Quelqu’un est-il déjà aller à l’ICAIC ? Ou quelqu’un pourrait-il m’en parler plus en profondeur ?
Je cherche des informations sur cet institut du cinéma cubain, notamment concernant l’accessibilité pour les cubains (l’ont-ils ?), et les touristes.
Je vous remercie par avance.
Léa
Anonyme2
Oups : quelqu’un est-il déjàallé à l’ICAIC ?
tarkos3
OUi c’est en haut de la Rampa, juste avant le cementerio Colon.Il y a une partie publique : le Ciné Chaplin qui est un lieu culturel des plus intéressants, ils font plein de programmations thématiques et oui, les cubains y vont en grand nombre car le ciné est très peu cher à Cuba.
La seule difficulté c’est de trouver les programmes sur place. Je vous suggère de les télécharger avant de partir, par exemple sur un site comme particuba ou cuba absolutely. Mais la partie “professionnelle” de l’ICAIC ne se visite pas je pense, sauf peut-être à y avoir un contact. En face il y a une jolie cafétéria : “Fresa y Chocolate”.
Dans les autres cinémas de la Havane, vous pouvez voir plein de blockbusters USA, c’est étonnant mais pourtant vrai !
Bon voyage !
jacques_jdsdf_a_cuba_24
Bonjour
Je connais bien le coin, qui se nomme Centro de Arte 23 y 12, ce qui signifie qu’il est à l’angle des rues 23 et 12.
Mais c’est beaucoup plus loin que le haut de la Rampa ou se trouve le ciné le Yara et l’hôtel Habana Libre, puisque c’est situé à 2 km de la Rampa.
C’est bien sur accessible à tous.
Jacques DEPOLLIER JDSDF
chavito-mi-amor5
Bonjour,
Lester Hamlet"regulado" par le régime castro-communiste.
Le producteur et réalisateur Lester Hamlet a reçu mercredi des messages de soutien d’artistes cubains après avoir annoncé qu’il ne pouvait pas retourner à Cuba pendant les cinq prochaines années, ce qu’il considère comme “un exil”.“Comment ? Mon Dieu ! Quelle force ! Je n’arrive pas à y croire ! Heredia me vient à l’esprit : comment te priver de la terre où tu es né. Quel outrage”, a déclaré l’actrice Tahimí Alvariño.“Où que vous soyez, je vous aime. Où que vous soyez, vos bénédictions et vos épreuves vous accompagneront”, a déclaré la chanteuse Ivette Cepeda.“Je t’adore, mon Lester, et je t’adore encore plus pour la liberté qui t’assiste et que tu accordes. Patrie et liberté”, a déclaré Gabriel Wood Barranco, qui jouait Yoan Luis de la Vega dans la telenovela TÚ.“Je te souhaite que partout où tu passes le chemin s’illumine pour toi. Ton passage est déjà une provocation pour lui. Je n’en doute pas, tu seras très bien chéri. Ne sois pas triste, ça passera, comme eux. Je condamne fermement et je rejette cette punition absurde. Je t’aime mon enfant “, a déclaré l’actrice Yailene Sierra.“Quoi ? A toi ? Quoiuh ??”, s’est interrogé l’acteur Roberto San Martín. Et Erdwin Fernández Collado ne peut pas le croire non plus : “Queeeeeeeee !”, a-t-il écrit.“Mon Dieu, il ne suffit pas que le pays saigne le pays des artistes, maintenant ils sont cyniquement déportés. Ils créent le terreau de la médiocrité et de l’opportunisme, au contraire, le talent n’a pas d’importance si vous pensez comme eux, il conduit à la décadence”, a déclaré l’acteur Waldo Franco.
“Nous savons tous qu’avant, bien avant cinq ans, toute cette bêtise qui accompagne la dictature aura disparu. Je n’ai pas le moindre doute”, a déclaré le réalisateur cubain Lester Hamlet.Hasta pronto
Chavitomiamor
A Cuba, la censure d’un documentaire agite le monde du cinéma
“Le cinéma cubain sera libre ou ne sera pas!”, a lancé mardi sous les applaudissements l’acteur cubain Luis Alberto Garcia au moment de recevoir un prix lors du Festival international de cinéma de Gibara, organisé dans l’est de Cuba.
L’acteur a dédié sa récompense à l’Assemblée des cinéastes cubains, forte d’environ 400 professionnels, qui a récemment protesté contre la censure d’un documentaire intitulé “La Havane de Fito” racontant le lien tissé depuis les années 1980 par le rockeur argentin Fito Paez, une célébrité en Amérique latine, avec la capitale cubaine.
“C’est la goutte qui a fait déborder le vase d’une quantité de problèmes et de censures historiques au sein de la culture de la révolution cubaine”, a expliqué à l’AFP le réalisateur Juan Pin Vilar, 60 ans.
Tout a commencé en avril lorsque le ministère de la Culture a interdit la diffusion de trois documentaires, dont celui de Juan Pin Vilar, dans un petit espace culturel indépendant de La Havane.
Face aux protestations du cinéaste, le documentaire a finalement été diffusé à la télévision cubaine, mais incomplet et sans l’autorisation ni de l’auteur, ni du producteur, ni du chanteur.
Selon le réalisateur, la réaction des autorités concerne un passage du film où Fito Paez questionne la version officielle de la mort du guérillero révolutionnaire Camilo Cienfuegos, disparu en 1959, et la condamnation à mort en 2003 de trois jeunes qui avaient détourné un bateau pour émigrer aux Etats-Unis.
Les débats se sont tendus lorsque Miguel Coyula s’est mis à filmer certaines interventions, malgré les mises en garde du président de l’Institut cubain de l’art et de l’industrie cinématographique (ICAIC), Ramon Samada. «Nous sommes des cinéastes indépendants, nous sommes prêts à ce qu’on nous arrête car notre travail, c’est de filmer! », peut-on entendre crier Miguel Coyula dans une vidéo postée sur Youtube.
Hasta pronto
Chavitomiamor
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Bonjour
Plus d’une centaine de cinéastes cubains rejettent la nomination d’Alexis Triana à la présidence de l’ICAIC
Les signataires de la lettre de rejet considèrent que le problème de l’ICAIC ne réside pas dans le responsable qui la dirige, mais dans sa soumission aux politiques d’exclusion du régime cubain.
La semaine dernière, le ministère cubain de la Culture (MINCULT) a annoncé la nomination du journaliste progouvernemental Alexis Triana comme nouveau président de l’ICAIC, quatre mois après le limogeage de son précédent patron.
Déclaration de l’Assemblée des cinéastes cubains (extrait)
Le problème de l’ICAIC n’est pas sa présidence, mais la subordination de toutes ses structures à une bureaucratie culturelle qui la paralyse et l’annule. Sans autonomie, avec peu de créateurs parmi ses salariés, sans salles de cinéma, sans ressources, sans véritable projection internationale, il ne peut pas faire grand-chose pour protéger les cinéastes de cet exercice systématique d’intimidation et de contrôle, ancré dans l’ADN même de la politique. Culturel et civique cubain.
Lorsque nous proclamons « notre cinéma sera libre ou il ne le sera pas », nous exprimons une volonté collective.
De la même manière, notre Assemblée sera libre ou elle ne le sera pas. Notre droit d’exister et de travailler sur ce en quoi nous croyons est incontestable et, en exerçant ce droit, nous exprimons notre désaccord avec une méthode de travail qui perpétue les mêmes problèmes auxquels nous sommes confrontés. Il n’est pas possible que la solution à la crise du cinéma cubain tombe entre les mêmes mains qui l’ont générée.
Hasta pronto
Chavitomiamor
chavitomiamor8
Bonjour ,
Début des opérations policières contre les vendeurs du « paquet » à Cuba
Les copies audiovisuelles, répandues depuis plus d’une décennie sur l’île et autorisées de facto par les autorités, ont été spécifiquement interdites dans les dernières dispositions contre les particuliers.
L’alarme s’est répandue parmi les magasins qui vendent le paquet à Cuba , le recueil d’audiovisuels qui, pendant des années, a servi d’alternative au rare programme télévisé officiel. “Cette semaine, c’est la dernière que je vais vendre parce que les opérations et les confiscations ont déjà commencé”, raconte à 14ymedio un travailleur indépendant de Lawton, dans la municipalité havanaise de Diez de Octubre .
“Ils ont déjà commencé à appliquer la liste des professions interdites publiée dans le Journal officiel”, dit la femme, en faisant référence au Journal officiel du 19 août , un énorme paquet législatif qui comprenait jusqu’à 19 dispositions visant à durcir les mesures contre activité privée. Parmi eux, l’augmentation à 125 des activités économiques interdites pour les micro, petites et moyennes entreprises ( MPME ), les coopératives non agricoles (CNA) et les travailleurs indépendants (TCP).
Dans la liste, sous la section «Information, communication et télécommunications», le numéro 61 interdit «les activités d’exposition cinématographique (5914), qui comprennent des films, des documentaires, des séries, des romans ou d’autres œuvres similaires, ainsi que leur mise à disposition du public via support informatique". En quelques phrases, le gouvernement cubain a mis fin à une pratique qui se répandait dans toute l’île depuis plus d’une décennie.
“Je ne sais pas ce que je ferai sans mon feuilleton turc, c’est la seule chose qui me garde sain d’esprit, car la situation est si difficile que sans lui, je deviens folle”, prévient Marilyn, une habitante de Nuevo Vedado. et un client régulier d’une copie locale du colis à côté du marché de la Jeunesse ouvrière de la rue Tulipán. “Aujourd’hui, je suis allé à la pharmacie le matin et tout le monde en parlait, c’est le sujet du jour.”
"Mon fournisseur m’a déjà dit qu’il n’allait pas continuer et qu’il avait cherché un autre emploi dans une pizzeria. L’homme était dans ce métier depuis plus de huit ans et tout le quartier le connaît, très sérieux et très efficace. ", explique-t-il à ce journal. “Cela n’a pas de sens, ce n’est pas le moment d’interdire davantage de choses, mais d’autoriser et d’ouvrir.”