Quelle destination choisir fin septembre ? Nous voulions du soleil, des paysages à admirer et des lieux pour randonner. Nous avons finalement choisi de s’envoler pour Lanzarote, île des Canaries au large du Maroc, où il fait chaud et beau toute l’année. Petit résumé et idées pour une semaine.
Jour 1 : Le Sud Ouest de l’île. - 1<sup>er</sup> volcan : Montana Roja à Yaza.
Le départ est situé vers le pylône électrique à 200m du pie du volcan. De là,on arrive au sommet en 20-30min, belle vue sur le sud de l’île et Fuertaventura au loin. Le tour du volcan se fait aisément par la crête, et la couleur du sol est impressionnante. Pas d’ombre sur le parcours et randonnée facile.
Puis nous avons pris la direction des Salinas de Janubio. Classés à l’Unesco, on les surplombe depuis la route au milieu des coulées de lave. Une petite boutique en contrebas permet de s’approvisionner en sel. Joli petit point de vue !
Nous sommes ensuite partis à Los Hervideros : ce sont des grottes marines où l’eau s’engouffre avec fracas. Un petit chemin permet de se balader en surplombant les cavités, le fait de voir de l’eau est presque « rassurant » au milieu de ces terres brulées.
Dernière étape de cette journée : El Golfo, un petit village de pêcheurs au sud Ouest de l’île. Après quelques centaines de mètres, un lac d’une eau verte, couleur due à la concentration en sel, se dévoile. Une jolie photo avec le vert du lac, le noir de la roche et le bleu de l’océan s’impose !
Jour 2 : Vallée de la Géria – Sud-Est de l’île
Nous avons pris la direction de la vallée de la Géria dont la particularité est l’agriculture sur des champs de lave. En effet, lors de l’éruption de 1730-1736, le sol a été recouvert d’une couche de cendres volcaniques. Les paysans ont ensuite creusé des trous dans le sol pour y planter des vignes et recouvert de petits cailloux volcaniques très poreux pour retenir l’humidité. Ils ont également protégé les vignes par des petits murets. On aperçoit les plantations depuis la route, mais en prenant un peu de hauteur on se rend mieux compte de cette particularité architecturale.
Nous avons fait une randonnée de 10 km, décomposable en 2 parties : Nous nous sommes garés vers la Bodega Stratus puis avons suivi le premier sentier sur la droite, très facile, qui sillonne quelques vignes, d’une longueur de 2km (20-30min).
Nous avons pris ensuite le deuxième chemin, beaucoup plus difficile. Les montées s’enchainent, l’ascension se fait jusqu’à un premier volcan, qui relie le chemin du GR 31 . Arrivés en haut, nous avions le choix entre redescendre jusqu’à la route pour ensuite commencer la 2<sup>ème</sup> ascension. Etant un peu fatigué du fait de la 1ère montée et de la chaleur (30°C et pas un point d’ombre), nous avons voulu rejoindre le 2<sup>ème</sup> volcan en traversant le 1<sup>er</sup> sur le flanc…… moins long en distance mais pas du tout une économie d’énergie… s’en est suivi 45min de galère, à s’enfoncer à chaque pas car les roches n’étaient pas damées…
Nous avons ensuite repris le chemin du 2<sup>ème</sup> volcan pour arriver au col. Joli panorama le vignoble et le parc National. Descente ensuite beaucoup plus facile jusqu’au point de départ, plus belle partie de cette randonnée, à marcher au milieu des fameuses vignes, des figuiers de barbarie et admirer la vue sur les volcans au loin.
A retenir pour cette randonnée : ne pas oublier de prendre de l’eau et éviter de la faire entre 12 et 16h !
Jour 3 : Parc Timanfaya
Nous avons fait 2 randonnées :
La 1ere à Montana Negra : une ballade d’1h30, peu de difficulté, jusqu’au sommet pour ensuite admirer la Montana Las Lapas et Montana Colorada. Sans conteste la plus jolie vue de nos randonnées. Des couleurs à couper le souffle entre le rouge de Montana Colorada , le noir de la lave et le jaune du lichen colonisant le sol.
Pour les amoureux de botaniques, nous avons vu de la rhodiole, des figuiers de barbarie, de l’aloe vera et même du Pélagornium.
Nous avons ensuite fait le tour de Montana Colorada, parcours jalonné de tableaux explicatifs sur la formation et la géologie des volcans. Parcours plat, on passe à côté de « la bombe », pierre de plusieurs tonnes crachée par le volcan.
Direction ensuite le parc, avec un arrêt au Centre des Visiteurs de Mancha Blanca. Une belle exposition sur les différentes activités volcaniques et le mouvement des plaques tectoniques, puis plus spécifiquement sur la formation des Canaries et de Lanzarote. Nous avons assisté à une simulation d’éruption volcanique, plus amusante qu’effrayante ! Une partie sur la faune et la flore de Lanzarote vient compléter ce petit moment culturel.
Une photo à côté de la mascotte du parc « El Diablo » et nous voilà sur le chemin du retour. Nous ne sommes pas entrés dans le parc après avoir des avis plutôt décevants sur l’excursion en bus.
Des ballades en dromadaires sont possibles en repartant vers Uga, animaux visibles depuis la route.
Nous nous sommes arrêtés à la Bodega Rubicon, visite des caves puis dégustation. La dégustation se fait au verre et suivant le vin souhaité. Des assiettes de fromages typiques sont également disponibles en accompagnement.
Jour 4 - Direction le nord de l’île :
Après avoir admiré la vue sur Isla Graciosa depuis le Mirador del Rio, avec une jolie palette de couleur entre la lagune, le sable et la couleur des roches, nous avons pris la direction du Volcan de La Corona.
Pas très bien indiqué, il faut se garer sur le parking de l’église à la sortie du village puis rejoindre les vignes. Après une petite balade à travers les cultures viticoles, l’ascension est douce jusqu’au cratère. Pas mal de vent en haut. Il est déconseillé d’y descendre du fait de la terre friable et du vent qu’il souffle au sommet. Nous sommes descendus sur quelques mètres pour trouver un petit chemin qui menait à une grotte dans la paroi du volcan. Durée : 1h30
Dans la même zone, il est possible de visiter Jameos del Agua.
Jour 5 :
Dernière randonnée de la semaine et pas des moindres : Caldera Blanca
Après avoir lu les avis positifs sur cette excursion et quand même un peu fatigué des précédentes randonnées, nous hésitions à la faire mais c’était l’occasion ou jamais. Et ce fut la plus spectaculaire !
10 km et 500m de dénivelé, il nous a fallu 2h50 pour la boucler.
Après une ballade tranquille dans une mer de lave, nous atteignons un premier volcan, l’ascension est rapide et sans difficultés, jolie petite vue. Puis vient ensuite le moment de faire celle de la Caldera Blanca. Nous avons voulu suivre les avis qui suggéraient de partir par la droite pour avoir une descente facile au retour…… Effectivement la descente était facile, mais pour ce qui était de la montée, c’était pas pareil… 1h30 de montée, à croire que nous étions arrivés sur la crête pour finalement voir une 2ème puis 3ème ascension à faire… Arrivé enfin au sommet, c’est une vue époustouflante qui nous attendait, valant bien tous les efforts. Vue sur le parc national d’un côté et sur la mer de lave de l’autre, avec les falaises au loin…Seul inconvénient, un vent à couper au couteau nous a quelque peu empêché d’admirer plus longtemps la vue. La partie le long de la crête devient quelque peu dangereuse avec les rafales.
La descente était effectivement aisée, puis nous avons retraversé les champs de lave, vraiment impressionnant. Ne pas oublier de prendre de l’eau (aucun point d’eau et pas beaucoup de rencontres en chemin) et un pull ou coupe-vent !
Jour 6 - Direction la Playa Papagayo.
L’accès se fait via une « route » ou plutôt un chemin de terre caillouteux et plein de trous, on se serait cru en plein désert avec les volcans en toile de fond. L’accès est règlementé par un « péage », 3 euros / véhicule. Au bout de 15 min de « safari » nous voici arrivé vers plusieurs criques, et Papagayo est une des plus jolies. Une eau cristalline, quelques rochers, une jolie plage où le snorkelling est praticable si vous n’êtes pas trop frileux !
Jour 7 : repos
Mais il y avait encore de nombreux lieux à visiter, dont la ville de Téguise, ou des musées sur Manrique.
Voici donc le résumé de ces 7 jours passés à Lanzarote, nous en retiendrons des paysages magnifiques, totalement différents de ceux de Ténérife que nous avions visité quelques années auparavant. Un paysage désertique, où l’on se croirait sur la lune. Aucun arbre le long des routes tellement le climat est aride, un dépaysement total.
De nombreuses randonnées variables en vues et en difficultés
Nous logions au Gran Castillo Tagoro 5* à Playa Blanca, sur la côte sud et avions loué une voiture à l’aéroport (impossible de sillonner l’île autrement).