Périple en Equateur
Sur la route des volcans
En dehors de quelques routes cahoteuses, les grands axes reliant les principales villes du pays sont en général bien entretenus. On est davantage surpris par le comportement des automobilistes. Excès de vitesse, dépassement sans visibilité, plein d'essence moteur allumé… tout y passe. Songez que cela fait seulement deux ans que le permis de conduire est obligatoire en Équateur. Eh oui, ça fait peur ! La Panaméricaine, qui commence en Alaska et va jusqu'au Chili, est une grande autoroute qui traverse l'Équateur dans toute sa longueur. Le long de ce tracé, depuis Otavalo au Nord jusqu'à Cuenca au Sud, court une longue vallée bordée de deux chaînes de montagnes. Surnommée la " route des volcans ", cette zone offre des vues spectaculaires sur les plus hauts sommets équatoriens. Sur environ 250 km, se dressent une vingtaine de volcans. Parmi ceux-ci on peut relever le Chimborazo, qui avec 6 310 m est le plus haut sommet du pays, et le Cotopaxi, qui avec ses 5 897 m est le plus haut volcan en activité au monde. L'itinéraire invite d'ailleurs à se rendre au Parc national de Cotopaxi qui protège le célèbre volcan. Il est possible de faire le tour du parc et de monter au refuge à 4 800 m. Nous ne le ferons pas et resterons à 4 200 m, car nous ne sommes pas équipés d'un 4x4 mais d'un simple mini-bus. Notre chauffeur se fera d'ailleurs railler par ses collègues. À cette hauteur, l'altitude se fait sentir et mieux vaut s'acclimater quelques jours auparavant. Mieux vaut aussi partir très tôt le matin pour avoir la chance d'apercevoir les sommets enneigés qui surplombent les plateaux verdoyants. La météo en Équateur est souvent capricieuse et imprévisible.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : David Savary
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