Afrique du Sud : en pays zoulou

Forum Afrique du Sud

A défaut de nouveau voyages hors de nos frontières en raison des risques sanitaires … qu’il est plaisant de voyager avec ses anciens souvenirs. Des impressions, des découvertes, du vécu et des photos que je vous propose de partager avec ce récit qui nous transporte en Afrique du Sud et plus particulièrement en pays zoulou.

Dépaysant et photogénique, deux mots qui sont le reflet de mes impressions de voyage dans cette captivante région de l’Afrique australe.

Le périple débute par la visite des réserves animalières du Zululand, des rives de la Saint Lucia river avec ses colonies d’hippopotames puis sur les hauteurs de l’Hluhluwe Imfolozi Park avec sa foisonnante faune sauvage : à nous l’observation d’éléphants, de rhinocéros, d’antilopes, de girafes, de zèbres et de bien d’autres animaux … comme un gracieux guépard par exemple.

Puis notre itinéraire nous mènera ensuite plus dans l’intérieur des terres à la découverte de villages et de quelques traditions de la population zouloue.

Ce programme vous tente ? Alors suivez mon récit illustré de très nombreuses photos …car comme je l’ai écrit en introduction, ce pays s’avère particulièrement photogénique.

……………………………………………………………………………………………

A Saint Lucia, on est bien en pays zoulou mais pour plus de précisions on pourrait ajouter que l’on est en plein pays des hippopotames. En effet, ils sont particulièrement en nombre dans l’estuaire de la rivière et autour du lac de Saint Lucia. Le secteur est d’ailleurs classé en Réserve naturelle.

Nous voici naviguant lentement sur des eaux plutôt boueuses bordées de roselières et de mangroves.

A peine embarqués et après juste quelques minutes de progression, voilà que déjà on devine à l’horizon, entre deux eaux, un amas de formes arrondies.
On pourrait imaginer voir là quelques rochers émoussés affleurant à la surface de la rivière mais en s’approchant, on comprend très vite qu’il s’agit bien d’une colonie d’hippopotames. La première de la série.

Des dos immobiles et luisants sous le soleil, quelques oreilles frétillantes et aussi des yeux aux aguets … C’est une vision de la partie émergée de ces hippopotames, car le reste de leurs corps reste bien immergé, histoire de profiter de la relative fraîcheur de ces eaux.

En voici un qui nous a à l’œil. Comment interpréter ce regard ? Une simple observation de l’intrus qui approche ou alors un coup d’œil dominateur pour nous avertir : attention, n’approchez pas plus, ici, vous êtes sur notre territoire !

De si prés, nous avons tout loisir pour observer ces impressionnants animaux qui passent ainsi leurs journées à patauger entre eaux et vase. En effet, les hippos nagent très peu, ils préfèrent rester où ils ont pied et en famille : un mâle dominant, les femelles de son harem et des jeunes … entre-soi, c’est plus sympa !
Le soleil tape fort en journée, aussi les hippopotames ont développé une stratégie pour protéger la peau de leur tête. On le constate sur cette vue, la peau recouvrant arcades et oreilles semble presque rosée. Ce n’est pas le résultat d’un coup de soleil mais la teinte due à la sécrétion d’un mucus protecteur : un écran solaire des plus naturels, made in hippo, bien sûr !

Difficile de transcrire en mots l’ambiance sonore qui accompagne cette gueule grande ouverte. Enfin, c’est un genre de grognement saccadé à la tonalité grave et accompagné d’éructations … ça manque un peu de mélodie mais ce n’est pas le but, non.
En ouvrant jusqu’à 180° sa mâchoire, un hippo affirme sa hiérarchie sur le groupe. Voyez ces défenses, impressionnantes pour un animal herbivore, elles mesurent jusqu’à plus de 50 centimètres chez les gros mâles. Avec un poids entre 2 et 3,5 tonnes, les hippos sont en mode XXXL.

Tiens ! un intrus se balade sur la tête des hippopotames. Un oiseau parasite mais qui déparasite son hôte. Ce pique(-bœuf) que l’on pourrait surnommé ici un « pique-hippo » débarrasse la peau de ces animaux des insectes où des larves qui s 'y établissent. Une peau épaisse, enfin presque un vrai cuir, accompagnée d’une sous-couche de graisse dont l’épaisseur atteint par endroits de leur corps plusieurs dizaines de centimètres.
C’est ainsi dans la brousse, d’un côté il y a les espèces qui vivent en symbiose et de l’autre celles qui forment la chaîne des prédateurs.

Encore des gueules ouvertes, mais là, ce sont paraît-il des jeux. Ces jeunes hippopotames bien grassouillets s’amusent de la sorte en assurant le show.
Je vous les présente en séquence presque animée avec ces trois vues prises successivement.
Et vas-y que je te mordille … autant les hippos adultes paraissent placides autant ces gros bébés sont turbulents. C’est peut-être un jeu mais sans doute aussi une préparation à d’autres combats aux enjeux ô combien plus sérieux. Lorsque ces juvéniles seront adultes, ils devront se battre … pour obtenir la domination d’un groupe de congénères et surtout pour la séduction d’une femelle.

On le constate en levant le regard vers la cime des arbres bordant l’étendue d’eau, nous ne sommes pas les seuls à observer la scène.
Juché sur un entrelacs de branches mortes, un aigle pêcheur d’Afrique nous offre son plus beau profil.
Les Pygargues vocifer (cette appellation fait plus savant) sont les grands rapaces de la région. Belle allure avec ce plumage blanc pour le buste et la tête et ces plumes brunes pour les ailes. Des oiseaux encore plus élégants lorsqu’ils volent, leur envergure atteint plus de deux mètres et ça plane pour eux !

Le bateau sur lequel nous avons pris place bifurque maintenant vers la gauche. Il nous engage sur un canal étroit bordé de mangrove. Et au bout ? On débouche sur une colonie … d’oiseaux.
Rien à voir avec des rapaces ou quelques palmipèdes. Là, ce sont de jolis tisserins que l’on découvre. Ces oiseaux au beau plumage jaune vivent en communauté.

Il suffit d’observer tous ces nids accrochés aux tiges des roseaux pour constater le savoir faire de ces fameux tisserins, de vrais tisserands. Les nids se présentent sous forme de boules faites de tiges végétales habilement tissées . On n’ose imaginer le nombre de va-et -vient et de coups de becs ou de pattes nécessaires pour réaliser de telles structures. Bravo aux vaillants tisserins !

Dans les eaux de l’estuaire de la rivière Saint Lucia il n’y a pas seulement des hippos, non,on y trouve également de nombreux crocodiles aux sourires carnassiers.
Les crocs des crocos sont moins grands que ceux des hippopotames mais les mâchoires de ces crocodiliens ont de quoi impressionner avec ces alignements de dents acérées. Et si un crocos se cassent des dents sur une proie plutôt coriace, pas d’inquiétude pour lui, ses dents ont la faculté de repousser, même à plusieurs reprises.
Certains de ces crocodiles (dits du Nil) peuvent parfois s’attaquer à des bébés hippopotames. Question rapidité, leur queue puissante les propulse rapidement. Une fois saisie, la proie et entraînée sous l’eau afin de la noyer avant de la traîner vers la berge et surtout avant de la déguster … c’est ainsi, c’est la loi de la nature et celle aussi des prédateurs.

On laisse le fleuve et ses animaux, à d’autres visiteurs d’observer les hippopotames des eaux de la Saint Lucia.

Le trajet nous fais passer à présent par la route principale de la ville,une petite cité qui porte le nom de l’estuaire, du fleuve et du lac régional, c’est à dire Saint Lucia, évidemment.

Les flamboyants rouges et les jacarandas bleus forment par endroits une jolie voûte tout en apportant un peu d’ombre (bienvenue) au-dessus des étalages bien achalandés avec ces bananes et ces ananas de la région (appétissants).

Un dernier détail à propos de Saint Lucia.
Plusieurs panneaux indicateurs préviennent les amateurs de sorties nocturnes … Attention ! il arrive que des hippopotames affamés viennent la nuit se balader jusque dans la ville autour des coquettes villas situées à proximité du fleuve. Car si ces mastodontes restent tout au long de la journée sagement assoupis dans leur bain de boue, au crépuscule et la nuit, ils gambadent à la recherche de nourriture. 30 à 40 kilos de végétaux sont nécessaires pour apaiser la faim de ces ogres … qui parfois s’égarent en ville. A bon entendeur salut !


Quelques kilomètres de route en direction de l’intérieur des terres, puis une longue piste de terre et une bifurcation.
Ces enfants de retour de l’école prennent le chemin sur la gauche afin de regagner leur hameau à flanc de colline. Pour nous, la direction, c’est à droite. Plus que quelques centaines de mètres avant d’arriver à notre destination : le Parc de Hluhluwe Imfolozi.

Ici comme à Saint Lucia un panneau nous averti : Attention aux animaux dangereux !


Cette immense réserve animalière (96 000 hectares) est sans doute moins célèbre que le Parc Kruger situé plus au nord du pays mais pour autant, le Hluhluwe Imfolozi Park n’en est pas moins intéressant à sillonner. On peut y rencontrer les principaux représentants de la savane africaine et même les fameux « Big Five » … bien sûr, à condition d’avoir un peu de chance car les animaux sont en liberté et donc dispersés dans l’immensité d’une nature sauvage.
De plus les paysages y sont splendides entre vallons, collines, forêts et rivières, la Hluluhwe au nord et la Black Mfolozi au sud.


C’est Justin, un bon connaisseur des lieux et de la faune africaine qui nous pilote à travers les multiples pistes chaotiques et poussiéreuses de la réserve.

Assez faciles à observer, les impalas font partis des espèces les plus nombreuses dans cette brousse. Ce n’est pas l’occasion qui nous manquera d’en croiser à plusieurs reprises durant notre safari.
Ces antilopes à la silhouette gracile ont un beau pelage aux teintes brunes avec comme particularités, des stries blanches et noires placées sur l’arrière train. Avec de telles marques, on apprend vite à les identifier.
En journée, ces gazelles se baladent en petit groupe et souvent en famille.


N’est-il pas mignon ce jeune impala dont je me plais à tirer le portrait ? Quelques instant plus tard, voilà qu’il se met à téter. De quoi nous attendrir davantage.


Derrière ces branchages voici une autre rencontre … avec un phacochère. Son allure générale est bien différente de celle des impalas observés juste auparavant. Quel contraste !

Autant les antilopes sont élancées autant le phacochère paraît massif, court sur pattes, trapu et donne une vraie impression de puissance.
Ces sangliers sauvages d’Afrique sont craintifs et fuient à la moindre alerte. Celui-ci m’aura gratifié d’un court instant de pause, le temps de la photo. Puis le voilà déjà reparti à toute vitesse et la queue, comme toujours, bien dressée.


Au loin, sur ce versant verdoyant entre herbes, arbustes et arbres, on aperçoit un troupeau de buffles. Certains broutent paisiblement quand d’autres semblent presque assoupis. La chaleur de cette fin d’après-midi est étouffante, c’est plutôt « à la fraîche », le matin ou le soir, que paîssent ces gros bovidés.
Les mâles en pleine maturité peuvent peser jusqu’à 900 kilos … des poids lourds de la brousse.
Ils ont l’habitude de vivre en groupe afin d’être moins vulnérables et d’assurer la protections des petits, les bufflons. Le met de choix de leurs prédateurs naturels, les lions et également des léopards. Comme ces deux espèces ont tendance à se raréfier … les buffles vivent plus paisiblement.

Ces deux buffles sont deux vieux mâles. Isolés, ils broutent tranquillement à l’unisson ces herbes bien vertes. Fini pour eux le temps de la vie en communauté avec femelles et progéniture, la retraite chez les buffles se vit généralement à l’écart du troupeau.
Ces deux spécimens ne tiennent pas compte de nous, cela nous permet de bien les observer, de profil et de derrière alors qu’ils s’avancent en bordure de la piste.
On peut le constater sur la photo, ces mâles sont bien dotés avec leur belle paire … je veux parler, bien sûr, de leur paire de cornes. Pourquoi, vous aviez pensé à autre chose ?

Des cornes impressionnantes par leurs dimensions et marquées par l’usure du temps … du temps et des combats qu’elles ont du affronter. Des cornes fissurées, on pourrait dire presque écornées. A bien regarder l’image, on peut voir une oreille qui a vécu, en y laissant une partie de peau.Aux suivants … qui seront des Nyalas. Une espèce d’antilopes très présente dans ce secteur.

Quatre qui broutent et une qui est aux aguets, bien placée, pour assurer l’équilibre dans ma composition photo. Ce sont des femelles, leur pelage en témoigne car celui des mâles s’avère plus foncé. A voir par la suite.
Vraiment très jolie cette robe pour les femelles nyalas avec ce beau brun clair ponctué de tâches blanches et surtout zébré de bandes claires.


Question zébrures, le maître de la savane en la matière, c’est bien entendu le zèbre.
Cheminant entre ces arbustes, voici une maman zèbre suivie de son rejeton. Des animaux qui se présentent en n&b avec leur alternances de bandes noires et blanches ou bien blanches et noires, c’est selon la façon de les voir … En tout cas, ici, malgré les quelques branches dont on se passerait, les rayures ressortent bien sur ce fond vert.

Clic ! Clac ! De profil, de face, corps entier et portrait … et un autre portrait dessiné à l’encre de chine et réalisé d’après une de mes photos.
Depuis longtemps les spécialistes se posent la question sur l’effet des zébrures de ces originaux équidés.
D’abord, il a été évoqué l’aspect camouflage d’un tel pelage vis à vis des prédateurs mais avec un tel contraste, le résultat visuel paraît presque contraire. Vraiment avec une telle robe ils ne passent pas inaperçus dans la savane.
D’autres ont pensé que ces zébrures participaient à la régulation thermique de ces animaux, le fond de pelage blanc atténuant l’effet de chaleur du aux rayons du soleil.
Et puis, une dernière hypothèse a été émise, elle semble mettre les scientifiques d’accord. Cette alternance de blanc et noir ferait fuir les insectes piqueurs. C’est mieux et plus naturel qu’un répulsif chimique. Alors, écolos les zèbres ?

En tout cas ces bandes noires et blanches rendent bien service au suivi des populations de zèbres. Comme pour nos empreintes digitales, les motifs du pelage de chaque zèbre sont uniques, un véritable code barre très pratique, d’ailleurs les rangers les utilisent paraît-il pour identifier les zèbres des réserves.
Et dire qu’avec un pelage strié si original, l’espèce a tout de même était nommée, zèbre commun, un comble pour cet animal pas si banal que ça.

Le safari se poursuit à parcourir les pistes serpentant à travers la réserve. Et nous de toujours scruter le paysage à la recherche de nouvelles espèces animales. On a souvent tendance a porter le regard vers le lointain et pourtant, parfois un détail intéressant à observer se trouve tout près, comme sur ce chemin.Notre accompagnateur nous fait remarquer le labeur ces deux scarabées en pleine activité d’approvisionnement. Ils font rouler une boule ? En fait, il s’agit d’une crotte d’éléphant, bien compacte et riche en fibres, c’est sans doute cette composition de tiges sèches qui les intéresse …
Un travail herculéen ! Mais l’avantage de la forme sphérique est de pouvoir rouler et dès que le terrain est légèrement en pente, une impulsion et ça roule … avec nos deux scarabées bien accrochés qui partent ainsi en un dynamique roulé-boulé et ce sur quelques dizaines de centimètres.


Parvenu à un point haut du territoire, le panorama s’élargit encore avec la vue en contrebas d’une rivière qui sinue à travers la végétation. Un point d’eau, à coup sûr les animaux doivent s’y retrouver pour s’y abreuver. Allez, go ! vers la rivière.
Le fond de la vallée comme d’ailleurs pratiquement l’ensemble de ce territoire vallonné s’avèrent très verdoyant. Nous sommes en Novembre, la fin du printemps dans l’hémisphère sud et ici la sécheresse ne semble pas sévir : tout reverdit en cette saison.
Les animaux apprécient ces herbes hautes et grasses comme ce rhinocéros rencontré dans la vallée.
Seul inconvénient pour l’observateur, les tiges végétales et les feuilles des arbres ont tendance à masquer la vue des animaux, cette photo en témoigne.

Un rhinocéros, enfin deux, s’avancent à présent vers nous. Un corps massif et de tout petits yeux, les rhinos ont une vision très approximative, apparemment ils ne nous ont pas (encore) vu, c’est idéal pour l’observation.
Ces mastodontes ont une silhouette qui fait penser à celles des animaux de la préhistoire.

Ce spécimen possède deux jolis cornes. Des cornes qui ont failli coûter à l’espèce sa disparition tant les chasseurs et les braconniers convoitent ces trophées.
En effet, c’est bien connu, la poudre de cornes de rhinocéros s’échange à prix d’or dans certains pays asiatiques. Une lointaine croyance attribuerait à cette poudre un puissant pouvoir aphrodisiaque … surtout si l’on en est persuadé. En attendant, le marché est lucratif et certains malhonnêtes en profitent !
Devant le braconnage très organisé, les responsables prennent des mesures draconiennes : surveillance armée dans les réserves et parfois écornage préventif des rhinos. Les cornes sont ainsi coupées régulièrement. Cela n’handicape pas les animaux (paraît-il) et puis les cornes, ça repousse, elles sont en kératine comme nos ongles ou nos cheveux.

Comme on le voit sur la photo, la petite corne de cet animal a disparu, soit par une section préventive ou alors à la suite d’une une opération de braconnage, qui sait ?

Ce rhinocéros appartient à l’espèce des rhinocéros blancs pourtant sa peau, enfin son épaisse cuirasse, n’est pas véritablement blanche. Non, cette appellation de l’espèce a une autre origine, plutôt étonnante. La bouche de ces herbivores est large, wide en anglais et ce « wide » à été déformée en « white » (blanc), d’où le nom de rhinocéros blanc !

On le remarque grâce à son plumage particulièrement coloré, aux côtés de ce rhino, se trouve un oiseau. Un choucador à oreillons bleus, pour faire plus simple une sorte de merle africain.


Bel oiseau avec ce plumage aux belles tonalités bleues. Ce complice du rhino le débarrasse des insectes qui pullulent sur son corps. Voyez cette autre photo en plan plus serré du dos de ce rhino. La peau est constellée de mouches. On le devine, le repas est prêt pour notre choucador bleu.

A une centaine de mètres plus loin, c’est un nouvel arrêt. Un arrêt obligatoire, la piste est barrée. Un éléphant planté au milieu de la voie prend son temps pour enfourner des rameaux de feuilles avec pour accompagnement les petites branches qui vont avec.


On observe longuement la scène, les mouvements et la « dextérité » de la trompe, les élégantes défenses, la peau parcheminée et les lourdes pattes d’éph.

Et si l’on prenait la piste sur la droite pour avancer un peu ? Quelques mètres parcourus et bis repetita, là, également le chemin est barré. Ils sont deux pachydermes à se restaurer à la manière de vaillants débroussailleurs : on plie et on casse les arbustes puis on arrache les branches … et on englouti les feuilles en quantité.


Un coup d’œil sur les environs pour s’apercevoir qu’à présent c’est une harde qui converge vers la piste et on l’imagine vers la rivière.
De gros mâles, des éléphanteaux … Quatre, cinq … dix ou même plus, en file … africaine ! déboulent de toutes parts.

Maintenant nous sommes pris en tenaille. Aucun autre choix que celui d’attendre sagement dans notre 4x4.
Pour accentuer le suspense, un éléphant un peu surpris fait un écart, puis il lève au ciel sa trompe en lançant un puissant barrissement. Soit il sonne l’alerte pour signaler notre présence à ses congénères, soit c’est la charge qu’il annonce ! La tension est à son comble. Pourvu que l’un d’entre eux, trop contrarié, n’est à l’idée de venir, d’une pichenette, bousculer notre véhicule ?
Finalement ces éléphants ne semblent pas trop s’intéresser à nous, on ne s’en plaindra pas !


Durant ces longs et intéressants moments d’observation, je vais capturer cette scène de complicité de cet éléphanteau avec celle que l’on suppose sa mère. Le jeune pachyderme allant chercher sa nourriture directement dans la gueule de sa maman lors d’un beau mouvement de trompe.De gros animaux et de plus petits … à l’image de cette tortue qui lentement mais avec obstination se dirige, elle aussi, vers la rivière.

On lui souhaite, que chemin faisant, elle ne rencontre pas la grosse patte d’un éléphant distrait. Compte tenu du poids des éléphants, entre 4 et 7 tonnes, sa pourtant robuste carapace ne lui serait alors d’aucune utilité pour la protéger.


De dos et parmi les arbustes, une antilope de l’espèce des cobs à croissant. Le croissant, sa marque de fabrique on le distingue en forme de cercle de pelage blanc situé sur sa croupe.


Le jour d’après, le programme ressemble à celui de la veille : un nouveau safari sur un autre terrain et à la rencontre de nouvelles espèces de la brousse africaine.

Petit matin, il est 6h30 alors que l’on s’élance sur une piste de terre, la poussière vole et les ornières nous balancent sans ménagement.


Voici un couple de nyalas, ces antilopes dont nous avions vu femelles et petit la veille. Là, nous complétons nos connaissances en observant ce beau mâle, yeux dans les yeux.
Son aspect différent de celui de la femelle le met en valeur : jolies cornes et beau pelage brun foncé. Il est marrant avec ses deux taches blanches entre les yeux et sa crinière sur l’échine.
Stop ! Priorité aux animaux, ils sont chez eux, nous ne faisons que passer. Un troupeau de buffles nous barre la piste. On voit de part et d’autres des jeunes bufflons, ils sont toujours bien protégés au milieu des troupeaux, la manière la plus efficace de pallier à leur vulnérabilité vis à vis des prédateurs.
Les buffles ont pendant plusieurs années été quelque peu pestiférés, ils avaient la malchance d’être un vecteur du virus de la peste bovine et donc de contaminer les élevages de bovins mais cette maladie serait maintenant éradiquée, et les pauvres buffles de ne plus être placés au banc des accusés,

Drôle d’attitude pour ce pique bœuf, il semble dormir sur le dos de ce buffle, il est encore de bonne heure, l’oiseau fait-il la grasse matinée ?
La piste nous fait longer un bassin. En ce début de matinée, évidemment les animaux sont nombreux à s’y retrouver pour étancher leur soif. En guise de petit déj. Ils semblent apprécier ces eaux particulièrement boueuses.
Les girafes avec leur grande taille en sont les vedettes, on les remarque de loin. Mais en regardant l’ensemble du panorama, on compte aussi des zèbres et baignant au milieu des eaux, quelques hippopotames.

Et puis, la vision fait partie du décor des réserves animalières, un véhicule promenant quelques visiteurs bardés d’appareils photos profite de la scène, comme nous !


Un dialogue semble débuter entre un zèbre et une girafe. L’un doit lever hautement la tête (le zèbre) et l’autre (la girafe) de pencher le cou pour parvenir à échanger. Avec une tête perchée autour de cinq mètres de hauteur, il faut en faire des courbettes pour se baisser à hauteur de petits zèbres.

Pour la girafe, être géante, c’est pratique pour attraper et se régaler des feuilles haut perchées comme celles des acacias de la brousse, en revanche, cela l’est beaucoup moins pour atteindre le niveau du sol et de la nappe d’eau. Mais la technique est bien maîtrisée avec des contorsions et cette position bien stable, pattes écartées. Eh glou, glou …

Les girafes ont la réputation de dormir debout et bien peu de temps, environ deux heures par 24 heures. En tout cas en voici deux qui prennent un peu de repos mais en position semi-assise ou semi-couchée pourrait-on dire.

Sur cette photo, enfin ces trois vues, on peut remarquer les petites cornes des girafes, des ossicônes, ce sont des excroissances osseuses recouvert de peau et de poils surtout chez le mâle.
Le cliché de droite avec ce format vertical, je ne l’ai pas vraiment pris au hasard. J’ai bien aimé l’effet de superposition où la tête de la girafe paraît auréolée par les branches de cet arbre que l’on aperçoit en arrière-plan. Et puis en format vertical cela accentue l’impression (bien réelle !) de hauteur de l’animal.
Joli le pelage avec ce gros plan et sur le côté droit un motif qui évoque avec de l’imagination, je le concède, une feuille de trèfle où le vert est bien entendu remplacé par un ton brun foncé.


Il faut les voir se déplacer ces grandes girafes, avec élégances elles vont à l’amble … des enjambées particulières où les deux pattes d’un même côté avancent à l’unisson. Une démarche rapide identique à celle des camélidés. D’ailleurs les girafes étaient autrefois appelées des camélopards, la contraction de camel (chameau) et de léopard, pour le pelage tacheté.Un autre animal de la savane au pelage fauve tacheté de noir nous attend au détour d’une courbe de la piste. Super, c’est un guépard !

Bon, ce n’est pas que l’on devenait blasé de voir des dizaines d’antilopes ou de buffles … mais l’observation d’un félin, ils se font plutôt rares dans la savane, à de quoi nous combler.
A moité allongé et assoupi, apparemment il termine sa nuit.
On l’observe … mais si il avait la bonne idée de tourner la tête ce ne serait que plus apprécié. Du souhait à la réalisation. Voilà qu’il oriente sa tête en notre direction, super, bis !
Et autre bonne idée, il ne s’enfuit pas tout de suite, car le guépard a tendance à se faire discret pendant la journée.
Le guépard est le plus rapide de tous les animaux de la savane : il peut pousser des pointes à 110 kilomètres heure avec des foulées de 8 mètres.
Sans transition … l’animal suivant est un gnou, en comparaison avec la tête féline du guépard, ce portrait avec un regard effarouché ne flatte pas l’espèce. Il est quand même marrant avec ce pelage brun clair qui semble dessiner un cœur entre ses deux cornes.
A proximité, un rhinocéros est en train de s’avancer parmi des herbes hautes qui le masque en partie. Il s’agit là d’un rhinocéros noir et ils sont bien plus rares que les blancs.

Leur taille est en général plus petite que leurs cousins blancs et surtout leur tête (que l’on ne voit pas très bien sur la photo … ah ! ces herbes) est beaucoup plus allongée.
Quant à bouche, au lieu d’être large (wide, … white . cf plus haut dans le récit), elle se présente plus étroite avec une lèvre supérieure presque crochue. D’ailleurs, les deux sous-espèces de rhinos ont une alimentation différente : l’herbe pour le blanc et les feuilles des buissons pour le noir. Le blanc ainsi se présente souvent la tête baissée quant au noir sa tête est plutôt levée afin d’attraper les feuillages.

Tiens, voilà que quelques gouttes se mettent à tomber … seulement pendant quelques courtes minutes, vraiment rien d’une trombe tropicale et c’est tant mieux pour nous.


Haut perché sur cette branche, un singe (vervet ?) nous toise et nous fait faux bon en s’éloignant rapidement et avec beaucoup d’agilité ce qu’en photo il est difficile de constater.


De hautes pattes et un long cou … non, ce n’est pas une nouvelle girafe mais un héron qui patauge pas à pas dans un marigot. Comme il est lent, le mouvement de ses pattes ne « brise » pas ce miroir d’eau. Ainsi l’observation nous offre une double image, le héron et son reflet.


Pour terminer ce safari matinal, comme au tout début du tour, c’est à nouveau un nyala. Un beau mâle qui va subitement nous couper la piste.

Pour recréer cet effet dynamique, je vous présente la scène avec ces différentes photos prises successivement, bon après bon.

Dernière partie …
Notre voyage nous mène maintenant vers l’intérieure des terres, au cœur du pays zoulou.
Les paysages différent de ceux de la brousse pour laisser place à terres cultivées disséminées sur un territoire vallonné et verdoyant.


Cette région sur les hauteurs de l’arrière pays où la canne à sucre est la principale culture est plus arrosée que celle de la savane … en découvrant ces paysages teintés d’un vert foncé, me revient en mémoire le passage d’une de mes lectures : « … il faut se méfier des paysages trop verts, cela signe des lieux très arrosés … ». D’ailleurs le ciel ici s’assombrit avec l’arrivée de gros nuages gris, on ne serait pas étonné de subir l’humidité d’une bonne averse !

Un joli patchwork de parcelles cultivées défile sous nos yeux alors que la route sinue de plus en plus entre collines et petits vallons.


Des cultures et des forêts exploitées mais pas seulement … nous sommes dans les environs d’Eshow****e, une ancienne capitale du pays zoulou, c’était au temps du roi Cetshwayo dans les années 1855.


Des hameaux et des villages de tradition zouloue jalonnent la campagne. Des huttes rondes typiques, couvertes de toits de chaume jouxtant des habitations cubiques avec souvent quelques constructions dont l’achèvement semblent s’éterniser.La structure de l’habitat d’une famille zouloue est traditionnellement composée d’une hutte principale, celle du mari et de sa première épouse, le tout entouré de plusieurs autres huttes, celles des autres épouses. En terre zouloue, vous l’avez donc compris, on est polygame.

Ah ! J’allais oublier dans la famille, la belle-mère (mère du mari), elle réside en général dans la propriété familiale, habituellement dans une belle case, en « dur ». Et tout ce petit de vivre en communauté …
Certains aspects du mode vie zouloue peuvent surprendre comme les relations entre le mari et ces différentes épouses.
En effet, chaque soir, le mari choisit la hutte où il va passer la nuit, plus précisément il choisit l’épouse avec laquelle il va faire nuit commune. Chacune à tour de rôle.
Bien installé dans son couchage, c’est encore le mari qui décide le moment où l’épouse désignée vient le rejoindre. L’appel de la femme désirée (et soumise) se fait avec un bâton que l’homme frappe … et l’épouse de retrouver dans l’intimité son mari. C’est ainsi « l’amour » en mode zouloue.

De telles pratiques, si traditionnelles soient-elles, me suggèrent quelques interrogations auprès de notre accompagnateur : « N’y-a-t-il pas quelques voix qui s’élèvent pour améliorer la condition de ses femmes zouloues ? ».Je vous livre la réponse : « Mais cela se passe très bien, les épouses sont satisfaites de ces comportements … ou alors elles partent pour aller vivre dans les grandes villes. Votre vision est celle d’un occidental … ».
Bon, je n’insisterai pas … il faut savoir accepter, respecter et éviter de trop vite juger les cultures locales. Le voyageur se doit d’avoir un esprit ouvert.
Mais avec cette remarque, vous comprenez dans quel sens va mon opinion …

L’alternance de collines et de vallées se succède durant notre trajet dans la Zululand.
Ici de grandes étendues d’arbres fruitiers, des agrumes principalement, là de petits lopins de terre cultivés traditionnellement à la houe comme le fait cette femme courbée, visible sur la photo de droite.


Nous voici parvenus au sommet d’une colline, le panorama s’étire sur les splendides paysages alentours. C’est ici notre destination d’étape. Un lieu nommé Shakaland où nous allons avoir un aperçu de l’atmosphère habituelle d’une communauté zouloue.

D’abord parlons du nom de ce site, il fait référence à un des rois qui marqué le peuple zoulou : le roi Shaka.
Un chef qui a régné sur ces territoires d’une main de fer. Un personnage autoritaire, mégalo qui a assuré son emprise sur la population par la terreur. A l’époque, les massacres, les pillages et autres tortures étaient de mise … mais cela s’est finalement mal terminé pour le roi Shaka. En 1828, ce chef zoulou fut tué par son demi-frère.


L’entrée dans l’enclos du village vous fait passer par une porte ornée d’imposants trophées : longues cornes et squelette d’une tête d’éléphant. Des symboles de puissance qui tranchent avec la gentille biquette qui se promène.
Pour un accueil se voulant plus chaleureux, il y a aussi les sourires de ces femmes à l’image de celle-ci qui arbore un large sourire et de belles parures de perles.
Nous sommes ici dans un « umuzi », un village coutumier du peuple zoulou, littéralement le peuple du ciel.
L’umuzi se compose habituellement de plusieurs huttes rondes disposées en cercle et entourées d’un enclos protecteur fait en branches tressées.
De la vue presque aérienne du village en modèle réduit à la balade parmi les cases en taille réelle.
Ce village est un hameau reconstitué (de belle manière) destiné à faire découvrir l’habitat et les traditions du peuple zoulou. Ainsi on a un bon aperçu de l’aspect et du mode vie en ces contrées africaines de l’intérieur. Des traditions qui vous vous en doutez ont tendance à disparaître peu à peu, comme ailleurs …Au centre du hameau, ce sont des démonstrations plus guerrières ou plus sportives pourrait-on dire.
Une séance de lancer de sagaie, là, comme cible ce n’est pas un animal de la brousse mais une cible. Bravo à ce lanceur très concentré, la cible sera atteinte en plein dans le mille !

Puis c’est le tour du coutumier combat de bâtons. Une pratique très ancrée dans les mœurs zoulous.
Une activité guerrière mais également pour régler les différents entre deux hommes d’une communauté. Le combat est arrêté à l’apparition des premières gouttes de sang … et la coutume veut que le vainqueur en guise de respect pour son adversaire l’aide à penser ses blessures.
D’autres aspects des habitudes zouloues sont également à découvrir comme le travail de confection de parures, de colliers en perles colorées. Sans oublier la réalisation de coquettes poupées zouloues, ornées comme il se doit de perles multicolores.


Pour nous immerger un peu en mode zoulou, nous avons aussi notre hutte pour y passer la nuit. Bien réalisée entre construction dans le style local et un peu de confort de type contemporain ; question immersion, c’est donc juste une impression.


Au fond de l’umuzi (le village), trône une hutte de plus grande dimension. Elle abrite une grande salle de palabre destinée aux réunions de la communauté zouloue et également pour les cérémonies ou autres représentations.
Nous nous y trouvons rassemblés, pas pour une séance du conseil de village mais pour une représentation festive.
Car évoquer les traditions zouloues sans parler musique et danse serait dommage. Un style musical qui a été popularisé dans le monde par le dynamique zoulou blanc, Johnny Clegg, je ne dois pas être le seul a avoir découvert ces rythmes endiablés par son intermédiaire …


Ça y est, les percussions en cadence précèdent et accompagnent l’entrée en scène des danseuses et danseurs. Tenues très légères en peaux de bêtes pour les hommes, robes décorées de perles pour les dames et toutes et tous de se dandiner en musique et surtout de bondirent en rythme.Même les plus jeunes participent et font preuve d’agilité et d’une étonnante souplesse lors du classique « lancer » de jambe en l’air indissociable des danses zouloues. Le mouvement semble le lointain cousin africain de celui du french cancan mais sans les robes à froufrous !
Et puis à présent ce sont des danses inspirées des joutes guerrières. Un homme a sorti le bouclier en peau de bêtes et une lance à la lame très affûtée.

Place, pour terminer, au rituel de tout événement qui rassemble les membres de la communauté. Le partage de la boisson coutumière.
C’est au chef du village qu’incombe le rituel de goûter la première gorgée. Son large sourire est un signe d’acquiescement, la préparation est réussie, elle peut maintenant être partagée par tous les convives, zoulous mais aussi par nous tous, visiteurs étrangers.


Et la calebasse pleine de ce breuvage fermenté, une sorte de bière si l’on peut dire, de passer de mains en mains et de lèvres en lèvres.
L’important dans ces moments n’est pas la saveur, plutôt surprenante à notre goût d’européens, mais bien le fait de partager avec nos hôtes cette boisson traditionnelle. Le partage mais aussi des rencontres à la découverte d’une culture, le vrai dépaysement … voilà des notions qui conviennent si bien à l’esprit voyageur, et en pays zoulou, sur ce plan-là, nous n’avons pas été en reste. Jean Saint-Martin, en pays zoulou, en Afrique du Sud

Bonjour, votre carnet de voyage est SUPER et nous donne envie de connaitre ce pays. Pouvez-vous nous dire : la durée de votre séjour, Etes vous passé par British Airways ? votre aéroport d’arrivée et hébergement durant votre séjour. Merci d’avance pour votre réponse.

De belles images, merci.

Merci pour l’appréciation, c’est une belle destination.

Concernant les questions, les visites évoquées dans mon récit concerne une petite partie (2/3 jours) du périple en Afrique du sud (Le Cap … Parc Kruger … Johanesbourg), un voyage accompagné de 17 jours.
Au sujet de la compagnie aérienne, je ne sais plus exactement et pour l’hébergement lors de notre passage en pays zoulou, c’était dans le village hotel dont je parle dans le récit, le Shakaland à Eshowe.
Bon voyage si votre projet se concrétise quand cela redeviendra possible sans risque …

Merci pour l’appréciation, en effet de belles images et de passionnants moments d’observations, un beau voyage.

Merci pour ce récit de voyage très bien documenté et illustré, c’est agréable de voyager de cette manière actuellement.
Je n’ai pas vu en quelle année et à quelle saison ce séjour à eu lieu, ni comment il a été organisé?

Merci pour cet avis, c’est sympa !
C’était un voyage accompagné du Cap Town jusqu’à Johannesburg en passant par plusieurs réserves animalières … c’était en novembre 2019.

Bonsoir,Je me joins aux louanges précédentes bien méritées. J’adore en particulier le V dessiné par ces deux girafes au repos, une attitude peu courante.
A propos des hippos, je crois savoir que cette grosse (et sale) bête est, avec l’anophèle, la plus grosse tueuse d’hommes d’Afrique. Nous avions passé deux nuits dans un bungalow au bord du lac Baringo (Kenya) lequel héberge quantité de ces monstres. Or les eaux étaient montées suite aux abondantes pluies des semaines précédentes et le rivage s’était rapproché (il y avait même deux ou trois bungalows immergés). Nos nuits furent agitées et angoissantes, car ces bestioles ne cessaient de rôder autour de notre bungalow et de cogner sur les murs. Impossible d’aller aux toilettes situées à l’extérieur !Merci pour le partage. Michel

Salut Michel,
Merci pour le message avec tes souvenirs de nuits angoissées par les hippopotames … en voilà un qui te fait un clin d’oeil ! Que cette vue ne te fasse pas faire de cauchemars !

Bonjour jem

Quel dépaysement, un vent de libertés retrouvé tout au long de la lecture de ton compte rendu.
Les photos sont splendides, les commentaires animaliers et informations culturelles sont très intéressants.

Merci pour ce REX de voyage, bonne journée .

christian

Sujets suggérés

Services voyage