Message pour tous ceux qui partent en Birmanie, et qui doivent donc changer en monnaie locale leurs dollars ou euros: attention aux arnaques !
J’en ai fait l’amer expérience fin janvier. Bien qu’ayant une certaine expérience des voyages (c’était mon 12ème pays en Asie), on s’est fait arnaquer de de 60 euros lors d’un change de 200 euros.
Explication: le premier jour à Yangon, on part à la recherche d’une boutique pour changer nos euros, un type genre indien nous aborde, nous propose un bon taux de change, nous le suivons, nous arrivons dans un hall d’immeuble où le change se fait avec un deuxième type, le ‘boss’, le comptage dure un bon 1/4h, au moment où je sors mes billets de 100 euros, le boss dit qu’il préfère des billets de 50 euros pendant que l’autre nous reprend les billets puis nous les rends de suite, s’ensuit une petite discussion, puis accepte. On sort, et le soir en recomptant au lieu d’avoir 290 billets de 1000, on n’en avait que 190 billets.
Par la suite, nous n’avons eu aucun problème pour changer. Tout se passe bien si on respecte certaines règles élémentaires:
- Toujours être très attentif lors d’un change
- Ne jamais faire confiance à un inconnu si il vous aborde pour ce genre d’opérations, surtout si il vous propose un bon taux
- Toujours choisir la personne avec qui vous souhaitez faire du change; jamais le contraire où c’est une personne qui vous le propose
- Toujours choisir une boutique ou hôtel pignon sur rue
- Ne pas changer de gros montant; plutôt privilégier de faire plusieurs transactions au lieu d’une
- Un changeur honnête vous laissera compter les billets sans vous perturber et sans vous parler; la moindre bizarrerie, abandonner la transaction
- une fois les billets comptés, obligez-vous à recompter dès que le changeur touche à nouveau les billets, ne serait-ce que du bout d’un ongle (les arnaqueurs sont des pros)
Nous avons fait un très beau voyage en Birmanie, les birmans sont comme dans toute l’Asie du Sud-Est des gens adorables mais il y a quand même des arnaqueurs pour les changes, c’est comme ça.