15 jours en Novembre : Selous, Mikumi, Ruaha, et le charme de Mafia

Forum Tanzanie

Bonjour,

Nous voici de retour!
Après le Nord l’an dernier (“sous le signe de la chance…”), cette nous allons découvrir le Sud.

“Chez les lions” again.
Mais … cette année, lions ça devrait rimer avec lycaons!

Et ce sera sous le signe de … la sécheresse! Intense et dramatique, cette année où la “petite saison des pluies” joue les retardataires. Quelques nuages pointent bien leur nez avec un coup de vent dans l’après-midi, puis s’enfuient jouer ailleurs.
C’est aussi la première fois que nous partons faire un safari avec masques et tubas ( :sweat_smile:), puisque nous allons enchaîner par quelques jours de farniente sur la petite île de Mafia.
La préparation des bagages, avec une limitation à 15 kg sur les vols domestiques, fut un vrai challenge.

Une fois encore, en partant de province, nous avons choisi KLM, avec un vol direct Amsterdam- Arusha (courte escale puis arrivée à Dar-El-Salaam vers 22H20). Le retour se fait de nuit, par un vol direct Dar -Amsterdam.

A l’arrivée à Dar, nuit paisible au Blue Sapphire Hotel (réservé via Booking), à 10 minutes de l’aéroport, accueil souriant, breakfast et transferts gratuits inclus.

Notre safari débutera le lendemain matin : nous rejoignons la réserve de Selous, à bord d’un petit Cessna.
Nous avions confié cette première partie safari (9 jours) à notre agence de l’an dernier, Serengeti Big Five Safaris :hugs:: bien que le Sud ne soit pas son affichage vedette, cette agence est la seule qui a su répondre à mon souhait de mixer avion et voiture privée avec chauffeur, et nous avons été ravis de retrouver notre super chauffeur Liwawa!
Nous tenions en effet à être libres de notre timing, et à effectuer quelques trajets en voiture pour découvrir “le sud profond”, les paysages et la vie des villages.

J’ai géré moi-même la deuxième partie, sur Mafia Island, avion (avec Coastal Aviation) et lodge (avec Booking), les excursions étant organisées facilement sur place.

Une image de notre périple?

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Voici la belle affiche publicitaire qui décore la salle d’embarquement de l’aéroport domestique, avec la photo de la Présidente de la Tanzanie !

Coucou Patou,

Merci pour ce début de carnet. J’attend la suite avec impatience …

Amitiés.

Michèle.

Arrivée à 9h15 à Selous NP, ou plutôt maintenant Nyerere NP, créé en 2019 en amputant le Selous Game Reserve (qui était ouvert à la chasse) de quelques 30 000 km2 devenus zone protégée.

C’est la première fois que nous nous posons sur une piste de terre!
Nous retrouvons Liwawa qui nous attend au pied de l’avion. Chaleureuses retrouvailles!
Le petit aéroport Mtemere jouxte la porte d’entrée du parc, nous démarrons notre premier safari!

Nous comprenons très vite que le coeur de ce parc bat autour de la rivière Rufiji et des lacs adjacents. “L’eau, c’est la vie!”

Les paysages sont très beaux.


(cobe à croissant et petit babouin jaune)

Nous retrouvons la faune sauvage que nous aimons, mais nous comprenons très vite que l’observation des animaux ne sera pas toujours facile dans cette savane arborée parfois très touffue!

De plus, de nombreux animaux nous semblent très apeurés, ils gardent en mémoire un lourd passé de chasse et de braconnage, beaucoup s’enfuient à la vue d’une voiture qui s’arrête.
Allons-nous regretter les parcs du nord?

Après cette première découverte, nous rejoignons notre lodge, le Selous Kinga Lodge, à une courte distance de la gate, en bord de rivière, près du petit village de Mloka.

Petite sieste ponctuée par les babouins faisant du toboggan sur notre toit… puis départ pour une croisière sunset sur la rivière Rufiji.

C’est un autre point de vue sur la rivière, qui s’anime avec le retour d’un groupe de villageois.

Nous admirons le paysage.

La croisière aurait pu être agréable si nous n’avions passé ces deux heures dans un petit bateau plein à ras bord, à respirer les gaz d’échappement dans le bruit infernal d’un moteur poussif qui nous privait des tentatives d’explications du “capitaine”.
Pas de crocodiles ce soir, peu d’oiseaux (hormis quelques rares martins-pêcheurs et autres aigles pêcheurs).

Ce fut toutefois l’occasion de voir plusieurs groupes d’hippopotames folâtrant au coucher de soleil.

On nous débarqua alors sur un banc de sable où nous patientâmes sagement le temps que l’astre doré veuille bien disparaître …

Bref. Nous aurions pu zapper cette “croisière”, le coucher de soleil est tout aussi beau depuis la terrasse du lodge!

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A propos d’hébergements : Le Selous Kinga Lodge est très sympa, nous l’avons bien apprécié, à l’extérieur du parc (donc moins cher) mais tout près (env 5km?). Accueil hyper chaleureux, service attentionné, et très bons repas.
Nous y avons même découvert et savouré le “jus de baobab”, réalisé à partir des petits fruits, écrasés et pressés, absolument délicieux, avec une légère saveur de prune.

A part ça, j’aurais bien regardé le Rufiji River Camp, mais on m’a dit qu’il risquait de ne pas être ouvert… et je n’ai pas regretté mon choix!

Nos journées de safari avec notre chauffeur nous ont conduits à la découverte des environs de la rivière et des différents lacs adjacents, les zones humides abritant une belle végétation et une faune très variée, faisant une large place aux oiseaux.


Et non, nous ne sommes pas seuls! On se croirait au Ngorongoro!!! :joy: :joy:

Impalas, gnous et bubales restent très méfiants quand ils viennent s’abreuver vers midi, car les crocodiles rôdent pas loin du bord.

Quand nous nous étonnons de la couleur claire de ces gnous, Liwawa nous explique qu’il s’agit d’une adaptation de l’espèce aux fortes chaleurs du Sud, alors que les gnous nordiques (“gnous bleus”) sont plus foncés.

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Quand on parle d’oiseaux…


Spatule


Héron Goliath


aigles pêcheurs


(parfois obligés de fouiller le moindre filet d’eau!)


Oies d’Égypte et dendrocygnes veufs


Bec ouvert africain et aigrette ardoisée

“Chasse à l’ombrelle” : Cette aigrette se transforme en ombrelle pour piéger ses proies!


marabouts et pélicans


Faut parfois faire la queue pour manger!

Aaaahhh! Voici notre “chouchou” : le Rollier à longs brins (en anglais - parce que j’aime!- : Lilac Breasted Roller)


:heart:

So cute!

Mais nous croisons aussi quelques éléphantes avec des bébés

Et quelques girafes

Et de nombreux koudous!

Dans les zones les plus éloignées de la rivière, l’eau commence à manquer, certains lacs sont à sec et forment une croûte solide de boue sèche et noirâtre sur laquelle il est très inconfortable de rouler.


Des hippopotames peuvent se trouver en difficulté…

Parfois on n’imagine même pas être sur un lac!


(oui oui, c’est une hyène qui se cache!)

La “petite saison des pluies” est en retard!

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Coucou Patou,
J’adore ces paysages en bord de rivière avec tous ces animaux qui viennent s’abreuver !!
Une vraie arche de Noé !!
A bientôt.
Michèle.

Bonjour, habari Patou !

Merci ! Que ça m’a fait du bien de te lire !

Ton fil justifie pleinement que je continue à suivre le forum du Routard Tanzanie, un tantinet devenu le forum de Zanzibar (qui mériterait son forum spécifique) et toujours plus ou moins envahi de publicités plus ou moins déguisées et plus ou moins désintéressées.

Ton fil est intéressant à 100 %, bien documenté et bien illustré. Et comme en plus, il promet des lycaons, je ne peux que t’adresser toutes mes félicitations, hongera sana ! Et attendre la suite (dont les lycaons) avec impatience !

Asante sana, merci beaucoup !

BL

https://safari-tanzanie.net

Coucou Michèle,

Nous avons beaucoup aimé nous aussi la douceur de ces paysages aquatiques et la luxuriance de la végétation qui contrastait fortement avec l’austérité des lieux plus reculés.

En fait, Selous sera le seul endroit où nous verrons de l’eau en quantité, à proximité de la rivière Rufiji.

Nous flânions près des rivages en milieu de journée, car d’après Liwawa, avec les fortes chaleurs c’est le moment où les animaux défilent pour s’abreuver (effectivement!!!)… et donc, les prédateurs sont aux aguets!

Bises
Patou

Bonjour blesl,
Karibu sana!

Que ça me fait plaisir à moi aussi, moi qui ne vais pas parler de Zanzibar et qui ne vais pas faire de mon post un tremplin publicitaire pour guides en mal de clients!!!
Merci à toi aussi pour ton site de grande qualité que j’ai largement consulté, merci pour toutes les infos que tu m’as permis de récupérer.

Tu as raison, il faudrait un forum Tanzanie beaucoup mieux organisé : il faudrait un sous-forum dédié à la Tanzanie continentale, et sans doute aussi une rubrique “parcs du sud”. Tu me diras, sur le guide (papier) du Routard , on ne parle même pas de Ruaha. Quant à l’île de Mafia, elle est carrément inexistante. Bof bof.

Je vais donc poursuivre ma balade avec un grand plaisir…
Le suspense reste entier pour les lycaons, n’est-ce pas? :wink:

A suivre…
Patou

Pour notre dernier jour dans Selous/Nyerere NP, nous avons prévu de traverser le parc d’Est en Ouest pour sortir par la porte Matambwe.
Nous flânons le long de quelques rivages et revenons vers quelques-uns de nos endroits préférés…

Arès avoir croisé une lionne en chasse que nous abandonnons à son poste de guet en bord de lac , nous faisons une pause-café vers 10h (habitude quotidienne, agrémentée d’un carré de chocolat!) sous l’oeil d’une belle tribu de girafes.

Autre lac, flânerie et picnic (sans lion!).
Autres oiseaux…


(jabiru)


(ombrette africaine, au profil d’enclume très caractéristique)


(aigle des steppes… je crois)


Picnic sur le capot de la voiture (Il faut dire que les aires de picnic ne pullulent pas dans Selous!).


Perplexité de Madame Koudou.


Quelques passages “jungle”…

La traversée du parc nous contraint à quitter (à regret) les alentours des lacs : nous nous retrouvons alors sur une piste “voie rapide” empruntée par de très nombreux poids lourds qui soulèvent des nuages de poussière ocre. Ils sont censés ralentir quand ils croisent des voitures…

Fin du charme! Et pourtant nous sommes toujours dans le parc national!


Plus nous avançons, plus la piste se dégrade!

Nous apprenons alors l’existence d’un pharaonique projet de construction d’un énorme barrage hydroélectrique sur une partie du fleuve Rufiji , plus en amont, au niveau de la gorge de Stiegler (la gorge fait 8km de long, mais l’immense retenue d’eau fera environ 100km et le futur barrage Julius Nyerere sera l’un des plus grands d’Afrique, peut-être même du monde!).
Ouvert en 2019, ce chantier occasionne un intense trafic routier jusqu’au centre opérationnel, car il faut transporter des tonnes et des tonnes de matériaux et développer toutes les voies d’accès au chantier situé en pleine montagne.
Mais surtout, ce projet suscite de vives inquiétudes quant à son impact environnemental dans une Game Reserve classée à l’Unesco. Quid de l’écosystème de la vallée, quid des conséquences potentielles sur l’alimentation en eau de la rivière et des lacs?

On aperçoit déjà les pylônes géants qui enjambent les collines.


Ce plan permet de visualiser un peu!

A la porte Matambwe, nous ne sommes pas seuls! Mais comme nous sortons du parc, ce sera assez rapide pour nous.

Nous logeons juste après la sortie, au Sable Mountain lodge.

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Bonsoir Patou

Toujours aussi prenant ! Je partage tes craintes et réserves sur l’avenir du Nyerere NP avec la construction du barrage… Le Selous était mon préféré (ex-aequo avec Katavi) mais notre dernier séjour en septembre 2021 nous avait bien déçus…

On attend la suite (et les …) !

Amicalement

BL

PS : la photo de la cigogne à bec jaune est celle d’un tantale ibis, Mycteria ibis, en anglais Yellow-billed Stork

Bonsoir,
Bon sang mais c’est bien sûr!
Où avais-je la tête?
Mais oui, l’ibis tantale m’a fait une blague.
Mais j’étais en train penser à son copain à bec plus bariolé!

Merciiii!
Allez, je t’envoie un jabiru en prime… mais celui-ce vient de Mikumi.
En train de patauger, bien sûr.
Je les aime bien tous les deux!

Et non, toujours pas de ( … )! :face_with_open_eyes_and_hand_over_mouth:

A suivre, donc!
Amicalement,

Patou

Pour ceux qui chercheraient un hébergement près de la sortie de Matambwe, le Sable Mountain Lodge fait partie des rares possibilités, mais à notre avis le prix est excessif.
Petits bungalows en pierre à flanc de montagne (certains situés très loin du coeur du lodge), bar qui se veut original, restaurant correct, petite piscine (nous ne l’avons pas testée, elle était squattée par une tribu hollandaise). Etait-ce bien pertinent, une piscine dans cette région aussi sèche?
Personnel avenant, mais manager très désagréable.
Beaux panoramas.
Mais à refaire, j’irais voir un peu plus loin, il y a un petit Ecolodge sympa en allant vers Kisaki.

Nous avions besoin d’une étape sur la route vers Morogoro et Mikumi!

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Route entre Selous et Mikumi.

Bien que Mikumi jouxte Selous, il n’y a pas de piste directe : il nous faut faire un long détour par Morogoro.

Nous avons choisi de faire ce trajet en voiture (environ 5h30, arrêts compris) pour découvrir l’intérieur du pays, paysages et villages.
Nous ne regrettons pas.

Au départ, nous traversons Kisaki, petite ville très animée, puis des villages Bantous ou Masaï se succèdent, aux architectures différentes.

Nous observons la vie au quotidien, les fours à briques, les bergers Masaï et leurs troupeaux, les mecs qui friment sur leurs motos chinoises…

Nous avons le bonheur de faire un stop dans le village natal de Liwawa, où il retrouve sa maman, qu’il nous présente (habitant à Arusha, il ne l’avait pas vue depuis 2 ou 3 ans). Moment d’émotion.

Parfois les paysages sont extrêmement arides, parfois c’est une exubérance tropicale, avec palmiers, cocotiers, bananiers et manguiers. Et cette terre rouge…
Nous sommes entre le Cap Vert et Madagascar, pour ceux qui connaissent!

Vers midi, la traversée de Morogoro nous plonge dans un univers urbain plus agité, avec tuks-tuks et embouteillages.
Nous faisons le plein (le diesel est à 3077 TSH, c’est à dire environ 1, 27€/L, ce qui est énorme pour ce pays).

A la sortie de Morogoro nous empruntons la grande route (goudronnée) qui relie Dar-El- Salaam à Iringa, et continue ensuite vers le Malawi et le Mozambique. Inutile de préciser qu’il y a du trafic, principalement de poids lourds!

Cette route traverse le parc Mikumi, sans clôture aucune (pour que la faune puisse traverser…).
Cela nous paraît aberrant, mais il n’y a pas d’alternative.
La vitesse est limitée (bof…). Et puis, des sanctions financières sont prévues si on écrase des animaux sauvages (panneaux au bord de la route).
Le montant des amendes nous laisse perplexes, il semble avoir été établi en fonction du poids des espèces : 150 TSH pour une pintade, 450 pour un lycaon (soit 0,20€- :sob:), 1200 pour un zèbre (O,50€), et 15000 TSH pour un éléphant (soit env 6,20€). Nous restons sans voix!

Nous sommes à l’entrée de Mikumi NP vers 13h30, la gate est 30 minutes plus loin.

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Bonjour Patou,

Sympa, aussi, de voir un morceau du pays hors parc !!
Les paysages sont variés et pas monotones.
Bonne continuation pour nous faire découvrir la suite avant ton départ…
Bises.
Michèle.

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Bonjour Michèle,

Je suis tout à fait d’accord, un pays ne se résume pas à sa faune sauvage, aussi belle soit-elle.
Nous avions envie de voir les paysages du Sud ( magnifiques) et la vie dans les villages, même si nous ne nous sommes pas immergés dans leur quotidien!
Et en plus, nous avons traversé une région généralement ignorée par les touristes, donc très authentique.

Allez, nous allons ensuite découvrir Mikumi!

Bises
Patou

MIKUMI NP.

C’est un “petit” parc que nous avons beaucoup aimé.
Peu de relief, pas de paysages spectaculaires, du moins dans sa partie généralement visitée.
Mais les pistes sont bien repérées, on y trouve de très nombreuses espèces, et les animaux sont assez faciles à voir.
Certains appellent ce parc “le petit Serengeti”.

Allons-nous voir des lycaons? A l’entrée, nous posons la question : sont-ils nombreux dans le coin? Oh, oui, mais en ce moment ils sont partis faire du tourisme dans le Sud du Parc (où on ne va pas), c’est à dire dans le Nord de Selous. Damned!

Et vous auriez un plan du parc, avec les itinéraires conseillés? Ah non, pas de flyer, mais vous pouvez photographier la carte qui est au mur.
OK.
(gate cerclée de rouge)

D’un autre côté, les droits d’entrée sont modestes, seulement 30$ pp/j (+ voiture 40$), contre 70$pp/j à Selous. Intéressant à savoir pour les petits budgets!

Nous avons découvert Mikumi en embarquant avec nous un jeune guide stagiaire dont la formation nécessite encore 2 ans sur le terrain. Pas vraiment utile, mais il était difficile de refuser! Il savait où aller, mais nous repérions les animaux plus vite que lui! :sweat_smile:

Enfin, il nous a quand même appris ce qu’était ce gros truc à la fourche de l’arbre


Un nid d’ombrette (mais parfois elle le prête aux copines)!

Et c’est quand même lui qui savait dans quel fossé se cachait le gros python en pleine digestion…

En pleine digestion aussi, nos premiers lions nous attendaient.

Mais pas que…


(Tu surveilles devant, et moi derrière, hein?)


Ici aussi il y a des bébés!

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Bonsoir Patou,

Très sympa les photos de paysage et les photos citadines (ouahou l’échafaudage !). Mikumi mérite bien une petite visite, c’est aussi un bon point de départ si 'loin veut aller à Udzungwa

Bonne soirée

BL

https://safari-tanzanie.net

PS : pour le plan du parc, j’ai ça qui date de notre visite en 2011

Bonjour Blesl,
Merci pour cette carte d’ensemble, qui montre bien qu’on ne visite qu’une petite partie du parc, au Nord.
Le Sud semble plus vallonné et beaucoup plus sauvage!

Avant le voyage, j’avais cherché une carte plus détaillée de la partie ouverte aux touristes, et j’avais aussi trouvé celle-ci (il semblerait qu’ils aient rajouté quelques picnic sites) :

Mais celle des rangers a le mérite de suggérer quelques circuits, qui sont assez bien fléchés sur le terrain.

Détail :

Nous sommes montés jusqu’au nord des Mkata Flood Plains, aucun risque d’inondation en ce moment!

Nous ne sommes pas tout à fait seuls!


C’est bien connu, les lions attirent les voitures…

Ici aussi certains grimpent aux arbres!


Repu!
Ah, mais que ces branches sont inconfortables!

Bof…

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Dans Mikumi NP, il y a aussi de vieux baobabs.

Certains ont été maltraités par les visiteurs :woozy_face:, et l’échelle semble même encourager la maltraitance?

D’autres sont devenus des célébrités, comme ce “Poacher’s Hide” (cachette pour braconnier), site que nous utiliserons pour nos pauses café et picnic.

Depuis notre voyage précédent, nous avons pris l’habitude de lever les yeux vers les grands arbres.

On y découvre de beaux oiseaux…


(aigle martial)

Mais aussi parfois, sur des arbres à saucisses, des pattes tachetées qui pendouillent mollement…


Youpi! Un léopard! Il semble scruter la savane… Enfin, on suppose, car celui-ci n’a pas de tête.
Attendons.
Ah zut! Il est très irrité par notre présence : il dévale précipitamment le tronc de son arbre (il descend la tête en bas!), et disparaît dans les hautes herbes.
:disappointed_relieved:


Il est où???

Continuons vers le Dam du Nord (Mwanambogo).


Nous sommes loin, mais de l’autre côté de la mare boueuse, deux lionnes nous offrent le spectacle des restes d’un très récent festin!
Est-ce un jeune buffle ou un gnou? Vu d’ici…
(Elles n’ont pas voulu nous le dire).
Âmes sensibles s’abstenir.

Quand s’approche une petite famille de phacochères assoiffés, l’une des lionnes se relève, parce que, quand même, faut pas exagérer!

Mais son ventre est tellement lourd…!
Elle renonce à courir. Et puis elle est “full up”!.
Quant aux petits phacochères, ils n’osent pas s’aventurer dans la boue, même sur le côté : trop de risques!

Et si on retournait vers l’arbre à saucisses?
Cette fois-ci est la bonne! Le léopard est revenu, avec sa tête cette fois.
Quel magnifique animal.


Mais nous perturbons ses projets de chasse : il nous refait le coup de la fuite.

Autres rencontres, plus “douces”…


(petit chacal à dos noir)


(bucorve)


(impalas, ou “antilopes 111”- vues de dos-)

Maman et bébé…

Bye!

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Magnifiques photos de léopard !!

Merci Michèle!

Cet animal est vraiment … somptueux! Nous sommes chaque fois fascinés par sa beauté ( Ahhh…! son regard!).
Nous avons eu de la chance avec lui et avec les nombreux lions bien visibles dans ces paysages dégagés.
Le léopard, c’est toujours la cerise sur le gâteau.

Par contre, pas de chance avec les guépards ( qui semblent rares ici) et les … ( :shushing_face:)

A+,
Patou

Merci Patou pour la cerise sur le gâteau très joliment perchée dans son arbre ! Mais nous sommes toujours dans la plus ou moins patiente attente des…

BL

Bonsoir Blesl,
Aaahhh…, moi aussi j’aime beaucoup les cerises.
Et moi aussi j’attends les …
:sweat_smile:
Lors des retrouvailles avec notre chauffeur nous lui avons dit : “Liwawa, ta mission, cette année, si tu l’acceptes, c’est de nous trouver des lycaons”.
Et il a accepté!!!
Et depuis, il cherche, il cherche, il en rêve la nuit (paraît-il).
Finalement, les lions, c’est facile.

A +,
Patou

Et…
Où avons-nous logé à Mikumi?
Au Mikumi Safari Lodge.

On pensait qu’il était dans le parc… Mais non!
“Oh, il est juste à côté du parc”. A côté de la limite du parc, oui, mais pas de l’entrée!
Entre l’entrée du parc et le lodge, il faut quand même entre 35 et 40 minutes : 20 km de route goudronnée (qui mène au village de Mikumi), puis 7 km d’une affreuse gravel road non entretenue, qui grimpe dans la montagne jusqu’au lodge.

Là, on commence à râler…
Ah, il se mérite, ce lodge!

Oui mais, une fois arrivés, c’est que du bonheur, bien caché au bout du monde!

Hébergement assez rustique dans un cadre sauvage dominant la vallée, mais séjour jubilatoire : un accueil hyper convivial, un manager Masaï au super sourire et à l’humour contagieux, une ambiance familiale, avec une équipe féminine chaleureuse et très attachante, aux petits oignons!

Pour notre confort, on nous demandait à quelle heure on souhaitait se doucher et, quelques instants avant, une employée arrivait avec des bûches et allumait le “donkey” près de notre chalet afin que nous ayons de l’eau bien chaude.

Seuls clients, nous avons été choyés jusque dans les détails des dîners (nous avions demandé à manger local et nous nous sommes régalés).

On nous explique que le lodge a fermé pendant 2 ans en raison de la pandémie, d’où le manque d’entretien de la piste…
Ils sont tellement heureux de retrouver des clients!

Toujours pas de …
mais un petit céphalophe de Grimm (un peu plus grand qu’un dik-dik!) qui traversait furtivement la piste tous les jours!
(Photo empruntée)

C’était la touche de charme!

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Nouvelle journée de route : nous quittons Mikumi en direction du Ruaha NP, via Iringa.
Après hésitations, nous avons choisi de ne pas aller dans les montagnes d’Udzungwa, car avec la sécheresse ambiante les cascades ne sont vraiment pas sexys en ce moment (confirmé par d’autres voyageurs)!

Une fois encore, les paysages sont très beaux, le trajet s’avère très intéressant, du moins dans la 1ère partie, entre Mikumi et Iringa.
La route longe une large rivière (Great Ruaha je suppose) que surplombent des montagnes littéralement couvertes de baobabs. C’est impressionnant.
Propice aux cultures maraîchères, cette région produit des tonnes et des tonnes d’oignons puis, plus loin, de tomates. Au bord de la route, de nombreux vendeurs et des piles de paniers.
Quelques bourgades un peu importantes se signalent par la présence de tuks-tuks.

Bien sûr, beaucoup de poids lourds, car cette route qui traverse la Tanzanie depuis Dar- El- Salaam dessert plusieurs pays, dont la Zambie, le Malawi et le Mozambique.
La traversée d’une zone montagneuse par cette route étroite et en lacets s’avère douloureuse … et même pathétique quand l’un des poids lourds renverse sa cargaison! (photo prise discrètement!)

Heureusement que nous avons un bon chauffeur!

A 30km d’Iringa, voici Isele. Fleurs et tuks-tuks.

Après Iringa nous retrouvons le calme, mais la piste qui mène à Ruaha NP est plutôt ennuyeuse, long ruban ocre interminable et minuscules villages poussiéreux, sans aucun attrait.

Nous arrivons vers 14h30 à la porte du parc, non sans nous être félicités au passage de ne pas avoir choisi de loger au Ruaha Hilltop, dont nous avons dépassé l’accès (et il reste ensuite une longue montée…) , et qui nous paraît tellement loin du parc!!!

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Merci Patou pour ce partage, mais il est temps de faire les bagages pour le prochain voyage !!
Bises.
Michèle.

Salut Michèle,

Les bagages sont prêts (départ dimanche)et j’espère bien avoir le temps de visiter Ruaha avec vous avant de partir en Namibie.
Par contre, Mafia Island, ça sera au retour!

En attendant, l’arrivée à Ruaha nous plaît beaucoup, nous sommes accueillis par des jeunes rangers souriants (nous sommes les seuls touristes à la Gate!) et on nous donne même un dépliant avec le plan du parc!!!

Pour les curieux, les droits d’entrée sont de 30$ pp/j (+40$ pour la voiture).

Nous décidons de flâner un peu pour rejoindre notre lodge, le Ruaha River lodge, situé au bord de la rivière… ce qui promet de belles observations depuis notre terrasse! Ah… les photos des magazines…!

Premières impressions : une sécheresse intense et des éléphants à tous les coins de pistes!

“Quand ça bouge, c’est un éléphant. Quand ça ne bouge pas, c’est un rocher!”

Arrivés au lodge, nous découvrons notre chambre/spacieux chalet de toile, jolie déco, grande terrasse face à la rivière… complètement à sec! Déception (relative)…

Au loin, des éléphants.

En raison de la présence de la faune sauvage à proximité des chambres, nous n’avons pas le droit de nous promener tout seuls, et chaque déplacement doit être accompagné par un garde Masaï armé (bâton ou lance, et glaive). Diantre!

N’est-ce pas dramatiser quelque peu?
Les jours suivants nous montreront que non, finalement, lorsque nous retrouverons face à tout un troupeau d’éléphants autour du chalet, et que nous découvrirons des empreintes de lion … devant la terrasse!!!

La preuve :

Première soirée, un clin d’oeil au daman voisin et à l’agama, apéro et soirée zen… la rivière à sec est bien calme!

Pour nos derniers jours de safari, la pression s’accroît : finalement, les … existent-ils vraiment?

Bonsoir Patou,

Je suis toujours avec beaucoup d’intérêt ce fil ! Le lodge, c’est bien le Ruaha River Lodge de Safari Fox ?

Encore merci pour ce bon carnet de voyage !

BL

Bonjour blesl,
Ravie de tes commentaires! Oui oui c’est bien ce lodge. Très heureux de notre choix.

Au fait! On a “emprunté” un guide du lodge et aussi leur carte du parc.
J’ai mentionné en rouge les secteurs que nous avons sillonnés…
On a trouvé que c’était un peu “paumatoire”, mais notre repère visuel a souvent été Kimilamatonge Hill et son antenne (quand passe devant , ou à droite, ou derrière, ou à gauche…). Parce qu’à côté de ça, toutes les rivières asséchées se ressemblent un peu…

Ruaha est (aussi) le royaume des antilopes, nous en avons vu de fort belles.

Cobes defassa :

Koudous (grands, bien sûr!)


(ça doit être lourd à porter, cette coiffe!)

Et Madame :


(ces deux jeunes simulaient un combat, semblable à un gracieux ballet - simple entraînement … pour le moment!-)


Les petits damans observent et se chauffent au soleil. On a du mal à croire que ce sont les plus proches cousins des éléphants, génétiquement parlant!!!


Oh! Une aire à picnic!!! “Enjoy the beautiful Great Ruaha River View”, … tu parles!

Dans le lit de la rivière, les éléphants creusent le sable pour essayer de trouver un peu d’eau.


Les girafes ont trouvé un mince filet.

Plus loin, un buffle lui aussi a trouvé un filon, c’est fête!
Sauf que… un lion passant par là vient de découvrir le buffle, qui lui tourne le dos en buvant goulûment!

Suspense insoutenable. Que va -t-il se passer?
Mais oui! Le lion décide d’attaquer!
Hélas, il glisse sur la pente sableuse, le buffle l’entend, il se retourne brusquement- :scream: C’est raté pour l’effet de surprise! :cry:
Le lion remonte précipitamment, il glisse dans le sable, il a du mal à s’en sortir, et le buffle est très menaçant.
Le lion réussit à remonter, grâce à sa musculature puissante.

Le lion va hésiter à attaquer à nouveau, mais tout seul et en terrain instable, il n’a aucune chance face aux cornes du buffle. Après 2 autres tentatives, il finit par renoncer.

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Bonjour Patou,
Quelle histoire !! Ca doit être passionnant de suivre ce film en direct !!
Merci pour le partage.
Bonne prépa pour les bagages.
Bises.
Michèle.

Oui! Cette journée fut palpitante!

Car, en tournant dans les environs pour essayer de retrouver le lion solitaire, nous sommes tombés sur un énorme baobab …

avec à ses pieds des petites créatures aux oreilles de Mickey!!!
Devinez?
Les voilà, nos lycaons tant espérés! :wink:
Peu actifs, accablés par la chaleur, en pleine digestion apparemment.
Une sacrée meute!

Un énergumène s’était même caché dans le tronc du baobab (“Poacher’s hide”) et sort pour voir ce qui se passe…

Z’ont pas l’air commodes…
Notre chauffeur nous confirme qu’ils sont “très très dangereux”.

Quand je vois leurs mâchoires et leur dentition (on pense un peu à la hyène!), je me dis qu’une attaque par la meute ne doit pas laisser beaucoup de chances au gibier.

Quand la voiture s’éloigne, la meute se rendort…

Wouaouh! Quelle impression!

La suite de nos balades sera plus classique.


(J’adore les bébés éléphants)


(là, ils creusent…)


Et là, ils vont se mettre à l’ombre. La chaleur est écrasante.

Même les lions se sont planqués au creux d’un buisson.


Ceux-là étaient vraiment difficiles à détecter!

Ailleurs, un troupeau d’élans du Cap, la plus grande des antilopes.


Un peu craintifs tout de même.

Une autre bonne surprise : la découverte d’un groupe de “petits koudous”! C’est une première pour nous.
Et non, ce ne sont pas des jeunes grands, c’est vraiment un type différent de koudous, plus petits, plus sombres, avec davantage de rayures, deux bandes blanches sur la gorge mais sans la bande de poils habituelle.

Nous sommes sous le charme!

Il y a bien sûr d’autres secteurs et d’autres curiosités, comme cette belle pièce d’eau pas très loin du lodge (il y aurait une source…), squattée par les hippos-crocos et quelques beaux oiseaux.

Et puis, dans le secteur de Mdonya, ce pont de singe construit pour permettre le franchissement de la rivière… quand il y a de l’eau!

Pas un animal en vue (à part des mouches très insistantes), c’est la désolation.
Là aussi :

Devant le lodge, nous retrouvons nos copains éléphants chaque soir…

Au lever du soleil, nous découvrirons leurs empreintes devant la terrasse

Il est maintenant temps de quitter Ruaha et de rejoindre le mini aéroport d’où nous allons nous envoler pour Mafia Island, via Dar-El-Salaam.

La suite du récit, avec notre séjour sur Mafia Island, se fera dans quelques semaines, car je m’envole demain… pour la Namibie!

Bonne soirée à tous, et à bientôt,
Patou

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Bonsoir Patou,
Joli final pour ce safari, nous attendrons ton retour pour faire connaissance avec Mafia.
En attendant, bon voyage en Namibie avec un carnet à ton retour.
Bises.

Michèle.

Merci Michèle,

J’ai quand-même oublié de préciser que nous n’avons jamais vu ( ni senti) un seul moustique ni une seule mouche tsé-tsé au cours nos 9 jours de safari!
Peut-être grâce à la sécheresse?

Les mouches de Mdonya étaient des petites mouches « normales », mais on s’est quand même félicités de ne pas loger par là! La rivière à sec n’était pas d’un intérêt fulgurant.

Et puis j’espère avoir fait le bonheur de Blesl, avec (enfin!) les …
C’est la première fois que nous voyions une telle meute « dans le Wild», nous avons vraiment été impressionnés. Notre seule et unique expérience précédente datait de 2016 en Namibie, à Okonjima plus précisément, mais il n’y en avait que deux, et c’était dans une réserve ( dans le cadre de la fondation Africats). Pas la même chose!

À plus tard pour la suite des nouvelles,
Bises
Patou

Asante sana, Patu ! Ils sont beaux, ils sentent bon le sable chaud, ils sont trop mignons ! Je parle bien sûr des … C’est une vrai en chance (mais n’oublions pas, la chance, ça se mérite) de les avoir vus à Ruaha, on les voit plus facilement (enfin…) au Selous/Nyerere NP. Si l’on faisait des statistiques (hic), je pourrais dire en me basant sur notre expérience personnelle qu’on les voit deux fois plus souvent au Selous qu’à Ruaha :=).

Encore merci ! Pour les lycaons et pour tout le reste de ce beau fil qui ne détonne en rien.

BL

Bonjour blesl,

C’est depuis Johannesburg que je découvre ton message, avant de rejoindre Windhoek, et j’apprécie ton commentaire, car tu fais partie de nos références!

Mais pour tout avouer, je ne suis pas allée humer de près l’odeur des lycaons. :sweat_smile:
Je ne cours pas assez vite!
J’ai effacé de mon cerveau l’idée des «gentils toutous », mais je les trouve très beaux, et très impressionnants côté dentition . Ils sont assez fascinants.
Si j’ai bien compris, la meute se déplace beaucoup.

D’accord avec toi sur la chance. J’avais annoncé Lycaons quand j’ai réservé mon voyage…
« Le hasard ne favorise que les esprits préparés » (Pasteur)

Ceci dit, des statistiques valables se fondent généralement sur un millier d’observations, car la fluctuation d’échantillonnage peut fausser largement les conclusions! :stuck_out_tongue_winking_eye:
… Comme pour la météo au mois de mars, quoi! :wink:

Bonne journée et à bientôt,
Patou

Bonjour Patou

Windhoek, tu dis. Intéressant, dis-donc, tu pourrais même nous rapporter des photos de … Nous en avons vu deux fois (la même meute qui n’avait pas bougé de lieu de repos post-repas) dans la bande de Caprivi…

Pour les statistiques, je me suis trompé, non pas dans la taille de l’échantillonnage mais dans les données de base, en fait nous avons vu trois fois plus de meutes de biquets tachetés au Selous qu’à Ruaha… Donc 300 % de chance de plus au Selous, c’est mathématique ! Je rigooooole, s’pas ?

J’aime bien la citation de Pasteur, je l’ai notée, on est en plein dans la sérendipité ! Napoléon ne voulait promouvoir comme généraux que des officiers qui “avaient de la chance”.

Safari njema! Bon voyage !

BL

Meute digérant à Chobe

Bonjour Patou,

C’est avec grand intérêt que j’ai lu ton récit d’autant que nous revenons nous aussi d’un séjour de 16 jours en Tanzanie dont 8 jours de safari (4 jours à Nyere NP et 4 jours à Ruaha NP) suivis de 8 jours, une nouvelle fois, sur l’île de Mafia où nous avions déjà séjourné en 2014.

J’attends que tu nous racontes la suite et en attendant je te souhaite un excellent séjour en Namibie.

A +

Salut blesl,

J’aime bcp nos échanges et tes photos.
Si ça continue on va parler de Marie Curie!!! :sweat_smile:

C’est OK pour les photos… mais pour l’instant y’a pas de …

Après un vrai déluge à Joburg ( violents orages), grand soleil en Namibie. Ouf.
D’abord Spitzkoppe puis Onjowewe ( le lodge dans les rochers du film La Piste -2006-) nous allons divaguer vers Purros après une pause à Palmwag.

Donc, si je « les » vois , promis je sors mon appareil!

Bonne journée
Patou

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