Namibie Sud et KTP, retour de 3 semaines magnifiques!

Forum Namibie

Bonjour Patoutaille et bonjour à toutes et tous,

Pour commencer un grand merci à tous pour vos retour de voyage qui m’ont permis de concocter le mien.

Un grand classique

J1 Arrivée Windhoek 15h / Course / Nuit sur place

J2 Otji : en route , arrêt Okahonja pour Hot spring, marché , cimetière Herero

J3 Namutoni : le matin visite CCF . Ma fille a 14 ans mais est tres grande. est ce qu’en insistant un peu elle peu faire le Cheetah Run.

J4 Okaukejo ou Hallali : safari en libre

J5 Olifantrus : safari en libre

J6 Madisa Camp : sorti par Galton gate et en route pour madisa camp . J’ai enlever l’étape à aussicht sur les conseil de tourmaline, d’une part parce qu’ils ne doivent pas travailler avec Marius et d’autre part cela rajoutait qq km et beaucoup de temps et comme je suis seule à conduire cela m’a paru raisonnable, j’irai voir les himbas la prochaine fois !

J7 Madisa Camp : Visite Twyfelfontein

J8 Spitzkoppe Campsite

J9 Walvis Bay (hebergement à définir) par Henties Bay et la moonlandscape et welwischia drive

J10 Walvis Bay (hébergement à définir) : Kayak et Sandwich harbor

J11 Sesriem Campsite : Canyon et dune elim

J12 Sesriem Campsite : Sossusveil et Deadveil

J13 Retour Windhoek avec arret à Neuras Wine et balade à cheval au Cross river lodge

J14 Retour France

Voila !! Qu’en pensez vous ??

Projet déjà bien avancé avec tourmaline, les plus réactifs, pas de nouvelle de Suntrail, Namvic, Madisa fait les ponts pour les fétes donc retour tres lents, et j’attends le retour de Cardboard.

Apres je suis pas trop inquiéte, j’ai une bonne étoile pour les projets de dernière minute.

J’ai trouvé quelques retours de voyage fait en Février et aucun ne fait état de pluies diluviennes, juste quelques orages, donc ca devrait le faire.
Je vais m’entrainer à changer une roue sur le pick up toyota d’un copain, histoire d’être moins novice en la matière …J’y arrive sur mon breack mais c’est pas le même poids !

Question Budget
j’ai trouvé des billets avec British Airway à 635 €,
la voiture et les hébergement et activités (CCF, Kayak et Sandwich harbor, Balade à cheval) 1.300 € (par personne également)
reste les entrées des parcs (à partir de quel age est ce tarif adulte ? il me semble avoir vu 16 ans), essence et franchise (il faut que je vois la couverture avec la Gold de mastercard), la nourriture et les faux frais 500 €

Merci de vos éventuelles remarques, et un bon réveillon à tous et à l’année prochaine pour un retour de ce voyage.

Bonne Année !!!

Carole

@ Carolina

Bonjour Carole,

Une seule remarque pour le moment : j’aurais préféré que tu ouvres une discussion consacrée à ton projet de voyage , plutôt que de « parasiter » mon carnet de voyage et de dérouler ton itinéraire sous le titre « Namibie Sud… ».
Désolée, mais ce serait plus lisible et plus cohérent (et plus respectueux)!

Ensuite, j’aurai d’autres remarques et conseils…

Je te souhaite un beau voyage,
Patou

Hello Patoutaille
Je reprends la lecture de ton voyage. Merci pour toutes les precisions et les superbes photos. Et on passe vraiment du bon temps a te lire.

Bonjour Wookee et merci!

Ravie de te retrouver pour cette nouvelle étape!
On va essayer de ne pas s’ennuyer, le KTP va nous y aider…

En attendant, je te souhaite un bon réveillon,
Avec mes amitiés,
Patou

Alors, cette aire de picnic, c’est comment?
D’abord, c’est pas clôturé, contrairement à Etosha (en principe…).
Hou là là, mais y’a pas de lions?
Heu… pas vu!
Et la vue est dégagée, on voit assez loin. Et on peut grimper aux arbres si besoin.
Non, je rigole.

Y’a un peu d’ombre (famélique).
Et des toilettes avec un sas de sécurité où on peut s’enfermer en cas d’urgence.
Ça rassure… ou pas?
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Bref. Tout va bien.
On se repose de tous les efforts qu’on n’a pas faits… C’est calme…

Jusqu’au moment où arrive un couple qui nous signale des guépards à faible distance, “sous de grands arbres” (admirez la précision!).
On fonce!
On traque les grands arbres, on scrute…
et on LES voit!
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Oh! On part chasser?
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Bof. Pas longtemps, hein, fait trop chaud.
“Continue tout seul si tu veux, moi je me recouche…”
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Plus loin, la petite mangouste rouge se planque. Faut dire que son pelage n’est pas très discret!
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Au trou d’eau n°13, le lion dort toujours, il a suivi l’ombre…
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Par contre, y’a de la vie autour de l’arbre géant de Craig Lockhart (celui du lion de ce matin)!

La girafe qui se balade…
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L’outarde Kori qui picore, majestueuse …
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Le serpentaire qui snobe…
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(Entre nous, facile de ne pas les confondre, même de loin en passant vite : il suffit de regarder la couleur des cuisses!)

Et le pauvre chacal efflanqué, qui se contente de vieux débris d’un lointain festin.
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Pauvres inconscients! Ne voyez-vous pas qui se trouve là-haut, dans l’arbre, perché?
Le léopard squatte la fourche, dans l’ombre, bien camouflé. Il observe.
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Nous restons un moment, mais il ne descendra pas.

C’était quand même “l’arbre du lion”.
On se demandait… Que se passerait-il si les deux fauves s’y trouvaient en même temps???

Nous abandonnons le guet à regret, et nous décidons d’aller découvrir notre hébergement, Kalahari Tented Camp, KTC pour les intimes.

C’est notre premier camp au KTP, et c’est un camp non clôturé, un “Wilderness Camp”.
Il est ouvert de 6h à 19h, on ne se promène pas à pied sauf à proximité immédiate (préférer la voiture si on va loin), il y a un gardien qui nous accueille de façon charmante.
On lui remet notre carnet de bord intitulé “Entry Permit”.

La piscine est juste à côté de notre chalet (n°13) mais elle est verdâtre et moussue. Dommage!

La voiture bénéficie d’un parking ombragé- grillagé- fermé avec une grille (pour protéger les pneus d’attaques sauvages…). C’est un peu palpitant, non?
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Le chalet est rustique mais très chouette, avec la cuisine (super équipée!) devant la terrasse (avec le braai), et la chambre sur le côté.
KTP1 (suite) - PATOUTAILLE
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Vaste chambre (pour 4!), bien ventilée.
De l’électricité et de l’eau chaude (solaire), frigo à gaz, mais pas de Wifi bien sûr.
La Wifi à gaz n’ayant pas encore été inventée…

Nous passerons de 30°le soir… à 10° au petit matin!
Beau paysage (gnous non contractuels) :
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Super dîner en terrasse, avec soirée sous un somptueux ciel étoilé.
(Non, n’insistez pas, je ne sais définitivement pas photographier les étoiles).

Une belle première journée, comme on en aimerait tous les jours!
Nous avons conscience d’avoir été très gâtés…

Bonne soirée à tous,
Patou

Oups … Désolée pour le parasitage …
Ce n’était pas mon intention, seulement d’avoir des infos assez rapidement auprés des experts, compte tenu du peu de temps avant le départ.
Je vais de ce pas ouvrir une nouvelle discussion.
Encore désolée de mon intrusion et Bon Réveillon !!

A l’année prochaine

Carole

Merci Carole!
Et je serai ravie de t’aider, bien sûr!

Bon réveillon à toi aussi, et tous mes voeux pour un très beau voyage (entre autres),
Patou

Re coucou,

Discussion ouverte “circuit 15 Jours février 2019”

Merci et à Bientôt

Carole qui va aller se préparer pour festoyer…

PS : je voulais rajouter en petit cadeau de fin d’année une photo de lion Sud AF mais je suis pas douée …

Salut Patou,

Que de bons souvenirs de ce KTP en 2012 …
Pour info, nous avions dormi dans ce même camp, où on enferme sa voiture .
Et aussi pique niqué au même endroit que vous (j’espère qu’on avait laissé la table propre et tiré la chasse des toilettes … :-))

Mais le plus surprenant c’est ce qui suit …

Ce n’est pas le même: j’ai analysé les taches, ni le même arbre …

Avec nous, il était descendu et avait entamé une chasse vite stoppée.

Bonne soirée

Amicalement .

Puma

.

Je vous souhaite à tous une très belle année 2019!
BONNE ANNÉE 2019! - PATOUTAILLE
"Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page."
(Saint Augustin)

Merci Patou.

A mon tour de souhaiter à tous les forumistes du Routard : Bloavez mad 2019 ! ( comme on dit en Bretagne ).Et de beaux voyages et de belles rencontres à venir.

Le KTP a vraiment l’air chouette.

Pascal

Très belle année à toi Patou et aussi aux autres forumers

Continue de nous faire rêver et de partager tes conseils.

Myriam

Bonjour,

Merci à vous pour vos messages!

Ah oui!
Deux mots du KTP, pour ceux qui ne connaissent pas?

Le Kgalagadi Transfrontier Park se situe en grande partie dans le désert du Kalahari, à cheval sur Afrique du Sud et Botswana, avec toutefois une frontière avec la Namibie, à Mata Mata. Un peu plus petit que la Suisse.
Kgalagadi signifie “le pays de la soif”.
Les rivières Auob et Nossob sont à sec, on dit qu’elles coulent seulement une fois par siècle… mais il y a de l’eau en sous-sol, qui permet d’alimenter des points d’eau à l’aide d’éoliennes.

D’un point de vue pratique, j’ai effectué mes réservations d’hébergement fin octobre 2017 sur le site de Sanparks, soit presque 1 an avant notre voyage.
Et encore, certains wilderness camps (nature, non clôturés), comme Kieliekrankie ou Urikaruus, étaient complets dès le 1er jour des réservations. Cherchez l’erreur!

Pour les droits d’entrée, c’est en commençant à préparer aussi l’Afrique du Sud pour décembre que j’ai découvert que j’avais intérêt à acheter une Wild Card.
(formule couple au tarif international, 3830 R en août 2018, valable 1 an)
Il y a 3 formules : single, couple ou famille.
Les droits d’entrée étant de 328 R/j/pers, notre carte couple a été amortie en 6 jours.

Du coup, en décembre, toutes nos entrées dans les parcs nationaux d’AFS ne nous ont rien coûté!

Au fait! Pour avoir une idée des prix en euros, on peut avoir une estimation “à la louche” avec 1€ = 15 R (ou NAD).
En fait, nos différents retraits en ATM entre octobre et décembre ont oscillé entre 15,30R et 16,50R

Pour la saison 2018-2019 ( du 01/11/2018 au 31/10/19), la Wild Card coûte 4530 R pour un couple, avec des droits d’entrée qui passent à 356R/j/pers.

A vos calculettes!

J15- Vendredi 12 octobre- De Kalahari Tented Camp à Twee Rivieren.

Nous quittons le KTC à 8h, il fait froid! Heu… 21°.
Vagabondage sur la piste d’hier, le long de l’Auob River.
Rien de fantastique : suricates, écureuils de sol, chacals, oryx, springboks…
Ça y est! on devient difficiles!
Et pourtant…



Prise de bec…

L’arbre du léopard sans léopard (ni lion). Mais avec girafe.

Un troupeau de gnous, une livraison de touristes (les pauvres…).

Des cheetahs à l’entrée d’Urikaruus, très loin. Trop loin.

De stop en stop, nous arrivons à l’aire de pique-nique pour une pause jus de fruit.
Le temps est à la grisaille…


La plaine est vide, il n’y a aucun animal aux trous d’eau suivants.

Nous arrivons ainsi au 2e site de pique-nique, Auchterlonie, celui du petit museum, perché sur sa colline.
Le lieu est fort joli, avec des tables ombragées, et un petit sentier pour se promener.
Heu… Mais non, il n’y a pas de lion par ici!



La maisonnette, ancienne ferme bâtie il y a plus d’un siècle par les premiers colons, laisse imaginer les conditions de vie dans cette région désertique. Lors de notre passage, l’électricité ne marchant pas, ce fut assez réaliste!

Voici les restes de l’atelier du forgeron :


Nombreux oryx et springboks dans le secteur.

Les 20 derniers km avant Twee Rivieren s’avèrent absolument déserts.

Twee Rivieren : grosse structure, poste frontière, grosse supérette abritant même un ATM, restaurant (réservations à la supérette), carburant, piscine, nombreux chalets et vaste camping.
Le seul camp disposant d’électricité 24h/24 paraît-il. Et un réseau téléphonique!
Et la Wifi!!! (les voutchers s’achèrent à la supérette, 75 Mb pour 75R… et ça marche!).
Excellente première impression à la découverte de notre chalet (n°21, près du restau), superbement équipé.
Sympa!


Mais il faut parfois se méfier de la première impression…

Allez, on va faire un petit tour sur la piste de la Nossob River?
Des oiseaux, des gnous, des springboks…

Lui, je l’adore, c’est l’autour chanteur.


Là, je crois que ce sont des gangas (je n’en avais encore jamais vus).





Va -t- il pleuvoir?

Retour au camp.
Ah! Le camping héberge plein de bus, nous verrons les tentes montées serrées, juste au pied de notre terrasse.


Et nous bénéficierons des conversations très bruyantes de nos voisins espagnols, jusque trèèèès tard dans la nuit!

Mais ce ne fut point le seul désagrément, loin de là!

Nous avons passé une nuit infernale…
à essayer de ne pas entendre le “flap flap” incessant des chauves-souris dont nous partagions la chambre, et qui, bien sûr, passent toutes leurs nuits à folâtrer!
On se disait bien, ces petites crottes sur les oreillers, c’était bizarre…

J16- Samedi 13 octobre.

Mais nous n’étions pas au bout de nos surprises : il s’avère que nous avions d’autres colocataires!

Pendant la nuit, entre deux battements d’ailes, il nous semblait capter d’infimes bruissements, petits frottements et craquetis, au sol cette fois. De quoi vous inciter à ne pas vous déplacer sans lampe et pieds nus…
Effectivement, à la lumière nous découvrirons plein de petits cafards marron, qui n’étaient pas décelables la veille à notre arrivée (le chalet étant très propre).
Nous avons alors entrepris un safari meurtrier. (Je vous épargne les photos)
Oui, je sais bien que c’est moins dangereux que des scorpions (ceux-ci se cantonnent au camping), mais que voulez-vous, je n’aime pas ces bestioles, qui sont même capables de vous suivre dans la douche!

La pluie est tombée pendant la nuit, au réveil il fait gris.

Nous décidons de monter un peu le long de la Nossob.
Quelques bubales… puis un cheetah, seul, assis, assez loin.
Il ne bougera pas.

Puis nous décidons de retourner dans la vallée de l’Auob River, en traversant par la piste qui arrive au Museum (piste déserte!) puis en remontant vers le Nord.

Après l’aire de pique-nique d’Urikaruus, deux cheetahs, très loin…

Un peu plus loin, un autre, seul, en train de déguster un springbok tout frais.


Nous poussons jusqu’au trou d’eau n°13, où nous avions vu des lions l’avant-veille.
Bingo!
Ils sont trois : un lion et 2 lionnes. Magnifiques!
Juste au bord de la piste, face au trou d’eau.


Il faut même faire attention de ne pas rouler sur la queue du gros chat qui dort!

Ils ne bougeront pas, habitués à jouer les stars.
Bien nourris, hein?

Nous restons un long moment et pique-niquons sur place, dans la voiture.
Heureusement, cette éventualité était prévue, nous avions tout à portée de main dans l’habitacle- Rien dans le coffre!-

“Ah, c’est agaçant, ces voitures! Et puis, ce soleil qui bouge. On ne pleut plus dormir tranquille!”




Et le grand lion se lève, pour suivre l’ombre de l’arbre.

Ce sont des lions à crinière noire du Kalahari.




Nous sommes sur un petit nuage…

Et puis finalement nous faisons demi-tour et reprenons la piste, en flânant en direction du Sud.

Nous croisons au passage deux vautours oricous :

Puis, très loin, nous apercevons un cheetah à deux têtes…


Et un oryx à 3 pattes et demi :

Oh, la fatigue se fait sentir!
Nous regagnons TR, où nous allons faire le plein de carburant et quelques courses, et profiter d’un moment de repos au bord de la piscine, fort agréable (bassin très propre!).


Nous en serons chassés par l’orage qui éclate!
Ah, zut! Nous qui avions prévu un braai!

Bon. Finalement l’orage sera bref, et nous pourrons griller notre succulent filet d’autruche.

Dans le chalet, nous tentons de limiter les intrusions nocturnes en occultant le bas des portes : Nous aurons ainsi moins de cafards.

Mais pour les chauves-souris, impossible de les envoyer ailleurs, sauf à dormir les fenêtres ouvertes!

Désolée si le message précédent s’affiche en double!
Je vais essayer de faire supprimer l’importun, que j’avais réécrit car la mise en ligne de la première version posait problème : disparition du récit et message d’erreur.

J17- Dimanche 14 octobre.

Départ vers le Nord, par la vallée de la Nossob River.

Quelques suricates à la sortie du camp, quelques antilopes aussi.

Et tout à coup, à gauche de la piste, une certaine agitation!


Combat entre l’autour chanteur et le serpent (serait-ce un cobra du cap?).
Fascinant.






La fin se déroula dans les hautes herbes.
C’est l’aviation qui gagna le combat (et dévora le vaincu).

Plus loin, sur l’aire de Melkvlei, les toilettes sont fermées par manque d’eau.
Avec les excuses du manager, affichées sur la porte…


Il paraît que nous avons raté 2 groupes de lions sur notre chemin…

Une belle vallée, des gnous, des oryx et des autruches.


Et deux vautours en plein travail :


Pour ceux qui se demandent si on peut aller à Nossob avec une petite voiture :


Certains Français que nous avons croisé nous ont dit avoir renoncé en raison d’une voiture trop basse.

Nous arrivons à Nossob vers 13h. Il faut bien sûr refermer le portail.
L’enregistrement est un peu long (20 minutes) alors qu’il n’y a qu’un couple avant nous, il n’y a qu’une seule personne, qui doit gérer toutes les arrivées.
Il y a du carburant, une petite boutique, et une piscine.
Les installations du camping semblent super.

Notre Riverfront Chalet est très chouette, et là, la première impression sera la bonne!


Avec même un salon!

Et une belle terrasse (ce soir nous ferons un braai)!

Malheureusement je n’ai pu obtenir ici qu’une seule nuit, tout était complet sur les autres dates.
Nous ferons avec.

On se pose, puis on part faire un drive vers le Nord.
A suivre…

J17 (suite).
14h : Premier drive vers le Nord.

Nos attentes sont immenses, on connaît la réputation de Nossob.
Et puis, à Etosha, on a toujours vu des lions au trou d’eau de Nossob, donc là, on se dit que…



L’école des vautours

Cours de pilotage :

Les oryx semblent hésiter à s’approcher du trou d’eau de Cubitje Quap.

Et puis, finalement, une fois que les vautours sont partis, ils viennent boire.
Les aigles semblent bienveillants.
KTP 4e journée : Nossob. - PATOUTAILLE
Tawny eagle - aigle ravisseur?- , et aigle bateleur des savanes, au bec rouge.

Le chacal est pressé, comme souvent.


Yes! Un peu plus loin, avant le trou d’eau de Kwang, un groupe de lionnes, à l’ombre d’un arbre :




Il fait trèèèès chaud.

Nous décidons de retourner au chalet et de refaire un drive un peu plus tard, en fin de journée.
A suivre…

J17 (suite).

Nous démarrons ce 2e drive vers 16h45, en espérant que les lions dormiront moins…
Même direction, mais nous aimerions pousser plus loin en direction des trous d’eau suivants.

Nos 3 lionnes ont bougé… un peu, pour suivre l’ombre!
Mais elle somnolent toujours.

Un peu plus loin, un autre groupe de lionnes barre la piste, carrément couchées en travers!
On ne peut pas franchir ce barrage, du moins sans les écraser!
Et le seul passage possible est fermé par une voiture qui refuse de bouger (2 anglaises acariâtres…).
KTP 4e journée : Nossob (suite). - PATOUTAILLE
Alors on reste là. Une mère et ses filles?
KTP 4e journée : Nossob (suite). - PATOUTAILLE
L’une d’elles se relève un peu.
KTP 4e journée : Nossob (suite). - PATOUTAILLE
Pour se retourner et se recoucher.
Vous parlez d’une activité!
KTP 4e journée : Nossob (suite). - PATOUTAILLE
KTP 4e journée : Nossob (suite). - PATOUTAILLE

Finalement, nous tentons un contournement par une piste bis, sur le côté, qui a dû être créée par les habitudes…

Nous roulons jusqu’au trou d’eau suivant, mais c’est le grand vide.
Pas le temps d’aller jusqu’à Polentswa, tant pis. Ce camp aussi était complet un an à l’avance.
Une autre fois…
Nous revenons donc vers nos lionnes, qui commencent à se réveiller doucement.
Oh, très doucement.
KTP 4e journée : Nossob (suite). - PATOUTAILLE
Nous n’aurons pas droit à une activité fulgurante!
Mais, quoi, elles sont fascinantes, tellement belles.
KTP 4e journée : Nossob (suite). - PATOUTAILLE

Le trou d’eau des vautours est maintenant envahi par les gnous.
KTP 4e journée : Nossob (suite). - PATOUTAILLE
Nous rentrons au camp à la queue leu leu un peu avant l’heure limite…

Bien sûr, c’est l’heure du braai : la saucisse de springboks grille doucement pendant que nous sirotons l’apéro en grignotant un biltong de kudu, et pour le dessert ce sera banane en papillote nappée de chocolat fondu.
De notre terrasse, à la tombée du jour, nous observons springboks et chacals qui se baladent dans le lit de la rivière à sec.
Toujours pas de photos d’étoiles, désolée, mais… quel bonheur!

J18- Lundi 15 octobre.

Réveil tôt ce matin, on tente un drive Nord (encore!) à 6h après un petit déj sur le pouce!
Brrr…! Il fait 8°!

Des gnous au premier trou d’eau (ils y auraient dormi?).
Un lion traverse la piste 2 km plus loin. On le voit à peine,il est juste derrière l’outarde, là-bas au fond, devant une voiture qui s’est arrêtée en urgence!


Deux autres ont dû folâtrer cette nuit…

Après avoir croisé l’éternel chacal, nous retournons déjeuner, avant de préparer nos affaires. Ce matin, complément de provisions (racheter du bois!), puis départ pour Bitterpan.
L’aventure, quoi!

L’accès à la piste de Bitterpan n’ouvre qu’à 9h. Le gardien fait le check out de la voiture, vérifie si on a assez d’eau, et dégonfle les pneus à 1,3.
Il y a des passages de sable profond sur cette piste que nous redoutons un peu. Un 4x4 est obligatoire, bien sûr.

Le trajet jusqu’au camp de Bitterpan dure 2h30, pour 53 km.
C’est un one way, pas de demi-tour.
Les dunes de sable rouge se succèdent… Il faut les franchir.
Nous avons oublié de les compter!

Expérience très intéressante. Très beaux paysages, mais peu d’animaux.
Une certaine idée de l’infini.




Et la piste n’est pas plate! C’est du sport!
Il y a de trous, des corrugations (tôle ondulée), des ornières, des bosses, des “nids d’autruches”. Ça secoue, ça saute, ça ballotte (ah oui… le fameux “massage africain”!), et on se dit “pourvu que la voiture ne casse pas!”.

Certains passages se sont révélés haletants.
L’un d’eux, pour franchir une dune plutôt haute, exigera 5 tentatives : la piste qui part en éventail garde la mémoire des multiples essais d’autres voyageurs.
En arrivant près du sommet, on tombe sur une fosse de sable mou et on plante!
On recule…
On essaie de passer au milieu, à gauche, à droite, en 4x4 lent… Impossible.
Et puis, on recule assez loin, on prend de l’élan, et on fonce! Et ça passe!
Dans le feu de l’action, j’en ai même oublié de prendre des photos des moments difficiles.

(Les autres sont souvent prises en roulant, donc pas forcément très nettes).


On approche de Bitterpan.

L’arrivée :

Bitterpan :
Tout petit camp non clôturé, 4 chalets très rustiques mais assez jolis, en bois et toile, sur pilotis, une salle à manger/cuisine en commun très bien équipée (avec 2 postes de cuisson et 4 grands frigos à gaz!) au centre, un grand braai commun si on veut, sinon un plus petit, en coin de terrasse privée.
Et un gardien/concierge/homme de ménage, bien sûr!

Nous sommes les premiers arrivés. Un autre couple, puis un groupe de 4 Sud Afs suivront dans l’après-midi. C’est complet.

Ça manque un peu de sièges dehors, mais on peut apporter les chaises pliantes de sa petite terrasse.

En face des terrasses, le pan asséché.
Il y a un forage et un petit trou d’eau pour les animaux, sur la berge, au pied des chalets.

L’espace privé :


Et oui, il y a des couettes et couvertures!
L’après-midi, quand il fait 38°, vous rigolez… Mais en fin de nuit, on ne rigole plus!

Salle de bains avec douche et eau chaude solaire, comme il se doit.


On peut se promener dans le coin.
A pied (pas loin, et en faisant attention aux serpents), ou en voiture (plus loin - on peut faire une petite boucle-). On marche un peu, mais pas loin!
Quelques rares animaux fréquentent le trou d’eau : bubales et oryx. Il n’y a pas foule!

La chaleur est étouffante, on ne peut pas rester à l’intérieur.
Nous nous installons à l’arrière, à l’ombre des chalets, sur nos fauteuils de toile, avec un bouquin, en attendant l’heure de l’apéro.
La brise est agréable…

Ce soir, nous braairons en mode privé.

La soirée n’est pas très silencieuse, mais malgré cela nous n’avons guère progressé en afrikaans…

Mais c’est très beau! La magie opère, une fois encore.

Bonjour Patou,

C’est une question de chance ou il y a plus de lions au KTP qu’à Etosha ?

Pascal

pascal41lc
Probablement une question de chance car il y a 3 ans, en 3 jours on avait vu un seul lion et cette année, en 4 jours on en a vu tous les jours, et aussi des guepards et un leopard. C etait a la meme epoque, en novembre. Ou j ai vu le plus de lions, c est en afrique du sud, au Kruger.
A plus
PS. et merci a Patouille pour ses superbes photos.

oups, pour etre plus precise, je parlais du KTP.

J19- Mardi 16 octobre.

A l’heure du breakfast, vers 7h, il fait 12°.

La lumière du matin est très belle.

Nous prenons la piste de Mata Mata.

Beaucoup moins stressés que la veille, nous prenons finalement beaucoup de plaisir sur cette piste toujours aussi “bumpy”!

Nous apprécions davantage les couleurs et la beauté des paysages.





Des melons tsamma, ressources vitales pour animaux et humains dans le désert.

Le franchissement des dunes n’a plus de secret pour nous.


Même quand on tombe sur un éventail, signe de difficulté au km 20 (photo prise à travers le pare-brise):

Maintenant on sait : on se lance d’assez loin, et on fonce “à fond la caisse” (= 60 km/h, vitesse limite pour la position HGR) sur la piste la plus récente… Et ça passe!

On a toujours un léger doute sur ce qu’on peut trouver derrière le sommet!
KTP 6e journée- De Bitterpan à Mata Mata - PATOUTAILLE
On croise au passage quelques kudus, et aussi des élands.

Plus loin, la présence de grands arbres signe la proximité de la piste principale!

Nous arrivons à Mata Mata vers 10h.
Retour à la civilisation!
Il faut regonfler les pneus (à 1,5 car nous restons dans le parc), refaire le plein et acheter quelques provisions.

A suivre…

@ Pascal et Wookee.
Bonjour,

Oui je crois que c’est une question de chance!
Il y a environ 450 lions au KTP, mais la taille du parc (presque la Suisse!) fait que rien n’est garanti.
Et la partie Botswana est la plus vaste.

Et en fait, on a l’impression qu’ils ont quand même leurs habitudes.
Une chose est sûre : dans les coins où il n’y a pas d’antilopes (ou très peu), il n’y a pas de lions!
Faut bien de la nourriture!

Bonne journée,
Patou

J19 (suite)

Nous reprenons la piste principale vers le Sud.

De nombreuses familles de springboks traversent sans regarder :


Les girafes sont toujours du côté de Craig, mais l’arbre à lion/léopard est vide aujourd’hui :

Nous admirons le ballet des autruches :



Elles sont tellement gracieuses! Nous aurons l’occasion (en décembre, en AFS) de constater l’incroyable flexibilité de leur cou, qui peut vriller à 360° avec une facilité stupéfiante.

L’outarde se pavane.

Des kudus se tiennent sur la colline, au-dessus de la piste. Méfiants.

Plus loin, nous sommes sur l’aire de picnic quand nous voyons débouler une horde de springboks qui s’enfuient sur les hauteurs, poursuivis par 2 cheetahs.
Les 2 cheetahs renonceront. Trop tard, trop loin.
Repos.

Au trou d’eau n°13, pas de lion aujourd’hui, mais un beau serpentaire (alias secrétaire) qui fait son show devant un parterre de springboks.


Un bain de pattes? Quelle élégance…


“T’as vu comment il boit, lui? Quel fada!”
(Pourquoi faire simple…)

Oooooh!

Belle arabesque…!

Une heure plus tard : Une petite pause?
Nous logerons aujourd’hui à nouveau au Kahahari Tented Camp (KTC), cette fois-ci dans un honeynoon chalet (le seul disponible à cette date).




Un peu plus grand, mais…
On ne voit plus le trou d’eau depuis la terrasse!

Allez… Un dernier drive pour le soir?

Il y aura encore des springboks, avec une crèche familiale sous un arbre :


Et une crèche collective :

Et là-haut, très loin sur la colline, un groupe de cheetahs…


Bien camouflés, à peine visibles!
La soirée pourrait être animée… Mais nous n’en verrons rien, personne ne bougera.

Quant à nous, nous dînons d’une succulente saucisse d’eland grillée, sous un plafond d’étoiles.
C’est notre dernière soirée au KTP, nous savourons!

Chut!

On a capté ce que se racontent les cheetahs quand ils voient des touristes :

(J’adore les dessins humoristiques de Rose Rigden mettant en scène les animaux du monde sauvage)

Bonsoir Patou,

Merci de nous avoir fait découvrir Rose Rigden.

Toujours de très belles photos ; j’aime bien celles du serpentaire ( j’adore les oiseaux ).
Ton carnet est terminé ?

Amicalement,
Pascal

Oh oui, j adore ces dessins. C est souvent tres drole…
Merci pour tes aventures au KTP. Nous aussi avons ete gates cette annee (… enfin en 2018…)

Bonjour Wookee et Pascal,
Merci!
Non,non, mon carnet n’est pas tout à fait terminé!
Désolée, ça traîne un peu car j’ai plusieurs fers au feu en ce moment!

La suite va arriver…
Et à la fin, vous verrez, j’écrirai le mot “Fin”. Promis!

Allez, un petit cadeau pour patienter?


Amitiés,
Patou

Bonjour Patou,

Je pense que vous avez eu beaucoup de très belles opportunités animales.
Le combat Autour / serpent est une belle rencontre et un beau coup de chance .

Plus haut le guêpier est le Guêpier à queue d’aronde . voir ici:
http://www.image-nature.com/forum/viewtopic.php?f=118&t=51081

Merci pour ce récit fort intéressant.
Bonne suite.

Puma

.

Salut Puma! Merci pour tes messages, tes infos et tes encouragements!
Oui, nous sommes conscients d’avoir eu beaucoup de chance.
Nous avons pris de mauvaises habitudes…

Allez, on va reprendre la route.

J20- Mercredi 17 octobre.
Réveil à 6h du matin, il fait 8° dehors. Bof, à l’intérieur du Tented Chalet c’est à peine mieux!
Le soleil va vite réchauffer tout cela, heureusement.

Nous quittons le camp à 7h30, le gardien mentionne notre départ sur le carnet.


Au poste frontière de Mata Mata, nous refaisons le plein (17,64R/L), regonflons les pneus, et effectuons les formalités de sortie.
Notre voiture est une fois encore inspectée, le coffre ouvert (mais non, on n’emporte pas de springbok!)-
Puis c’est le bureau de l’immigration pour l’entrée en Namibie, remplir la fiche d’imigration, etc etc… C’est un peu long. Heureusement il n’y a que nous!

Nous prenons la C15, c’est une belle gravel road large comme un boulevard, qui longe les beaux paysages de la vallée de l’Auob.


De temps à autre, une ferme dans un petit coin de verdure. Nous passons Gochas, puis Stampriet (Nous réalisons concrètement combien le pensionnat des enfants de Tolou’s se trouve loin du lodge de leur famille!).
Nous enchaînons avec la C20 (goudronnée) en direction de Mariental, pique-niquons sur une aire toute neuve mais très sale, et tournons sur la D1268 pour rejoindre Bagatelle Kalahari Game Ranch 25 km plus loin. Il est 13h30.

Et nous retrouvons le sable rouge!

Nous avons la ch 18 au rez de chaussée, non loin de la réception mais au calme.
Il faut juste attendre un peu car ils sont en retard.


Ne rêvez pas! La pelouse est artificielle!
Mais le paon et le chat sont réellement des copains que nous surprenons en pleine sieste.

La chambre et magnifique, dans des tons en parfaite harmonie avec le paysage.

J’adore!

Nous décidons de buller, de profiter du tea-time et de la piscine, et allons réserver la Bushmen walk pour le lendemain matin, ainsi que la sortie sunset du lensemain soir.
Mais avant, nous allons jeter un coup d’oeil sur les environs.
Wouaouh!







L’autruche apprivoisée (ou pas loin)arrive à l’heure du thé.
Elle est handicapée et a trouvé refuge au ranch.

Après l’apéro, le dîner nous réserve une agréable surprise : cadre superbe (chiquissime!), cuisine raffinée, avec salades, asperges sauce hollandaise à l’orange, filet de kudu grillé (selon notre goût) et ses petits légumes, glace vanille nappée d’un duo amarula/chocolat - avis aux amateurs!-.
Un régal!



Et un excellent chenin blanc (choisi pour son étiquette)!

J21- Jeudi 18 octobre.

La marche avec les bushmen démarre à 7h, après un breakfast ultra light.
Nous sommes accompagnés par un guide du lodge, un jeune bushman très gentil, souriant et très intéressant, dont nous apprendrons qu’il débute dans ses fonctions.

Nous marchons dans le sable rouge et allons à la rencontre de 3 bushmen, employés du ranch, qui vivent avec leur famille dans un petit hameau excentré. Ils ont revêtu pour nous leur tenue traditionnelle.


Enfin, quand je dis “revêtu”…!
Etant donné la fraîcheur matinale, nous frisonnons devant leur nudité.
Nous les trouvons très beaux, ce sont des personnes d’une grande finesse qui dégagent une grâce bien réelle.

Nous avons un peu peur d’une excursion d’opérette, car nous ne sommes pas en immersion dans un village San.
Toutefois, la sortie se déroule dans d’excellentes conditions, avec magré tout un parfum d’authenticité, et nous apprendrons des tas de choses sur ce qu’était la vie du peuple San et sur les traditions. Ce groupe là est en équilibre entre 2 mondes, 2 cultures…
Nous suivons un petit parcours en plusieurs étapes.
Nous demandons la permission de faire des photos.

A chaque étape, l’un des 3 bushmen donne des informations (ils se relaient), explique et mime certaines traditions. Ils s’expriment dans leur langue à clics, dont nous retrouvons les divers claquements avec beaucoup de plaisir. Le jeune guide traduit en anglais.
Le groupe est très attentif, nous posons des questions, l’échange est vivant et chaleureux.

Premier arrêt : une termitière.
Nous sommes briefés sur la vie des termites, ainsi que sur les habitudes du honey badger (blaireau), et sur les astuces employées par les San pour le capturer afin de le manger!



(Si vous avez des termitières et des honeybadgers chez vous, je vous expliquerai).

En chemin, nous apprenons les vertus de l’acacia meliflora aux multiples usages (attention aux épines crochues) , puis d’autres arbustes précieux dans le wild.

Le stop suivant est consacré à la réalisation d’un piège à autruche.
L’idée consiste à accrocher à une branche haute une corde terminée par un noeud coulant, qui se resserrera autour du cou de l’autruche quand celle-ci va arriver pour picorer un caillou blanc stratégiquement placé au centre du dispositif.



Et ça marche! L’épisode nous fut mimé de façon très expressive par l’un de nos guides, dont la main “picora” le caillou et le poignet se trouva attrapé!
L’épisode fut très animé.
Bien sûr, tout le monde sait que les autruches, n’ayant pas de dents, ont besoin d’avaler des cailloux (entre autres) pour broyer leurs autres aliments dans l’estomac…
Nous saurons donc attraper (aussi) une autruche.

Nous poursuivons bien sûr avec l’oeuf d’autruche que les chasseurs emplissaient d’eau et bouchaient d’un bouchon d’herbes sèches, et qu’ils enterraient çà et là dans le désert afin de disposer d’une réserve de boisson.


Nous apprenons au passage que le contenu de l’oeuf peut se cuire en omelette entre 2 couches de sable brûlant (il suffit ensuite d’enlever le sable à la machette…). Heu… Pas testé!

Nous terminons la balade devant la reconstitution de ce que pouvait être une hutte éphémère de ce peuple nomade.
Journée à Bagatelle - PATOUTAILLE

Ici, notre jeune guide nous montre un petit carquois avec un arc et des flèches miniatures : il nous raconte alors une charmante coutume sur la façon dont un jeune homme va déclarer sa flamme à celle qu’il voudrait courtiser et épouser. Cela se passe lors d’une danse, le garçon doit envoyer une fléchette sur la jeune fille de ses rêves et la toucher (il n’a droit qu’à 5 fléchettes au total), et si celle-ci accepte, elle ramasse la fléchette.
Sinon…
C’est mignon, non?
Heu… Ceux qui visent mal restent célibataires.


Les familles de nos 3 bushmen nous attendent à côté, avec une petite présentation d’artisanat (bien sûr, nous leur avons acheté des petits bijoux).
Elles semblent le faire de bonne grâce.
Cela fait hélas partie du folklore… mais nous éprouvons une certaine gêne quant aux contraintes imposées par cet “exercice”.


Fierté paternelle!


Nous les quittons ici et les remercions pour leur accueil et toutes leurs explications.

Sur le chemin du retour, notre jeune guide nous fait découvrir sur le sable des empreintes laissées au petit matin par un rhinocéros (il y en a sur le domaine!).


Nous avons passé un très joli moment de découverte et d’échanges qui reste pour nous un très beau souvenir, et nous en remercions très chaleureusement notre jeune guide.

Après un 2e épisode de breakfast, nous partons nous balader à pied autour du lodge avant que la chaleur devienne insupportable.
Il existe quelques chemins possibles, peu nombreux il est vrai.
Nous découvrons aussi les écuries ( des balades à cheval sont proposées)…

A suivre!

Salut Patou,

J’espère que c’est 5 fléchettes par jeune fille et non pas pour toute la vie …Sinon, malheur aux maladroits.

Toujours intéressant de découvrir les modes de vie des autres populations de notre Terre.
Dans un respect réciproque.

Bon week-end,
Pascal

Bonjour Pascal!

Hélas… c’est pour toute la vie!
Tu te rends compte l’angoisse… et en plus, pendant que les filles dansent.
Et en plus, avec le risque que la fille choisie n’accepte pas la demande!

Notre jeune guide était très réservé et pudique, mais nous avons cru comprendre qu’il avait réussi l’épreuve. Il a légèrement rosi.

Maintenant, je ne sais pas si ces traditions sont encore partout aussi strictes, avec l’influence de la société moderne!

Bonne journée,
Patou

Bonjour Patou,

Ce pauvre Eland du Cap aux cornes coupées (par sécurité je pense), me fait de la peine .
On voit bien là une limite à trop vouloir faire cohabiter nature et tourisme.
J’ai vu par ailleurs qu’ils font de même avec des Oryx … !!!

Est-ce que c’est un dessin de Lycaons sur la bouteille? ou simple chien .

Puma

On sent une réserve, ou même gêne à la lecture de votre sortie avec ces Bushmen qui “reconstituent” la vie de leurs parents.

J’ai une grande admiration pour ce peuple qui a été littéralement éradiqué (en tant que peuple) au cours du siècle passé . Et pire encore chassés comme du gibier, pour le plaisir par les différents colons de l’Afrique australe .

On oublie que c’est le Premier PEUPLE originel de cette région sud de l’Afrique.

Je n’ai jamais cottoyé des Bushmen, et je crois que j’aimerais faire cette sortie, mais qu’est-ce que je serais gêné moi aussi ??
Comment se comporter ? Comment être respectueux ?? Photos ou pas photos … ???

Permet moi, Patou d’indiquer à ceux que le sujet interesse 3 livres excellents permettant de mieux comprendre le peuple Bushmen:

-1- Le Monde Perdu du Kalahari de Laurens Van der Post (chez Petite Bibliothèque Payot)
Un fabuleux récit d’exploration à la recherche des derniers Busmen authentiques (années 50)

-2- Les Derniers Hommes du Kalahari de Rupert Isaacson (chez latitudes Albin Michel)

-3- Une Mort Annoncée de Marylène Patou-Mathis (chez Perrin) C’est un peu “technique” et l’oeuvre d’un chercheuse, fraichement diplomée, mais très rigoureux.

Si vous êtes passionnés par ces peuples , essayez de vous procurer et lire les … trois livres qui sont complémentaires, à mon humble avis.

Forcement , vous ne serez plus la même personne après l’une ou l’autre de ces lectures .

Pardon Patou, pour cette diversion.
Salutations.

Puma

Bojour Puma,

Tu es tout excusé!
Merci d’avoir pensé à mentionner ces 3 livres, que j’avais achetés et lus sur ton conseil il y a déjà plusieurs mois.
Ils ne laissent pas indifférents effectivement. J’ai un immense respect pour le peuple San et pour son histoire.

Une certaine gêne lors de cette sortie?
Oui, un peu, au début du moins, nous sommes partagés entre d’un côté le désir sincère de rencontre et l’envie d’en apprendre un peu plus sur les traditions et le “quotidien” du peuple San, et d’un autre côté, par nos interrogations et nos doutes sur leur point de vue, sur la façon dont eux vivent notre venue dans leur “univers” et cette “excursion” programmée par l’hôtel.
Et puis, leur gentillesse et leur naturel, et sans doute aussi l’intérêt et le respect amical montré par notre petit groupe, ont fait que cette sortie s’est déroulée de façon très sympathique, et qu’elle est restée pour nous un excellent souvenir, malgré le côté un peu artificiel de la rencontre.
C’est un choix que je referais, mais qui ne m’enlève pas l’envie d’aller faire un tour du côté de Tsumkwe.

Amicalement,
Patou

@ Puma
Salut!
"Est-ce que c’est un dessin de Lycaons sur la bouteille? ou simple chien ".
Lycaons je pense (sinon ça nous aurait moins inspirés… Hahaha!).

Oui, certaines pratiques de ce lodge nous ont laissé quelque peu sur le recul…

Sans insister sur leur comportement peu éthique lors d’un accident de cheval dont ont été victimes des touristes français il y a quelques mois de cela. Bon. Nous n’avons pas été témoins, j’ai juste lu leur témoignage, mais quand on voit la désinvolture d’une grande partie du personnel du ranch, on ne s’étonne plus.
Les plus sérieux sont de loin les bushmen.

À suivre…

Amitiés,
Patou

J21 (suite).

La journée se déroule très tranquillement, entre balade, sieste , tea time et piscine (il fait chaud!), jusqu’à notre départ pour la sortie du soir.
Un cheetah feeding précède le sundowner.

Deux groupes, deux jeeps, deux chauffeurs surexcités et d’autres accompagnateurs qui se lancent dans un concours de plaisanteries dont ils sont les seuls destinataires.
Nous sommes un peu le bétail, quoi. On traîne, on traîne… L’horaire n’est pas respecté, c’est du temps qui va nous manquer par la suite.
Je commence à ne pas trop apprécier.

La sortie commence par le cheetah feeding. Les enclos sont plus loin, hyper sécurisés.
Ils ont 8 cheetahs dans 3 enclos, 20ha au total (j’ai posé la question). Ce n’est pas énorme.
Ce sont des cheetahs qui ont été sauvés, soit blessés, soit orphelins, soit trop vieux pour survivre dans le wild. L’un des accompagnateurs dit avoir travaillé au CCF. Les 2 jeunes chauffeurs montrent une certane indifférence, ils font leur job, c’est tout.

Je suis curieuse de voir les conditions de détention des cheetahs… et c’est vrai que j’éprouve une certaine méfiance.

Nous allons nourrir 2 cheetahs, un jeune et un vieux. Comme il se doit, viande dans une gamelle. Une gamelle par cheetah bien sûr. Ils salivent quand ils voient les voitures arriver.
Nous descendons de voiture, nous sommes tout près.
Le problème est que nos accompagnateurs tiennent un discours fleuve et friment un peu avant de sortir la nourriture, les cheetahs ont faim et le disent. Ils geignent, grognent, et finissent par se lever, ils s’approchent en grognant doucement.
J’ai un ressenti de manque de respect du style “Du calme, c’est moi le chef, je vous donnerai à manger quand j’aurai fini de parler”. Nous n’y tenons plus et nous nous permettons d’intervenir pour demander aux chauffeurs de sortir les gamelles.
Nous sommes très loin de l’attitude hyper respectueuse des gens du CCF.
Pendant le repas, ceux qui veulent peuvent venir toucher les cheetahs.

Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE
Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE
Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE

Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE

Cette image dit tout.
Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE
Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE
Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE
Ouf!
Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE
Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE
Je n’ai pas aimé, et mon impression de malaise persiste.
Même si je sais que ce dispositif permet de sauver la vie de ces cheetahs.

Nous traversons ensuite la propriété pour rejoindre d’autres touristes en game drive, en haut d’une petite dune, pour le coucher de soleil.
A cause du retard pris au départ, nous n’avons plus le temps de faire un crochet par une zone voisine où deux rhinocéros blancs ont été vus juste avant (d’autres voitures ont eu le temps…).
Il faut speeder car nous sommes en retard pour le coucher de soleil. C’est la course entre les 2 voitures, nous sommes tout juste rassurés…

Bon. Ne chipotons pas. La jeep ne se renverse pas, on arrive à temps, les couleurs sont superbes, le coucher de soleil est sublime. Et l’apéro aussi!
Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE
Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE

Journée à Bagatelle (suite) - PATOUTAILLE

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