Espagne : en Galice, face à l’Atlantique
Fiche pratique
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Comment y aller ?
On rejoint aisément la Galice en vol direct depuis Paris, soit avec Air France (vers Vigo), soit avec Vueling (Saint-Jacques-de-Compostelle). Un troisième aéroport dessert la région : La Corogne. Autres options depuis Bâle et Genève et de partout ailleurs, via Madrid ou Barcelone, avec Iberia.
Sur place, le train délaisse l’essentiel du littoral. Il faut alors s’en remettre au bus, tout en sachant que les liaisons sont assez peu fréquentes et/ou peu pratiques le long de la Côte de la Mort et dans les péninsules de Barbanza et du Morrazo. Au final, une voiture est bien utile pour explorer ces secteurs et gagner les plages reculées.
Quand y aller ?
Nettement plus pluvieuse que le reste de l’Espagne, la Galice côtière reçoit en moyenne environ 1 000 mm de précipitations par an, soit 80 % de plus que Paris…
Le climat, tempéré par le Gulf Stream, est typiquement océanique, avec des températures plutôt douces l’hiver (il est rare qu’il gèle) et raisonnablement chaudes l’été (il est peu fréquent que le mercure dépasse 30 °C). Un peu comme sur le littoral breton, en fait… Dès que l’on rentre davantage dans les terres, l’amplitude thermique s’accroît.
Où dormir ?
Plus encore que le reste de l’Espagne, la Galice dispose d’un grand choix d’hébergements d’un bon rapport qualité-prix. S’il vaut mieux éviter août, toujours plus cher (parfois du double !), on trouve tout un tas de petits hôtels familiaux proposant des chambres pour 2 entre 40 et 50 €. C’est parfois encore moins cher hors saison, dans les bourgades moins touristiques et dans les pensions (dès 25-30 €), surtout si l’on est prêt à partager les sanitaires.
Les campings sont nombreux, mais offrent rarement beaucoup d’intimité, surtout en bord de mer (compter 20-35 € pour 2 avec tente). Notez que l’on peut camper aux îles d’Ons et Cíes en s’y prenant assez longtemps à l’avance (www.campingislascies.com).
Signalons aussi les chambres d’hôtes à la campagne (turismo rural) : elles occupent souvent des bâtiments anciens bien (voire trop) retapés, mais les prix montent (50-70 €).
Pour un moment inoubliable, offrez-vous une nuit au parador de Cambados, occupant un beau manoir du XVIIe s, ou à celui de Baiona, installé dans une immense forteresse gardant l’entrée de la baie (promos sur www.parador.es).
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Gastronomie
La Galice est le paradis des amateurs de fruits de mer ! Saviez-vous que la province produit 50 % des moules d’Europe ? On se délecte aussi de coques, palourdes, pétoncles, couteaux, langoustines et même de pouces-pieds, sans oublier les poissons, bien sûr (souvent d’élevage désormais). Impossible, aussi, de ne pas citer l’incontournable poulpe, surtout servi a feira, grillé à l’huile d’olive et saupoudré de paprika.
Au quotidien, beaucoup de plats sont frits, sauf dans les meilleurs restaurants.
Autre temps fort du voyage en Galice : l’heure des tapas. Outre les fruits de mer, on retrouve les classiques raciones espagnoles de jambon cru, empanadas (sortes de tourtes fines) et excellents petits pimientos de Padrón. Tout verts, juste grillés dans le gros sel, il sont en général totalement inoffensifs (en général…).
Liens utiles
L’office de tourisme de La Corogne
Informations touristiques sur la Côte de la Mort
Ville de Cambados (en espagnol et anglais)
Office de tourisme de Pontevedra (en espagnol et anglais)
Office de tourisme de Vigo (en espagnol et anglais)
Parc national des îles de l’Atlantique (en espagnol)
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Texte : Claude Hervé-Bazin
Mise en ligne :