Bonsoir,
Je ne vois pas où est la leçon d’économie.
Mais alors, là, pas du tout.
Après réflexion.
Je peux dire, pas du tout, du tout, du tout.
Pagan?
Un manque de calcium?
Un abus de…
Pagan.
Ne te réveille pas.Continue à dormir.
:-))
Bonsoir,
Je ne vois pas où est la leçon d’économie.
Mais alors, là, pas du tout.
Après réflexion.
Je peux dire, pas du tout, du tout, du tout.
Pagan?
Un manque de calcium?
Un abus de…
Pagan.
Ne te réveille pas.Continue à dormir.
:-))
Pour relancer la polémique, un article tout récent (13 août) du Bangkok Post qui dit clairement que tout va pour le mieux pour l’immobilier thaïlandais et que les ventes de condos aux investisseurs étrangers n’ont jamais été si florissantes, parce que les rendements y sont très souvent bien meilleurs que dans les pays de ces investisseurs. Par exemple, un condo à Hong Kong ne génère au maximum que 2,5% de plus-value annuelle contre 5% à 6% à Bangkok (et c’est d’autant plus attractif pour les Chinois - qui représentent 80% des acheteurs - que des mesures restrictives ont été mises en place à Hong Kong et à Singapour pour limiter les transactions immobilières et freiner la spéculation). On y apprendra par exemple qu’à Phuket et Pattaya, les 49% de surface immobilière qui peuvent être détenus dans chaque condo par des étrangers (la loi est ancienne, mais a été assouplie, c’était 40% autrefois) sont remplis, et que les propriétaires étrangers qui veulent revendre trouvent des acheteurs sans aucun problème. Bref, ce ne sont pas les quelques Français ou Allemands expulsés pour pratiques locatives illicites qui vont mettre en péril l’économie. Du moins pas pour le moment.
https://property.bangkokpost.com/news/1520686/foreign-buyers-cling-to-city-condos
Donc, que les économistes professionnels ou amateurs se rassurent, tout va bien au pays du baht souriant, et on peut s’en réjouir pour cette Thaïlande prospère - yop la boum -, bétonnée, macdonaldisée, dégueulassée, abêtie, cette thaïlande “pays du sourire”, parc d’attraction, Thaïlande des chemises jaunes, des touristes et des “expats”, vitrine qui rend si bien sur les cartes postales et les photos des catalogues d’agences de voyage, avec ses marchés flottants de pacotille, ses réserves d’éléphants bien traités ou non, et ses plages “paradisiaques” - c’est l’élément de langage obligé. Mais cette Thaïlande-là, même si elle pèse très lourd économiquement, n’est qu’une - moindre - partie du pays, et si l’on considère la pauvreté de l’autre partie, force est de constater que la théorie du ruissellement ne fonctionne pas sur le terrain aussi bien que sur le papier. Car la grosse erreur serait de ne voir qu’une facette, de considérer la Thaïlande comme un pays homogène, ce qu’elle n’est absolument pas, ni économiquement, ni politiquement, ni culturellement, ni ethniquement. Bien loin de ce pays florissant, en gros l’ouest du royaume, la region centre et tout le sud, il y a une autre Thaïlande, celle où je vis, celle des livres de Pira Sudham et de Boontawee Kampoon, celle que j’aime malgré tout, sans bien savoir pourquoi, curieux mélange d’amour-répulsion pour cette terre rouge sang de bœuf des sols latéritiques, ces températures insupportables et ses pluies torrentielles, ces paysannes sèches et ridées aux bouches édentées, les dernières à mâchonner encore le bétel avec leurs trois chicots et à en cracher le jus zinzolin qui leur ensanglante les gencives, mémés qui perçoivent les 600 bahts mensuels (16 euros) que leur octroie le gouvernement, c’est le minimum vieillesse auquel on a droit passé 60 ans, et si l’on n’a pas d’enfants ou de famille pour en rajouter un peu, ben, faut faire avec, l’avait qu’à être plus méritante dans ses vies antérieures, la mémé, elle n’aurait pas un karma bouffé aux mites ; ces hommes presque noirs de peau, à la fois crédules et matois, serviles avec les notables et les autorités, courbés et cauteleux devant les puissants, mais forts de leur supériorité sur les étrangers, parce qu’un thai, fût-il le dernier des thaïs, est toujours supérieur à un étranger, qu’il se doit, sinon de mépriser, au moins de considérer avec ironie et condescendance, c’est ce qu’on lui apprend tout petit à l’école et qu’on lui répète tout au long de sa vie, ces hommes qui portent encore fièrement le pa khao ma et dont la félicité suprême est de s’allonger à l’ombre et de ne rien faire en ne pensant à rien. Faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là, on ne pense pas, fait bien trop chaud pour ça. Bref, un pays profondément divisé, de plus en plus divisé, coupé en deux, deux Thaïlandes peut-être à jamais irréconciliables, qui s’affrontent périodiquement depuis bientôt un siècle dans un cycle ininteommpu de violentes crises politiques et qui ne se mélangent pas, la Thaïlande des villes et la Thaïlande des campagnes, la Thaïlande des condos et la Thaïlande des rizières, celle des riches, des “élites”, bonzes obèses (la moitié des bonzes du pays est obèse, d’après une étude de l’université Chulalongkorn), hommes d’affaires d’origine chinoise ou malaise, courtisans, dignitaires grotesques plus décorés que des arbres de Noël, et d’autant plus coûteux qu’ils sont parfaitement inutiles, militaires d’opérette, une Thaïlande aisée des classes moyennes, commerçants, fonctionnaires, cols blancs, curieux mélange de modernité, de boudhisme perverti, de capitalisme sur fond de protectionisme et de vestiges de féodalité, qui méprise profondément l’autre, celle des péquenots, des paumés, des ploucs, de ceux qui ont la peau noircie par le soleil, des pauvres, en un mot, avec une toile de fond raciste envers les minorités éthniques (qui, toutes ensemble réunies, formeraient une majorité), car ailleurs, dans la plupart du pays, conséquence des politiques colonialistes menées par le Siam depuis les temps les plus anciens, on n’est pas complètement thaï, on n’est pas purement siamois (seul 25 millions le seraient sur 68 millions d’habitants), on est aussi un peu - largement - métèque, khmer, lao, karen, hmong, mon, shan, luk chin, pak tai, lü, lisu, meo, kuy, phouthai, etc, près de 70 éthnies au total, chacune avec ses traditions, son dialecte, ses particularités religieuses, son patois, et, tout de même, ce qui forge une unité nationale - ou qui forgeait, car les choses évoluent -, un roi incontesté et vénéré du nord au sud et d’ouest en est. Pas sûr que le numéro 10 recueille une telle unanimité et ait suffisamment de charisme pour assurer ce rôle de ciment national.
Salut Kentin
Très belle analyse, pleine d’envollée lyrique, ça m’a bien plu…
Je retrouve pas mal de mon propre ressenti dans mon village de jungle du nord dans tes écrits, de la “critique” du moine obèse qui a 2 mercedes garées derrière son temple (depuis l’affaire du moine “jet-setter” elles sont bien planquées) et son contraire (un très mal vu au village, qui a racheté des ha et des ha de jungle pour y interdire la déforestation, mais qui vient de faire un don de 10 millions de thb à l’école du village) aux élites administratives qui brillent de mille feux dans leurs uniformes ampoulés et qui sont si bien vues (alors que si tu grattes un peu, la moitié sont complêtement incultes et profitent de leur position pour taper dans la caisse… Au proprio de shop qui profite du fait que les karens du coin ne savent ni lire ni compter (quoique, ça ils savent faire en général, un thb est un thb lol) pour les arnaquer sans aucun scrupule, mais ça c’est pas grave, au prochain khratong ou don au temple Bouddha pardonnera… Ces gros propriétaires terriens du coin, si respectés avec leurs ors, belles voitures et maisons, mais enrichis par l’exploitation illégalle des tecks ou du rosewood dans la jungle des parcs nationnaux il y a quelques années, qui font venir des birmans par wagons lors de la recolte des longames pour pouvoir les payer 3 figues.
Marrant aussi, une discussion poussée avec un Karen qui sous pretexte qu’il n’a pas de CI thai, se plaignait d’avoir été peu considéré et exploité sur des chantiers de la plaine du centre, mais qui reproduit à l’identique ce comportement raciste avec les farangs et/ou les plus noirs de peau que lui…
J’ai mis du temps à comprendre, bien qu’étant “baptisé” somdet bouddhiste, parlant (baragouinant plutôt) thai, et étant sponsor d’écoles les plus pauvres du coin, je ne serais jamais plus qu’un farang khinyao et khinok, de surcroit tingtong vu les sommes que je dépense à essayer d’aider des gosses parmi les plus pauvres alors qu’on a même pas une voiture et qu’on loue notre maison ici… La reconnaissance dure le temps d’un sourire immédiat, et puis… Mais ils sonr formatés à penser ça dès leur enfance oui…
Et pourtant, même amour/répulsion que toi envers ce pays (où j’aimerais finir mes jours finalement) et ses habitants, à l’exception de quasiment tous ceux qui vivent du tourisme (du chauffeur de tuktuk à la ladybar, sans compter les TO) pour qui c’est surtout la répulsion qui domine, puisque qu’être thai leur donne le droit d’essayer d’arnaquer tous les farangs… Chose marrante, dès que je sors de mon village, j’ai appris au premier abord à savoir cacher le fait que je comprends la moitié de ce qu’ils disent (les thais au contact des touristes n’aiment pas du tout qu’on parle thai), et ensuite à me prétendre belge et pas français mdrrrr
Mais mes mémés ridées et les paysans du coin à la peau burinée par le soleil, eux, je les aime, même si ils ne me le rendent pas
Mon pauvre Raoultabille,va raouler ailleurs… pour exister faut que tu essayes de rabaisser les autres internautes qui argumentent courtoisement sur un forum et sur un sujet qui nous intéresse.
Les règlements de compte personnels de l’autre trollo-economicus Vahennazi nous gonfle également.
ZZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz…
:-))
Bonjour Kentin
la fierté d’être thaï ,le sentiment d’être supérieur à un étranger( comme tu l’écris si bien ) c’est ce qui reste aux plus pauvres .C’est ce nationalisme sans doute qui empêche une véritable revolution .D’où la tentation du Gouvernement actuel de se montrer moins laxiste envers les farangs .Une hypothèse comme une autre .
Les Thaïs ont un mot difficilement traduisible pour exprimer ce sentiment : ความเป็นไทย - “kwam pen thai”, c’est-à-dire à peu près “ce qui fait l’essence d’être thaï”, les anglais traduisent par “the thainess”, et l’on pourrait franciser par “la thaïtude”, barbarisme qui entrera peut-être un jour dans le dictionnaire. Le mot est moderne, mais le sentiment n’est pas nouveau, c’est la substance même des “phongsawadan”, les Chroniques royales, le livre d’histoire des Siamois, devenu celui de tous les Thaïs, même de ceux - les plus nombreux - qui n’ont pas pour ancêtres les Gaulois locaux, c’est-à-dire les Siamois. La conception de l’histoire en Asie est bien différente de la conception occidentale, qui s’appuie sur une recherche rigoureuse et quasi scientifique de l’authenticité des sources. À part les inscriptions gravées sur les stèles ou découvertes dans des vestiges, il y a peu de sources authentiques de l’histoire siamoise. Beaucoup ont été détruites lors de la mise à sec d’Ayutthaya en 1767, d’autres par l’humidité du climat, pas particulièrement propice à la conservation des vieux papiers, d’autres encore par l’ancienne tradition de brûler les documents écrits par des bonzes vénérables pour les amalgamer à l’argile dont on fait des amulettes. Finalement, les meilleurs témoignages sur des pans entiers de l’histoire thaïlandaise, notamment sur le royaume d’Ayutthaya, viennent des voyageurs étrangers, hollandais, français, portugais, anglais, qui ont produit des relations beaucoup plus fiables que celles des acteurs locaux. Certes, chaque règne avait ses lettrés, ses chroniqueurs qui notaient scrupuleusement les faits, mais chaque roi, en accédant en trône, faisait réécrire les versions précédentes de manière à les embellir et à les rendre plus glorieuses, avant de les faire détruire. Ainsi, les versions historiques officielles de l’histoire ancienne de la Thailande ne sont pour la plupart que des compilations de témoignagnes écrits, réécrits, reformulés, déformés, embellis, magnifiés au fil des siècles, et le prince Damrong lui-même, le pionnier de l’histoire thaïlandaise moderne, avouait que lorsqu’il avait à choisir entre deux versions d’un fait historique, s’il ne pouvait identifier sûrement la plus authentique, il prévilégiait la plus belle. Attention, tout ceci n’est pas anecdotique, car toucher à l’histoire aujourd’hui, pour la corriger, pour la rectifier lorsqu’elle s’avère fausse, c’est toucher à l’image de la royauté, et cela peut mener en prison pour crime de lèse-majesté, même s’il s’agit d’un roi mort depuis belle lurette. Tout récemment, Sulak Sivaraksa, un éminent chercheur bouddhiste, a été inquiété par la police et accusé de crime de lèse-majesté pour s’être interrogé sur le rôle du roi Naresuan lors d’une bataille ayant eu lieu en… 1593. Il faut dire que Sulak, en plus d’être un historien, est aussi un défenseur des droits de l’homme et un farouche militant pour la démocratie… La Thaïlande marche sur la tête, et en marche arrière. Au début du XXe siècle, le roi Chulalongkorn - qui fut un grand roi - avait aboli la prosternation, déclarant que cette façon de ramper devant un roi, outre qu’elle était pénible physiquement, avait quelque chose d’humiliant et de dégradant et n’était plus de mise à l’époque moderne, et qu’il suffirait désormais d’une légère inclination du buste en signe de respect lorsqu’on s’adressait au monarque. Mais thaïtude oblige, c’est une fierté de montrer son infini respect au roi, et on a remis au goût du jour les traditions séculaires, les vieux courtisans rampent encore sur la moquette et respirent la poussière lorsqu’ils s’adressent au souverain. Tout juste si l’on n’a pas remis en question cet autre décret du roi Chulalongkorn, qui, en 1873, autorisait le peuple à regarder le visage du roi. C’est cela, le Kwam pen thai, un curieux mélange de fierté hautaine, de croyances naïves, de foi dans les valeurs du bouddhisme - dont par ailleurs on ne connaît quasiment rien, sinon quelques prières et des superstitions - et de confiance dans les valeurs portées par une glorieuse histoire - dont on ignore tout, je suis toujours frappé de constater à quel point l’immense majorité des Thaïs n’ont strictement aucune connaissance historique de leur pays. Mais bon, pour les Français, c’est souvent pas mal non plus, et je suis sûr que certains sont persuadés que Henri V a succédé à Henri IV.
Le “kwan pen thai” s’appuie donc sur cette histoire falsifiée d’une thaïlande fantasmée qui n’a jamais vraiment existé, et qui, quand elle a existé, était souvent d’une barbarie crasse. La civilisation thaï fait parfois pâle figure à côté du raffinement de la civilisation khmère, dont elle a d’ailleurs emprunté énormémnt d’éléments. Mais peu importe la vérité historique, l’histoire du royaume est de toute façon sublime et surpasse celle de tous les autres pays, c’est en tout cas ce qu’on inculque aux enfants dès leur plus jeune âge, en leur expliquant qu’aucun peuple dans l’univers ne peut égaler les Thaïs - les “Hommes libres” - et qu’ils doivent en être fiers, fiers de leur pays, de leur drapeau, du bouddha, de leur roi, du roi Naraï et de la reine Suryiothai sur laquelle on fit un film pharaonique voilà quelques années, que tous les thaïs allèrent voir par kwan pen thai mais auquel seule une infime minorité comprit quelque chose. On est finalement un peu dans le contexte que la France a connu pendant la Troisième république, où il s’agissait de forger un “roman national” et d’unifier culturellement un pays encore grandement divisé par des particularismes provinciaux. L’enseignement de l’histoire en Thaïlande aujourd’hui ressemble un peu à ce que faisaient les “hussards noirs” de la république lorsqu’ils utilisaient les manuels historiques d’Ernest Lavisse, qui, de Vercingétorix à Verdun, en passant pas Jeanne d’Arc et Napoléon, ont imprimé une suite d’images d’épinal dans l’inconscient collectif français. Toutefois, s’il est possible en France de remettre en question la barbe fleurie de Charlemagne ou la bataille de Gergovie, il est impossible en Thaïlande aujourd’hui de se demander si le roi Phetracha - qui a usurpé le trône en 1689 - avait une seule goutte de sang royal dans les veines et n’aurait pas été plus à sa place dans une cabane que dans un palais. Mais le Kwam pen thai, ça va très loin. Ainsi, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 qui avaient frappés New York, le Premier ministre de l’époque - je crois me souvenir que c’était déjà Thaksin Shiwanatra - , expliquait sans rire à la télévision que de telles choses ne pourraient pas se passer en Thaïlande, car la protection des dieux, la vertu, la force morale et le karma du peuple thaïlandais étaient suffisamment puissants pour rendre impossible ce type de catastrophe.
Il résulte quand même de tout cela une fâcheuse tendance au repli sur soi et à la vie en vase clos. Tous les profs à qui j’en ai parlé font à peu près le même constat, même à l’université : leurs élèves n’ont absolument aucune curiosité. Les jeunes thaïlandais ne s’intéressent nullement à ce qui pourrait se passer ailleurs dans le monde, ils ignorent - et, semble-t-il, veulent ignorer - superbement les cultures étrangères, ils ne regardent que des films thaïlandais, ils n’écoutent que de la musique thaïlandaise, ils ne lisent… Non, ils ne lisent pas, ils ne lisent absolument rien, sinon parfois des romans de gare de style gnangnan Harlequin pour les filles et gore sanguinolant pour les garçons. Ils sont complètement lobotomisés par leur smartphone et Fesse-bouc. Le peu de compétences des profs n’est pas suffisant pour expliquer la nullité des thaïs, même étudiants dans les langues étrangères. Ma nièce, après cinq ans d’université, est absolument incapable de lire et de comprendre un texte simple en anglais. Tout simplement, ce n’est pas thaï, ça ne l’intéresse pas. Au demeurant, le régime fait tout pour encourager cette apathie intellectuelle. Jamais la télévision ne propose un débat - c’est interdit - ou même un reportage documentaire sur un pays étranger ou sur un fait de société. Uniquement des chansons, des variétés indigentes, des concours type “the Voice” des “lakhorn”, séries minables avec rires obligés et gags sonores, et des émissions culinaires. Les actualités ne sont traitées qu’à travers des faits divers insignifiants, souvent des images récupérées de caméras de surveillance, où l’on voit un chauffard percuter un arbre ou un malfrat voler un porte-monnaie. S’il y a un grand événement international, il est évoqué en quelques secondes, avant de passer à la météo, seule type d’information avec les recettes de cuisine qui ne semble pas soumise à la censure. C’est pourquoi, farouchement attaché à la liberté d’expression et à la démocratie, j’aurais honte de dire, comme Michaelbe, “salutations à ce gouvernement”, parce qu’il y a dans un peuple des choses bien plus importantes que le fric, la croissance économique, la bonne santé du bâtiment et la collecte des impôts, parce que tous les régimes totalitaires qui se sont succédés en Thaïlande ont toujours cherché - et souvent réussi - à fabriquer des générations de crétins et de futurs esclaves dépourvus de tout sens critique et, pour l’immense majorité, condamnés à la pauvreté sans jamais moufter ni se rebeller - pour le plus grand bien et le plus grand profit des “élites” -, soumis, rampant, mais tellement fiers et gonflés de leur “Kwam pen thai”.
Cordialement.
Bonjour,
J’ai pris énormément d’intérêt à vous lire.
J’avais lu avec étonnement les propos de Michaelbe, mais je me disais qu’àprès tout, je ne connaissais pas grand chose à la Thaïlande, à sa société, à son histoire…
Son"analyse " me semblait un peu tartignollesque. Les gentils instits / profs désintéressés, les militaires intègres t, mais bon, il vit là bas…
Ca m’a fait sourire, mais si il y a des gens qui y croient, pourquoi pas.
Je vais parfois à Trat et, du côté de Lam Ngop, il y a un monument qui attire de nombreux thaïs.
Il commémore une " bataille navale gagnée par la Thaïlande".
Et ce, contre la France.
Après plusieurs vérifications, il apparaît que la quasi totalité de la flotte thaïe ( supérieure en bâtiments et armement ) y a été coulée et que la flotte française n’a pas eu a déplorer de perte.
Belle victoire.
Un peu comme si, à Brest, il y avait un monument commémorant la victoire navale française de Trafalgar …
Sur pression du Japon, tout le monde est rentré à la maison. Pour la flotte thaïe, c’était assez facile, il n’y avait plus beaucoup de navires a rapatrier.
Quand je parle de cet évènement, mes interlocuteurs thaïs ne savent pas trop de quoi il s’agit, mais in fine, c’est une grande victoire…thaïe.
Commentant les interventions sur le sujet de départ ( la crise économique ) , j’avais essayé de donner mon point de vue.
Auparavant, j’avais pris le soin de me documenter ( un peu ) et j’avais constaté que les informations et analyses économiques concernant l’économie thaïe étaient assez contradictoires.
Pour certains le baht était maintenu à bout de bras, pour d’autres c’était une monnaie sous évaluée.
Pour certains, l’endettement des ménages était préoccupant. Ce n’était pas l’avis de certains, qui, le comparant à celui de la France, estimaient qu’il n’y avait absolument pas de quoi s’inquièter.
Ect…
Tout cela était fort bien argumenté.
Une partie des analyses concluaient à tout…et l’autre, …son contraire.
Un peu comme comme sur le forum.
Je me suis autorisé à écrire ce que ressentais en tentant d’y mettre un peu d’humour
Raté.
Le parterre d’économistes patentés du forum n’a pas apprécié. Il y en a même un qui a pris ça au pied de la lettre et qui y a vu le point de vue d’un gars qui se prenait pour un économiste…
Ca m’a à nouveu fait sourire…
Pour finir.
Ce qui se passe en Thaïlande me fait penser à ce qui s’est passé au Japon au milieu du 19 ème siècle.
L’empereur japonais y a été sacralisé par l’armée, au point d’en faire un demi dieu.
Merci Kentin 9 pour ce message qui nous sort avec bonheur d’une mini polémique sur l’économie du pays ( bien que les deux principaux intervenants soient chacun intéressant )mais qui ne doit pas être pour autant abandonnée faute de combattants.
belle synthèse d’un " roman national " qui explique beaucoup ce caractère thaï assez déroutant .
Au début des années 1980, il y avait sur l’île de Koh Chang un mémorial célébrant cette bataille navale qui, rappelons-le, opposa la France à la Thaïlande en 1941. On pouvait même encore voir dans une baie l’épave d’un navire Thaïlandais coulé, qui était devenu une curiosité touristique, des balades en bateau étaient organisées pour en faire le tour, pendant que le guide expliquait pour les visiteurs - la plupart thaïs - que c’était là l’horrible méfait - un parmi d’autres - de ces infâmes français qui avaient agressé le pauvre peuple thai si tellement innocent et pacifique, mais que la vengeance avait été terrible, car les Thaïs avaient anéanti les envahisseurs et détruit leur flotte. De fait, le gain de cette bataille avait été revendiqué par les deux pays, mais le bilan est sans appel, c’est une écrasante victoire française. Les touristes français dont j’étais - on n’était pas très nombreux alors -, honteux, baissaient la tête et faisaient croire qu’ils étaient belges ou suisses. Je ne suis jamais retourné à Koh Chang depuis, je pense que l’épave du navire a été enlevée, ou alors elle doit être bien rouillée. C’est un curieux paradoxe que les Thaïs sont plus fiers d’une bataille qu’ils ont perdue que les Français d’une victoire évidente dans une guerre qu’ils ignorent pour la plupart.
Tous les peuples ont un côté chauvin, c’est bien normal, et les Thaïs ne le sont sans doute pas plus que les Français qui vont boire du champagne sur les Champs-Élysées quand leur équipe de football gagne la Coupe du monde ou que les Américains qui écoutent le Star-Spangled Banner la main sur le cœur. En revanche, tous les peuples n’affichent pas cette indifférence inébranlable, voire ce mépris hautain pour les autres peuples. Le manque absolu de curiosité pour les cultures étrangères qu’on constate chez beaucoup de Thaïs est sans doute ce qui me frappe le plus dans ce pays. Il doit y avoir dans ces cerveaux une curieuse cosmographie, où la Thaïlande se trouverait au centre du monde, royaume lumineux et exemplaire, resplendissant au milieu de contrées plus ou moins barbares, mal identifiées et sans grand intérêt, dont les caractéristiques seraient essentiellement météorologiques et financières - c’est souvent la première chose que demandent les Thaïs quand vous leur dite que vous êtes Français : Il fait froid, là-bas ? Puis, en écho, mezzo voce, un peu honteusement : “Y’a du pognon, là-bas ?” ou dans une version plus personnalisée : “Et, au fait, combien tu gagnes par mois ?” Curieusement, le football arrive désormais loin derrière, ce qui n’était pas le cas à la grande époque des Platini et des Zidane. “Français ? Ah ! Platini !”, puis “Français ? Ah ! Zidane !” Mais la récente coupe du monde n’a pas provoqué d’élan particulier. La plupart des journaux et des commentaires ont insisté lourdement sur le fait que l’équipe était singulièrement colorée, métissée, et dans le mépris qu’affichent les Thaïs envers les étrangers, il y a encore une hiérarchie dans la couleur de la peau. Un Européen est méprisable, mais finalement moins qu’un Africain. Et, pour rire, je dois rapporter l’aveu de ma femme : Ça va bien que tu m’aies dit que tu étais Parisien, tu m’aurais dit que tu étais Français, je ne t’aurais jamais épousé. Mais bon, depuis 30 ans, il y a prescription.
il y avait sur l’île de Koh Chang un mémorial célébrant cette bataille navale qui, rappelons-le, opposa la France à la Thaïlande en 1941
Bonjour
Il existe meme un musee a Trat
Pour ceux qui s interessent a cette histoire
Koh CHANG la GUERRE FRANCO THAI (1940-1941) - Retraite en Thailande, découvrir l'Issan
…que les Français d’une victoire évidente dans une guerre qu’ils ignorent pour la plupart. …
Ce qui etait le cas pour moi
Bonne journee
Bonjour,
J’étais en Indonésie durant la coupe du monde de 1998.
A Bali, le soir ( matin là bas ) de la finale.
A la lecture des journaux locaux, on se demandait contre qui jouait l’équipe du Brésil…
Lorsque les joueurs français ont pénétré sur la pelouse, l’ensemble des consommateurs ( beaucoup d’anglo saxons ) s’est mis à siffler l’équipe de France.
Brrrr…
Changement de troquet…
Même comportement de la salle dans le café voisin…
Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est qu’auparavant, lorsqu’ en Asie du S/E ( sauf Vietnam, Laos, Cambodge ) je disais que j’étais français, peu de gens connaissait ce pays.
Tout le monde connaissait la Grande Bretagne, l’Allemagne, un peu la Suisse et un peu moins l’Italie ( ??).
Paris n’évoquait pas grand chose.
Le lendemain de la finale, j’étais à Rantepao, à Sulawesi. Tous les gamins connaissaient la France. Zidane, Djorkaeff ( pourquoi ? ) et… Didchampe.
J’ai rencontré tous ces joueurs par la suite.Quand je leur parlais du retentissemnt que leur victoire avait eu, ils restaient très modestes.
Après lecture de vos messages, j’ai une question.
Comment le sentiment de supériorité des thaïs arrive -t-il a cohabiter avec le fait que 70 % des députés thaïs sont issus de la communauté chinoise ( y compris Thaskin ) , 75 % des élus des assemblées de province sont d’origine chinoise, 80 % du commerce et de l’économie est entre les mains de sino/ thaïs, alors que cette communauté ne représente que 10 % de la population ?
Bonsoir,
Voici ce que dit Wikipedia.
Bataille de Koh Chang[modifier | modifier le code]Article détaillé : Bataille de Koh Chang.Alors que la situation à terre est critique pour la France, l’amiral Jean Decoux donne l’autorisation à l’amiral Terraux, commandant la marine en Indochine, d’exécuter une opération contre la marine thaïlandaise.L’ordre est donné aux navires de guerre disponibles d’attaquer dans le golfe de Thaïlande. Une reconnaissance aérienne est effectuée le 16 janvier à Satahib (pointe Est de la baie de Bangkok) et à Koh Chang.Au matin du 17 janvier 1941, le « groupe occasionnel », flotte de circonstance formée du croiseur La Motte-Picquet, des avisos coloniaux Dumont d’Urville, Amiral Charner et des avisos Marne et Tahure, placé sous le commandement du capitaine de vaisseau Régis Bérenger, commandant le croiseur La Motte-Picquet, attaque les navires thaïlandais à Koh Chang.Bien que la flotte thaïlandaise soit plus moderne et surclasse en nombre la marine française, celle-ci mène l’attaque avec audace et le combat s’achève par une victoire complète. À l’issue de la bataille qui dure presque deux heures, le bilan est lourd côté thaïlandais. Les torpilleurs Chomburi, Trat et Songkla sont coulés. Le garde-côtes cuirassé Dombhuri chavire, en flammes. Son sister ship, l’Ahidéa, est lui aussi coulé. Une bonne partie de la flotte de guerre thaïlandaise est ainsi détruite.Le bilan des pertes humaines diverge selon les sources. Selon la marine française, plus de 300 hommes sont morts du côté thaïlandais et il n’y a guère que 80 survivants.C’est une victoire importante1 : la bataille de Koh Chang est la dernière bataille navale remportée par la France.Cependant, le 24 janvier, la bataille aérienne finale a lieu lorsque l’aéroport français de Siem Reap, près d’Angkor, est atteint par un raid des bombardiers thaïlandais.Conclusion et conséquences[modifier | modifier le code]Le Monument de la Victoire à Bangkok.Le bilan de la guerre diverge selon les sources.Le Japon, désireux de s’assurer la collaboration militaire de la Thaïlande, intervient rapidement en médiateur dans le conflit. Un ultimatum impose d’abord aux deux belligérants un armistice, proclamé le 28 janvier. Le 9 mai, la France, sous contrainte japonaise, signe un traité de paix, par lequel elle abandonne les provinces de Battambang et Siem Reap, prises au Cambodge, de Champassak et Sayaburi (prises au Laos qui cède ainsi les territoires sur la rive droite du Mékong) soit un territoire de plus de 97 600 km22 habité par 420 000 personnes. Ce traité est suivi d’un autre entre la France et le Laos le 21 août.
Quand j’étais sur place à Trat, je m’étais aussi renseigné via internet .
Déroulement de la bataille, état des forces en présence…Ce que j’avais lu est corroboré par wikipedia.
J’ignorais qu’en 1940, l’Italie avait prété / vendu des navires à la Thaïlande.
En ce qui concerne les chiffres de la population thaïe d’origine chinoise et son poids politique et économique.
J’ai lu plusieurs publications qui traitaient de ce problème.
Contestez - vous ces chiffres ?
excellente analyse,
je tourne autour de la thailande depuis 10ans, laos , birmanie, cambodge,vietnam et malaisie
et ce que j’y entend , colle tres bien … les thai sont odieux dazns ces pays, ils se croient superieurs au ethnies mineures deja et superieurs a leurs voisins, qu’ils envahissent et exploitent … qqes exemples ??
et donc je ne suis jamais allé en thailande, car ce que j’y entend est pas joli joli … et surtout leur comportement avec les touristes… ces mecreants qui ne sont meme pas boudhistes ! une tare
pourtant la thailande des rizieres et campagnes est profondement belle
mais ca fait bien longtemps que je me mefie de ces thai des villes et plages…
lectures que je vais chercher : Pira Sudham et de Boontawee Kampoon
lecture sur bankock : la fille automatique , prix SF 2010 auteur italien…
et ce que j’y entend , colle tres bien … les thai sont odieux dazns ces pays, ils se croient superieurs au ethnies mineures deja et superieurs a leurs voisins, qu’ils envahissent et exploitent … qqes exemples ??
et donc je ne suis jamais allé en thailande, …
Déjà une erreur manifeste: les thaïs rechignent à sortir de leur pays
C’est le deal de l’ASEAN:Les pays riches dont laThaïlande, vont donner de l’emploi aux plus pauvres (Cambodge, birmanie…)
Se faire une idée aussi tranchée… Sans jamais y être venue ? N’est-ce pas incongru ?
Vraiment je vous invite à dépasser vos préjugés et vous frotter au légendaire pays du sourire. Si lorsqu’on y travaille ou entre dans l’intimité de rencontres, on peut parler de nationalisme et de racisme., comme visiteur ou touriste vous serez toujours accueillie et secourue en toute circonstance avec une gentillesse extrême, pas toujours le cas dans les pays que vous evoquez’ Ne cherchez pas des thaïs avec leur culture sur les sites touristiques habituels:ils y sont modestes par les touristes qui, eux mêmes les meprisent
et ce que j’y entend , colle tres bien … les thai sont odieux dazns ces pays, ils se croient superieurs au ethnies mineures deja et superieurs a leurs voisins, qu’ils envahissent et exploitent … qqes exemples ??
et donc je ne suis jamais allé en thailande, …
Déjà une erreur manifeste: les thaïs rechignent à sortir de leur pays
C’est le deal de l’ASEAN:Les pays riches dont laThaïlande, vont donner de l’emploi aux plus pauvres (Cambodge, birmanie…)
Se faire une idée aussi tranchée… Sans jamais y être venue ? N’est-ce pas incongru ?
Vraiment je vous invite à dépasser vos préjugés et vous frotter au légendaire pays du sourire. Si lorsqu’on y travaille ou entre dans l’intimité de rencontres, on peut parler de nationalisme et de racisme., comme visiteur ou touriste vous serez toujours accueillie et secourue en toute circonstance avec une gentillesse extrême, pas toujours le cas dans les pays que vous evoquez’ Ne cherchez pas des thaïs avec leur culture sur les sites touristiques habituels:ils y sont modestes par les touristes qui, eux mêmes les meprisent
???
vous avez raison, j’irai et mon avis changera surement
La bataille de Koh Chang…en 1941.Pas étonnant que les Français ignorent ce petit épisode de notre histoire coloniale en Indochine … on a fait l’impasse sur le fait que l’armée impériale du Japon a occupé l’Indochine française ( Vietnam,Cambodge, Laos) jusqu’en 1945.
L’Allemagne nazie et l’Italie fasciste voyaient d’un bon œil leur allié les Japs essayer d’éjecter les Français de cette partie du monde…d’où les pressions de ces puissants régimes sur la marine française pour ne pas empiéter sur le royaume de Siam( Koh Chang ) les Thaïlandais jouant le jeu d’une " neutralitè" trés favorable aux japonais
pour revenir â la Thaïlande actuelle ,elle a un voisin de 1 milliard 350 millions d’habitants .On peut raisonnablement penser que le régime chinois a déjà " finlandisé " le Royaume de Siam à l’image de l’URSS lorgnant sur son petit voisin la Finlande.La diaspora chinoise en Thaïlande tenant déjà le commerce ,l’industrie,les banques…la Thaïlande serait sous influence ?
Bonsoir,
Le Japon n’a jamais occupé le Vietnam et encore moins le Laos et le Cambodge.
Vainqueurs, les japonais n’ont jamais remis en cause la souveraineté française en Indochine.
Il est évident qu’ils auraient pu occuper et administrer l’Indochine, mais c’était beaucoup plus simple pour eux de laisser ça aux français.
Pour revenir à la Thaïlande.
Bien consciente de la faiblesse de la France, elle en a profité pour s’emparer de certaines provinces laotiennes et cambodgiennes.Tout cela a été précédé de manifestations anti françaises.
Ces manifestations anti colonialistes peuvent se comprendre.
Par contre, ces mes mêmes thaïs qui se déclaraient anti colonialistes, ont remplacé peu après les français dans ce rôle de méchant en colonisant à leur tour une partie du Cambodge et du Laos…
Contrairement à ce qui a été écrit, l’armée thaïe était bien équipée.
Sa marine, bien sûr, mais aussi son aviation.
Cette dernière était notamment équipée de chasseurs et de bombardiers japonais très récents.
L’infanterie quant à elle était supérieure en hommes et en matériel.
En ce qui concerne les navires italiens, il y en a un que l’on peut voir non loin de Chumphon.
A Hat Sairee, au sud de cette ville.
Il est en parfait état, sur la terre ferme, à une centaine de mètres de la plage.
Je ne remets pas en cause le fait que les thaïs éprouvent un sentiment de supériorité vis à vis des non thaïs.
Mais je vais assez souvent en Thaïlande et je ne m’en suis jamais rendu compte.
Ne cherchez pas des thaïs avec leur culture sur les sites touristiques habituels:ils y sont modestes par les touristes qui, eux mêmes les meprisent
Pardon, erreur de frappe, lisez molestés
Au plaisir de vous relire, au besoin on vous conseillera sur les régions à visiter
Bien cordialement
Ne cherchez pas des thaïs avec leur culture sur les sites touristiques habituels:ils y sont modestes par les touristes qui, eux mêmes les meprisent
Pardon, erreur de frappe, lisez molestés
Au plaisir de vous relire, au besoin on vous conseillera sur les régions à visiter
Bien cordialement
L’armée impériale du Japon a été presente sur une partie de l’Indochine .Ne jouons pas sur le mot " occupation" .Le 22 septembre 1940 les Japonais franchissent la frontière chinoise et se dirigent sur la ville de Langson .Apres 4 jours de combat la ville qui commande la route vers Hanoï tombe aux mains des Japonais.Les exigences de l’armée impériale sont lourdes .L’amiral Decoux n’a plus le choix ,il doit livrer le port d’Haïphong et les territoires de la région de Langson .Les Japonais se voient accorder la libre disposition de plusieurs aéroports…etc…etc…
Desolè pour ce léger HS mais je maintiens que cette occupation à duré jusqu’en 1945 avec un dernier coup de force des Japs à Langson où de jeunes officiers français ont été exécutés .
desolé pour ce petit HS mais je m’attendais à une remarque d’un internaute prétentieux ’
bonjour Michaelbe
certes le chiffre de 80 % du PIB thaï pour l’industrie touristique est aberrante mais pour une erreur doit -on jeter le bébé avec l’eau bain ( le bébé de Mac Kenitt…lol ) ? L’économie thaïe est-elle aussi florissante que vous l’affirmez ?
cordialement
Bonsoir,
"…Malgré leur mainmise de fait, les Japonais s’engagent néanmoins à respecter la souveraineté française en Indochine. Le 5 octobre, les prisonniers français sont libérés. Les Japonais permettent également aux Français de reprendre l’administration de la province de Lạng Sơn : le 25 octobre, lors de la cérémonie de remise de place au gouvernement général français, le général Nakamura lit un message de l’empereur Hirohito, exprimant son « regret profond de l’incident inattendu de Lạng Sơn »6. De la sorte, une collaboration franco-japonaise méconnue et active se met en place en Indochine, sur le modèle de celle ayant cours en métropole7.Au fil du temps, les Japonais ne maintiennent plus qu’une force légère en Indochine, ainsi en 1942-1943, il n’y avait que huit mille soldats dans tout le territoire8. En fait, l’administration française reste en place et pour l’ensemble de la population, aucun changement fondamental n’est intervenu.Conséquences[modifier | modifier le code]Reconnaissance par le Japon de la souveraineté française[modifier | modifier le code]Un mois plus tard, la Thaïlande, constatant la facile victoire du Japon contre la France, déclenche la guerre franco-thaïlandaise, annexant plusieurs provinces dans l’Ouest du Cambodge et du Laos. Le Japon, désireux de s’allier avec la Thaïlande, joue les médiateurs pour aboutir à un cessez-le-feu. Pour remédier à cette situation dangereuse pour le maintien colonial français à terme, le gouvernement de Vichy encourage Decoux à appliquer au plus vite la Révolution nationale en Indochine afin de renforcer le lien entre la métropole et sa colonie asiatique. Ainsi, les autorités autorisent un nationalisme identitaire indochinois, sous contrôle français, pour s’opposer aux influences thaïe et japonaise7.Le 16 mai 1941, un accord passé avec Vichy reconnaît au Japon la clause de la nation la plus favorisée, ainsi que d’importants avantages en nature, comportant des concessions minières et des livraisons de riz. Le 29 juillet suivant est signé le protocole franco-nippon (ou accords Darlan-Kato), négocié par Jacques Benoist-Méchin, qui reconnaît la souveraineté française et forme une défense militaire commune, tout en permettant aux Japonais de stationner leurs troupes dans le reste de l’Indochine. L’Indochine reste sous l’autorité du régime de Vichy jusqu’à la libération de la France9. L’administration vichyste est encore en place en mars 1945, alors même que le régime du maréchal Pétain a déjà cessé d’exister en Europe. Le territoire est, pendant l’essentiel du conflit, un lieu de stationnement et de passage des troupes de l’Armée impériale japonaise.
( citation )
*désolé pour ce petit HS mais je m’attendais à une remarque d’un internaute prétentieux '*Aarrgghh ???
Pagan.
Vous êtes trop fort. Vous aviez anticipé la teneur de ma réaction et vous avez merveilleusement bien perçu ce sentiment de supériorité qui est un des traits majeurs de ma personnalité.
Respect.
:-))))
[quote]
les thai sont odieux dazns ces pays, ils se croient superieurs au ethnies mineures deja et superieurs a leurs voisins, qu’ils envahissent et exploitent … qqes exemples ??/citation]
Discussion stérile qui se mord la queue. Les généralisations sont évidemment toujours excessives et chacun connaît quelque part l’exception qui confirme ou non la règle, un Allemand qui n’est pas arrogant, un Écossais (ou un Auvergnat, fouchtra !) qui n’est pas ladre, un Noir qui n’a pas le sens du rythme et un Français qui ne se promène pas avec un béret sur la tête et une baguette de pain sous le bras, et qui a horreur des escargots et des cuisses de grenouille. Ceci posé, tous les peuples du monde ne sont pas identiques, et la planète est - heureusement - une mosaïque bigarrée de ce qu’on nommait autrefois des “génies nationaux”, et qu’on appelle aujourd’hui des “particularismes locaux”, forgés par l’histoire, la culture, la géographie, le climat - Montesquieu avait peut-être vu plus juste qu’on ne pense -, et, qui sait, l’alimentation et les caractéristiques physiques.
Il faut rendre justice aux Thaïs de résister - pour le moment un peu mieux que d’autres, me semble-t-il - au grand niveleur universel de la mondialisation qui rend la chambre d’hôtel de Singapour tellement semblable à celle de Reykjavik. Il y a toujours une station Shell au coin de la rue, disait Marylin Monroe, et il y a toujours aussi un McDonald, un KFC, une publicité pour Coca-Cola et un haut-parleur qui diffuse de la “variété internationale”, c’est-à-dire de la soupe américaine, mais peut-être en Thaïlande moins qu’ailleurs, en tout cas dans la Thaïlande profonde. Et avec malgré tout quelques “particularismes locaux”. Un ami connaisseur m’a affirmé que le Coca-Cola de Thaïlande n’avait pas le même goût que celui de France, et si le costume du hamburger de Bangkok semble venir du même tailleur que celui de son frère New Yorkais, il est un peu plus épicé lorsqu’il tombe la veste.
Alors bien sûr, tous les Thaïs ne méprisent pas les étrangers. Formulée comme cela, la phrase est grotesque. Mais que tous les Thaïs soient, dès l’enfance, imprégnés d’une solide fierté nationale doublée d’un fort sentiment de supériorité, c’est indéniable. Les écoliers thaïs passent peut-être plus de temps à seriner, analyser, psalmodier, commenter les douze préceptes du bon thaï concoctés - avec chanson, poème et clips vidéo - par l’ineffable Prayuth - Loyauté envers la nation, la religion et la monarchie, Honnêteté, sacrifice, endurance et effort pour être toujours meilleur, le plus curieux étant le 7ème : “compréhension correcte de la démocratie dans le cadre de la royauté” - qu’à étudier les mathématiques ou les langues étrangères. Résultat dramatique, malgré les sommes plus qu’honorables investies dans l’éducation - le budget du ministère de l’éducation thaïlandais est à peu près égal à celui du ministère allemand -, les résultats sont désastreux. Les dernières évaluations Pisa ont révélé des niveaux catastrophiques en mathématiques, sciences, anglais et langage écrit, ce qui n’est guère étonnant quand on voit le peu de temps passé à l’école à étudier ces matières, comparativement au temps consacré à l’apprentissage des valeurs civiques, de la grandeur du royaume, des respects à rendre au roi, à ses parents, à ses grands-parents, à l’agent au coin de la rue, au Bouddha, aux bonzes, à la vieille marchande de som tam, et bien sûr, au chef de la junte. Puisque c’est comme ça, a dit le ministre vexé en consultant les résultats, on ne participera plus à ces évaluations internationales ! Il est sûr que le meilleur moyen de ne pas perdre, c’est encore de ne pas participer.
La devise thaïlandaise pourrait être le négatif de la devise française. Liberté, égalité, fraternité, un beau programme, serait en Thaïlande : Servitude, inégalité, et - tout de même - fraternité, car on ne peut dénier aux Thaïs le sens de la solidarité - au moins de classe sociale. N’oublions pas que “Thaï rak thaï”, “les Thaïs aiment les Thaïs”, ce qui pourrait vite déraper sur “La Thaïlande aux Thaïlandais”.
Je lisais un texte d’Henri Mouhot, explorateur du XIXe siècle qui fut sans doute un des premiers français à visiter le Laos. Écrit il y a plus de 150 ans, il reste encore largement d’actualité : “Pendant dix longues années, j’ai séjourné en Russie ; j’y ai été témoin des effets affreux du despotisme et de l’esclavage. Eh bien ! ici j’en vois d’autres résultats non moins tristes et déplorables. À Siam, tout inférieur rampe en tremblant devant son supérieur ; ce n’est qu’à genoux ou prosterné et avec tous les signes de la soumission et du respect qu’il reçoit ses ordres. La société tout entière est dans un état de prosternation permanente sur tous les degrés de l’échelle sociale : l’esclave devant son maître, petit ou grand, celui-ci devant ses chefs civils, militaires ou religieux, et tous ensemble devant le roi. Le Siamois, si haut placé qu’il soit, dès qu’il se trouve en présence du monarque, doit demeurer sur ses genoux et sur ses coudes aussi longtemps que son divin maître sera visible. Le respect au souverain ne se borne pas à sa personne, mais le palais qu’il habite en réclame une part ; toutes les fois qu’on passe en vue de ses portiques, il faut se découvrir ; les premiers fonctionnaires de l’État sont alors tenus de fermer leurs parasols, ou tout au moins de les incliner respectueusement du côté opposé à la demeure sacrée ; les innombrables rameurs des milliers de barques qui montent ou descendent le fleuve doivent s’agenouiller, tête nue, jusqu’à ce qu’ils aient dépassé le pavillon royal, le long duquel des archers, armés d’une sorte d’arc qui décoche fort loin des balles de terre fort dure, se tiennent en sentinelles, pour faire observer la consigne et châtier les délinquants. Ajoutons, comme dernier trait, que ce peuple, toujours à plat ventre – dont un grand tiers au moins, la moitié peut-être, si l’on en excepte la colonie chinoise, est esclave de corps et de biens –, se donne à lui-même le nom de Thaie, qui signifie hommes libres !!!”
Qui n’a pas compris que les inégalités et la hiérarchie était les fondements de la société thaï n’a rien compris à la Thaïlande. Ceci s’explique par des raisons historiques, qui remontent fort loin, à l’époque du royaume d’Ayutthaya au XIVe siècle, qui n’ont été abolies officiellement que très récemment et qui imprègnent encore largement les mentalités. Le système féodal thaï était basé sur le “sakdina”, une manière de chiffrer la valeur des gens dans la société en fonction de leur dignité, de leur statut social. À chaque individu était associé un nombre symbolique de “raï” sur lequel il était censé avoir autorité (le “rai” est une unité de mesure de surface fixé actuellement à 1.600 m2). Ainsi, le vice-roi avait un “sakdina” de 100.000 raï, un dignitaire, pouvait avoir un sakdina de 10.000, 5.000 ou 3.000 raï, un petit fonctionnaire était crédité de quelques centaines, un simple particulier, selon sa catégorie, pouvait bénéficier d’un sakdina entre 20 et 25. Les esclaves eux-mêmes avaient un sakdina de 5 raï (car l’esclavage n’a été progressivement aboli qu’à partir de 1874 par le roi Chulalongkorn, et jusqu’à cette époque, on estime que 70% de la population était plus ou moins en situation d’esclavage). Quant au roi, personnage d’essence quasi divine, son sakdina était illimité.
Dans le système américain et anglo-saxon, on mesure le statut au poids de la fortune, on “pèse” tant de millions de dollars. Dans le système siamois, puis thaïlandais (ce système féodal ne fut aboli officiellement qu’après le coup d’État de 1932) on “pesait” tant de raï de sakdina. Et c’était fort important, par exemple en cas de procès. Si l’on se rendait coupable d’un forfait envers quelqu’un, la peine encourue était fonction du nombre de sakdina de la victime. Voler le porte-monnaie d’un “sakdina de 25 rai” coûtait infiniment moins cher que voler celui d’un “sakdina de 2.000 raï”. Mais ça rapportait souvent beaucoup moins, car généralement, la richesse était proportionnelle à la position sociale. Ainsi, la société thaïlandaise est encore une immense échelle où chacun occupe un échelon bien défini, doit le respect aux échelons supérieurs et a autorité, au moins morale, sur les échelons inférieurs (on pourrait écrire des pages sur la symbolique liée à la hauteur du “waï”, le salut thaï, les deux mains jointes en forme de fleur de lotus. Selon la personne à laquelle on l’adresse, son statut social, sa richesse, ses fonctions, son âge, il peut être fait à la hauteur du bas de la poitrine jusqu’au nez, voire aux yeux. De même, il existe dans le langage parlé une infinité de pronoms et de tournures qui traduisent les rapports hiérarchiques, informels, certes, mais réels.) Et quand on est tout en bas de l’échelle, qu’on a un sakdina qu’on peut compter sur les doigts d’une main, on peut toujours se consoler en se disant qu’il est encore supérieur à celui d’un étranger, sadkina 0.
Je ne sais pas si c’est bien ou mal, mais j’ai interdit aux jeunes de ma famille - et même parfois aux moins jeunes - de se baisser quand ils passaient devant moi. J’ai beau avoir atteint un âge confortable, et posséder un sakdina que j’estime modestement à plusieurs milliers de raï, je reste tout de même très attaché à la devise française : Cessez de courber l’échine, bon sang ! Redressez-vous, que diable ! Un peu de dignité !
J’ai été un peu long, sur ce coup-là, et on va encore dire : Pitié… moins long, on a du taf ! Eh bien, allez bosser, au lieu de lire des inepties, car tout ce qu’un farang peut écrire sur la Thaïlande - à part peut-être l’horaire des trains pour Hua Hin ou le prix d’entrée du Wat Phra Keo - relève généralement de l’ineptie, quelle que soit la pertinence de son propos, tant il est vrai que ce pays est mystérieux et insaisissable.
Cordialement.
@ Raoultabille
À partir du moment ou les troupes impériales dictaient leurs exigences aux Français qui n’étaient pas tous vychissois c’est une occupation…pas besoin de massacrer des civils pour cela.
Salut Kentin (et tous les autres sauf 1…, je plaisante, phout len, c’est pour rire)
J’adore lire tes propos (ceux de Michaelbe aussi), pleins de savoirs et connaissances, ravi de pouvoir me cultiver… : moi je ne trouve pas que tu ais été trop long
Quelques remarques et appartés en vrac (vu le nombre de sujets soulevés par ce post) :
La caca (coca, pardon, ça m’a échappé, j’en rigole en relisant je corrige pas) ainsi que tous leurs sodas n’ont pas le même gout, c’est clair… 2 fois plus sucré, et oui, le Thaï aime bcp le sucre,
Lorsqu’on a ouvert “burgerTon”, j’ai eu toute les peines du monde à trouver de la mayonnaise non sucrée (entre 5% jusqu’à 30% dans la composition), finalement j’en ai trouvé sans au rayon export de Makro !!!. Le Macdo ou burgerking, pareil, pas épicé mais plus sucré…
Le khwampenthai (je connaissais la structure khwam+verbe, mais pas cette expression), oui, ils sont formatés à ça, moi, sakdina, je pèse 0 raï (ça aussi, content de l’apprendre) même si mon ex femme, et surtout j’espère mon fils adoptif, pèseront bien plus lourds grace à mon soutien financier (mais pas que…)…
Le parti politique thairakthai (les Thaïs aiment les Thaïs), c’est celui qui a remplacé quelques années après (après un coup d’état et de nouvelles élections) le parti politique pheudthai (les Thaïs d’abord), le sentiment xénophobe sur lequel la famille Thaksin surfe ne date pas d’hier oui, et plus t’es bronzé et moins bien c’est (pour les profanes du pays, cette précision : dam, c’est la couleur noire, i-dam, c’est une personne noire de peau… mais si tu es blanc (voire Thaï) avec une âme noire, t’es i-dam aussi 555. Désolé je n’ai jamais vu un peuple (sans généraliser, il y a des exeptions) aussi raciste…
Par Ailleurs, au resto de plage de la rivière où je squatte très souvent, quand les bambooraft doivent déposer leurs touristes avant les rapides, tous les “capitaines” me demandent d’expliquer pour eux aux touristes qu’ils doivent marcher 30 mètres le long de la rivière avant de se faire reprendre juste après, ils sont admiratifs de voir que j’arrive à parler français, bien sûr, anglais, mais aussi de pouvoir me faire comprendre d’italiens et d’allemands (je dois avouer sans prétention que c’est pas donné à tous les Français), donc ma réputation c’est que j’ai passé ma vie à étudier, bac + 48 mdrrrr). Pas un imagine que c’est parce que les langues étrangères me sont utiles dans mon boulot en France et que j’ai fait l’effort d’apprendre par moi-même. D’ailleurs quand c’est des Russes ou Espagnols, ils se montrent déçus de mon ignorance…, les chinois ils comprennent que c’est au-dessus de mes compétences.
Le système scolaire au village est une catastrophe, la prof d’anglais à peine meilleure que moi (d’ailleurs j’ai été soutien scolaire en anglais dans sa classe, j’en ris encore quand je vois mon niveau, maintenant ils ont des volonteers australiens et américains, c’est mieux), et à part le thaï, je ne parle même pas des autres matières… A part le fiston (en classe équivalent 1ère générale en France maintenant) qui me ramène des bulletins scolaires de 4,96 de moyenne (sur 5, parce qu’il est moyen en arts lolll), les autres de sa classe sont incapables de faire des calculs simples ou d’anonner 3 mots d’anglais. Il est le seul de sa tranche d’age à vouloir sortir et voir autre chose que son pays… Il en a marre de cette école où il n’apprend plus rien (vu son niveau, les profs se servent de lui pour enseigner à leur place cette année) et n’a qu’un désir, aller à l’université pour continuer à apprendre, à Maewin c’est mort…
Leurs programmes télé n’en parlont pas, puis si… entre leurs séries Z (adulées) à gerber de niaisitude, leurs programme “the voice”, “incroyable talent” ou “choisis moi” à pleurer (ces deux styles là je peux pas, désolé, je zappe), ou les infos (que je ne suis que pour essayer d’améliorer mon thaï, parce que les contenus au secours). Bon puis comme les combats de boxe thaïe ou le foot “buriram FC” contre “CM singha FC” c’est pas ma tasse de thé, j’ai arrêté de regarder canal 3 et 7 lol, d’ailleurs quand la télé est morte je l’ai pas remplacée depuis 2 ans maintenant.
Tant d’autres choses à dire, mais je vais pas faire un roman non plus, j’ai déjà des crampes aux doigts et pas exprimé 5% de ce que je voulais,
merci à tous les contributeurs “sauf 1 mdrrrr” de ce post, bien à vous
PS: la bataille navale de Koh Chang, j’y ai eu droit aussi lors de ma visite là-bas, lâche agression française et victoire émérite de ce merveilleux peuple qui n’a jamais été colonisé… ma mère née en 1932 et fille d’un commandant de canonnière à Saïgon en 40 m’a rapporté l’occupation et sa terreur devant les japs, (le pont de la rivière Kwaï n’est pas si loin pourtant) mais c’est un autre sujet sur lequel je laisse d’autre débattre, moi je m’en f…
“”“J’ai été un peu long, sur ce coup-là, et on va encore dire : Pitié… moins long, on a du taf ! Eh bien, allez bosser, au lieu de lire des inepties, car tout ce qu’un farang peut écrire sur la Thaïlande - à part peut-être l’horaire des trains pour Hua Hin ou le prix d’entrée du Wat Phra Keo - relève généralement de l’ineptie, “””
…euh, ben alors, pourquoi vous écrivez des pages ??? J’ai rien compris à votre règle… Si vous ne vous l’appliquez pas
Vous pouvez contacter les ed soukha et leur faire un bréviaire de 350pages sur la Thailande
Bonne nuit
“”“J’ai été un peu long, sur ce coup-là, et on va encore dire : Pitié… moins long, on a du taf ! Eh bien, allez bosser, au lieu de lire des inepties, car tout ce qu’un farang peut écrire sur la Thaïlande - à part peut-être l’horaire des trains pour Hua Hin ou le prix d’entrée du Wat Phra Keo - relève généralement de l’ineptie, “””
…euh, ben alors, pourquoi vous écrivez des pages ??? J’ai rien compris à votre règle… Si vous ne vous l’appliquez pas
Vous pouvez contacter les ed soukha et leur faire un bréviaire de 350pages sur la Thailande
Bonne nuit
Racistes, les Thaïs ? Allons donc !
The man is ugly, c’était un poster éducatif pour l’apprentissage de l’anglais. Je ne sais pas s’il est toujours utilisé. Il avait tout de même provoqué une certaine émotion.
ou plus ludique, ce jeu d’un magazine pour enfants où il faut relier les contraires, le maigre avec le gros, le musclé avec le faible, et le laid - รูปร่างหน้าตาไม่สวย, ruprang nata mai suoi, visage de vilaine apparence, c’est le noir en haut à gauche, avec le beau visage, il est plus blanc.
Là, c’était une campagne du gouvernement pour inciter les gens à prendre soin des billets de banque. Je ne sais pas ce que veut chercher à illustrer le type un peu métèque arrêté par le flic, mais sûr qu’avec sa barbe et son teint bronzé, il est un peu louche, le gars…
Et au fait, la double tarification, n’est-ce pas un peu scandaleux ? Qu’on imagine le tollé en France si les cinémas affichaient : Français, 5 euros, étrangers 20 euros. Comme c’est de plus en plus contesté, les Thaïs ont trouvé un truc, écrire le prix en thaï pour les nationaux et en anglais pour les étrangers.
Phu yai - adulte : 80 bahts
dek - enfants : 60 bahts
étrangers : 180 bahts.
… Pour les Thaïs exclusivement, rabais de 50 bahts sur le prix normal.
Cordialement.
Il faudrait définir le racisme ( bon courage ) car il peut prendre toutes sortes de formes du primaire au plus hypocrite : refus de se marier avec une personne de religion differente,refus d’un locataire ,d’un gendre…d’une belle-fille…d’un voisin bruyant …d’un quartier …certains vont jusqu’à dire que le refus du voile , de la burqa , du burkini,de la soutane , du béret …que sais-je ,c’est du racisme …
Les Thaïs sont certainement racistes primaires…est-ce cette alliance informelle avec l’axe Berlin-Rome-Tokyo en 1940 qui leur a donné la grosse tête .Ils ont à ce moment -là cru que la victoire facile des japonais en Indochine leur donnait des ailes pour grignoter un peu du territoire du Cambodge et du Laos…d’où leur déculottée à Ko Chang.
Elle existe la double tarification…en France ( lol )
Chance pour vous tous que ce forum et ses discussions sont " anonymes ". Vous pouvez ainsi cocoricoter tranquille, vous serez toujours les bienvenus ( avec vos bahts???) en Thaïlande.Bonne continuation sans frustration
C’est vrai que focaliser sur les thaïs sur un tel sujet est très réducteur.
Pensez vous que les américains qui ont du mal pour Paris, savent où se trouve Lyon ? À part visiter la France comme une vieille chose ?
Que pensent de nous les Espagnols qui nous arnaquent des que possible ?
Quid du racisme dans nos chères Antilles ? Tahiti ?
Et un tchèque qui voudrait s’installer en Corse ?
Êtes vous déjà allé enArabie saoudite ? Avez-vous pu discuter de rien avec UNE vendeuse au marché comme ici ?
Et voir un match France-contre une équipe du Magreb au stade de France ?
Il faut un peu voir le monde pour émettre ce genre de réflexion.
Il serait bon de revenir au sujet.
Cordialement à tous
C’est vrai que focaliser sur les thaïs sur un tel sujet est très réducteur.
Pensez vous que les américains qui ont du mal pour Paris, savent où se trouve Lyon ? À part visiter la France comme une vieille chose ?
Que pensent de nous les Espagnols qui nous arnaquent des que possible ?
Quid du racisme dans nos chères Antilles ? Tahiti ?
Et un tchèque qui voudrait s’installer en Corse ?
Êtes vous déjà allé enArabie saoudite ? Avez-vous pu discuter de rien avec UNE vendeuse au marché comme ici ?
Et voir un match France-contre une équipe du Magreb au stade de France ?
Il faut un peu voir le monde pour émettre ce genre de réflexion.
Il serait bon de revenir au sujet.
Cordialement à tous
Tu bafouilles ou tu as équipé ton ordinateur de papier carbone ? Ou bien tu as peur qu’on ne comprenne pas du premier coup, alors tu nous en remets systématiquement une deuxième couche ? Certes, bis repetita placent, mais parfois aussi bis repetita fatigum le populo, comme aurait dit Jean Yanne.
la thailande c’"était bien avant…
3 fois moins chere y a 20 ans…
aujourd’hui c’est un tourisme de masse… les russes gavés d’argent ont débarqués…
c’est cher et bétonné…
mais le tourisme c’est comme le byzness…
quand un pays devient trop cher… les capitalistes délocalisent ailleur…
vietnam…
pour la chine bin ils s’éloignent vers le nord…
loin des villes…
là c’est pareil…
allez plutot au nord de la thailande…
effectivement les prix c’est l’offre et la demande…
si ya moins de tourisme les prix baisseront!!!
exemple les usa donnés dans les années 201O…gorsse crise pas de job!
aujourd’hui le $ est haut et surtout les ricains se remettent à voyager et ou en premier?
dans leur pays!!
les prix des hotels ont triplés en 3 ans!!! dans l’ouest!
sinon en asie y a pas que la thailande…
ya aussi le vietnam cambodge etc… encore abordable…
sinon un blanc se faire pigeonner…
c’est partout pareil…
vous croyez que les touristes japonais se font pas escroquer à paris?
à vous d’etre vigileants…
Cette discussion est passionnante et enrichissante, j’ai appris énormément de choses. On devrait en faire un bouquin pour que tout le monde puisse mieux comprendre l’économie thaï. On voit que de nombreux expatriés ont su s’imprégner de la vie en Thaïlande et qu’ils en maîtrisent quasiment toutes les ficelles. C’est impressionnant et en plus ils s’expriment avec simplicité, preuve de leur grande intelligence. Vivement la suite, j’en salive déjà.
Merci Quentin pour cette amicale remarque.
J’en suis également desolé, mon dernier vivo ne me dit pas que le message est parti, d’où ces doubles parutions.
Le poète n’est pas très tolérant, inhabituel.
Certes Michael et, les infos nationales en ont parlé, encore un des nombreux paradoxes de ce pays. On le ressent quand même avec l’inflation.
Ma papaya Salad est passée en 6-7ans de 30 à 100bth etc. et le NB de voiture à triplé
Merci Quentin pour cette amicale remarque.
J’en suis également desolé, mon dernier vivo ne me dit pas que le message est parti, d’où ces doubles parutions.
Le poète n’est pas très tolérant, inhabituel.
Certes Michael et, les infos nationales en ont parlé, encore un des nombreux paradoxes de ce pays. On le ressent quand même avec l’inflation.
Ma papaya Salad est passée en 6-7ans de 30 à 100bth etc. et le NB de voiture à triplé
Perso j’ai trouvé que c’était la réponse la plus appropriée dans cette discution.