Bilan d'un 7eme voyage à Cuba : coups de coeur, coups de gueule, infos pratiques,...

Forum Cuba

Bonjour à tous!

Sur le même principe qu’une précédente discussion ouverte ici, je vous ai préparé un petit compte rendu de mon dernier voyage à Cuba. Coups de cœur, coups de gueule, découvertes et infos pratiques, il y a un peu de tout classé par thème et par ville
Toujours avec mon amie canadienne rencontrée sur les bancs de l’université de la Havane lorsqu’on suivait nos cours d’espagnol en 2009, nous sommes parties 3 semaines (fin juin début juillet) et étions décidées, même si ca a été difficile de nous arracher à notre belle Havane, à parcourir l’île d’est en ouest. Les villes de notre parcours : La Havane - Vinales - Guantanamo - Baracoa - Santiago.
Le mode de transport : Viazul

Je le précise, comme toujours, il s’agit de mon expérience, mon ressenti, à une période donnée et en réaction à ma culture, mes habitudes, mon expérience de l’île. Je suis prête à débattre, ce que je raconte n’est pas parole d’évangile et chacun prendra dans mon récit ce qu’il voudra et laissera de côté ce qu’il jugera sans intérêt ou à côté de la plaque.

Transport :
Après avoir regardé rapidement le prix de la location d’une voiture pouvant accueillir les 15 valises de ma copine et suivi l’affaire de la mort de Paya, c’était décidé, on prendrait le bus!

On a donc fait La Havane-Vinales, la Havane-Guantanamo, Guantanamo-Baracoa, Santiago-la Havane.
Et les surprises ont eu lieu pendant les voyages vers et en Oriente!

On ne le répétera jamais assez, il peut faire TRES FROID, dans les bus viazul. Tellement froid par moment que j’me suis maudite de n’avoir pas ramené une couverture en plus de mon pull type polaire. La prochaine fois j’embarquerai la couverture de l’avion! Donc pull obligatoire au minimum, une petite écharpe (le paréo fait très bien l’affaire) et des chaussettes ne seront pas de trop pour les frileux.

En Oriente il y avait souvent une majorité de cubains dans les bus (nous étions 4 étrangers de La Havane à Santiago), chose que je n’avais jamais vu à l’est. Des cubains avec de l’argent ou des cubains vivant à l’étranger de ce que j’ai compris en discutant avec les gens.

Les bus sont vraiment confortables mais parfois ils prennent l’eau, c’est ce qui est arrivé durant notre trajet jusqu’a Santiago, et ce n’était pas 3 gouttes, il a vraiment plu dans le bus!

Comme je le disais au début il s’agit de mon expérience à un moment donné de l’année donc peut être que d’autres ne rencontreront pas ce problème mais si j’ai un conseil à vous donner pour les voyages La Havane- Santiago et Santiago-La Havane, réservez le plus tôt possible votre billet!! A l’aller on a du prendre le bus qui s’arrête 50 fois et au retour plus aucune place le jour où on voulait partir et nous avons eu les avants dernières places pour le jour suivant.

Réservez tôt également car ainsi vous aurez des places à l’avant du bus. Sur ces longs trajets les numéros de sièges attribués sont respectés, et pour cause, l’odeur qui se dégage des toilettes au fond du bus est souvent insupportable passé un certain temps (je vous parle d’expérience, 8h a me badigeonner le nez de “crème” grasse de cacao ramenée de Baracoa. Vous rajoutez à ça un couple d’étrangers qui a eu la très bonne idée de voyager avec un bébé d’à peine 1 an… j’ai cru mourir. Et puis juste avant de mourir j’me suis dis “arrête de faire ta bourgeoise, t’as de quoi te payer le billet ça pourra jamais, jamais être au niveau de ce que doivent supporter ceux qui le font en camion et stop”).
Même sur des trajets plus courts privilégiez donc quand même à chaque fois l’avant du bus (de Guantanamo à Baracoa le groupe de français du fond a eu beaucoup de mal à supporter la situation…).

Une chose à savoir également, nous n’avons jamais réussi à acheter un billet dans une ville qui n’était pas le départ de notre voyage. La réservation en ligne possible sur le site internet de viazul depuis peu parait donc intéressante (quelqu’un a déjà procédé ainsi? je serai curieuse de savoir si ca marche). Bonne chose à savoir aussi, à la Havane on peut acheter ses billets à l’hôtel Telegrafo et à Santiago on peut les acheter chez Cubatur, a coté de la place Cespedez. Par contre à Guantanamo impossible d’acheter le billet avant que le bus se pointe. Et donc là c’est la surprise. Mais nous avons eu de la place. Les 20 CUC ont du aller directement dans la poche du chauffeur puisque c’est lui qui a encaissé sans qu’on voit la couleur d’un billet ou d’un nom inscrit quelque part.

La Havane :

Nous y avons passé peu de temps mais on a quand même pu prendre un peu le pouls de la ville.
Beaucoup de nouveaux paladares ont ouverts (ca faisait un an et demi que je n’étais pas revenue), avec un service de mieux en mieux dans ces établissements. On sent que la concurrence joue. Apparemment il est même possible de manger des sushis à la Havane!
Par contre je m’interroge pas mal sur l’approvisionnement de ces restau et les investisseurs étrangers dans tout ça…
Courrier international (n°1183 du 4 au 10 juillet) propose un dossier “Cuba la couleur de l’argent”, je vais peut être en savoir plus!

Restaurant :

Les adresses testées et approuvées

Dans le Vedado :
Sancho Panza - Très bon service, ambiance sympa avec démo de flamenco (musique beaucoup trop forte par contre), prix plus que raisonnables, belle carte, assiettes copieuses et très bonne pina colada.

Waoo snack bar (quasiment en face de Habana libre) - un nom de restaurant très mal choisi pour une cuisine assez fine au final. Malgré tout pas un très grand choix (et pas de snack comme le laisse entendre le nom!) et des prix assez élevés. Mais c’était bon et le service était impeccable (les serveuses étaient sublimes) Les tables pour deux installées aux fenêtres sont vraiment sympas.

Dans le centre :
Place de la Cathédrale : Dona Eutimia - Apparemment c’est devenue “l’adresse” où sortir manger.Et c’est vrai qu’on y mange très bien, service nickel, très belle déco épurée, pas étonnant que cela plaise autant aux étrangers de passage ainsi qu’aux expat! Réservation plus que conseillée

Rue San Rafael : San Cristobal Paladar - mon coup de cœur au niveau du lieu! On y a très très bien mangé, une cuisine forcement créole, raffinée et des produits très frais. J’ai adoré le lieu, la disposition en petits salons, une ambiance d’alcôve, les murs chargés, un brin kitch, mais décoré avec beaucoup de gout, de vieilles affiches retro et des toilettes pour dames dans une grande salle de bain d’appartement. Je suis vraiment fan! De plus le service est impeccable, tout comme la cuisine que nous avons visité.

Sorties :

Peu d’occasions de sortir mais tout de même deux adresses de faites (déjà connues) : la casa de la musica de Galiano et le 1830. C’est vrai, je m’étais jurée de ne plus mettre les pieds à la casa de la musica après mes expériences de la dernière fois, mais on était le jour d emon arrivée, j’avais cru mourir dans la file d’attente pour la douane (1h30 d’attente… les gens étaient sur le point de se mettre sur la tronche…), il était 23h30, j’avais mangé donc repris des forces et après une journée de voyage il n’était pas question de rentrer se coucher! L’option la plus facile : la casa de la musica qui ferme tard et accessible pour nous en taxi collectif. ERREUR! De nouveau des tables réservées pour personne…, des serveurs peu aimables, des conso hors de prix et une horde de jineteros comme j’avais jamais vu! Peu de touristes du coup c’était la folie dès qu’un étranger pointait le bout de son nez!

Les deux autres fois on est sorti danser au 1830. Il y a des jineteros bien sur mais l’ambiance est beaucoup plus sympa, les gens sont là principalement pour danser et ça se ressent. Démo de danse, choré de groupe ambiance cours de zumba, interventions sur la musique, c’est léger et festif, la musique est bonne et les conso raisonnables. C’est l’adresse la plus sympa pour sortir danser la salsa à La Havane.
L’entrée est à 3 CUC, par contre on vous oblige à laisser votre sac au vestiaire. Vous aurez beau discuter, c’est la règle! L’endroit est à ciel ouvert donc les jours de pluie ne tentez même pas!

Je profite de ce paragraphe sur la danse pour casser un mythe, un cliché encore trop ancré dans la tête des gens, à Cuba la salsa n’est plus reine!
Vous trouverez plus d’endroits où sortir danser et plus de très bons danseurs à Paris qu’en cumulant tous les endroits ou sortir danser dans l’île. La grande majorité des cubains savent faire 3 pas de salsa et le plus mauvais d’entre eux saura toujours mieux bouger en rythme qu’un européen ou qu’un canadien, mais la salsa, dans les grandes villes c’est avant tout pour les touristes! Et là où ca a été flagrant et où ça m’a particulièrement énervé c’est à Santiago… mais j’y reviendrai.
C’est le roi reggaeton qui règne maintenant (le tube qui passe en boucle partout dans l’île : Los Desiguales - Que Riquera. Les gens comprenant l’espagnol apprécieront la subtilité du texte!), on danse aussi la bachata (mais pas forcement sur de la bachata…(??)), le merengue, et même la kizomba (!). Mais sorti des lieux à touristes vous pouvez parfois attendre longtemps avant d’entendre une salsa!

Santé :

3 ans que je n’avais pas été malade et ça m’est tombé dessus en début de séjour… comme ma gorge allait de plus en plus mal et que j’avais régulièrement de la fièvre j’me suis décidée à aller voir le médecin à la Havane avant de partir pour l’Oriente (l’automédication rhum ibuprofène n’a pas donné les résultats escomptés…). J’ai donc ouvert mon guide du routard et choisis le service pour les étrangers de l’hôpital Hermanos Ameijeiras qui se trouve au bout de San Lazaro dans le Vedado et où je pouvais me rendre en taxi collectif. Sauf que une fois là bas ils m’ont dit que c’était sur “rendez vous” (ce que ne précisait pas le routard) ici et que donc aucun médecin ne pouvait me recevoir… donc direction Miramar.
Je ne sais pas si je n’ai pas eu de chance mais dans le doute j’vous conseillerais de vous rendre directement à Miramar où j’ai été prise en charge rapidement. 25 CUC la consultation + 65 CUC pour deux boites d’antibiotiques. bim. (sans compter les frais de taxi puisque c’est le bout du monde ce quartier)

Mes meilleurs contacts pour organiser son séjour dans la capitale :

A la Havane j’ai revu à plusieurs reprises mon ami Ernesto, prof de français qui propose ses services comme guide. Il travaille souvent avec des équipage entre deux vols et connait bien les attentes des touristes francophones. Il peut également faire des visites en anglais.
Je vous en reparle parce que certes c’est mon ami et que je l’apprécie énormément mais c’est surtout parce que c’est quelqu’un de très fiable, qui connait extrêmement bien son pays et la Havane et surtout son quartier, Habana vieja. Il peut aussi orienter, accompagner et présenter les bonnes personnes aux touristes qui s’intéressent à la culture afro cubaine, aux cigares, qui souhaitent pêcher, … son rêve est d’ouvrir une agence de tourisme à la carte et je lui souhaite de pouvoir le faire un jour. En attendant si vous cherchez un guide envoyez moi un message, je vous donnerai ses coordonnées (il sera peut être absent au mois d’aout car il doit venir passer quelques semaines en France et comme il est deja venu il y a des chances qu’ils lui donnent à nouveau l’autorisation).

Une autre personne chère à mon coeur dans la capitale, c’est Angela. Ce n’est pas une amie mais ce n’est pas qu’une propriétaire de casa non plus. C’est un peu notre maman la bas. Elle nous sort des galères, appelle dans les casas pour savoir comment on va, … une maman quoi (et pour les mauvaises langues elle fait ça de manière désintéressée car si moi je lui fais de la pub publiquement, mon amie canadienne n’intervient pas sur internet pour en parler et Angela est encore plus proche d’elle).
Elle et sa fille proposent des petits studios indépendants. Sa fille dans la très belle maison en face de l’hôtel las colinas dans le Vedado et Angela dans sa maison qui se trouve à 2 rues.
C’est un hébergement parfait pour des gens souhaitant être un peu indépendant (pouvoir cuisiner, …) ou des étudiants souhaitant rester longtemps. Et même si le studio est indépendant Angela n’est jamais loin pour discuter, partager un café, … Elle est comme ça car elle aime les gens et échanger avec eux. Elle se préoccupe sincèrement des personnes qu’elle loge.
Pour la contacter vous pouvez lui écrire à cette adresse : angela_hid@yahoo.esa

Vinales :

Comme j’ai été malade j’avoue que ça n’a pas été la meilleure partie du voyage…
Le village est toujours aussi charmant, petites maisons colorées au milieu des mogotes. Une casa particular tous les 2 m mais les gens partent visiter en journée donc ça reste supportable niveau ambiance touristique. Par contre si il pleut y a vraiment pas grand chose à faire…
On est allé se baigner dans la piscine de l’Hôtel los Jasmines où la vue est magnifique. Je crois qu’il faut payer 6 CUC dont 3 ou 4 CUC sont en consommation.

Je vous conseille chaleureusement la casa où j’étais :
Villa Nery y Felix
Carretera al cementario #8
felis@correodecuba.cu
(01) 52391821 ou (01) 52238890

Je dois quand même préciser qu’elle est un peu excentrée (mais sur la rue principale donc pour se rendre dans le centre c’est toujours tout droit), donc pour ceux qui n’aiment pas marcher oubliez! Mais du coup c’est calme et à l’arrière de la maison vous avez un patio très agréable avec vu sur les montagnes. Un endroit paisible et beau. La maison est très bien tenue, Nery et Felix vous mettent très à l’aise, lui assez discret, elle très communicative. C’est monsieur qui cuisine et il fait ça bien!
On a négocié la chambre à 15 CUC (mais je crois que c’est plutôt 20 normalement), repas 8 CUC et petit dej 3 CUC.

Nous avons fait une journée à Cayo Jutias (environs 22 CUC). La plage est toujours aussi belle pour ceux qui ne font pas les fainéants en restant avec tous les touristes sur le devant du restau… en marchant on trouve du sable encore plus blanc, du bois flotté, et des petits coins tranquilles avec la végétation derrière vous.
Les pécheurs du coin vous proposerons de la langouste. Pas testé.
Le déjeuner proposé et inclus dans le prix était moins bon que la dernière fois et il fallait venir le prendre à une heure fixe.

Une précision pour les gens qui prendraient l’excursion pour Maria la Gorda, il se peut que le bus qu’on vous a annoncé se transforme en taxi. C’est ce qui est arrivé à un couple de français rencontré sur place. Comme on leur avait dit que c’était un bus qui devait venir les chercher ils ont cru à une arnaque lorsque le taxi s’est présenté, et n’ont pas voulu le prendre. L’agence de voyage n’a rien voulu savoir, en compensation ils ont juste eu le droit de faire l’excursion à Cayo Jutias (qui n’est pas au même prix bien sur…), aucune autre forme de dédommagement ne leur a été proposé.

Sinon nous avons fait le circuit classique en négociant le prix d’un taxi en fonction de ce que nous aurait coûté le bus vert pour deux. Le mur de la préhistoire est une énorme arnaque (3 CUC l’entrée) et la démonstration folklorique à la sortie de la grotte dans l’espèce d’espace aménagé comme à l’époque des cimarones est ridicule…rien n’est expliqué, rien n’est exposé, … du pur spectacle à touriste qui m’a mis plutôt mal à l’aise alors que c’est une partie de l’histoire de Cuba super intéressante.

A Vinales j’ai enfin trouvé le rhum de guayabita dulce que je cherchais PARTOUT les 2 dernières fois où je suis venue! le sec se trouve facilement à la Havane mais le dulce était impossible à trouver! A Vinales je ne l’ai trouvé que dans la boutique qui vend des cigares de la région notamment. C’est un rhum très doux, qui se boit comme du petit lait! (la fabrique se visite à Pinar del Rio).

Malgré les messages que certains postent sur les forums appelant à fuir l’Oriente, ses hordes de noirs la bave aux lèvres prêts à vous égorger pour vous voler la mangue que vous êtes entrain de manger (sans parler du Choléra!) nous avons décidé de nous lancer sur les routes.Guantanamo/Baracoa/Santiago. N’écoutant que notre courage nous sommes allées même là où tous les amis havanais nous avez déconseillé de mettre les pieds (tellement snobs ces gens de la capitale! pire que des parisiens!) : Guantanamo.

Guantanamo :

Tout le monde crache sur cette ville! De la Havane en passant par Baracoa. Je ne sais pas ce que ces pauvres guantanameros ont fait à l’île mais personne ne comprend que tu veuilles mettre un pied la bas! Même le chauffeur de bus nous a charrié et ne voulait pas croire qu’on s’arrête dans cette ville (“Seguro tienes un novio aqui!!” ben non j’ai pas de mec là bas, juste envie d’aller voir là où personne ne va). Donc aussi incroyable que ca puisse paraitre on a posé nos valises dans l’une des 3 casas particulares de la ville et on est allée à la rencontre de cubains (un frère et une sœur) dont on m’avait donné le contact et avec qui j’avais échangé un peu avant d’arriver.

Et je vous le dis, on a ADORE!

Alors, objectivement, il n’y a pas grand chose a visiter, mais qu’est ce qu’on était bien là bas! Doit y avoir 3 étrangers dans la ville, personne ne vient vous saouler dans la rue, bien sur on vous lance des compliments et des baisers au vent mais on vous laisse tranquille. Vous pouvez prendre le rythme de la ville, de ses habitants sans être constamment sollicités. On y a rencontré des gens géniaux qui nous ont accueilli comme des amies. Ils nous avaient proposé l’hébergement mais débarquant à deux et n’ayant eu que des échanges par mail on a pas voulu s’imposer et on a préféré aller en casa. Mais on a passé tout notre temps chez eux, à cuisiner, à discuter, à regarder des vieux clips sur des DVD, à rencontrer la famille, les voisins, à se faire les ongles pour 5 pesos…
On a aussi fait l’expérience de la piscine de je ne sais plus quel hôtel. Une ambiance de folie! des associations culturelles qui venaient présenter leur travail (demo de changui, chanteur aux balades romantiques, …)
Et puis on est un peu sorti, et ça bouge à Guantanamo le week end!

J’ai enfin vu un groupe que l’on m’avait fait découvrir quelques mois auparavant : Madera Limpia. J’aime moins leur nouvelle orientation reggaeton, mais comme me disait l’un des chanteurs “il faut aussi s’adapter au publique”, par contre je suis ultra fan des deux albums de fusion de musiques traditionnelles qu’ils ont sorti avant. J’vous invite à les découvrir!

Culturellement il se passe beaucoup de choses dans la ville et ils organisent également un carnaval au mois d’aout.
Je comprends que la ville ne soit pas une priorité pour la majorité des voyageurs mais vraiment, si vous passez non loin, allez saluer les guantanameros!

Je vous laisse avec l’article que mon amie Anne a écrit sur la ville : http://tafmag.com/…e-clair-de-la-force/
C’est elle qui m’a donné ses contacts la bas.
Je crois que j’avais déjà parlé de son projet sur ce site, elle est partie tourner un documentaire la bas et à ramener de supers images et portraits. C’est toujours en montage mais la bande annonce est disponible : http://cumano.fr
Comme elle s’en est déjà pris de tous les côtés, pro et anti, je crois que ça veut dire que c’est réussi jaja! En tout cas son travail est sincère et elle n’appartient à aucun camp.

Après Guantanamo nous avons pris la route de Baracoa

Baracoa :

Le chemin pour arriver à Baracoa est vraiment splendide! Les paysages étaient nouveaux pour nous et on avait hâte de découvrir cette ville que beaucoup de gens nous ont conseillé d’aller voir.

La casa où nous étions a été la meilleure du séjour! Extrêmement bien située, avec une terrasse jouissant d’une vue magnifique, fruits à volonté à disposition, belles chambre et salle de bain (l’une des chambres à un petit balcon privatif), une propriétaire pleine d’attentions. Une nuit négociée à 15 CUC (mais je crois que normalement c’est plutôt 20), 5 CUC les 2 petits déjeuners et 6 CUC le diner avec poulet.

Casa Bella vista (elle porte très bien son nom!)
Senora Onoria Delgado Leyva
Calixto Garcia #55 (entre caliseo y Peralejo)
Tel : (53-21) 64 3883
Cel : 52 40 00115
c.bellavista@yahoo.com / alexllegra@yahoo.com

Nous avions aussi des contacts là bas et parmi eux surement le plus grand jinetero de la ville! (mais j’étais prévenue!). Ces jeunes hommes ont vite compris qu’on ne succomberaient jamais du coup ils ont arrêté de nous traiter en étrangères susceptibles d’atterrir dans leur lit et on fait comme s’ils étaient avec des “potes”.
Ce qui nous a valu le déballage de toutes leurs histoires de nanas (toutes étrangères bien sur) et leurs techniques pour les amener à venir prendre des “cours de natation sur la plage avec eux”… C’était pas triste…!
Faut dire qu’on a pu constater que les jeunes (et surtout moins jeunes…) filles ne se font pas trop prier le soir venu… Alors mesdemoiselles (en générale les femmes plus âgées sont moins dupes de leur manège…), ils sont beaux, charmants, vous font danser innocemment, vous font rire, vous présentent à leurs amis, … profitez profitez (pensez à vous protéger!) mais gardez à l’esprit que vous serez la 100 000 ème qui succombera! Ca vous évitera bien des désillusions.
On a eu l’impression que beaucoup de touristes ne sortent pas et restent dans les casas à Baracoa, on retrouve donc beaucoup de ces couples femme d’un certain âge/jeune cubain danseur de salsa.
Dans notre cas on a surtout dansé à la casa de la trova (1 CUC l’entrée) et trainé dans le parc en face de l’église.

Les garçons nous ont quand même bien fait découvrir la ville et conseillé les choses à voir à l’extérieur. Ils nous ont conduit à l’embouchure du rio miel et de la mer, l’endroit était super!
Pas un touriste, quelques pêcheurs, des locaux arrivés en fin d’après midi, une eau calme là où les vagues étaient vraiment fortes sur tout le chemin.
Il faut marcher tout le long de la plage qui s’étend après le stade, marcher marcher marcher jusqu’au bout.
On a fait un tour à playa Blanca et pour ça on a rejoint l’autre rive à la nage (il y a quelques metres). Avec un peu de grimpette on a atterri sur le chemin où se trouve le panneau indiquant le cheminmenant à la plage (je crois qu’il y a un pont un peu plus loin mais j’ai cru comprendre qu’il fallait payer quelque chose et que c’est pour ça qu’ils coupaient par là).
Bon alors franchement playa Blanca ca n’a rien d’extraordinaire… y a juste du sable clair alors qu’ailleurs il est noir. Mais c’est petit, il y avait un peu de monde et des vagues assez fortes. Le temps de manger quelques mangues chipées sur le chemin et on était reparti.

Un autre jour nous avons négocié un taxi (pour 2) pour aller jusqu’au point d’où partent les visites à la cascade en bas del Yunque puis à la plage de Maguana. Ca nous a coûté 20 CUC (on a négocié sec, les premiers mecs nous ont dit qu’on trouverait jamais à ce prix) sachant qu’à Guantanamo on m’avait dit de ne pas payer plus de 15 CUC pour un taxi en direction de Maguana.
Il avait un peu plu la veille donc l’eau n’était pas complètement limpide (on nous a déconseillé d’y aller lorsqu’il a beaucoup plu car l’eau devient vraiment trouble). On a payé 8 CUC l’entrée au parc (mais apparemment c’est 9? va savoir…) avec un guide pour nous conduire à la cascade (vous êtes obligé d’être avec lui). Après avoir vu el Nincho j’avoue que cette cascade là ne m’a pas trop impressionné mais c’était une balade et une baignade très sympas.
Par contre il faut vraiment y aller en basket et pour monter d’une cascade à l’autre il faut naviguer, sans chaussures, sur les rochers. J’en suis ressortie avec quelques égratignures (les rochers coupent facilement en cas de chocs, même petits).
La plage de Maguana est assez sympa mais là encore ça ne vaut pas les plages de l’est du pays.On vous proposera de la langouste et il y a des vendeurs d’objets en bois et autres qui parcourent la plage.

Sinon je vous conseille d’aller voir la vue depuis l’hôtel el Castillo et si vous souhaitez vous baigner dans la piscine je crois que l’entrée était à 10 CUC dont 6 en consommation.

On a finalement écourté notre séjour d’une nuit à Baracoa pour retourner à Guantanamo.

Puis direction Santiago

Santiago :

Nous y étions durant le festival des caraibes (ou festival del fuego). On a jamais réussi a trouver le programme (je l’avais oublié en France et on jamais réussi à se pointer au bon moment à la maison des caraïbes), donc nous avons suivi les manifestations artistiques qu’on a croisé au hasard des rues et des informations des gens.

Place Cespedes une scène avait été montée et on pouvait assister à des concerts gratuit en soirée.
Le problème c’est qu’avec mon mètre 80 et nos traits d’étrangères bien marqués on nous repérait à 3 km… du coup pas possible d’être tranquille plus de 10 min… résultat on s’est posté à côté de la police et ça en a démotivé plus d’un.

Je tiens quand même à préciser que je ne me suis jamais sentie en danger ou agressée, personne n’a eu de gestes ou de paroles déplacés, et en étant ferme sur le fait qu’on était pas intéressée on se débarrassait des gens très facilement. C’est juste qu’ils sont uuuuuultra chauds à Santiago (je ne dis pas en Oriente parce qu’on a pas vécu ça à Baracoa ou à Guantanamo). Tu te fais brancher tout le temps et ton passage est accompagné d’un espèce de concert de bisous qui raisonnent aussi forts qu’un champ de grillons. Et ils se vendent les mecs, la fierté orientale et surtout santiaguera! “viens gouter un oriental, ils sont plein de saveurs les mecs d’ici” “oui alors je t’explique pour moi un cubain c’est devenu aussi exotique qu’un mojito… et si j’avais envie de tester un oriental pas besoin de venir jusqu’à Santiago, à Paris y en a plein”. Au bout de deux jours ça nous a rendu un peu agressive… à la fin on disait même qu’on ne parlait ni espagnol ni anglais.
On a rencontré un groupe de 4 filles belges qui commençaient aussi à péter un plomb…
Donc à moins que vous fassiez moins d’1m65, que vous n’ayez pas des traits d’étrangère trop marqués et que vous adoptiez le look mini short, tshirt moulant et cheveux tirés, je ne conseillerai pas à des filles, qui n’ont pas envie de se mettre sous la “protection” de cubains et qui voyagent seules, de faire le carnaval. Parce qu’avec l’excitation de la fête, l’alcool et le soleil qui cognent j’imagine que les mecs doivent être encore plus chauds!!

Pour les mecs je ne sais pas comment ça se passe par contre, c’est peut être plus tranquille!

On m’avait dit qu’à Santiago je pourrais danser beaucoup plus, que c’était là où il fallait aller si tu aimais la danse. Alors certains ont bien reçu le message puisque c’est LA ville des écoles de danse! pfffiou tu trouves que ça quand tu sors.
C’était le varadero de la danse!
Tu croises plein de groupes d’étrangers (beaucoup de français) à qui on a vendu la Cuba authentique à venir chercher à Santiago pour apprendre et danser la salsa. Sauf que c’est que de la poudre aux yeux… On leur donne l’impression de sortir avec leurs potes cubains faire la fête comme les locaux alors qu’en fait ils vont dans des endroits auxquels n’ont accès que les jineteros et les cubains qu’on paie pour danser avec eux et qui bien que te matant toute la soirée, te disant que tu es trop belle à la première occasion, ne viendront jamais t’inviter à danser parce que toi tu n’as pas payé pour prendre les cours de danse… Et tu retrouves après ces gens de retour de vacances qui te racontent leur expérience authentique de la danse et de la vie à Cuba auprès du vrai peuple…
Et je parle pas de toutes ces femmes âgées accompagnées de leurs beaux mulatos…
Bref la Cuba que j’adore…
Donc grosse grosse déception côté sortie nocturne, même si on a vu des concerts sympas avec de très bons musiciens et des chanteurs plein d’énergie, le reste sonnait faux de chez faux… et il y a finalement peu d’endroits ou sortir en comparaison de la Havane.
Après nous y étions en semaine, peut être que l’ambiance est différente le week end. Et puis peut être aussi qu’on a raté les endroits où tous ces phénomènes sont moins présents… Si certains on des adresses ça pourrait être interessant si je devais repasser par la bas!
A la Havane tout ça existe aussi bien sur mais ça vient se fondre avec les autres formes de tourisme et les cubains qui ont de l’argent et qui sortent. Du coup tu n’es pas confronté qu’à ca.

En journée nous avons visité la ville, qui est très jolie et offre des points de vues avec de très belles perspectives. C’est assez sport parfois puisque ça monte et ça descend (ce qui fait aussi qu’on a de très belles vues!) et qu’il fait très très chaud.
Nous sommes allées visiter el castillo, qui ressemble beaucoup à celui de la Havane (je crois d’ailleurs que c’est le même architecte). Quelques salles où est exposée l’histoire de la ville (possibilité de prendre un guide), il y avait une expo de photos sous marine lorsque nous y étions, mais surtout vous avez un panorama magnifique! Par contre 5 CUC pour pouvoir prendre des photos c’est vraiment du vol!
Nous sommes également aller visiter el Cobre. Une belle Basilique où l’intérêt (depuis que je suis allée à Rome c’est vrai que je suis un peu plus difficile en matière d’église :wink: ) réside surtout dans son environnement. Au milieu des “collines”, depuis la route ou depuis son parvis, le paysage de cette église est splendide. Sur le chemin vous pourrez acheter des objets religieux ou des bouquets à offrir à la Vierge de la charité. Sa couleur est le jaune, c’est pour cela qu’on vous proposera beaucoup de fleurs de tournesols. Beaucoup de cubains viennent prier habillés de cette couleur.

J’aurais beaucoup aimé visiter le cimetière mais il était fermé aux visites lorsque nous nous y sommes rendues.

Je vous laisse l’adresse de notre casa dans laquelle nous nous sommes senties très bien. Elle est situé à 2 min de la place Cespedez, il y a une terrasse très agréable pour manger et la possibilité de monter sur une 2eme terrasse qui offre une vue encore plus belle.
Cette maison est remplie de femmes qui vous donnent du mi amor, mi vida, avec un sincère intérêt. La seule chose à leur reprocher c’est que les prix sont un peu élevés. On a négocié la chambre à 20 CUC, le petit déjeuner à 3 (mais normalement c’est 4) et le diner avec poulet à 7 (alors que c’était 10. 10 pour du poulet faut quand même pas charrier!). Tout était bon et la chambre était propre et agréable.

J’ai beaucoup aimé découvrir l’Oriente, il y a des endroits où je ne retournerai pas et d’autres où je sais que la porte sera toujours ouverte et qu’il me tarde de retrouver. L’oriente est riche de son métissage, les peaux chocolat, ébène, caramel, les sons haïtiens, jamaïcains, les démarches voluptueuses, chaloupées des femmes, les corps bien dessinés des hommes. Les cubains d’oriente sont vraiment beaux et il s’en dégagent une vraie sensualité.

Mon cœur appartient toujours à la Havane, se sont mes premières amours, je connais ses rues, ses habitants, mais j’ai réalisé que c’est une bulle avec sa dynamique et son décalage par rapport au reste de l’île. Une ville plus “cosmopolite”, plus connectée, plus branchée, surtout depuis les derniers changements de lois. Il était donc bon d’en sortir et d’aller voir ce qui se passe en dehors.

Je profite de ce post pour vous parler du très bel exemplaire du magazine SLANTED sur cuba et le graphisme. Malheureusement il n’est plus dispo à la vente, mais pour vous faire une idée :
http://creative.arte.tv/…-cuba-new-generation

Voila j’espère ne pas avoir perdu trop de monde en route avec ce long récit

Très bonne journée, nuit selon où vous vous trouvez dans le monde!

Marie

Bonjour, je vous félicite pour ce compte rendu de voyage très intéressant et qui se rapproche beaucoup de ce que je vois, aussi, quand je m’y rends. Cela m’a amusé de vous lire, parlant de la salsa à Cuba, car étant danseur moi même, je pourrais vous dire que les meilleures salsas que j’ai dansées à Cuba, le furent…avec des étrangères.Cordialement

Bonjour Marie,

J’ai lu avec attention votre compte-rendu et vous en remercie.
Bravo pour ce retour car malgré votre humilité à expliquer que c’est juste votre sentiment et vos impressions, voici enfin des explications claires qui intéresseront les voyageurs…

Cela change des avis des grands spécialistes obsédés par les vols, les jineteros, les canadiens, le choléra (dont aucune diplomatie n’a entendu parler d’ailleurs) et autres trafics d’eau ou je ne sais pas quoi encore, qui donnent juste envie de visiter… un autre pays.

Effectivement, la Salsa cubaine tend à devenir un mythe. La musique la plus représentée à Cuba est la musique classique, et la plus écoutée est le … rock Metal. Je n’ai pas peur en disant cela de me faire insulter par les grands chercheurs en sciences humaines cubaines de ce forum ! mais c’est comme ça. Et depuis longtemps.
En outre, La Havane a une tradition de cabaret au même titre que Paris ou Las Vegas, c’est l’héritage américain et certainement pas une ville de salsa.

Comme vous l’avez souligné, l’offre de restaurants privés à la Havane prend des proportions enfin dignes d’une capitale de pays. Vous vous interrogez sur les produits, une nouvelle loi doit permettre désormais aux restaurants privés de bénéficier des mêmes marchés que les restaurants d’Etat ce qui résoudra, comme vous le soulignez, la difficulté actuelle des gérants privés à s’approvisionner. Et effectivement, on mange des sushis à la havane: un très bon restaurant est installé dans le Vedado, dans l’immeuble de l’agence de Presse Reuters. C’est excellent.
Il y a peu d’investissements étrangers dans les restaurants, ce sont souvent des cubains qui se lancent, ou qui ont eu une expérience à l’étranger ce qui leurs a permis de gagner de l’argent et d’apprendre les données de la cuisine.

Les garçons faciles de Santiago sont les mêmes que dans toutes les Antilles ! A l’'aéroport du Lamentin à la Martinique par exemple, les jolies touristes jeunes et blondes demandent depuis toujours quels sont ces animaux qui font de tels bruits… “ce ne sont pas des insectes, Mesdemoiselles, mais les PSTTT PSTTT incessants de la population masculine locale…!”. Et tous les carnavals de la Caraïbe connaissent les mêmes dérives que vous évoquez, c’est dans la culture locale !!! Et effectivement, un peu lourd, presque autant que les fins de bals populaires du 14 juillet dans nos campagnes…!

Pour le reste, encore et sans reprendre tous vos éléments, je vous suis à 100%. Guantanamo par exemple, c’est comme Remedios ou Sancti Spiritus… tout le monde veut sortir des sentiers battus, mais personne ne veut visiter ailleurs que les villes les plus touristiques… et faire les mêmes circuits.

J’espère avoir le plaisir à l’occasion de boire un café avec vous au Waoo, aussi pour profiter de l’animation du quartier qui vaut le déplacement !

Merci encore
A de l’E.

Félicaitations Marie pour ce très beau compte rendu de voyage à Cuba moi aussi je suis tombée amoureuse de ce pays j’y suis allée en mai 2012.

Je tiens à préciser que je suis partie toute seule pendant un mois sans agence de voyage j’avais juste solliciter Cuba chez L’Habitant pour le circuit que j’ai effectué (Vinales,Cienfuegos Trinidad et Santa Clara)
Je suis allée à La Havane que j’ai adoré je suis restée 1 semaine jai également effectué des visites avec Ernesto je le recommande à tout le monde.
Je Suis allée à Villa Panamericana et j’ai vraiment aimé même s’il n’y a pas grand chose à voir les cubains sont vraiment prêts à discuter , soirées passées à jouer aux dominos…il y a des marchés tous les jours c’est très sympa. J’étais logé dans une casa particular là bas et c’est 20 euros la nuit pour une personne seule mais vraiment très bel appart; Les bus de villes nous y conduisent pour 20 centimes.
A la Havane pour trouver un médecin tu peux également aller au Habana Libre dans le Vedado.
Jétais à CUba pour la fête des mères deuxième dimanche du mois de mai et franchement c’est grandiose.
Deuxieme plus grande fête après Noel.

Ensuite je suis allée à Vinales je suis tombée en admiration devant cette ville c’est superbe un paysage à vous couper le souffle;
lA ballade au milieu des mogotes exceptionnelle ,j’ai cueilli des ananas, (je ne peux plus manger les Français une saveur introuvable ailleurs que dans le pays tout comme les langoustes.
Faites également la visite dans la grotte Santo Tomas avec Chuchi. (guide exceptionnel).
J’étais logée chez MAria très sympathique et vraiment contente d’avoir une touriste francaise qui parlait couramment espagnol.
Ensuite Trinidad une ville magnifique style coloniale avec des maisons de toutes couleurs il y a énormément à voir la Vallee de los Ingenios (le trajet pour y aller s’effectue en train à vapeur come nous ne voyons plus en France le trajet est superbe par contre lorsque vous arrivée à la Valle de los Ingenios ,les vendeurs sont sans cesse sur votre dos c’est pénible pour celà. et tous les soirs des concerts à la Casa de la Musica pour un euros. Les rues sont pavées enfin magnifique cette ville est réputée pour sa dentelle et le cuir .
La plage Playa Ancon est accessible facilement pour 2 CUC
Sinon il est possible d’aller à la randonnée Topes de Collantes par contre il faut être très bien chaussés et c’est une montée à 9000 mètres d’altitude.
Une ballade sympathique accessible à tous c’est le Parque del Cubano,de là vous pouvez vous baigner au bout dans la cascade et nous découvrons le fameux Tocoro oiseau national au cri très très particulier.
Enfin j’ai adoré ce pays et j’ai qu’une hate c’est d’y retourner en décembre ou janvier 2014 pour revoir toutes les personnes avec qui j’ai lié des liens comme Humberto et son épouse à Trinidad ou encore à Vinales par contre CInefuegos aucun intérêt de visiter cette ville ,très européen et de nombreux jineteros,n beaucoup plusdu cher qu’ailleurs et casas plus chères enfin très très décue.

très beau récit de quelqu’un qui a vecu à Cuba avec un cubain , qui parle la langue et sait beaucoup de choses de l’ile, entourée localement de gens

donc a priori non exposée aux arnaques, sollicitatons et jineteros car déja vaccinée…

pas grand chose de tout cela n’est appliquable au routard lambda (et surtout à la routarde) débarquant sans la moindre connaissance et avec des idées de bon(ne) samaritain(e)

Bonjour, comme d’habitude, pour vous faire mousser, vous le vrai routard qui ne voyage que sur AF, ne va jamais dans des casas, ne fréquente pas le Cubain lambda, à moins, qu’il soit au Minint, où qu’il y ait de la famille, qui vous moquez de tous les ‘beaufs’ qui vont à Varadero, alors qu’il vous arrive d’y aller. Vous ramenez votre fraise à tout va, à tort et à travers, on ne vous demande pas si le voyage de Marie convient à un quelconque routard ( comme si vous saviez ce que c’est qu’un routard ), elle a juste fait un compte rendu de son voyage, nous à fait part de son expérience et son vécu, à un tout à chacun d’en ressortir ce qui lui paraît bon.Cordialement

Merci pour vos retours, infos et nouvelles adresses!

Merci aussi à toi Viajecuba (“quinta avenida” c’est chic dis donc!), un post sans ton intervention c’est pas vraiment un post réussi haha

Là où je te suis c’est que oui parler la langue, connaitre l’île m’aide parfois beaucoup. Et en même temps ça me rend parfois parano. Là où j’ai touché le fond je crois c’est quand j’ai pas voulu payer 2 pesos (pesos pas CUC!) pour un sachet au marché de Santiago parce que je savais que le prix était de 1 pesos. Là j’me suis dis que j’étais vraiment grave.
Sinon j’te rassure je dois négocier comme tout le monde et comme je suis ultra nulle en math je suis certaine que je me suis faites roulé 50 fois…

J’aimerai bien être vacciné contre les jineteros mais malheureusement c’est pas écris sur mon front que je connais bien leur manège!

Donc j’te trouve un peu radicale quand tu dis qu’il n’y a pas grand chose à garder dans mon récit pour le voyageur lambda (bon en même temps si t’étais pas excessif tendance extrémiste on se demanderait ce qui t’arrive, on est habitué maintenant haha!). Parce que si tu regardes bien, j’ai voyagé avec viazul et pas en camion, j’étais en casa et pas chez des amis, je suis sortie dansée dans les endroits touristiques,…
Et en fait c’est le but de mon récit, attirer l’attention des gens sur certaines choses, et peut être qu’avec mon expérience de l’île et le retour positif de d’autres voyageurs habitués de l’île j’apparaitrais assez crédible pour qu’on suive mes conseils.

Par contre pour un voyageur comme toi qui ne circule qu’en voiture de loc et séjourne dans les hotels dont je ne connaitrais jamais autre chose que la piscine, en effet mon récit ne sert pas trop…

Bonne journée!

Sur un autre forum on m’a fait remarqué que j’avais oublié de donner l’adresse de ma casa à Santiago. Je vous laisse donc le message que j’ai posté en complément :

La casa s’appelle Casa 3 Ana
Lino Boza N°17 Entre Padre Pico y San Basilio ( en fait au pieds des escaliers de la rue Padre Pico)
Tel 622192
casa3ana@yahoo.es / gratis0408@yahoo.es

Il y a 2 chambres au rez de chaussée (nous étions dans l’une d’entre elles) et il y en a une au niveau de la première terrasse. Je pense que cette dernière est moins tranquille car c’est ici que les gens dinent et il est possible de venir y manger sans loger dans la casa (ce n’est pas un restau attention, vous n’aurez jamais 50 personnes entrain de manger à côté de votre chambre!). C’est bon à savoir au moment de la réservation.

J’ai aussi oublié de vous dire qu’à Santiago nous sommes allées à 2 reprises à la piscine de l’hôtel Melia et à chaque fois nous avons pu passer sans rien payer (ouuuuh pas bien!). D’un pas assuré “oui on a les moyens de se payer une semaine ici” on s’est dirigé vers les transat serviette et bouquin à la main comme si on était à la maison. La première fois personne ne nous a rien demandé, la seconde fois on nous a juste demandé si on faisait partie de l’hôtel et on a répondu oui, tout simplement. L’hotel est immense donc on se fond dans la masse facilement. La piscine est parfaite! Il y a aussi une CADECA, une pharmacie, des boutiques et la possibilité de se connecter à internet au sein de l’hôtel.

pourquoi hausser le ton : mon message n’est en rien hors sujet, comparons ce qui est comparable

Marie a vécu à sa manière à Cuba avec un cubain, étudié, voyagé et fait 7 voyages dans des conditions bien particulières

son expérience est donc totalement différente de celle d’un routard ou, effectivement, de la mienne, plus liée à un age, à la fréquentation d’un autre ‘‘groupe’’ de cubains et, ne nous voilons pas la face, au confort …

son expérience n’est absolument pas transposable… en aucun cas à une jeune ‘‘routarde’’ débarquant pour la première fois dans l’ile, je n’ai rien dit d’autre

mon amitié avec des policiers du Minint vous dérange ?

sans doute leur attitude vis à vis de la délinquance de vos amis de l’ Oriente , sans doute… sujet que vous passez votre temps à nier, incident après incident pourtant avec vos amis : souvenez vous de votre attitude vis à vis du cholera, désormais totalement avéré…; z’avez la mémoire courte, non ?

c’est sur que Marie (ou vous…) bien protégée à Santiago ne risquait rien ;

elle n’en a pas moins relaté les sollicitations permanentes des jineteros
grace à sa connaissance du pays et de la langue, elle a su dire non

Faut être plus attentif à la lecture! J’ai justement dis qu’à Santiago je ne connaissais personne et qu’on était 2 nanas seules.

Et ils sont beaucoup plus lourds à Barbès en plein coeur de Paris!

Et justement ne pas parler espagnol met fin à la conversation, c’est ce que je disais. Parfois je leur disais en francais que je ne parlais ni espagnol ni anglais, et bye bye.

Je profite de ce dernier message pour vous dire que j’ai un peu honte de toutes les fautes d’orthographe que je trouve à la relecture de mes messages, j’espère que vous m’excuserez parce que parfois ça pique les yeux…!

Si vous ne voulez pas que l’on vous agresser, apprenez à respecter l’avis des autres participants, chaqu’un a le droit de vivre ses voyages comme bon lui semble, s’il veut se mettre dans des galères c’est sa résponsabilité, il y a assez de post qui signalent les pièges du pays, et s’il y va pour le sexe cela ne vous regarde pas non plus. Dans presque chaque post vous trouvez quelque chose à redire d’un ton hautain. Pourquoi vous auriez le droit d’aller a Varadero et non les autres touristes ? Que savez-vous des gents de l’Oriente, vous n’y mettez pas les pieds ? Il y a des gents honnêtes et d’autres malhonnêtes partout, que l’on soit à Marseille, dans le 92 ou à Cuba. Il y a, certainement, des endroits à La Havane où il ne doit pas faire bon s’y promener. Que connaissez-vous des Cubains si vous ne fréquentez que le milieu fermé des bien placés et autres “chivatos” ? Au final on se demande ce que vous allez chercher à Cuba avec tout le mal que vous dites de “votre” île. Descendez un peu de votre piédestal, vous êtes loin d’avoir la science infuse, n’est pas Jacques Dépollier qui veut. Fin de la discussion.
Cordialement

je suis allé à Varadero en 2013 pour faire un saut à la foire internationale de tourisme (j’y ai rencontre plusieurs amis pros) et assister à un concert du Buena Vista Social Club…

j’ai dormi deux nuits, effectivement, au Melia Las Americas et ai passé le reste de mon temps à Cardenas…

ce n’est pas parce que , deux fois en 5 ans, je dors une nuit ou deux à Varatruc que j’aime l’endroit !

oui, l’Oriente est le lieux le plus criminogène de l’ile, ce n’est pas moi qui le dis mais les policiers cubains…

le seul endroit ou la population ait pillé des magasins, le seul endroit ou il a fallu envoyer un millier de CRS après la tornade… je sais, ce sont vos amis mais cela ce sont des faits …

je n’y mets plus les pieds depuis des années…

la désorganisation de cette région, le fait qu’ils n’aient rien fait pour mettre fin à la propagation du cholera vaut que maintenant celui ci se répand dans l’ile

merci Santiago… et merci à ceux qui nient toutes ces vérités…

(((Et justement ne pas parler espagnol met fin à la conversation, c’est ce que je disais. Parfois je leur disais en francais que je ne parlais ni espagnol ni anglais, et bye bye.)))

bonjour Marie je suis fiere de toi je vois que tu es une personne qui ne se fait pas marcher sur les pieds. Moi avec mes 30 ans d’experience à cuba j’en ai vu de toute les couleurs surtout la petite mafia cubain de miami qui ont le contrôle de Santiago sur tout la ligne.

j’'espère que les touristes vont prendre note de ton partage que tu as écrit que j’ai lu pludsieurs fois .

pour QUINTA-AVENIDA il à raison

hasta luego

Merci Marie pour ce compte-rendu qui m’a beaucoup intéressée car j’y ai trouvé l’écho de mes propres impressions à la suite d’un troisième voyage à Cuba en février dernier. J’ai été très touchée par ce que vous écrivez à propos de l’Oriente et de Santiago en particulier. Concernant la salsa, je m’étais très vite rendue compte de ce que vous décrivez et il ne m’a pas fallu longtemps pour me convertir au cubaton. C’est la danse des cubains aujourd’hui quelque soit leur âge ou leur classe sociale. Je l’ai pratiquée dans des lieux improbables, dans la rue et dans les discothèques. On peut trouver les rythmes répétitifs, les paroles primaires et la danse trop sexuelle. C’est pourtant sur ces rythmes que les cubains s’éclatent à Baracoa ou à Miramar. J’ai d’ailleurs apporté ma contribution sur ce forum au débat à propos de son interdiction (à laquelle je n’y croyais guère!). Concernant la drague, il ne faut pas oublier que les cubains sont d’une culture machiste qui possède ses codes et ses moeurs. Les hommes expriment par leurs “qué linda, princessa, hermosa, blabla” et leur pssst pssst une admiration pour les femmes qui sont habituées à cela. Ces interpellations s’adressent également aux cubaines lorsqu’elles ne sont pas accompagnées. A Santiago, quand une femme a un “marido” (un copain) elle ne peut pas se balader seule dans la rue sans raison. Tout le monde se connaît et son copain aura vite fait de s’enquérir de ses déplacements. Lorsqu’une yuma débarque, elle est repérée et les sollicitations sont systématiques. C’est très different de La Havane, avec un ambiance beaucoup plus “province”. Enfin, cette région de Cuba est très pauvre et j’ai lu quelque part que les “remesas” sont bien moindres qu’ailleurs car ils sont peu nombreux à avoir de la famille à l’étranger. Sans compter les ouragans qui font régulièrement les dégâts qu’on sait : jusqu’à présent, un grand nombre de maisons sont toujours endommagées par Sandy et les gens ne savent pas comment faire pour réparer leurs toits. Bref, tout cela pour dire que cette partie de l’île a autant besoin que les autres qu’on s’y intéresse. Ses habitants sont émouvants, sensuels, intelligents, ils ont le sens de l’humour et je trouve qu’ils sont très courageux et fiers. C’est cool d’avoir écrit ces lignes…

Jacques DEPOLLIER du site JDSDF a Cuba

merci pour toutes ces informations

je souhaiterais avoir les coordonnées d ernesto - je viens à la Havane début septembre et vais visiter en bus Cuba - j’espère que je vais effectuer un magnifique voyage
merci pour ta réponse

anna

Le récit de votre périple me donne l’envie de partir à CUBA en avril/ mai 2014Nous sommes 2 couples ( à la retraite) et nous souhaiterions être en contact avec Ernesto pour organiser avec lui un voyage sur l’île personnalisé.
Il pourrait être notre correspondant et ainsi suivre ses conseils et l’avoir comme guide sur place.
Merci pour votre réponse
Cdlt
Ragonan

Merci pour ce sympathique récit.

Je voulais rajouter que Santiago, depuis quelques années déjà, a pris du “retard” côté Salsa. Il y avait 2 endroits très prisés des Cubains, et beaucoup moins de touristes, pour la Salsa. Le premier était Artex, à 200 mètres de la place Cespedes, calle Heredia (Est). Certes, on y trouve des touristes, mais à 90 % il n’y a que des Cubains. Franchement, c’est là où j’ai vu le plus belle Salsa.
Ensuite, il y a le bar Bahia à Bario Tecnico - Punta Gorda (de l’autre côté de la baie de Santiago, de là où on prend la lancha pour Cayo Granma). Ils organisent régulièrement des soirées. Coin très peuplés les soirées de festival. Le coin a subit quelques transformations ces dernières années. Le restaurant y est très bon. Inconvénient, il y a des soirées où les moustiques participent aussi, d’où l’intérêt de ne jamais arrêter de danser.

Ensuite, il y a les soirées privées, bien sûr plus difficiles d’accès. Faites vous des amis au sein de la communauté gaie masculine, et vous ne serez pas déçu. Pas besoin d’être gai, j’y participais avec mon épouse et mes amis, et c’était une ambiance extraordinaire et une salsa du tonnerre (beaucoup venant et allant à Artex).

Après, le peu que j’ai vu ailleurs (la Havane ou même les compétitions télévisées en France) m’a toujours fait regretter Artex.

à part le fait que ce sont toujours les mêmes qui racontent tout et n’importe quoi : monologue-autosatifaction-ignorancecomment peut-on tenir certains propos quand on se dit “connaître”
travailler 6 jour sur 7, 10 heures par jour, 25 cuc/mois
vous en connaissez beaucoup qui ferait correctement leur travail ?

Bonjour Jacques,

Tes annotations m’ont rappelé mes rendus de travaux à la fac, ça m’a fait rire!

Alors en effet je ne suis plus vraiment novice, même si une bonne partie de mon expérience n’a pas consisté à vivre la Cuba des touristes donc finalement c’est un aspect que je découvre de plus en plus depuis 2 ans. D’ailleurs il m’aura fallu 5 ans avant de pousser plus loin que Trinidad! Et les fois où j’étais sortie de la Havane j’avais assez mal vécu la confrontation avec la Cuba du tourisme. J’me suis détendue sur ce point et je pense que maintenant j’arrive à un équilibre qui me plaît assez.
Des années sur les bancs de la fac non non, juste 2 mois et j’me suis aperçue que la meilleure université c’est celle de la rue!

Pour l’hygiène dans les bus j’pense que toi comme moi on sait très bien que jamais un conducteur de bus n’ira nettoyer. C’est déjà souvent compliqué d’avoir un service correct s’agissant de ce pour quoi la personne est payée alors espérer qu’elle fasse plus (fait semblant de me payer je ferai semblant de travailler, normal en même temps)…
C’est aussi de la responsabilité des voyageurs qui ne sont pas toujours des plus propres et puis quand il fait 40 degrés dehors et que la clim n’est pas dans les toilettes…forcement…
Bref, le mieux est encore d’attraper des places à l’avant!
Quand je parle de camions et de stop je parle vraiment de camions et de stop, pas du bus astro qui en effet propose des conditions correctes de voyages (j’ai quand même rassuré un ami cubain qui avait voyagé avec un bus Astro prenant l’eau en lui disant que chez Viazul ça arrivait aussi!).

Merci pour l’info concernant la réservation en ligne, c’est vraiment bon à savoir.
Pour les billets achetés dans les deux points de vente hors gare routière je n’ai pas fait attention au nom mais en gros la personne appelle le bureau viazul, demande “fulana il te reste 2 places pour Santiago avec le bu express de demain?” et suivant la réponse elle donne ton nom à la personne qui t’inscrit sur la liste comme si tu t’étais présenté directement au bureau viazul. Après on te donne un ticket avec ton nom et écrit 1,2, X places selon ce que tu as réservé et s’agissant de Santiago les numéros de sièges.
Le jour du départ tu vas au bureau viazul, tu présentes ton billet et ils te le changent contre les tickets qu’ils te donnent lorsque tu les achètes chez eux directement.

Avec le Cubaton le problème c’est que tu as énormément de contact. Pour moi ce n’est pas plus connoté sexuellement que le Guaguanco (bon niveau pauvreté du rythme et paroles complètement débiles… a part quelques groupes comme calle 13 vraiment on vole pas haut) mais par contre ça se danse, si tu fais les choses à la cubaine, super collé.
Alors déjà que j’ai arrêté de danser le souk et la kizomba à Paris parce que dans 80% des cas les mecs se frottent un peu trop à mon gout, à Cuba, avec des cubains, faut vraiment que je connaisse bien. Et seule on te laisse pas secouer tes hanches plus de 5 min avant de venir se coller! Et sur ce point havanais, santiagueros même combat haha

Je sais qu’il y a encore beaucoup d’habitants qui souffrent des conséquences des derniers cyclones mais je n’ai pas du tout eu l’impression d’arriver dans une ville sinistrée. Certains forumistes veulent faire fuir les touristes en disant qu’il y a encore beaucoup de dégâts et des gens prets à vous sauter à la gorge. Il n’en est rien, je pense que les santiagueros souffrent en silence et ils ont bien besoin qu’on aille participer un peu à l’économie de la région. Mise à part la drague je n’ai pas subi plus de sollicitations question taxi, restau,… aucun enfant n’est venu me réclamer de l’argent ou des bonbons. Courageux et fiers je trouve que ça leur va bien en effet!

Merci pour tes conseils Revenant!

Artex on a tenté mais il ne s’y passé rien les deux fois où on y est allé…

La communauté gai masculine c’est une sacré bonne idée! Ca règle le problème des touristes, de la salsa, du collé serré en cubaton et du pssst psssst. Reste à les trouver :wink:

Aïe aïe… autant il me semble que c’est facile de rencontrer des gay à la Havane, autant à Santiago, je ne crois pas qu’ils soient très enclins à se montrer ou à se réunir en public. Au moment où j’y étais, il y’avait un point de rencontre vers la plaza Dolorès au coin entre Calvario et Aguilera à côté du restau San Antonio. Et encore faut-il que ce soient des gays qui aiment danser la salsa!! :slight_smile:

Je n’avais pas vu ta réponse Marie. Calle 13 est un groupe portoricain. Ils chantent plutôt du Rap engagé. Je pense à un très beau clip qu’ils avaient réalisé sur leur chanson « Latinoamérica ». Je dirais qu’ils sont “humanitairement” politisés. Le cubaton est plutôt du regaetton mêlé à des rythmes afro cubains, ce qui le rend plus sensuel et favorise en effet les frottis frottas. Quant aux paroles, si on se base sur le genre Chupi chupi, ça donne en effet : « Dame un chupi chupi, Que yo lo disfruti, Abre la bocuti, Y tragatelo tuti » mais on peut aussi s’intéresser à Gente de Zona qui, à travers des textes légers traduisent le quotidien des jeunes cubains, notamment de la rue, dans le style de: « La palestina no es cubana, La palestina tiene dinero y ya no es cualquiera, la Palestina lucho su visa y se va pa afuera… Ay, ella me engano Ella me dijo que me queria, Pero el dinero la transformo”. Et comme l’a écrit Jacques, le cubaton est une expression des changements à tous les niveaux de ces jeunes et de la société cubaine. Danser “avec énormément de contact”, comme tu le dis, est très spécifique aux Caraïbes et culturellement les gens sont plus détendus avec ça, les femmes jouent le jeu tant qu’elles ne sont pas en couple ou avec un novio et je crois même qu’elles recherchent cette sensualité. Donc, oui, pour danser le cubaton, soit on aime ce jeu de séduction, soit on danse avec son « marido » et après c’est très chaud!
Et je suis ok avec ce que tu écris à propos de Santiago. C’est une ville tellement différente des autres : de la Havane bien sûr, de Camaguey, de Trinidad, etc. Au premier abord, elle n’a rien de joli quelques monuments par ci, par là, mais au fur et à mesure qu’on flâne dans ses ruelles et qu’on découvre ses environs, qu’on connaît des gens, on est comme envoûté par son atmosphère, le côté un peu canaille et popu, l’aspect province assez calme et en même temps grouillant. Enfin, je ne suis pas très objective mais voilà, ton message a éveillé mon envie de contribuer à cette discussion, selon ce que j’y ai vécu.

[quote]
Aïe aïe… autant il me semble que c’est facile de rencontrer des gay à la Havane, autant à Santiago, je ne crois pas qu’ils soient très enclins à se montrer ou à se réunir en public. Au moment où j’y étais, il y’avait un point de rencontre vers la plaza Dolorès au coin entre Calvario et Aguilera à côté du restau San Antonio. Et encore faut-il que ce soient des gays qui aiment danser la salsa!! :-](/citation]

C’était un voisin et ami d’enfance d’une amie de Santiago, que j’ai rencontré une première fois chez elle avant qu’il nous invite à Artex (on a payé nos entrées). Un jour, il nous a invité à une première soirée qu’il donnait chez lui, une soixantaine de personnes, beaucoup de gays surtout masculins. Certains travaillaient à Artex.
Selon les soirs, on ne payait nos entrées à Artex qu’en pesos (mais ça ne donnait pas droit à la conso, au contraire de l’entrée en CUC ou USD).
Nos aller à Artex étaient surtout régies selon eux, qui savaient si la soirée valait le coup. Il y avait des soirées où on allait juste pour sortir, mais beaucoup de musiques différentes et de la sono. Avec eux, c’était toujours des groupes de musiciens, parfois 3 ou 4 groupes qui devaient se partager la soirée. J’y ai mis les pieds pour la 1ère fois en 1999, ma cousine qui dansait déjà la Salsa a été invitée par notre ami gay et par d’autres, elle s’est vraiment régalée avec les débuts difficiles.
Et lorsque on voyait cet ami gay, il nous disait de venir tel soir à Artex et qu’il nous réservait une table (chose très difficile à faire à Artex).

Donc, rapprochez vous d’Artex.

Ernesto, le guide à La Havane, est-ce celui qui est prof de français à l’Alliance française et prof d’économie à l’université ? Je cherche désespérement ses coordonnées. Pouvez-vous me dépanner ? Si oui, d’avance un grand merci.
Dominique

J’pense qu’en matière de musique toute façon c’est une histoire de goût, comme en cuisine :wink:
Moi je suis plutôt branchée musique cubaine traditionnelle, pour pas dire de vieux même! Et puis j’ai découvert ce qui se fait dans d’autres registres comme le hip hop par exemple et on ne soupçonne pas les talents qu’il peut y avoir en dehors de la salsa et du reggaeton. Pour ceux que ça interesse suivez talentocubano sur facebook : TalentoCubano.net (ils ont aussi un site internet)
C’est vrai que calle 13 n’est pas cubain mais c’est le seul groupe qui même en reggaeton trouve grace à mes yeux! En mélangeant cumbia, reggaeton, afro,… ils ont un son unique et un message fort. Latinoamerica est une superbe chanson et le clip est magnifique en effet!
Ils ont fait un très très bon documentaire que je conseille à ceux qui comprennent l’espagnol : http://www.youtube.com/watch?v=cdIdYa7i3Qk

Il y a parfois du quotidien dans les chansons de reggaeton mais y a surtout des paroles faciles, l’apologie de l’argent et les filles sont souvent traitées comme des bouts de viande en pum pum short… (j’suis pas allée chercher les paroles de “la Silicona” de gente de zona mais elle est collector dans le genre haha)
EN general quand c’est pas une reprise de salsa (cubanito 20.02 avec soy yo ou Sanduguera de Yulien Oviedo qui sont très bonnes!) je trouve que c’est du reggaeton comme ce qui se fait dans d’autres pays du continent américain et n’a le nom de cubaton que parce que les chanteurs sont cubains et que c’est la fierté de d’île qui s’exprime.
Après j’comprends très bien qu’ils en ai marre de se réveiller salsa, de manger salsa, de sortir salsa,… et que la nouvelle génération crée ses propres codes, rythme, culture,…
Et puis au moins avec le reggaeton y a pas besoin d’avoir fait 3 ans de danse pour se lancer sur la piste!

Oui c’est lui! Je vous envoie ses coordonnées en mp

Pour ceux (et surtout “celles”) que ce débat intéresse et qui lisent l’espagnol, June Fernandez aborde ce sujet dans son blog:
http://gentedigital.es/comunidad/june/
"Por qué me gusta el regueton? " et sur sa page facebook

Bon we à tous!

PS: pardon, le titre du post c’est “Si no puedo perrear, no es mi revolucion”

Très chouette ce blog! Merci pour l’info

Pour ceux qui n’ont pas réussi à trouver un exemplaire du superbe numéro de Slanted (je l’ai trouvé, je l’ai trouvé!! c’est un petit bijou!! :smiley: ) et/ou n’ont pas pu se rendre à la conférence sur le sujet en novembre dernier, réjouissez vous, le 23 octobre sort Cuba Grafica!

Bonne lecture à tous!

Et pour ceux qui préfèrent le cinéma et les documentaires : NOTICIEROS ICAIC (« actualités  cubaines) | «citylightscinema

Bon visionnage à tous!

me gonfle c est bon pour les francaise entre 35 et 55ans qui viennent de divorcer en france , donc elle viennent acuba pour faire la salsa et se trouver un jinatero,l affaire marche 3ans apres c est la rupture , la c est dur pas de fric pas de mec donc bonne vacance a cuba

Non, moi je n’en ai pas marre, mais faut pas que ça dure trop, et c’est pareil pour tous les styles de musique. Mais je peux sans problème supporter le temps d’une soirée en me mettant dans l’ambiance, puis d’être soulagé une fois le son coupé.

Mais comme tu dis, Raggaeton, Salsa, c’est pour le touriste, et de tous âges.

mais non la salsa ce n’est pas seulement pour les touristes ; c’est aussi pour les personnes d’un certain âge comme la valse en France…mais non le raggaeton ce n’est pas seulement pour les touristes : c’est comme le rap en France, cela raconte la vie des jeunes “mi gusta la gazoline” ; cela veut dire “j’aime la voiture des touristes” , double sens etc…
vos appréciations par contre sont digne de personnes qui ne se mettent pas du tout dans le contexte cubain mais dans le contexte "touriste"sans aucun respect de ce qu’ils sont. D’ailleurs de la part de Mme Thérèse, on le sait vu son vocabulaire très “haut de gamme” en ce qui concerne Cuba, on ne comprend pas trop encore pourquoi elle n’a pas choisi Neuilly comme point d’attache, manque de relations ou manque de revenus ? ou les 2. Franchement allez finir ses jours dans les faubourgs "soi-disant"chic de la Havane, c’est pas classe sauf si on veut se le faire croire.

Dans ma belle famille, et chez tous ceux que je fréquente à Cuba, il n’y a jamais de Reggaeton ou de Salsa à longueur de journée, et ce que je veux dire lorsque c’est pour le touriste, c’est que beaucoup viennent pour se mettre dans cette ambiance, Salsa ou Reggaeton… quitte à le faire du matin au soir. Je connais une personne âgée qui adore la techno, une gamine de 4 ans (qui doit en avoir 14 cette année) qui adorait la salsa (elle faisait son show dans nos rencontres organisées (repas)… j’aurais dû lui montrer la valse…
On sait, enfin, je sais ce qu’est le reggaeton, merci Sysy.
Pour therese, peut-être pas assez de touristes à Neuilly… mais j’ai toujours pensé et écrit que j’avais de sérieux doutes. Même mon épouse Cubaine s’exprime mieux que… elle ou lui.

bonjour marie et merci beaucoup pour le partage , j aurais souhaité pouvoir obtenir les coordonnés de votre amis Ernesto pour plusieurs points car je pars pour Cuba fin mars …merci d avznce si vous pouvez faire le nécessaire … Cordialement’

Bravo pour ce compte rendu
Je vas essayer vos adresses si je vais par là et essayer de faire comme vous en terme de compte rendu
JE suis Nantaise et je retourne à cuba en cotobre
Christine

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