Bonjour à tous …
Je reviens du Népal, où mon amie et moi avons trekké (tour des Annapurnas) fin août et début septembre.
Voyage fabuleux, pays (et gens) fabuleux. La bonne réputation de ce pays est évidemment parfaitement fondée.
J’ai tellement été conquis que je me suis dit que je me devais de prendre au moins le temps d’écrire quelques mots pour recommander la destination et donner quelques infos.
Une manière de remercier ce petit pays qui vit beaucoup du tourisme et qui essaie tant bien que mal de se débarrasser de son étiquette de pays en crise (le conflit opposant gouvernement et maoïstes s’est terminé depuis quelques mois seulement) et aussi de passer des infos que j’avais pas toujours trouvé sur le net avant de partir.
Juste pour info, je souhaite préciser que je suis guide en Amérique latine et organisateur de voyages aventure en Amérique centrale. J’espère que mes remarques pourront être utiles, et que certaines ne seront pas trop déformées par mon côté « pro ».
1- D’abord les dates pour visiter ce pays.
On parle de mars et d’octobre comme mois idéaux. Mais peut-on trekker là bas en juillet, août et début septembre (c’est la période des vacances pour beaucoup) ? C’est-à-dire pendant la mousson au Népal.
J’avais lu sur le thème, mais je n’avais trouvé que des infos de gens qui avaient rencontré des mois d’août et septembre peu pluvieux (ça dépend là bas aussi des années). Nous, on a rencontré un pays plutôt bien arrosé en 2008. Alors, voilà ce qu’on a constaté, mon amie et moi durant notre voyage.
A) Inconvénients : en dessous de 3000 mètres il pleut c’est sûr. Il faut traverser des cours d’eau qui dévalent de la montagne (penser à prendre des chaussures véritablement imperméables !!). Oui il pleut, mais pas toute la journée. Nous on a eu trois heures de pluie grosso modo et pas le déluge plutôt une pluie fine (mais assurer un très bon imperméable long et un grand parapluie voire la jolie cape de pluie que perso je déteste car elle fait transpirer – j’ai plutôt utilisé mon vieux et fidèle parapluie en dessous de 3000 mètres). Niveau visibilité : nuages sur les montagnes. Souvent peu de possibilités de voir les Annapurnas avant de passer en altitude (i.e sup à 3000 mètres donc). Mais les rizières sont bien là, les chemins « andins » en escaliers (désolé pour la réf). Les villages et différentes ethnies rencontrés. C’est beau, même sous la pluie. Vraiment.
On rencontre aussi des sangsues (pendant deux jours sur le trek du tour des Annapurnas). J’avais lu avant de partir les récits de voyageurs paniqués à l’idée d’aller rendre visite à ces petites bestioles. Alors, voilà : quoi qu’on en dise, c’est certes surprenant, mais comme ce n’est pas du tout douloureux ni dangereux et que finalement ces petites bêtes s’intéressent juste aux mollets (pas de raison d’aller plus haut pour elles – elles viennent principalement du sol), on fait très bien avec (pas le choix d’ailleurs). J’ai donné mon sang à une petite vingtaine d’elle pendant les deux journées où on est passé chez elles. Mes compagnons de marche ont été moins appréciés. Si on n’est pas phobique, on peut très bien ne pas s’en soucier. Mais j’en connais peu qui aiment.
Petit truc : dans les villages rencontrés avant et pendant, on peut acheter des baumes répulsifs hyper puissants. Ne pas s’en mettre dans les yeux !
Au dessus de 3000 mètres, finie la pluie normalement, et plus on monte et plus les régions rencontrées sont arides. Donc moins de nuages. Et que c’est beau ! Mais bon sang que c’est beau ! Sur les Annapurnas, nuages qui bougent et qui nous ont permis de voir ces fabuleux sommets. Tôt le matin et en soirée : sommets dégagés.
Pour le tour des Annapurnas :reste le passage du Thorong-La Pass et ses 5416 mètres. La veille de notre passage, il y avait neigé et les nuages recouvraient le col (pas de chance pour ceux qui sont passés ce jour là). Nous, on a eu la météo la plus logique pour le début de septembre à l’endroit : temps clair le matin. (et re et re « que c’est beau mais bon sang que c’est beau »).
B) Avantages de trekker hors haute saison.
En octobre, en mars, vous ne serez pas seuls pour faire le tour des Annapurnas. Mais alors pas du tout. D’après ce que j’ai pu entendre, pour vous dire, vous ne serez même pas surs de trouver des places dans les nombreuses petites auberges installées aux étapes. Mais, dans les salles des petits restos des auberges, il y aura de l’ambiance. Bière coulant à flots, chants, conversations animées dans toutes les langues du monde. Souvent jusqu’à très tard. Et sur les sentiers, dans les montées, tout le monde se serrera les coudes. Vous l’aurez deviné, le tour des Annapurnas, j’ai préféré le parcourir en petit comité, tranquillou et paisiblement (notre groupe était constitué de mon amie et moi, notre guide, notre porteur et un autre népalais super sympa rencontré sur le chemin et qui nous a accompagné). Et j’ai pas du tout regretté de le faire en très basse saison, même si on a été mouillés quelques jours.
Par contre, il faut quand même insister sur un point, on a couru un risque : celui de ne pas voir souvent les grands sommets blancs. Si nous avions commencé notre trek une semaine avant, on aurait eu un temps couvert et peu ou pas de visibilité même au dessus de 3000 mètres.
Saison des pluies bien arrosée cette année !
Du 27/08 au 7/09 ça a été super bien dans l’ensemble, heureusement pour nous. De là à dire qu’on peut sans soucis partir pendant la mousson : non. Et l’importance des précipitations varie d’une année à l’autre.
2 Réflexion sur le soucis d’altitude (autour des 4000 / 5000 mètres et plus bien sûr) et sur le Thorong-La Pass. C’est un autre sujet abordé dans les posts des forums et qui inquiète (c’est quand même sérieux). Au Népal comme ailleurs : on sait jamais si on va être bien ou malade. Mais, écoutez les népalais qui vous diront de manger des tonnes de soupe à l’ail et de boire de l’eau chaude, et de boire beaucoup (d’eau et de thé) bien sûr.
Pour le diamox, je me suis fait avoir. J’ai obéi à mon guide Bishnu (alors que dans les Andes l’infusion de coca et une grosse hydratation m’ont toujours suffi). Donc, 24 heures avant les 4000 mètres (soit 36 heures avant les 5000) avant de dormir, le demi cacheton. Et je suis allé pisser 10 fois dans la nuit. La journée, j’ai continué à pisser, et la nuit suivante … etc. Et dire que je ne saurai jamais si le Diamox m’a vraiment été utile ! A vous de voir si ça vous tente.
Pour la marche : là aussi, comme ailleurs, il faut doser rythme et effort - à moins d’être très fort (et encore j’en ai vu vomir leurs tripes pour avoir été trop présomptueux). Marcher lentement, voire très lentement, et régulièrement (pas trop de pauses si le corps ne le réclame pas). Un peu de coramine glucose peut aider (en plus des carburants normaux tels les fruits secs) quand on sent qu’on est crevé. Nous on a joué les tortues. Mais un peu comme dans l’histoire de Lafontaine, on est passé petit à petit devant tous les lièvres qui ne marchaient pas si tranquillement. Ils devaient s’arrêter souvent pour faire redescendre leur rythme cardiaque et leur respiration. On devait avoir l’air un peu bêtes nous à marcher si lentement au début. Mais on est arrivés bien avant tout le monde.
Un truc que vous indiqueront les népalais : avant de dormir à vos étapes d’altitude, après la journée de marche, prenez une petite heure de plus pour « monter et redescendre » 200 mètres au dessus de votre endroit de nuitée. On dit que c’est toujours mieux de dormir toujours un peu plus bas que le point le plus haut d’une marche.
Suivant ce principe, autant dormir au Thorong Peak Hotel (4036 m), la veille du passage du col, vous pouvez monter par exemple au Thorong High Camp (le dernier refuge plus haut), et redescendre aux 4036 mètres.
Une info utile pour le Thorong-La Pass : on peut louer un cheval depuis ce refuge (Thorong Peak Hotel). Pas la peine de souffrir si vous ne vous sentez pas de monter à pied. Et vous verrez que votre cheval en marchant, devra, comme les bipèdes autour de lui, s’arrêter régulièrement pour bien reprendre son souffle.
3 Peut-on entreprendre seuls (sans guide ou porteur) un tel trek (tour des Annapurnas, et autres treks sur sentiers balisés, i.e les autres populaires.
Réponse oui. Vous trouverez un chemin balisé, des cartes à Katmandou, des auberges sur les étapes, des petits restaurants pour le midi …
Avantages : vous n’aurez pas de guide ni de porteur. (pour ceux qui n’aiment pas ce type de créatures). Vous économiserez les 600 dollars (très approximativement) que vous coûteraient les honoraires d’un guide et d’un porteur (tous leurs frais compris) pour 12 jours au moins, à se partager entre participants.
Avec mon amie, nous ne nous sommes pas posés la question. Nous ne voulions pas porter.
Et qu’on ne me dise pas que c’est vilain d’embaucher un porteur. Et qu’on les fait souffrir en bons colonisateurs. On me la fait plus celle là, ça m’agace vraiment. Notre porteur, jeune étudiant de Katmandou de 23 ans, on lui a posé un sac à dos de 16 kilos sur les épaules (c’est un travail celui de porteur : faut porter un sac et marcher avec, c’est pas pour cela qu’on torture le porteur), on a mangé ensemble (avec le guide aussi) pendant tout le trek. On est devenus copains de chez copains, en vrai.
Nous voulions aussi un guide qui nous parle du pays. Nous voulions une personne qualifiée pour éventuellement nous appuyer en cas de difficulté (blessures, etc), une structure derrière nous en cas de gros pépin (sans structure derrière soi, pas impossible que les secours tardent beaucoup à arriver … c’est ce que j’ai plusieurs fois entendu sur place : attention donc, la chose est sérieuse, en cas d’oedème, seuls sur un chemin, sans savoir bien quoi faire, ça peut être la mort !)…
Et ce qui me semble vilain, c’est dans un pays comme le Nepal, d’économiser les bouts de chandelles (car c’est un pays dramatiquement bon marché : sur les étapes, les auberges vous coutent 1, 50 euros la chambre double), et les honos d’un guide ou porteur sont à la portée de tout occidental. Les népalais ont besoin de travailler, le tourisme est une ressource fabuleuse pour eux et en quelques jours de travail (guidage ou portage), ils gagneront le plus souvent bien plus que ce qu’ils pourraient prétendre gagner dans un autre secteur d’économie.
Et donc, on a pris les services de Bishnu (notre guide de 26 ans) et Parameshwor (23 ans) notre porteur (qu’on a donc épouvantablement mal traité). Et ça a été super.
Pour le guide que je suis, être guidé, ça n’aurait pas dû être si facile, je vous assure.
Ça ne m’était jamais arrivé. D’habitude, c’est moi qui guide et quand j’ai à mes côtés un collègue « local », c’est moi qui commande. Et avec le caractère que j’ai… Mais, Bishnu, il m’a eu, il m’a même convaincu de boire des tasses d’eau chaude (dont j’ai horreur).
4 Comment choisir le guidage ou le tour opérateur ?
Option A Depuis votre pays d’origine, c’est cher, mais normalement sans surprise. On part en groupe, tout est calé, l’accompagnateur parle français. On paie pour cela. On part en groupe constitué par le tour opérateur. On a avec et derrière soi la logistique du TO (important en cas de gros pépin : un hélicoptère, ça peut être utile mais ça ne se déplace pas forcément facilement). Ça se paie tous ces avantages.
Option B On cherche à rencontrer une structure en direct
C’est en trouvant sur le net (forums de voyageurs) des recommandations de voyageurs concernant le sérieux de Bishnu que je l’ai contacté. J’ai contacté deux autres guides en parallèle. C’est la réactivité de Bishnu, la transparence des services et des prix qu’il proposait qui nous a fait le préférer.
Sur place, il y a des centaines de Tours Opérateurs qui proposent treks et autres services touristiques. Le tourisme, c’est vraiment une mine d’or pour les népalais.
La concurrence est sévère. En parlant avec d’autres trekkeurs, il semble que l’on puisse toujours trouver plus économique en passant d’un TO à un autre. Mais méfiance : il semble arriver fréquemment qu’un TO propose aux trekkeurs des prix irréalistes tant il sont bas. Le principe est simple : remporter le marché, faire payer, prendre une bonne com sur la somme versée, trouver un guide qui ne calcule pas très bien ses frais (ou pas très honnête), lui confier les touristes et un budget. Au bout de quelques jours, plus d’argent. C’est comme cela que des trekkeurs voient leurs guides et porteurs s’envoler, sans finir leurs services.
Avec Bishnu, on est tombé sur quelqu’un de droit. J’avoue qu’au début, je me méfiais. Quand on ne connaît pas quelqu’un, on peut être comme cela … Nous avions payé la totalité des services avant de commencer le trek. Je suis payé par mes clients de la même manière… Et il fallait de l’argent pour qu’ils se préparent… et il fallait du côté de Bishnu qu’il soit lui aussi assuré d’être payé avant de s’engager sur notre trek (ah la la le manque de confiance).
De retour, compte tenu des services qu’il nous a donné, de sa rectitude, de sa personnalité (pourquoi ne pas le dire c’est un gars que j’ai énormément apprécié), de son professionnalisme, mon amie et moi ne pouvons que le recommander chaleureusement.
Son profil : gentil, noble, solide, jeune agriculteur qui a travers des expériences de très jeune porteur (difficiles) a décidé de guider. 7 ans d’expérience en guidage ensuite (avec de nombreux francophones). Très pro. Particulièrement intéressant quand on veut découvrir la vie des népalais des campagnes (il la connaît parfaitement … pour cause). Intelligent. Très très paternaliste, soucieux de ses clients (il pourra vous demander 50 fois par jour si vous allez bien) et convaincant : il a réussi à me faire boire de nombreuses tasses d’eau chaude et manger de la soupe à l’ail, c’est énorme. Il vient tout juste de monter avec des partenaires un TO. A suivre de près car c’est un gars aussi volontaire qu’efficace et qui je le pense pourrait devenir une très grande référence dans son milieu pro.
Il parle anglais, un peu le français (bien suffisamment pour informer sur le programme et les timing du trek, et pour converser avec un vocabulaire simple).
Si vous voulez le contacter :
info_bishnu@yahoo.com
(je me permets : trekkeurs enquiquinants : cherchez quelqu’un d’autre svp).
Attention : s’il est toujours très important de se faire accompagner par un guide en particulier pour avoir à ses côtés une possibilité d’aide en cas de pépin, tous les guides n’ont pas la possibilité de faire envoyer un hélico de secours : il leur faut avoir une structure derrière eux. Autre détail : vous devez avoir de votre côté une assurance en conséquence. Toutes les assurances ne couvrent pas les accidents de montagne ou liées à des activités du genre. Vérifiez bien. En cas de gros soucis, le TO local pourra s’engager plus facilement à vous aider pour des secours coûteux si vous avez une garantie à lui donner (votre assurance).
5 Dernières infos : Je passe une liste d’affaires à emmener pendant un trek du genre Tour des Annapurnas (si vous prenez les services d’un porteur : LIMITEZ LE POIDS, soyez conscient que même si le gars est fort, il est indécent de lui proposer un sac approchant arrivant 20 kilos, et un porteur, c’est la matos de deux participants, soit entre 15 kilos et 18 kilos très approximativement si vous avez le sentiment qu’il vous faut plus de trucs que ce que porte le porteur : portez quelques trucs dans votre petit sac, bref partagez un peu la charge).
Si vous trekkez pendant la saison des pluies, autant prendre plus de vêtements de rechange (plus de pantalons, de chaussettes, sous vêtements, tee-shirts : les fringues sèchent très difficilement, voire pas du tout en dessous des 3000 mètres)
Liste de vêtements :
Un sac à dos léger que l’on prendra sur soi avec ses affaires pour la journée (25 à 40 litres) avec si besoin une housse pour le protéger de la pluie (si vous ne pouvez pas le placer sous la cape de pluie ou que votre parapluie soit petit).
Un grand sac à dos pour l’ensemble des affaires à transporter par les porteurs pendant le trek avec une housse pour le protéger de la poussière et/ou de la pluie.
Veste de montagne type goretex
Polaire très chaude
Eventuellement petite polaire (complément de la grosse, pendant la marche si fraîcheur)
Bonnes chaussures de trek (pas trop rigides, surtout pas neuves, imperméables)
Bonnes chaussettes (3 paires minimum, voire cinq si vous rencontrez des difficultés de séchage ou de lavage).
1 pantalons léger,
1 short de randonnée ( ou 2 si pluie), l’idéal est le pantalon transformable en short pour le gain de poids.
(ceux qui préfèrent marcher en short doivent considérer que les 3 quarts de la marche du tour des Annapurnas se fait avec une température douce).
1 pantalon chaud ou Gore-Tex pour la haute altitude et le mauvais temps
Une paire de sandales ouvertes ou tongues légères OU une paire de baskets légères (j’ai préféré les baskets, que je pouvais mettre en remplacement de mes grosses pompes si envie). Pour l’éventuel passage de rivières (pendant la mousson, sous les 3000 métres 3 ou 4 passages ou vous risquez de mettre vraiment les pieds jusqu’aux mollets et immerger vos chaussures) : si vos chaussures ne sont pas 100% imperméables, vous pouvez mettre dans votre petit sac des sandales de marche en prévision.
Une lampe frontale (pour les auberges + marche jusqu’au col à 5400 m : départ la nuit)
Matériel de parapharmacie (bandes élastoplastes, pansements, deuxième peau pour traitement des ampoules, pastilles pour purifier l’eau (genre Micropur) on trouve de l’eau en bouteille partout mais autant utiliser l’eau de la montagne et des auberges, pour les filles : serviettes H, Adalate ou équivalent (pour les cœurs fragiles – consultez votre médecin), Diamox (prévient probablement les oedèmes), coramine glucose (pour recharger ses batteries), antibios, vitamines, paracetamol, aspirine ,etc.)
Crème solaire (en altitude, ça plombe dur)
Stick à lèvres haute protection.
Sous vêtements
Tee-shirts : techniques (séchage rapide) et non techniques : 4 à 6.
Un très bon sac de couchage
Un bonnet léger.
Une casquette pour se protéger du soleil
Un foulard (pour le vent)
Une paire de lunettes de soleil de bonne qualité
Des lingettes pour la toilette si vous ne pouvez pas vous en passer
Petite serviette de bain (pas de serviettes dans les auberges)
Une gourde (1 litre et demi ou deux litres)
Une paire de gants légers
Un peu de lessive pour les habits (il faudra laver ses habits au fur et à mesure) .
Appareil photo et chargeur
Piles de rechange pour appareil photo pour les modèles les acceptant (ne comptez pas recharger les batteries à chaque étape).
Parapluie ou cape de pluie en saison des pluies évidemment
Petit bloc notes pour écrire votre journal
Stylo solide (diff altitude)
Baton(s) de marche
Réveil / montre
Photos (rappel : 1 pour visa et 2 permis trek)
Une mini paire de jumelles, pour observer les sommets et la faune locale.
Une boussole si vous perdez votre guide
Si vous voulez : un altimètre pouvant dépasser les 5000 m (il faudra le ré étalonner chaque jour car les changements de pression à la même altitude sont fréquents)
1 couteau suisse
Trousse de toilettes
A Katmandou, avant le trek, vous pourrez faire un complément de matériel si vous ne voulez pas acheter certains trucs chez vous (cher). Il faut savoir qu’à Katmandou, il y a une multitude de magasins de matériel de trek. Tous ces magasins proposent des copies de matos North Face, Lowe Alpine, Deuter, etc. Les copies viennent de Chine… et ne sont pas du tout de bonne qualité.
Il ne s’agit pas de pousser à l’achat de contrefaçons, mais personnellement, je me suis laissé tenter par une copie de veste goretex (avec polaire en doublure) pour US $ 35 (ma vraie goretex ayant révélé au dernier moment une perte alarmante d’imperméabilité – ça vieillit vite et mal ce matos qui coûte pourtant une fortune). A l’usage, la copie de goretex l’a très bien fait sous la pluie et au passage du col. Certes j’ai un peu transpiré dedans (pas respirant comme une vraie goretex), mais quand on n’est pas dans des conditions extrêmes, ce n’est pas dérangeant.
J’ai acheté un pantalon de rando et des sangles pour sac.
J’ai aussi acheté une cape de pluie très économique et relativement solide.
Mon amie a acheté un bâton de marche à un prix défiant toute concurrence.
Voilà sachez donc que vous trouverez tout pour la montagne des chaussures au sac à dos en passant par duvets, tentes, gourdes, frontales, etc. Mais je le répète : ces objets sont de mauvaise qualité alors pour l’important : sac à dos, duvet, chaussures, ne vous faites pas avoir, acheter chez vous !
Notez aussi que North Face a installé un magasin à Katmandou… qui vend des produits originaux bien sur. Les prix sont à peine moins chers qu’en Europe, mais ça peut dépanner. Je pense par exemple à un gros retard de bagages à l’arrivée par avion (l’idéal reste d’avoir tout le nécessaire en bagage cabine comme d’habitude quand on peut).
Voilà. J’espère que vous trouverez dans ces lignes des éléments d’information qui vous seront utiles.
Si vous aviez besoin d’autres informations pratiques, que vous ne puissiez pas trouver dans le net, écrivez moi : thierry@mayaexplor.com … pas sûr que je puisse vous aider mais si je le pouvais, ce sera avec plaisir, surtout si je peux vous convaincre de partir vers ce sympathique petit pays, paradis des randonneurs et amoureux de la montagne.
Thierry