbåt)

Les ferge (ou ferje selon les régions) sont les ferries ou les bacs, qui prennent voitures et passages. Les hurtigbåt, ce sont des bateaux express qui n’embarquent pas les voitures.

1er conseil : en préparant votre itinéraire en fonction du temps dont vous disposez, faites 2 prévisions. Une optimiste et une pessimiste. Prenez la pessimiste et doublez-la, vous serez dans le bon !
La vitesse est VRAIMENT limitée, les routes souvent étroites et sinueuses (comme aux îles Lofoten), et les véhicules lents, camions, camping-cars ou caravanes, provoquent des ralentissements. Ajoutez à cela les attentes de ferries et le temps que vous passerez à mitrailler les paysages, et cela expliquera que vous soyez souvent en retard pour le repas du soir à l’étape.

- Bon à savoir : limitez vos ambitions à 300 km par jour grand maximum, ce qui est déjà beaucoup.

- La route qui monte jusqu'au cap Nord, au départ d'Alta, est en excellent état. Certaines routes de montagne sont fermées l'hiver (qui peut durer de novembre à mai !). En dehors des grands axes, les routes sont parfois un peu moins bonnes, mais des efforts sont entrepris. Dans le Nord, les travaux sont parfois mal signalés. Patience, car le réseau routier ne permet pas toujours de doubler, et les Norvégiens sont particulièrement respectueux des animaux. On ne klaxonne pas pour forcer le passage quand un rennes est planté au milieu de la route ! On attend patiemment qu'il reprenne son élan (ici rires !).

Les Norvégiens ont parmi les plus beaux paysages au monde, en revanche, pour le patrimoine architectural ancien, c’est beaucoup plus limité. Alors pourquoi ne pas prêter plus d'attention à l’architecture contemporaine ? Et voilà ce qu’ils ont mis en place pour dynamiser le tourisme dans certaines régions. Ils ont commencé par choisir 18 routes qu’ils estimaient être parmi les plus spectaculaires du pays.
À partir de 1993, afin de mettre encore plus en valeur ces routes, le ministère des Transports et la fondation Norsk Form pour le design et l’architecture ont demandé à plus d’une cinquantaine d’architectes, designers et artistes, de construire des édifices le long de celles-ci. Il s’agit souvent de « simples » (façon de parler !) points de vue, aires de pique-nique, toilettes ; ici un pont, là une passerelle. Un projet, somme toute, remarquablement pensé et mené.
Ces itinéraires des « Routes touristiques nationales » sont signalés par un motif blanc entrelacé sur fond marron et, sur les routes en question, les différents sites sont eux aussi très bien indiqués.

• Tous les détails sur le site, avec la carte des routes en pdf sur nasjonaleturistveger.no.

L'essence connaît des variations de prix étonnantes selon la région et la station-service. En gros, environ 19-22 Nok pour l'essence sans plomb et 14-15 Nok pour le gazole. Encore un bon exercice pour les consommateurs avertis qui compareront les tarifs. Le GPL est assez rare.

Les limitations de vitesse sont plus basses qu'en France et, en général, très respectées.

Les codes sont obligatoires de jour comme de nuit. On double large, la distance de sécurité n'est pas un vain mot.
Par temps de pluie, les Norvégiens ralentissent... vraiment. Par ailleurs, si les panneaux de limitation de vitesse abondent dès qu'on approche du moindre hameau, la limitation n'est pas toujours indiquée dans des endroits perdus où la route dangereuse mériterait vraiment d'être signalée.

- IMPORTANT : le piéton norvégien et les enfants à vélo sont VRAIMENT habitués à ce qu'on les laisse traverser, soyez donc très attentif.

On vous recommande chaudement de vous conformer aux règles du code de la route et aux limitations de vitesse.

- Alcoolémie maximale autorisée : 0,2 g/l.

- Limitations de vitesse : sur les quelques tronçons autoroutiers, la vitesse est limitée à 90 ou 100, voire 110 km/h. Dans les villes, 30 km/h, et aux abords des agglomérations (il suffit de 3 maisons au bord d’un fjord) : 50 km/h ou 60 km/h.

- Pneus neige : en période hivernale, la loi norvégienne n’autorise pas l’usage de véhicules dont les pneus ne sont pas adaptés aux conditions de la route.

Les amendes à la clé sont proches d’une véritable extorsion de fonds : entre 1 et 5 km/h au-dessus de la vitesse autorisée, c’est 800 Nok (77 €) ; 6 à 10 km/h, 2 100 Nok (202 €) et 11 à 15 km/h 3 400 (327 €) à 3 800 Nok (365 €) selon la vitesse autorisée, et ainsi de suite (et ce n’est pas dégressif !).

Dans le même registre, dans ce pays de cocagne où le plein emploi est garanti, on trouve assez de personnel auxiliaire pour relever les horodateurs suffisamment souvent pour coller une amende dès 5 mn de dépassement de l’heure de parking autorisée.

Et celle-ci est considérablement plus élevée que les nôtres pour non-affichage du ticket (ou dépassement). Donc, quand en ville vous voyez les panneaux bleus aux chiffres blancs du type « 8-17 (9-15) », comprenez : stationnement payant en semaine de 8h à 17h et le samedi de 9h à 15h (et gratuit le reste du temps).

Les péages et les tunnels sont gratuits pour les motos, sauf quelques routes, comme celle « des Aigles » près de Geiranger.

Voici une rubrique à lire attentivement.

Bien s'informer des tarifs des tunnels, ponts, entrées des villes et autres péages afin d'établir son budget.

À Oslo, Bergen ou Stavanger, par exemple, il faut s'acquitter d'un droit d'entrée pour pénétrer dans la ville : le prix n'est pas nécessairement exorbitant pour les voitures (enfin, entre 15 et 55 Nok), mais c'est un peu rageant d'être obligé de payer à chaque coup si on se trompe de direction en cherchant le fameux panneau sentrum ! Méfiance aussi avec certaines routes (toll roads) et certains tunnels à péage, car ceux qui viennent d'être construits n'affichent pas toujours leurs tarifs avant d'être franchis.

- Tous les péages sont désormais  automatiques en Norvège (à l’exception du tunnel Atlanteravs, au sud-ouest de Trondheim) et indiqués par les panneaux « Automatisk bomstasjon. Automatic Toll ». Donc, pas de guichet pour régler ni de barrières à franchir, juste un simple portique métallique sur lequel sont suspendus des caméras.

- Paiement de ces passages. En Norvège, tous les véhicules sont équipés d'un boîtier gris de paiement électronique nommé AutoPASS. Si, donc, vous louez une voiture en Norvège, les sommes dues à chaque passage vous seront débitées de la carte de crédit.

- Si vous avez loué votre véhicule au Danemark ou en Suède, il se peut qu’il soit équipé d’un dispositif de télépéage nommé BroBizz, similaire à l’AutoPASS et compatible avec celui-ci.

- Avec votre propre véhicule (et non de location). Si, en revanche, vous partez avec votre véhicule immatriculé en dehors de ces 2 pays, vous devez souscrire au préalable sur site d'AutoPASS un contrat nommé Visitors' Payment.

Très cher de louer une voiture en Norvège ! Facilement 1 200 Nok par jour (environ 105 €) pour une catégorie A. Beaucoup plus intéressant de faire une réservation auprès d'un grand loueur international avant le départ pour une plus longue période.

- Bon à savoir : pour aller dans le Grand Nord, beaucoup de loueurs n'acceptent pas de drop-off de la voiture au-delà de Tromsø, et encore à des prix prohibitifs pour la laisser dans cette ville (près de 750 € !).

Attention, les loueurs demandent toujours de fournir une carte bancaire pour régler la location de voiture et bloquer une somme en guise de caution. Mais il existe une différence entre une carte de débit et une carte de crédit et il arrive que certaines agences refusent votre location de voiture en cas de paiement par carte de débit. Certains loueurs acceptent les cartes de débit, mais ils vous demanderont alors de souscrire une assurance complémentaire souvent très chère en compensation. Il faut donc avoir une carte de crédit.

Certaines routes ne sont pas praticables avec une caravane. La loi norvégienne interdit en outre toute conduite d’un véhicule motorisé en dehors des routes. On peut donc se garer le long des routes tant que l’on ne gêne pas les autres véhicules et que la signalisation et la réglementation locale sont respectées. Dans certaines villes, on trouve des parkings spécialement aménagés pour accueillir les camping-cars.

En ce qui concerne les dimensions des caravanes, la largeur maximale autorisée est de 2,55 m. La longueur totale d’une voiture et d’une caravane ne doit pas dépasser 18,75 m. La longueur d’un camping-car ne doit pas dépasser 12,50 m et la largeur 2,55 m. Ayez toujours les documents relatifs à ces caractéristiques à portée de main, surtout pour les traversées en ferry.

La Norvège est loin d'être un plat pays. Cela dit, ils sont nombreux à braver les éléments et à pédaler jusqu'au cap Nord.
De nombreux tunnels à péage sont gratuits pour les vélos. Cependant, certains leur sont interdits, et le détour n'est pas toujours possible même si, en général, un itinéraire alternatif (beaucoup) plus long est proposé. Le trajet vers le cap Nord n'est pas sécurisé pour la circulation à vélo.

Il est obligatoire d'être habillé de façon bien voyante pour la traversée des tunnels autorisés.

- Le transport des vélos est gratuit sur les ferries et l'Express côtier. Les bus des régions rurales les embarquent volontiers, ainsi que les trains, sauf les express (tarif pas très élevé et réservation recommandée).

Et si vous voyagez en camping-car ou avez de la place pour vos vélos dans votre voiture, les emporter peut être une idée : ce peut être une solution agréable pour circuler dans les grandes villes, surtout si votre hébergement est excentré.

Vous pouvez tout de suite les oublier, ils pratiquent des prix insensés. Quelle que soit la longueur de la course, le tarif minimal est fixé à environ 100 Nok le jour et encore plus cher la nuit, les jours fériés et aux heures de pointe. Eviter d'arriver de nuit à l'aéroport et de prendre un taxi pour aller à Oslo (50 km) : il faut compter 800-1 000 Nok (1 000-1 200 Nok la nuit et le w-e), voire beaucoup plus cher avec des chauffeurs peu scrupuleux.