NAMBOTSVIC Namibie- Botswana- Victoria Falls, 3 semaines magiques

Forum Namibie

Bonjour,

Merci pour vos petits messages sympas, publics ou privés!
Je vais essayer de terminer mon carnet avant de repartir en voyage (fin février)! Je ne voudrais pas y passer six mois, et je sais que certain(e)s sont impatient(e)s…
Alors on poursuit la découverte?

Mercredi 28 septembre
Réveil à Camp Kwando : grognements de buffles face à notre terrasse!



Petit déj matinal (7h) sous les yeux d’un petit rapace (busard?) perché sur les papyrus.

La responsable du lodge nous met en garde : surtout, ne pas laisser traîner de nourriture dans la chambre, car des petits écureuils voraces sont capables de la détecter à des lieues à la ronde. “Une touriste suisse s’est fait voler tout son chocolat il y a quelques semaines!”. OK.

Départ pour le Mudumu NP game drive, prévu à 8h .
Nous sommes 10 personnes dans la jeep, c’est beaucoup, nous sommes habitués à moins.
Le guide (Hidden) n’est pas des plus chaleureux, il assure le minimum syndical, c’est tout, ne s’adressant qu’au mec assis à côté de lui. Nous verrons quand même de beaux animaux.

Le drive commence par 30km sur la route C49, puis nous entrons dans Mudumu par une piste sur la droite. Aucun panneau, rien n’est fléché à cet endroit!
Je pense qu’un self drive aurait été difficile, d’abord parce que certaines portions ont du sable très très profond (nécessité de voiture très haute sur pattes!), ensuite parce qu’en l’absence de panneaux directionnels on doit bien arriver à se perdre (et nous n’avons vu aucun bureau de rangers susceptible de donner un plan…).
Bref, ce n’est pas le parc que nous avons préféré …
malgré notre premier "lilac breasted roller " (alias rollier à longs brins), qui devient irrévocablement mon coup de coeur :


malgré les kudus qu’on aime toujours (Coucou! Là il y en a deux pour le prix d’un!),

malgré les majestueuses antilopes roannes,


malgré la lionne et ses quatre lionceaux,


malgré les éléphants,

Ah les imprudents, qui traversent sans regarder!

A un moment, nous faisons une halte au bord de la rivière et d’un canal…
Accueil bruyant du grey lourie (alias “go away”, alias touraco concolore) qui chante “houey! houey! houey!..”- bon, finalement ça veut peut-être dire “go away”-?

Retour au lodge avant midi, il fait chaud!

En début d’après-midi, nous décidons d’aller visiter le village traditionnel Lizauli (50 NAD pp), un peu plus loin sur la C49 mais pas très bien indiqué!
Bof bof…L’accueil est très gentil, on nous montre deux huttes, quelques outils (chariot de transport sans roues -à traîner-), installations artisanales (poulailler, piège à prédateurs).
L’ancêtre du xylophone reprend du service pour l’occasion :


Tout cela est bien artificiel, jusqu’aux danses du “sorcier médecin” dont nous admirons quand même le très beau costume.
Il paraît que ce sont des activités de jours de fête…


A la sortie, une petite boutique d’objets artisanaux…
Il faut bien aider ces villageois à vivre!

Il y a le même village tout près du lodge, que l’on peut visiter également, mais peut-être nous a -t-il semblé moins pauvre, plusieurs villageois étant employés par le lodge.

De retour dans notre belle tree-house, mauvaise surprise : les petits écureuils sont passés, ils se sont faufilés par la fermeture entr’ouverte de mon sac à dos, ils ont mangé le tissu d’une poche intérieure (ils ne savaient pas ouvrir la fermeture éclair!), et ont dévoré un petit paquet de biscuits, emballage compris. Des miettes partout!
Bon, ça va, les dégâts ne sont pas énormes, le reste était dans le frigo de la voiture.
Nous avions naïvement pensé que tout était à l’abri…
(Non, je n’ai pas de photo d’écureuils!)

En soirée, en fin de dîner, l’équipe du restaurant renouvelle son concert, superbe!
Il paraît qu’ils se sont entraînés tout l’après-midi…
Dommage que je ne puisse vous faire écouter ces magnifiques chants polyponiques…

A demain!

Salut Lantana!
37° dans le châlet à l’heure de la sieste!
Mais il y avait un ventilteur (qui ne marchait qu’en allumant aussi la lumière de la salle de bains…)

Merci BIPI,
Et nous, nous pensons à toi chaque fois que nous voyons un guépard.
Nous sommes d’ailleurs devenus des soutiens du CCF.

Voici spécialement pour toi :

Notre circuit est assez “classique” jusqu’à la prochaine étape, Katima Mulilo, mais tu vas voir qu’ensuite nous sommes sortis des sentiers battus, en suivant les conseils d’ANNICK les yeux fermés.
Et nous ne le regrettons pas!

Amitiés à toi,
Patou

Magique ! superbe le roller et malins ces écureuils !

Jeudi 29 septembre
8h40 : Nous quittons ce joli lodge de Camp Kwando non sans remercier encore la responsable, Anke, ainsi que tout le personnel, pour la chaleur de leur accueil.

Nous empruntons la C49 plutôt que la B8, en espérant des paysages un peu plus pittoresques, puisque nous allons traverser Mudumu NP et longer un peu Mamili NP. En fait, à part quelques zèbres nous ne verrons pas grand monde, cette région est déserte sur les 3/4 du trajet.
L’habitat se densifie en approchant de Katima Mulilo.

Nous repérons la position du lodge sur Maps.Me et arrivons à KM vers 11h (Il fait déjà 32° dès 10h).
Stop pour un plein de carburant et quelques courses dans cette grande ville-frontière (avec la Zambie), mais à seulement 70 km du poste frontière Ngoma avec le Botswana. Nombreux magasins, beaucoup d’animation.

Notre lodge, le Caprivi Houseboat Safari Lodge, a les pieds dans l’eau.
Oui mais quelle eau? me direz-vous.
Haha, c’est là que ça devient mythique : Il s’agit du ZAMBEZE! (wouaouh!)

Nous héritons du châlet n°1, en bois, sur pilotis, salle de bains extérieure côté jardin, et vue sur le fleuve depuis le lit, tout un pan de mur étant une baie (non vitrée) donnant sur le Zambèze.




En face, la Zambie. Et juste avant, les petits points noirs sont des hippos.

Le petit martin pêcheur ne semble pas très farouche!

Petite visite?
La salle à manger est en terrasse,


La place du braii (BBQ) ombragée,

Le bar, en libre-service (on s’inscrit sur le gros cahier) : fabuleux, non?

Juste au coin du bar :


Il fait tellement chaud que nous nous baignerons (oh, juste un petit plouf!) dans la piscine à hippos/crocos, juste entre deux bateaux (normalement, a dit le propriétaire “entre les bateaux il n’y a pas de risque”!).
Nous apprendrons par la suite qu’il faut toujours se baigner là où le sable est blanc, et l’eau claire et transparente… Hum! Hum!

Vers 15h, nous effectuons le Drop Off de notre voiture (l’agence a envoyé 2 chauffeurs pour la récupérer), le check out est fait en 5 minutes car notre assurance 100% prend en charge le pneu détruit ainsi qu’un éclat au pare-brise. Le reste est OK.

A partir de maintenant, c’est l’Aventure qui va commencer…!

Nous allons entamer la deuxième phase du voyage, beaucoup moins classique, car nous allons sortir des sentiers battus : ici, nous avons suivi les yeux fermés les conseils d’ANNICK “pour quelque chose d’un peu différent”, et nous ne l’avons pas regretté!
Je dirais même plus : nous en avons encore du rêve plein la tête!


Vous avez deviné? Demain je vous emmène en bateau sur le Zambèze!!!

A suivre,
Patou

Bonjour patou,

je je lis ton récit avec délice il faut attendre demain pour la suite

je reve d’y retourner mais sur cette partie la prochaine fois donc je prends les infos.

myriam

Bonjour,
Merci Myriam!

Nous aussi, nous envisageons un 3ème voyage en Namibie, car il nous reste encore le grand sud à découvrir… entre autres! Et essayer (enfin!) de découvrir un village San…
Et puis, oui, nous sommes addicts.
Mais pas en 2017, déjà bien rempli (Philippines en mars + retour en Australie en octobre- Ah, dommage, on va manquer ANNICK!), donc sans doute 2018.

A bientôt, la suite se prépare!
Patou

Bonjour Patou,

Merci pour ce super chouette compte-rendu. Woaw, quel beau voyage.

Nous passerons aussi par le Mahangu Safari Lodge, au final l’excursion au Mudumu est conseillée ou non ? Les filles et moi rêvons de voir des lions…

Il me semble que vous avez vu quand même pas mal d’animaux dans ce parc !

Vivement la suite !
A bientôt et merci encore !

Et bonjour!
Oui, je pense qu’il faut la faire!
Notre ressenti à Mudumu a été un peu terni par le comportement peu chaleureux et assez minimaliste de notre guide, il faut dire qu’ailleurs (notamment Mahangu et Okonjima) nous avions eu des guides tellement extraordinaires!

A +,

Patou

Encore un peu de patience!

Avant de vous embarquer sur le Zambèze, j’aimerais ouvrir une parenthèse, et faire un petit point financier sur cette première partie du voyage (que je qualifie de “classique”).

Pour apporter quelques infos pratiques à ceux qui sont en pleine préparation ou qui nagent dans de multiples interrogations!

Départ Windhoek, arrivée Katima Mulilo, 2300km sur 13 jours (13 nuits), circuit entièrement effectué en lodges :

  • L’argent?
    En Namibie on peut payer en dollars namibiens (NAD) ou en Rands Sud africains (même parité).
    A la louche, en se basant sur les données 2016, on peut convertir les prix que je cite en prenant approximativement 1€ = 14 NAD.
    En 2015 nous avions changé quelques euros dans l’aéroport de Johannesburg en transit (pas d’ATM dans cette zone) pour nos débuts.
    Nous avons retiré sans problème de l’argent dans tous les distributeurs ATM (et il y en a partout!)… sauf le dimanche 18 septembre.
    A part ça, on peut payer pratiquement partout en carte bancaire, sauf pour l’essence et les menues dépenses.

  • La voiture?
    Une Toyota Hilux 4x4 double cabine, pratiquement neuve, louée comme en 2015 chez Namibia 4x4 Rentals, dont nous sommes enchantés.
    Nous avons bénéficié d’un discount de 15%, en tant qu’anciens clients ayant réservé directement (sans agence intermédiaire).
    Nous avions opté pour l’assurance niveau 4 (Maxi, 0 franchise, incluant pneus et vitres), car à l’époque de la réservation nous n’avions qu’une carte Visa Premier qui n’assurait pas le rachat de franchise des 4x4. Nous avons changé de carte depuis!
    Voiture équipée d’un frigo sur une 2e batterie, de 2 roues de secours, d’un compresseur, 2 chaises de camping (pour les pique-niques dans la nature).
    Les tarifs hors réduction pour 13 jours : 14 040 NAD + ass 4300 NAD + 5400 NAD frais Drop off + 2000 NAD de frais divers (frigo + 2e roue + transfert).
    Attention! La prise allume-cigare était débranchée (et ce n’est pas un cas unique), ce qui rendait impossible le chargement de nos appareils électroniques pendant les trajets. Donc, vérifiez avant le départ, et mieux, munissez-vous d’un câble vous permettant un branchement sur la batterie.
    Côté GPS, nous avions le nôtre, qui a fini dans la poubelle de Camp Kwando. Mais on peut utiliser Maps.Me, ça fonctionne très bien.

  • Carburant : Nous avons dépensé 1950 NAD pour 2300 km. Le prix moyen du litre de diesel : 10,7 NAD.

  • Hébergements :
    Vous trouverez les infos relatives à nos lodges sur leur site, ou sur Cardboard.Box, les tarifs sont bien sûr fonction de niveau des lodges et du choix des chambres ou châlets.
    Nous avions réservé les 3/4 de nos lodges avec Cardboard (service impeccable y compris en cas de modifications), et 9 nuits sur 13 étaient en DBB, c’est à dire dîner inclus.

  • Repas : les prix de nos dîners en lodge se situaient entre 400 et 600 NAD pour 2 personnes, vin inclus.

Et nous dépensions environ 100 NAD par jour pour nos pique-niques, en-cas et boissons.
Quelques prix à titre informatif :
Bidon de 5L d’eau minérale : env 20 à 25 NAD
Sachet de charcuterie : env 30 NAD
Pain de mie : 10 NAD
Jus de fruit (500 ml) : 9 à 10 NAD
Bière 33cl : 10 à 13 NAD
500g tomates : 25 NAD
1 kg pommes : 20 NAD
1 bouteille de vin Sud Af : prix moyen entre 40 et 80 NAD en supermarché, 160 NAD au restau.

  • Excursions (game drive et trackings, croisières) : env 6000 NAD pour 2

  • Entrées dans les parcs : 630 NAD pour 2 pers+ 1 voiture.

Voilà, j’arrête là cet épisode sans charme mais parfois utile…
Et nous allons embarquer bientôt!

Allez! On reprend la route!
Qu’est-ce que c’est agréable de dormir face à un “mur” grand ouvert sur le Zambèze!

Nous sommes impatients de “décoller”, mais il faut le temps de péparer le bateau (celui de droite sur la photo précédente - voir flèches jaunes!-): nettoyage, fuel, stock de bois (pour cuire les repas), frigo et provisions (nous mettons nos boissons au frais).
Le départ est annoncé pour 10h.


Nous voilà partis pour 4 jours de croisière, qui nous mèneront au Botswana.
Nous serons seuls tous les deux sur ce bateau, avec Allen, notre jeune pilote/guide/cuisinier/factotum.
(Ce bateau d’environ 6m de long peut loger 4 personnes assez confortablement, éventuellement 6 mais au prix d’une certaine promiscuité).
Nous ne sommes pas pêcheurs, mais cette croisière peut faire le bonheur des amateurs…
Juste prévenir le patron avant, pour louer le matériel!

Au rez de chaussée, salon/salle à manger (sous les banquettes, nos sacs et la réserve de bois), évier et frigo, puis à l’arrière, le coin sanitaires, avec douche et WC.
Les chambres sont à l’étage, il y a 2 tentes qui se déplient, l’une semi-rigide (chambre “en portefeuille”, haha!) , l’autre en toile, sur le même principe que pour les tentes sur le toit des 4x4. On ouvre les “chambres” le soir, et bien sûr, on replie tout pour faire de la route.
Et oui, nous allons camper sur le toit du bateau!
Comment on y monte? Ben, avec une échelle.
Surtout ne pas glisser, car au-dessous y’a les crocodiles. Potentiels.

Les repas se prennent essentiellement sur la terre ferme : on fera des haltes sur les berges, c’est plus facile pour allumer le feu de bois.
Les menus (conçus et préparés par la cuisine du lodge) sont affichés près du frigo :


Honnêtement, les lunchs ne seront pas terribles, mais les dîners se sont avérés délicieux!

Il paraît que le Zambèze est le paradis des oiseaux, avec plus de 400 espèces différentes : nous partons donc au paradis.
Le rivage est superbe, avec de douces langues de sable…




Mais… y’a pas de crocodiles?
Mais non, là y’en a pas, ça se voit, non?
Bon.

Lui, c’est un yellow billed stork.
Plus haut, c’étaient des ibis sacrés et spatules, ainsi qu’un african openbill (vous savez bien, celui qui vole!). et au-dessous, un groupe de petits dendrocygnes.

L’african openbill s’entraîne à marcher sur l’eau.


Plus loin, les african fish eagles nous surveillent :


Allez, on s’fait une pause déjeuner?
Allen, t’es sûr qu’y a pas de crocos? Bon, OK.


Le skimmer arrive en courant : “Manger”? vous avez dit :“Manger”?
D’accord, j’attends.

Quand même, ceux-là étaient juste un peu plus loin…

Et d’autres :

Et ceui-ci aussi!


Les berges ressemblent maintenant à des falaises, percées de drôles de trous :

Ce sont des HLM à guêpiers (southern carmine bee-eaters)!
Nous sommes sous le charme et restons un long moment…

Certains quartiers sont animés :

Une prise de bec?

Attention! Celui-ci arrive au galop !

Simples observateurs :

Il faut savoir prendre de la hauteur, n’est-ce pas?

Bon, va falloir chercher un coin pour dormir.
Nous n’avons pas vu passer la journée!

Ça vous irait, par là?, Non, pas de ce côté, parce que ce village-là, il est en Zambie.
Juste en face, quoi.


Allen pose le bateau près d’un banc de sable qu’il estime “safe”, dans une boucle du fleuve, et nous nous installons pour le dîner, on prépare le feu de bois pour cuire le poulet.
Bien sûr, nous donnons un coup de main.
Mais nous ne sommes que stagiaires!



So romantic!

Au fait : pas un seul moustique!
A demain,

Patou

Samedi 1er octobre (nous avons quitté le lodge le 30 septembre).

Nous avons très bien dormi, là-haut, dans notre boîte, bercés par plein de cris d’oiseaux…
Les aller-retours entre le pont et le toit sont un peu sportifs, moi sur le toit j’ai le vertige et je me déplace à 4 pattes, c’est plus sûr! Bon, ça va, personne n’a glissé de l’échelle.

Au petit matin, on découvre un somptueux lever de soleil sur le Zambèze :


Le petit déjeuner se prendra sur la plage, Allen est déjà levé et la bouilloire chante sur le feu de bois.

Mais en ouvrant la “fenêtre”, ce sont des pêcheurs que nous avons aperçus tout d’abord.
Ils ont posé plusieurs filets pendant la nuit (en silence!) et viennent les relever :


Nous allons les voir et distribuons des biscuits.
Ils sont heureux de leur pêche, c’est de la nourriture pour le village.
Ils acceptent volontiers la photo!

Ils viennent d’un de ces villages éphémères qui se construisent au bord du Zambèze pour la durée de la saison sèche. Ensuite, en saison des pluies, l’eau monte et envahit tout, alors les pêcheurs se replient à l’intérieur des terres.



Zambie, Namibie… Il n’y a pas de frontière par ici!

Nous repartons doucement sur le Zambèze en direction de la rivière Chobe, en rencontrant toujours de nombreux oiseaux.

Quelques autres villages éphémères côté Zambie :


Nous empruntons bientôt le canal reliant le Zambèze à la rivière Chobe :

Nous y croisons quelques hippopotames.
Nous passons à proximité de l’île d’Impalila, qui abrite l’un des postes frontières entre la Namibie et le Botswana.

Depuis ce matin, nos découvertes ornithologiques se poursuivent, avec :
Des coucous de Burchell,


des hérons, cigognes, ibis, spatules…

un yellow billed stork (au repos)

Des spatules

Des snakebirds, oiseaux à cou de serpent

Des cormorans (anhingas, ou african darters)

Des guêpiers à front blanc

Des vanneaux à tête blanche/white crowned plovers

Lorsque nous débouchons sur la rivière Chobe, nous rencontrons la foule!


Il y a plusieurs bras sur la rivière Chobe.
Nous allons naviguer du côté namibien (où le touriste se fait plus rare) et poursuivons nos rencontres, apercevant au passage quelques beaux specimens :

Ce martin-pêcheur (pied kingfisher) a eu les yeux plus gros que le bec, il tape frénétiquement son poisson contre la branche, dans l’espoir de l’amincir pour pouvoir l’avaler …

et d’autres se moquent de lui et attendant la chute (qui ne viendra pas)!

Plus loin, la taille des oiseaux a changé :



Les jeunes éléphants sont facétieux!

Mais en fin d’après-midi, toute la tribu se range en une file bien disciplinée lorsqu’il s’agit de traverser la rivière depuis le Botswana, pour aller dîner sur le rivage namibien, où l’herbe est plus verte.
Les plus grands aident les plus petits…


Et nous allons trouver un coin tranquille pour la nuit, sur la rive namibienne.

A demain!

Trop top ton récit!
Encore merci, c’est super
Bravo

BIPI

Merci BIPI!

Le choix de l’option “petit bateau sur le Zambèze”, c’est grâce à ANNICK!
(Merci ANNICK, si tu es rentrée tu sauras qu’on a pensé à toi sans arrêt!!!)

Avant, je n’en avais pas entendu parler. Et quand elle m’a écrit cette suggestion, je n’ai pas hésité une seconde, j’ai foncé.
C’est très intéressant d’avoir une autre vision des régions visitées, depuis l’eau.Et c’est une aventure complètement différente.

Par contre, ce qui est amusant, c’est qu’au départ j’avais contacté 2 TO (locaux), en pensant réserver par leur intermédiaire. Je leur ai envoyé le lien correspondant : Et là, les deux ont fait marche arrière, l’un a prétendu qu’il ne trouvait pas, l’autre a dit qu’il ne pouvait pas, trop difficle etc… Et idem pour l’étape suivante, au Botswana. Je m’en suis donc occupée en les dispensant du début du voyage également.
Autre détail amusant : ils ne supportaient pas que je réserve ma voiture par moi-même! Interdit.
Edifiant!

Bon. Je vais remettre le bateau en route.
Bonne journée,
Patou

Ah, il faut que je vous raconte le bateau!

Quand nous accostons sur la rive, nous aidons Allen à arrimer le bateau à un gros pieu planté dans le sable, puis nous débarquons table et chaises, bûches et grilles de cuisson, lampe solaire, jerrican d’eau, bouilloire et quelques ustensiles de cuisine…

Allen nous propose de rendre une douche (chaude) sur le bateau : c’est un dispositif un peu compliqué, mais on branche le moteur et on ouvre la douche (pour récupérer de l’eau du fleuve), le gaz (pour chauffer l’eau), et on y va! Le luxe, quoi.

Et puis on installe la boîte/chambre. Pour ceux qui n’aiment pas la boîte, on peut ouvrir l’autre tente en toile, un peu plus grande. Les matelas, oreillers et duvets sont tout à fait corrects, et bien sûr nous ne montons que le minimum vital.



Le lendemain matin, au petit déjeuner, nous découvrirons des voisins de charme :


Ha! Et voilà mon chouchou, le lilac breasted roller
(allez, une autre?)


Et puis le mignon little bee-eater (super maquillage, hein?),

et puis le malachite kingfisher :

Bonsoir,
Désolée!

Il m’est actuellement impossible de poursuivre mon carnet, car malgré plusieurs tentatives, mes messages avec récit et photos de la rivière Chobe disparaissent systématiquement au moment de la mise en ligne, et ceci s’accompagne d’un avis (en rouge!) me disant que mon message était refusé…
Que se passe -t-il?

A bientôt peut-être,
Patou

Dimanche 2 octobre.

Allez, on va essayer de repartir? Je trouve que cette pause breakfast s’éternise un peu.

Il est temps de larguer les amarres, pour une journée entière de navigation sur la rivière Chobe.
Qu’il est doux de n’avoir aucun horaire et aucune contrainte, et de pouvoir flâner en toute liberté !

Nous rencontrons bien sûr à nouveaux de nombreux oiseaux, parmi lesquels :
des ibis sacrés,


des hammerkopfs (avec une tête en forme de marteau, et de drôles de petits mouvements saccadés)

des open- billed storks (variété de cigognes),


ici on voit bien le petit coquillage coincé dans le bec entr’ouvert :

et aussi des aigrettes noires, qui déploient leurs ailes en forme de parapluie pour mieux voir ce qui se trouve dans l’eau – c’est amusant, ça ressemble à un champignon à plumes- ! :

Mais ce n’est pas fini…

Notre petit bateau avance lentement.

Un peu plus loin, nous arrivons dans le quartier des « pas beaux », peuplé de vautours et marabouts :


(vautours africains et vautour oricou)

« Quoi, Qu’est-ce qu’il mange, là? Des crottes d’éléphant? Beurrrrk!
Eloignons-nous… et faisons ceux qui n’ont rien vu. »

Plus loin, ceux-là nettoient une carcasse de buffle (sans doute tué par un lion la veille) :

Rien à dire, ils font leur job.

Quant à nous, nous allons prendre notre lunch à bord, car les environs ne se prêtent pas vraiment à un pique-nique sur l’herbe!

J’adore la photo des 3 vautours! Une réplique d’une scène du livre de la jungle!
Contente de votre retour!

Merci Laetitia!
N’est-ce pas qu’ils sont terribles ces vautours? Moi ils me font penser aux albums de Lucky Luke!

Bon, j’espère aller un peu plus vite, les difficultés “techniques” semblent résolues, et le bateau peut avancer.

Dans une autre partie de la rivière, sur un autre rivage, de plus gros oiseaux :


Oups, pas commode, celui-là. Allen fait vite marche arrière, en nous expliquant que le bateau est un peu petit dans ce cas-là.

Un peu plus près du Botswana, sur la rive opposée, nous retrouvons des kudus,


et puis ce sont des centaines d’éléphants, accompagnés de troupeaux d’impalas.

Connaissez-vous les toboggans à éléphants?

Certains se cachent et sont vraiment petits!



D’autres têtent leur maman :

Certains se creusent une baignoire de boue…


Mais bien sûr cela finit toujours dans l’eau !

Dans une petite crique, nous assistons à une confrontation entre éléphants et hippos qui nous fait comprendre qu’ils ne sont pas amis. L’enjeu est bien sûr la zone de baignade.

L’ambiance est assez tendue, les éléphants forment une ligne compacte et protègent les petits.


Le face à face dure un certain temps, puis les éléphants s’éloignent, bien qu’étant plus nombreux…

En fin d’après-midi, nous retournons vers notre campement de la veille.

Mais au loin, au-dessus d’Impalila, des gros nuages noirs montent peu à peu, le tonnerre gronde, des éclairs se déchaînent. Un gros orage approche !
Nous avons juste le temps d’avaler notre dîner, de rentrer précipitamment toutes les affaires, de renforcer l’amarrage du bateau, de sécuriser les fermetures…
Une grosse tempête nous engloutit ! Notre petite embarcation est ballotée par de grosses rafales, le vent est violent et la pluie se glisse dans le moindre interstice.
Il nous faudra attendre plus d’une heure, dans le «salon » faiblement éclairé, que la tempête se calme, pour pouvoir monter sur le toit et rejoindre notre chambre.
Heureusement, nos lits n’ont pas été mouillés, l’eau n’est pas rentrée, les parois imperméables, bien fermées, ont tenu bon!
Belle expérience…


A demain!

Avant de repartir, une petite parenthèse anecdotique concernant ce carnet.


C’est de sa faute!
C’est lui le coupable de mes cauchemars! Je le hais.
Si, si. C’est lui, l’explication à mes problèmes de mise en ligne!

Devinez?
… Figurez-vous que mes tentatives de mise en ligne étaient bloquées par un filtre, une sécurité proscrivant le mot “marabout”! Je ne pouvais donc plus mettre en ligne la suite de mon récit.
Hahaha!

Puisque c’est ça, je ne parlerai plus de cet oiseau dans le reste du carnet.

J’en profite pour remercier au passage monsieur le Modérateur et notre amie Sabine, qui ont su diagnostiquer et réparer, avec rapidité et efficacité.

Lundi 3 octobre.
On lève le camp. Lever 6h, départ 7h. C’est du sérieux aujurd’hui!

Petite précision pour les curieux, notre campement se situe près de Savannah Lodge, sur un bras de la rivière Chobe, rive namibienne.
Dans le coin, nous avons aussi repéré le premier jour, en passant, le lodge Ottavia, et Elephant Lodge,
Et nous avions réservé directement cette croisière en écrivant à Curt, le patron du Caprivi Houseboat Safari Lodge (http://www.zambezisafaris.com).

Le bateau fait route vers Kasane.
En chemin, nous sortons de l’eau un gros poisson en mauvais état, blessé par une hélice de bateau. Il ne pourra pas survivre. Il s’agit d’un “tiger fish”, cousin du piranha :


Nous en ferons cadeau aux douaniers lors du passage des formalités de sortie du territoire.
(Non non, ce n’est pas de la corruption!)

Je m’étais fait beaucoup de soucis au sujet de ces formalités, car je n’avais réussi à obtenir aucune info concernant notre cas particulier.
Où allait-on faire enregistrer la sortie de Namibie?
Et l’entrée au Botswana?
Etait-ce le même poste frontière que pour ceux qui arrivent par la route?
J’espérais qu’il ne faudrait pas aller jusqu’à Impalila, assez loin…
Autant de questions sans réponses.
Alors j’avais écrit à curt, le patron du Lodge (et du bateau), qui m’avait fort gentiment répondu que le pilote nous déposerait au bon endroit pour les formalités, et s’occuperait de notre transfert au Botswana, le bateau nous déposera sur une jetée à Kasane.
Oui, mais?

Et bien ce fut magique!
D’abord la sortie de Namibie, dans un petit bureau (confidentiel?) juste avant un beau lodge tout neuf (Chobe Water Villas): même pas 30 secondes d’attente, le temps de faire ouvrir le bureau, et c’est fait, avec le sourire des hommes en uniforme.


Ensuite, nous traversons la rivière et faisons cap sur Kasane : Allen attache son bateau au pied du bureau de l’Immigration Centre, près du Spar. Même sourires, même rapidité. Pas de queue bien sûr. Deux coups de tampon et c’est fait! Nous voilà au Botswana.
Il nous dépose ensuite sur la jetée la plus proche de notre hébergement, celle du Waterlily (avec l’autorisation du gardien) :

Nous remercions celui qui fut notre ange gardien pendant 4 jours, et qui va repartir vers Katima Mulilo. Nous grimpons l’escalier en bois, traversons le lodge, et parcourons à pied le long de la grand route la centaine de mètres jusqu’à notre hébergement.

Nous ne logeons pas au Waterlily, mais à Chobe River Cottages, où nous avons réservé un cottage qui s’avère très agréable, avec un appartement vaste et très bien équipé et une grande terrasse dans un joli jardin exotique, avec piscine petite mais sympa pour se rafraîchir.
Accueil absolument chaleureux, très familial.



(La rivière est derrière, au fond, on peut aller se promener en franchissant une grille sécurisée- quelques phacochères flânent par là…-).
Nous nous précipitons dans la salle de bains : décrassage complet et lessive!

Nous partons ensuite faire un tour “en ville”, retirer quelques pulas dans un ATM et faire quelques courses au Spar.
Ambiance africaine le long de la route…
Beaucoup de voitures (on avait perdu l’habitude!), sollicitation des taxis, des marchandes de souvenirs…
Envie de poisson grillé, repérage de restaus possibles…

Il n’y a que 6 cottages dans la résidence, c’est très calme et bien situé, à 300m de commerces (Spar, banques, restaus…) et à 50m d’un petit café/snack d’autant plus dynamique qu’il sert de base à une agence de tourisme locale, Kalahari Tours and Safaris (avec laquelle nous partirons le lendemain pour le package que nous avons réservé).


Et… vous avez vu? Free WIFI!

A demain,
Patou

Mardi 4 octobre.

Bonjour,

Hier soir gros orage à nouveau! Il a éclaté vers 18h, d’un coup, après une belle journée d’azur. Les trombes d’eau qui n’ont pas arrêté de tomber pendant 2 bonnes heures ont réduit à néant nos projets de restau poisson grillé… sniff! Nous avons dîné avec notre ex-futur petit déjeuner : yaourts, corn flakes et pommes. Bof bof… Le niveau baisse!
Heureusement nous nous rattrapons avec le breakfast du café/snack voisin où nous avons rdv.

A propos de Kasane, j’ai oublié de donner une info : il est très facile de réserver une croisière, un game drive, un tour safari de plusieurs jours, un transfert en taxi… Bref! Tout ce que l’on veut.
Il y a plein d’agences dans tous les coins, petites ou grandes, et chaque hébergement vous propose ses services pour vous aider à réaliser vos rêves et à réserver ce que vous voulez. Y compris un transfert à Victoria Falls ou une excursion d’une journée ou plus vers les chutes. Avis aux amateurs!

En ce qui nous concerne, comme nous n’avons plus de voiture, nous avons réservé à l’avance un tour safari clés en mains de 3j/2n dans Chobe sur les conseils d’ANNICK (ANNICK, si tu m’entends, encore merciiiii!).

Quid de cette réservation? D’abord, signalons que les deux TO namibiens que nous avions contactés initialement avaient déclaré forfait en nous laissant le soin de nous débrouiller tout seuls (comme pour le bateau sur le Zambèze d’ailleurs). L’un d’eux nous a même dit que ça n’existait pas, le lien que j’avais donné ne marchait pas… etc etc.
Nous nous sommes alors adressés à Chobe Bush Lodge où nous voulions réserver la nuit du 3 et la nuit du 6. Pour le 3, c’était complet… plus de 9 mois à l’avance! Pour le 6, OK.
Le lodge a transféré notre demande vers un TO zambien (Umkulu Travels) sans doute en affaires avec le proprio du lodge… Et Umkulu a sous-traité avec notre agence voisine, Kalahari Tours ans Safaris, qui est en fait l’organisatrice du tour et de nos futurs transferts.

Bref, si nous avions connu Kalahari Tours, nous nous serions adressés directement à eux!
Mais tout s’est bien passé (si ce n’est que nous avons sans doute payé trop d’intermédiaires, qu’il y avait quelques fluctuations dans les prestations, et quelque flottement dans les infos…).

Bref. Nous allons bientôt embarquer…

Donc, nous voilà ce mardi matin dans les bureaux de Kalahari, où nous laissons nos gros sacs, ne gardant avec nous que l’indispensable (+ quelques boissons locales typiques).
D’abord, gros breakfast (inclus dans le package)!

Puis notre tour commence par une matinée de croisière sur la rivière Chobe, sur un gros bateau à étage comme celui qu’on apercevait devant le Waterlily lodge, ça va nous changer du petit bateau…
Nous sympathisons avec un couple de touristes Sud Af, qui habitent Le Cap et vont faire à l’envers notre périple Caprivi-Etosha etc…

Nous sommes une douzaine sur le gros bateau, avec un guide dynamique et souriant. Allons-nous faire des découvertes en navigant maintenant côté Botswana?
N’allons-nous pas être blasés?
Mais non!

Avez-vous déjà assisté à une course d’hippopotames?
Les spectateurs sont dans l’eau :


La course se déroule sur la terre ferme, sous le drapeau du Botswana

L’objectif est un certain lieu de baignade très prisé :

Avez-vous vu les petits oiseaux sur le dos du deuxième hippo ? Ce sont des red-billed oxpeckers, qui mangent les insectes et parasites sur le dos des grosses bêtes.

Pour le vainqueur, ça baigne!

Cette vaste zone humide contraste vraiment avec la sécheresse de l’intérieur des terres.


On y aperçoit des buffles et des antilopes dans le lointain.
Et un héron goliath. Avançons doucement…


Attention, un croco peut en cacher un autre, et s’en amuser!

Sur le chemin du retour, un bonjour au saddled billed stork,


et un clin d’oeil au cob à croissant :

On longe la buvette des phacochères (“Pumbaas” - ça ne vous rappelle rien? mais oui, le Roi Lion!-),

sous l’oeil du vigile…

Et c’est le retour au café/snack pour la pause lunch, basique mais correcte.

Cet après-midi, nous commençons notre expédition dans le parc Chobe!

Ah! Le mythique parc Chobe!
Nous y sommes!

Après un stop rapide au portail pour les formalités d’entrée (notre chauffeur s’en charge), nous découvrons un nouveau paysage, beaucoup plus sec.


Et tout d’abord c’est un festival de buffles, zèbres et d’antilopes!
Des tsessebes (les plus rapides , dixit le guide), des hippotragues noirs (sable antelopes),


des ados impalas qui jouent à la lutte,

des kudus et leurs copains babouins (leur deal étant que chacun prévienne l’autre d’un danger potentiel!).

Mais aussi des girafes, plein de girafes!
J’adore les girafes. Aussi.


Quand elles réfléchissent,

quand elles se font faire un nettoyage de peau (ah, toujours les petits oxpeckers!),


quand elles boivent,

Gonflés, ces oiseaux, tout de même, hein?

Oh, le pauvre hippopotame! Que lui est-il arrivé?
Il est mort, nous dit le guide…


MDR! It’s a joke!
Non non, la bestiole est juste en train de faire sa sieste, vautrée dans la boue!

Au loin, des éléphants, encore et encore.

Et sur la piste, des éléphants …


Elephant crossing…

Nous sommes 7 dans la voiture, en compagnie d’une famille anglaise et d’un jeune étudiant américain qui effectue un tour du monde. Nous occuperons le même camp ce soir. Ambiance très conviviale.

Tout à coup, la radio se réveille, crépite et crache quelques infos : le chauffeur s’excite et change de cap.
???
Nous retournons vers le bord de la rivière- et nous ne sommes pas les seuls!

Que se passe -t- il?
Suspense! Vous allez bientôt le découvrir avec nous…

ah non ! quel suspense :wink:

Vite la suite…

Et, au détour d’un virage…


Youpiiiiiiiii! LES LIONS!
Et il y en a même d’autres un peu plus loin.
L’après-midi touche à sa fin, mais ils n’ont pas fini leur sieste.
Ah, si, tout de même!
Faut dire qu’avec toutes les voitures qui déboulent, ils ont beau être habitués, ils finissent par ouvrir un oeil.


On aurait presque envie de caresser, hein?

Plein de mamans, plein de bébés et un jeune ado.
Et ça baille…




Bon. Qu’est-ce qu’on mange, ce soir?

On va voir les copines?

Les ombres s’allongent, le soleil baisse à l’horizon, va falloir songer à chasser!


Ah là là, ces paparazzis! Tous les jours, faut poser…

Et en plus ils sont tout près!

Le guide nous explique que là encore (comme pour les buffles et les éléphants), les animaux voient nos jeeps comme de grosses masses, avec certes des choses vivantes dedans, qui bougent et qui parlent, mais ils ne voient pas le détail et donc, n’attaquent pas.
Par contre, s’il nous prenait l’idée saugrenue de descendre, nous serions immédiatement identifiés comme gibier!
Effectivement, nous constatons une fois encore que les lions ne s’intéressent absolument pas à nous.
Pourvu qu’on ne crève pas!




“Maman, j’ai les crocs!”

Nous passons là un long moment, moteur coupé, à contempler les magnifiques fauves.
Spectacle magique.

Et puis, il faut bien se résoudre à partir, car il y a encore un peu de route jusqu’à notre campement, où nous arrivons vers 18h30. Il fait nuit.


Apéro et dîner en cercle autour du feu (quand le soleil disparaît, la fraîcheur monte…) : salade, viande en sauce, légumes.

Briefing par notre guide, avec les consignes de sécurité pour ceux qui voudraient se lever la nuit : le camp n’étant pas clôturé, il y a tout un protocole à suivre… Au cas où…
Allez, bonne nuit!

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Bonsoir
Oui,et roue de secours aussi.
C’est souvent compliqué sur ces engins.
Tanit

Too much!
Tanit

Yes!
T’as vu que je suis sortie du bois?
( Merci!)

Bonne soirée et à +,
Patou

Ouais, le bois n’était pas trop profond!
En tous cas, celà fait plaisir, continue!
Mais en meme temps, tu fais honte aux vieux comme moi qui ne savent meme pas comment mettre une photo sur le forum!
Tanit

Bonjour,
Tanit j’essaierai de t’expliquer cela en privé, à l’aide de copies d’écran (maintenant que j’ai changé d’ordinateur, je peux!). C’est dommage que tu habites si loin, sinon je te proposerais un stage personnalisé…
Bon. Réveillons-nous!

Mercredi 5 octobre.
Tôt (5h30).
Et devinez de qui on a rêvé?


Normal, non?

Bon. Réveil tôt car early morning drive, of course!

Nous avons fait bien attention en nous levant pendant la nuit : on écoute bien, on entr’ouvre la fermeture éclair et on éclaire devant pour voir s’il n’y a pas de danger, puis on ouvre en grand, on éclaire autour, et autour, et derrière, et on s’avance prudemment jusqu’aux toilettes… Pas pieds nus et si possible pas seul! Un peu de stress quand même la première fois. Après, on devient plus confiant.

Au fait! Maintenant qu’il fait clair, je vous montre notre camp?
Voici l’abri “salle à manger” (cuisine au fond, en arrière plan),


l’arc de cercle des petites tentes dômes ( toilettes sèches dans le truc carré à gauche),

derrière les tentes, la douche (proposée uniquement pendant la pause de midi/sieste à ceux qui dorment ici le soir) :

Les gardiens des lieux :
Le choucador à oreillons bleus (sorte de merle au plumage chatoyant bleu/vert),


et le southern carmine bee eater :

Après un rapide breakfast assez basique, nous quittons le camp à 6h pour notre game drive du matin.
Nous croisons des pintades de Numidie,

deux petites mangoustes,

des dizaines d’impalas,

une outarde Kori,

(un buzzard?)


Les babouins ont envahi l’aire de pique-nique de Serondela, près de la rivière.

Nous longeons la rivière en empruntant une autre piste que la veille, et nous tombons sur un grand rassemblement de buffles. Il s’agit d’une “breeding area” (rassemblement nuptial), avec des centaines d’animaux. C’est ainsi sur plusieurs centaines de mètres! Tous couchés au soleil.


Ou presque. Lui, il a chaud!

Et tout à coup, la radio crépite! Encore! Des lions?
Notre chauffeur, habituellement plutôt lymphatique, fonce comme un fou vers l’intérieur du bush. On s’accroche! Hold on, hold on!
Quoi? qu’est-ce?
Ah, on aperçoit de loin une girafe! Bof, y’a pas de quoi fouetter un chat!
On s’approche… Une voiture est garée là, 3 personnes pointent du doigt un buisson :


Là bas au fond, assez loin, couché dans l’ombre, un léopard!
La girafe l’a vu, bien sûr, car elle a une excellente vue, mais elle avance, imperturbable.
Nous sommes inquiets pour elle. Mais non, nous dit le guide, elle ne risque rien, les léopards n’attaquent pas les girafes. Ah bon.

Le léopard ne se lève pas, c’est l’heure de la sieste.

Pour nous aussi c’est l’heure du brunch… il est presque 11h, et le breakfast léger est bien loin!
Nous rentrons donc au camp, ce sera repas (omelette, pâtes, salade), douche, et “siesta”.
Essayez donc d’aller faire un somme dans votre tente : le thermomètre affiche 46°!
Nous décidons de rester au frais, assis sous le carbet salle à manger , où il ne fait “que” 37°!
Nous repartirons vers 14h, pour un long afternoon game drive… avec beaucoup d’eau dans la glacière.

Une précision : nous sommes ravitaillés chaque jour depuis Kasane, une voiture vient de l’agence et apporte des provisions ou des plats tout cuisinés, de l’eau et de la glace.
Finalement, nous ne sommes pas complètement au milieu de nulle part.

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Nous allons sillonner cette partie de Chobe NP en effectuant quelques variantes dans le choix des pistes…
Cette fois, nous croisons des girafes,


le guide nous explique la forme des tâches, différentes entre mâles (ici, tâches de type papillon, ce sont des jeunes ados) et femelles (tâches plus arrondies).
Svez-vous que la langue d’une girafe peut atteindre 50cm?

Et revoilà nos belles antilopes roannes!


Nous avons un petit faible pour le bord de la rivière :



Avez-vous repéré le bébé hippo au milieu, contre sa maman?

Que dire de plus?
On n’a pas réussi à retrouver le léopard, qui s’était réveillé et mis en chasse…
On a juste vu une tortue léopard. Si, si!

Quant aux lions, ils étaient là, sur la même plage qu’hier, mais nous sommes arrivés trop tard, il n’y avait presque plus de lumière…

C’était même très tard, donc on a eu droit au coucher de soleil dans le bush.


Soirée calme, mais nuit un peu bruyante en raison d’une bande de blaireaux (à 4 pattes) qui a déboulé dans la cuisine du camp à la recherche de nourriture, en faisant du rangement vertical avec tous les ustensiles de cuisine.
Ah! Il y a aussi un lion solitaire qui est passé dans le coin aux environs de minuit, il a chanté un peu mais il ne s’est pas attardé… et on ne l’a pas croisé. Les guides ont repéré les traces de pas en bordure du camp!

Jeudi 6 octobre
Le game drive sera un peu plus court que la veille, car il faut lever le camp à notre retour.
Nous rentrons vers 10h30 pour le brunch.

Le camp est pratiquement vide maintenant, ça fait une impression bizarre, mais d’un autre côté on se dit qu’il n’y a aucune trace de notre passage, donc nous n’avons pas pollué la nature…
Tout est très clean.


Le retour vers Kasane se fait bien sûr par la piste du littoral, les paysages sont toujours aussi beaux.



Nous sommes de retour à Kasane en tout début d’après-midi.
Notre package se termine par une afternoon cruise de 2 heures sur la rivière Chobe, en bateau plus petit cette fois, toujours très agréable.

Nous avons passé à Chobe 3 journées magiques, encore!
Nous avons réalisé un de nos vieux rêves, dans d’excellentes conditions.
Nous sommes bluffés par la beauté des paysages et par la quantité d’animaux que nous avons pu voir.
Très belle expérience!

C’est donc au Chobe Bush Lodge que nous atterrissons pour notre dernière nuit à Kasane, nous avons une immense chambre (avec salon et 2 salles de bains!), une belle terrasse…
Le grand luxe en venant du bush!



Devant notre terrasse, des guibs harnachés peu farouches :

L’un d’eux dort sous notre escalier le soir venu!

Nous avions choisi ce lodge car nous avions lu que les repas y étaient excellents, je confirme!
Ayant réservé en DBB, nous avons eu un dîner à la carte servi sur une belle terrasse, les plats étaient copieux et succulents (mise en bouche bouchées de chutney de pomme et fromage bleu , salade César/escargots frits à l’aïl sur toasts grillés, filet de boeuf et petits légumes, salade de fuits frais).
Dîner accompagné d’un délicieux Chenin blanc Leopard Leap … servi dès l’apéro dans des verres réfrigérés : la classe!
Et le personnel est à la fois stylé et adorable, ce qui ne gâte rien.


(le bar)

A suivre…
Bonne soirée,

Patou

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Bonjour Patoutaille,

Rholala fantastique ce séjour dans le parc Chobe ! Nous avons prévu d’y passer 3 jours (au Senyati donc pas du tout la même formule !) pour pouvoir en profiter. …

Je ne savais pas que cette formule existait… tout était compris du coup (game drive et boat cruise) ?

Super carnet ! Merci

Merci Fifi!
Oui c’est une très bonne formule, surtout pour nous qui avons laissé notre voiture à Katima Mulilo le 29 septembre.
Et oui, tout était compris dans le package, 2 croisières et 4 game drives dans Chobe NP.
On était vraiment très heureux de nos choix.
C’est vrai que j’avais louché sur Senyati mais sans voiture, ça ne m’inspirait pas vraiment.
Mais on n’aurait pas trouvé ça tout seuls : C’est encore une idée géniale d’ANNICK (merciiii!).

Bonne soirée,
Patou

Oui ça avait l’air super en tout cas !
Nous sommes 4… alors on a préféré garder la voiture jusqu’à Kasane. Je me demande maintenant si c’est judicieux !!! (Bon je pense que c’est pas le même prix non plus…)
Merci pour les superbes photos !
Les lions… woawwwwww ! Le rêve !

Salut Fifi!
Ou, bien sûr, je comprends, à 4 on ne fait pas forcément les mêmes choix.

Pour nous, il y avait aussi l’expérience du bateau sur le Zambèze…

Ceci dit, dans le parc Chobe, nous n’étions pas mécontents d’être débarrassés des soucis de la conduite dans le sable! La piste le long de la rivière est assez facile au début, mais ensuite ça se corse, surtout pour certains passages à l’intérieur, notre chauffeur s’est parfois ensablé, et du côté des lions c’était profond!

Je te donne l’adresse des lions : un peu loin de l’entrée, au bord de la rivière. Haha!

bonne journée,
Patou

Snif déjà le 5 octobre,
j’aimerai que le carnet ne se termine pas :wink:

Re bonsoir

Apres Millie et Patou, il ne reste plus quà Madikera pour sortir du bois et nous faire rever avec de belles photos et de beaux recits.

Tanit

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