Périple en Equateur
Quito, la « Florence des Amériques »
C'est avec un vol American Airlines que nous quittons Paris pour rejoindre Quito, la capitale de l'Équateur. Avec une rapide connexion à Miami, la durée du trajet n'excède pas seize heures. L'arrivée sur l'aéroport de Quito est impressionnante car celui-ci est situé au beau milieu de la ville. Décalage horaire oblige, nous avançons nos montres de sept heures. Perchée à 2 850 m d'altitude, Quito est la deuxième plus haute capitale du monde après La Paz en Bolivie. Si par moments - notamment pour dormir -, le souffle se fait un peu plus court, il n'y a pas de réelles difficultés liées à l'altitude. Faut juste s'habituer quoi ! Sise dans une vallée et ceinturée par des volcans qui semblent la protéger, la capitale de l'Équateur apparaît comme une ville tentaculaire. À 3 000 m d'altitude, la colline du Panecillo au sommet de laquelle trône l'immense statue de la Vierge offre un superbe panorama sur cette cité reconstruite sur les ruines incas par les Espagnols en 1534. Celle que l'on surnomme " la Florence des Amériques " possède un quartier colonial qui fait aujourd'hui partie du patrimoine mondial de l'Unesco. Des églises aux façades ouvragées, de belles maisons distribuées autour d'un patio fleuri, la vieille ville de Quito est un dédale de ruelles et de places dans lequel il fait bon flâner. Excepté la nuit où le quartier s'avère peu recommandable. C'est la raison pour laquelle nous logeons à l'hôtel Sebastian situé dans la partie moderne de la ville. Ici, nous ne sommes pas trop dépaysés : buildings aux façades de verre, boutiques de luxe, cyber-cafés, pizzerias, crêperies, sans oublier l'incontournable McDo. Nous voilà rassurés ! Un bémol toutefois avec tous ces gamins qui, à longueur de journée, veulent à tout prix vous soutirer un sou, vous vendre des bonbons ou bien cirer vos chaussures même si vous portez des baskets.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : David Savary
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