Une journée parisienne finaissant en Mexicaine…
… Je parcours les rues et m’en vais en métro jusqu’à la station de la rue des Boulets. Il y a des années que je suis Cyril Lignac à la télé et donc l’envie est grande de goûter une de ses créations, donc direction son salon de thé: la Chocolaterie. L’endroit est coloré et simple, un peu décevant même. Le service est souriant et se veut amical et non classieux. Il est 14 heures et il n’y a pas grand choix de gâteaux. Je vais tester un praliné façon rocher. Bon mais sans être transcendental donc là aussi c’est une légère déception. Il ne fera pas partie des gâteaux dont mes papilles se souviendront longtemps. C’est un endroit où venir si on est dans le coin mais pas un endroit où je recommanderai d’aller en venant d’ailleurs. En face il y a la Pâtisserie présentant un peu plus de choix, j’aurai peut-être dû goûter un autre gâteau ? Il est 14h30, mon prochain rendez-vous est à 18h30 que faire ???
Je vais d’abord déambuler dans les rues du secteur jusqu’à la place de la Bastille. En passant devant une épicerie russe, je vois une boîte de sprats et bien évidemment j’entre. Ahhh, les sprats ces si petites sardines fumées. Si vous n’avez jamais testé, je vous y encourage, c’est top avec des pommes de terre à l’eau ou sur une tartine beurrée.
Je sors du métro Clémenceau et vais vérifier au Grand Palais si je peux entrer voir l’expo Mexique avant mon heure de résa. Hélas trop de monde. Comment occuper les prochaines heures ???
Il y a l’exposition virtuelle sur les sites éternels… C’est gratuit heureusement car c’est surtout un hommage en méga images. Tiens si j’allais chez Séphora voir si ils ont les produits dont j’ai besoin chez BareMinerals. Cela sert à quoi d’être leur représentant unique en France et de n’en vendre que des ragotons. Déception. En plus, il y a foule aux caisses juste pour un mascara. Tout à coup un aimable monsieur en costume maison me demande si je souhaite payer par carte, comme je lui réponds par l’affirmative, il me demande de rebrousser chemin et de remonter la file et de venir vers lui. Et il m’emmène payer à une caisse cachée. Chouette, je vais pouvoir sortir plus vite de cet endroit qui ne m’est pas du tout adapté !
Finalement, j’ai une petite faim car à part le gâteau je n’ai rien dans le ventre depuis ce matin. Où aller ??? Je regarde ce qu’il y a en proximité et les grandes baies vitrées du bar Renault m’attire. Et un hamburger, plutôt bon me calle l’estomac et me permet de voir les arbres s’allumer. D’une manière générale, je suis très déçue par les illuminations de la Capitale en cette fin d’année. Même les arbres sont peu lumineux et aucune admiration enfantine ne m’est possible. C’est presque triste cette quasi absence de couleurs et formes festives. Il est 18 heures quand je traverse les allées du marché de Noël un peu dégoûtée devant tant de nourriture étalée et bien peu de vrais objets appelant à la rêverie autour de cette fête. C’est une foire nourricière bien plus qu’un marché de Noël. Déception… C’est le jour… Espérons que l’expo m’amène à terminer la journée sur une touche bonheurisante.
Je peux enfin entrer voir les oeuvres de Diego Rivera - que j’aime, j’aime très, trop, beaucoup - de son épouse Frida Kahlo dont j’apprécie plus l’histoire de vie que les réalisations et de plein d’autres. J’ai eu un coup de coeur pour Angel Zarraga. Et en plus, cette visite est en mode chouette-chouettage car tout est pixelisable ! La présentation est extrêmement agréable à suivre et c’est encore un bravo pour les organisateurs de la scénographie.
Il est maintenant temps de rentrer vers mon logis, de me reposer et de me préparer à partir dans l’est pour la suite de ce voyage… Ces premières journées furent exactement ce que j’en espérais et en attendais. Mes neurones visuels, en particulier, ont été bien nourris.
Détails et images sont par là…