J hesite pour le danakil et le volcan …vu la longueur des trajets …
quelqu’un l ayant fait peut il m’aider
merci
Bonjour Labaule,
Si cela peut être utile pour faire ton choix:
différents liens vers des articles de mon blog qui illustrent notre passage dans la région.
Voyage en couple mode sac à dos, décembre 2017.
Bonne préparation de voyage!
Cordialement,
Alain
Ethiopie 14, La dépression du Danakil. - Le Ranquet en vadrouille
Ethiopie 15, Les couleurs du Danakil… - Le Ranquet en vadrouille
Ethiopie 16, Danakil, la flamboyance du volcan Erta Ale… - Le Ranquet en vadrouille
Il n’est pas du tout certain que le désert soit accessible, renseignez-vous bien…
J’ai entendu dire que l’on pouvait faire une partie du désert depuis Lalibela, mais pas depuis Mékelé…
La lave du volcan n’est, semble-t-il, plus visible depuis quelques années.
Les voyages dans le Danakil se font au départ de Semera ( et plus de Mekele) . C’est possible de rejoindre semera depuis Addis par avion pou par route depuis Lalibela ou depuis Addis Abeba.
Je l’ai fait il y a trois mois, C’est une expérience unique. Pour le volcan Erta ale, il y a plusieurs nouvelles sources de lave en ébullition. Pour des infos détaillés , mieux vaut voir avec une bonne agence. Je conseille vivement ETHIOPIA TRADITIONS TRAVEL (www.ethiopiatraiditonstravel.com) . Ils parlent français et l’organisation était top !
Enku Mulugeta est la référence comme géologue et spécialiste de la région. Il est possible de le contacter à Addis.
L’an dernier il y avait un magnifique lac de lave, 40 mètres sous le niveau d’observation, avec même une grotte où on pouvait voir la roche fondre littéralement: impressionnant ! Nous avions logé 2 nuits au sommet de la caldeira avec deux gardes armés pour 5 personnes. Nous avons fait 5 visites aux deux cratères. Souvenirs inoubliables.
Actuellement les images satellites montrent une activité, probablement des hornitos d’où un peu de lave s’échappe. Ils semblent 2 ou 3. (beaucoup mois impressionnant qu’un lac de lave)
Mais maintenant avec la chaleur il faut attendre septembre (fin) pour y accéder. Il fera chaud (plus de 40°, voir parfois plus de 50°C) mais moins que l’été.
La région de Semera, point de départ actuel, est assez “sensible” et les étrangers ne sont pas toujours les bienvenus, il faut le savoir. Avec un ami polonais nous avons essayé des jets de pierre en nous promenant dans la ville. Mais étape obligée pour obtenir les autorisations pour les guides et agences. Les militaires sont aussi assez nombreux, ainsi que les tentes d’ONG pour fournir assistance à la population. Quand vous quittez Semera, en entrant dans le Danakil des camps de réfugiés sont présents, réfugiés qui ont fuit la guerre au nord.
Il faut rester très prudent, s’acclimater à la chaleur (éventuellement consulter son médecin avant le départ) et commencer l’excursion bien reposé pour éviter de devoir renoncer. Il est impératif de boire chaque jour une solution de minéraux pour compense les pertes par la transpiration. On compte 6l d’eau par jour par personne.