bonjour Patou, nous, c’était les polaires qui étaient moches et nous avions un “fauve” à la place d’une "bête"que mon mari n’a pas maîtrisé dans les dunes hi hi.
ton voyage me rappelle de magnifiques souvenirs du notre réalisé en 2017. je revois aussi les moments de “dégustation” , incomparables sous la vôute étoilée !
je comprends tout à fait que tu sois tombée amoureuse de ce pays et tu me donnes envie d’y retourner.
au plaisir de te lire très souvent
Mamie Patty
https://www.mamiepattyvoyage.fr/voyages/namibie
Merci Patoutaille pour ce superbe carnet.
Je vais faire de beaux rêves cette nuit
Bonjour ,
Merci Pissenlix et Mamie Pattie,
Ravie que vous aimiez ce voyage!
J6- Mercredi 3 octobre (suite).
Bon. Le veilleur de grain va avoir du travail… au sens historique du terme!
Quoique…Ce n’est pas un gros grain que nous essuyons (dans mon esprit, un grain serait assez humide, non?), mais un fort coup de vent.
Nous arrivons à Lüderitz vers midi et avions prévu un pique-nique romantique au bord de l’Océan, du côté de Shark Island…
Lüderitz?
Une petite ville portuaire un peu endormie qui s’étire au bord de l’eau, coincée entre le désert du Namib et les flots turquoise de ce coin d’Océan battu par les vents. Bien plus modeste que Swakopmund, dans tous les sens du terme. On a vite fait de la traverser (on traverse aussi la voie ferrée, en plein centre ville, juste au niveau du principal carrefour).
Nous trouvons facilement Shark Island, les distances sont courtes et les directions bien indiquées, mais nous ne pouvons pas aller plus loin que l’entrée du camping du Shark Island Resort, au pied du phare (juste après avoir dépassé Kairos Cottage, qui nous semble plutôt pimpant et assez sympa).
Nous déjeunerons à l’abri du vent… dans la voiture!!!
Nous renonçons à aller nous asseoir sur les rochers.
Mais la couleur de l’eau est très douce :
Nous n’irons pas marcher au bout de la péninsule, ni ne ferons un tour en bateau.
Ni n’essaierons de trouver une plage! D’ailleurs il paraît que la baignade est réservée aux pingouins et ours polaires, tant l’eau est glaciale.
Nous verrons passer devant nous 2 voitures de campeurs et compatissons à l’avance au dépliage de leurs tentes et à leur future nuit…
La nôtre est prévue à Alte Loge Gästehaus, une GH de charme (en jaune) dont le bâtiment date de 1909! À deux pas du centre ville. Accueil adorable, thé/café à volonté à la réception (avec pâtisserie au Tea Time)… et Wifi (hoquetante). Jouxtant Hansa Haus (en bleu).
Ah, ces couleurs?
Cela fait partie de la signature de Lüderitz, dont l’architecture constitue un mélange d’Art Nouveau et d’art colonial allemand du début du 20e siècle. Petite ville pleine de caractère dont les maisons jonglent avec d’improbables teintes pastel qui font penser à des pâtisseries anglaises!
Ayant pris possession de notre immense chambre (N°4, avec entrée indépendante) …
Nous décidons d’aller flâner à pied au centre ville, nous avons envie d’en découvrir les curiosités architecturales. Besoin aussi d’une visite à la boutique MTC (pour recharger la carte téléphone) et au Spar (pour recharger le frigo). Tout est à une “walking distance”!
Nous nous attendions à être gelés, apercevant les autochtones équipés de doudounes et bonnets de laine. Mais non, la température est étonnamment clémente, nous sommes en T shirt (polaires dans le sac, tout de même!).
Les rues principales sont goudronnées, les autres sont des gravels sablonneuses.
De beaux bâtiments témoignent de la prospérité qui accompagna l’ère du diamant…
Vers le Spar :
Sur les hauteurs de Diamond Hill (alias Diamantberg), Felsenkirche (1911) domine la ville et la baie :
Cette belle église luthérienne n’ouvre que de 17h à 18h à cette saison, nous n’en verrons que l’extérieur (tant pis pour le beau vitrail offert par Guillaume II), mais nous apprécions la vue panoramique sur la mer et le Nest Hotel (Ah? il y a une plage privée!!!).
Bien sûr, tout près, nous ne manquons pas la visite de la superbe Goerke Haus, magnifiquement rénovée (25 NAD pp) :
Bel aperçu sur le centre ville et le port depuis une fenêtre :
Sur le chemin du retour…
Jouant de malchance, nous manquons les horaires d’ouverture du petit musée (15h30-17h).
Nous nous posons un moment au Diaz Point Café, un bistrot fort sympathique où nous décidons de revenir faire un gueuleton pour le dîner.
Pour nous, ce sera huîtres et langoustes!
Fraîches et délicieuses (11 NAD pièce), elles ravivent notre merveilleux souvenir du Raft à Walvis Bay, en 2015 (Ici, le vin est un excellent chenin blanc SudAf- et oui! On s’entraîne pour l’AFS en décembre!-) :
Mais aussi, huîtres cuisinées! La liste des suggestions est si riche que nous hésitons et demandons les conseils de la serveuse. Nous choisissons finalement : 2 ail et fines herbes, 2 fines herbes et citron, et… (mais ouiiii!) 2 ail et cheddar!!! Belle découverte.
Intéressant : on peut commander ces huîtres à l’unité pour déguster (16 NAD pièce).
Et pour finir (160 NAD pp):
Ah, on se fait plaisir! on ne trouvera pas la même chose au KTP, n’est-ce pas!
A noter que, bien qu’étant à 10 minutes à pied, nous sommes venus en voiture sur les conseils de la serveuse : “Oh, il n’y a pas d’insécurité, mais nous avons un parking, il vaut mieux prendre votre voiture”!
Je me dois de préciser que dans mon projet initial, nous devions passer 2 nuits à Lüderitz et le 2e jour devait être consacré à la découverte de la côte : Diaz Point, Agate Beach, etc… avec éventuellement un boat trip.
La péninsule est vaste (carte tirée du guide Bradt)et offre plusieurs possibilités :
Mais… quelques problèmes dans les disponibilités de nos hébergements ont provoqué une réaction en chaîne qui a impacté successivement : KTP…- Torgos lodge- Keetmanshoop- Canyon…- Aus!
La seule solution fut de supprimer la 2e nuit à Lüderitz.
Ce qui, en considérant la violence du vent…
Ah ah ah, je reconnais la chambre, on a eu la même ! Excellente guesthouse en effet. A savoir, pour un prix modique, on peut donner son linge pour faire tourner une machine et on récupère le tout bien plié le lendemain.
Pas de chance pour la météo, nous y étions en mai et le temps était plus clément. Nous avons beaucoup aimé la péninsule, il y avait en prime de magnifiques flamands roses. Sur Agate beach, nous avons vu des namibiens se baigner mais nous avons trouvé l’eau quand même assez froide !
Nous avions pu accéder à Shark island bien que n’y campant pas. Il faut savoir que le camping a été construit sur l’emplacement de l’ancien camp de concentration où beaucoup de Herreros et Namas ont perdu la vie au début du XXeme siècle. Malheureusement, il n’y a aucune indication historique. Les Herreros et Namas luttent pour que le camping soit déplacé et devienne un lieu de mémoire du génocide.
En tout cas, merci pour ce beau carnet !
Bonjour Borneo,
Merci! Ça c’est amusant! La même chambre!!! (Hein qu’elle était belle?)
J’ai beaucoup aimé cette GH moi aussi. Et même le chien Bruno est sympa, on est devenus très copains.
Pour ce qui est de Shark Island, oui je suis au courant pour le passé peu glorieux de la presqu’île, j’ai lu le “Blue Book” d’Elise Fontenaille, qui témoigne de ce morceau d’histoire très douloureux.
Il est effectivement navrant qu’il n’y ait aucune plaque commémorant la chose. C’est vrai que j’avais regardé… mais en raison du vent nous ne sommes pas allés marcher jusqu’au bout du camping.
A +,
Patou
J7- Jeudi 4 octobre.
La tempête a soufflé toute la nuit. Au réveil, nous découvrons tout le sable qui s’est glissé sous la porte d’entrée! Il y en a bien 15 à 20 cm.
Panne générale d’électricité. Le breakfast sera tristounet : pas de boisson chaude, pas d’oeufs au bacon… Il y a pourtant une gazinière, on pourrait faire chauffer de l’eau? Ah oui, mais le piezo ne marche pas. Et si on utilisait un briquet ou des allumettes? Ah non, d’habitude on fait avec le piezo.
(sic)
Heureusement, l’ouverture du portail n’est pas électrique…
Nous faisons un crochet par le Spar pour acheter 4 bidons d’eau (5L = 20,50 NAD).
L’électricité est rétablie. Il fait 17° à 8h45. Nous repartons en direction d’Aus.
Je ne peux pas écrire “lunaire”, car il y a quelques plantes. Alors, soyons créatifs : “semi-lunaire”!
Au bout de 20 km de B4, nous arrivons à 9h10 au village fantôme de Kolmanskop.
Autour, c’est un désert désert. Un vrai, quoi!
Nous payons l’entrée au guichet à l’arrivée : 90 NAD pp pour l’entrée “normale”, valable jusqu’à 13h.
Pour ceux qui veulent rester plus longtemps, il faut prendre l’option “photographe”, beaucoup plus chère, qui permet de vadrouiller dans les ruines jusqu’au soir.
Notre ticket inclut une visite guidée (9h30, anglais et allemand), mais au vu du nombre de voitures déjà garées devant le restaurant/curio shop/mini musée, nous décidons de visiter tranquillement par nous-mêmes en échappant à la foule. Ce fut un excellent choix! Nous étions quasiment seuls.
Créée vers 1908 au moment de la folie du diamant (il paraît qu’au début, ça se ramassait à pleines mains…!), cette petite ville très prospère grandit comme un soufflé, avec casino, piscine d’eau salée, bowling, théâtre… Image surréaliste aujourd’hui!
Près de la curio shop, une pièce entière est consacrée aux diamants. On peut y passer… un certain temps - Attention, les filles, ne rêvez pas, il n’y a pas d’échantillons!-
Le filon épuisé, la ville fut abandonnée en 1956. On y voit de superbes maisons - intéressants témoignages architecturaux- ou du moins ce qu’il en reste après l’attaque des sables et des vents : instituteur, architecte (plus solide!), ingénieur, bibliothèque, infirmerie… Il y avait un boulanger, un boucher, une épicerie, une école…
On dirait des ruines après un bombardement. Impression de nostalgie et de mélancolie quand on pense aux familles qui ont vécu ici, aux enfants qui y ont grandi.
Finalement, cette ville n’a vécu que 50 ans!
Pour se repérer :
Images sans originalité, mais qui reflètent quelques-unes de nos émotions :
(Photo prise en sortant des toilettes - du reste très esthétiques et hyper propres-)
(Instituteur à gauche, architecte à droite- on voit bien la différence de standing!-)
Et la baignoire! (Mais non, on ne surfait pas sur les dunes!)
Et la niche du chien…
On est prévenus, on entre à ses risques et périls.
La voie ferrée passe juste devant!
“Et le désert avance…”
Attention où vous mettez les pieds!
Une chaussure de mineur (dans le mini musée) :
Et quelques images du passé…
(À cet instant, j’ai aperçu le panneau “Photos interdites”, et j’ai rangé mon appareil).
Pour info, Pomona est une autre petite ville fantôme, au sud de Lüderitz, vers Elizabeth Bay, dans la zone à accès limité de Sperrgebiet. Des tours guidés sont organisés à partir de Lüderitz et se réservent 5 jours à l’avance.
On prospecte actuellement aussi sous l’Océan…
J7 (suite)
B4 à nouveau…
Stop grignotage au bord de la route (on a trop faim pour attendre AUS!), on a trouvé de l’ombre! Pas très beau mais efficace.
Petit village tranquille, AUS est à 122km de Lüderitz.
La bête ayant soif, nous faisons le plein de carburant (Diesel 14,89 NAD/L). Ici, on peut payer par CB.
On trouve de quoi se dépanner dans les environs :
Puis, nous retournons un peu sur nos pas, vers Klein Aus Vista, à 4 km vers l’ouest.
C’est une immense et belle propriété de 51 000 ha, née du regroupement de 3 fermes familiales et actuellement gérée par 2 frères.
La réception se trouve dans le bâtiment principal, qui héberge le restaurant, face à une petite piscine (ouverte aux campeurs).
Nous commandons un pack braai (oryx + légumes + pdt + plateau grignotages apéro).
En attendant la livraison, nous prenons un café, en profitant d’une Wifi performante (300 Mb gratuits par appareil).
Nous sommes dans une partie du Gondwana NP.
Randonner? Oui, nous désirons randonner (un peu…) cet après-midi!
Nous réglons donc les droits d’entrée au parc (45 NAD pp) et on nous remet une petite brochure “Activities guide” listant les nombreuses possibilités offertes par le domaine. Dans notre secteur, nous nous voyons conseiller la Mountain trail (black arrow), qui fait 6,4km.
Puis nous prenons la piste (7km) qui mène aux chalets Eagle’s Nest.
C’est là-bas au fond, sur la gauche!
Evidemment, on ne voit rien, c’est étudié pour.
Nous logeons dans le premier chalet “Mountain view”. Encore une petite maison dans les rochers!
Moins luxueux que Koiimasis, mais très sympa.
Dans le coin cuisine, la table est mise (jolie vaisselle rouge cerise!).
C’est très convivial.
Merveilleux!
On part randonner? Ne pas oublier l’eau…
Un coup d’oeil sur le panneau et la brochure en poche, nous voilà partis.
Il faut contourner la montagne (en fait, nous avons fait trop de km car, en bavardant, nous sommes partis trop loin sur la piste!).
Il fait chaud. Heureusement qu’il y a le vent…
Ah, la vieille voiture! Ele est indiquée sur la carte. Le chemin est bien fléché.
Nous allons jusqu’au fond et grimperons vers la droite pour traverser la montagne.
Là-haut, la vue est époustouflante!
Et le chalet est tout petit,en bas sur la gauche…
Heu… Il va falloir descendre.
La descente dans les rochers est assez difficile, elle semble interminable.
Quelques 30 minutes plus tard, nous sommes en bas. Fatigués mais ravis.
Prêts pour le braai (le dîner cuira pendant la douche) et l’apéro au coucher de soleil.
Somptueux.
À noter certains progrès dans la cuisson des pommes de terre!
À demain!
Cet abri ombragé sur la B4 semble très sommaire mais il a le mérite d’exister :))
Sur la C35, il a fallu pique-niquer en plein cagnard.On n’a pas vu beaucoup d’aires aménagées sur les grands axes.
Toutes ces photos nous donnent envie d’y retourner et des idées pour un prochain voyage.
Pascal
Bonjour Pascal,
Cet abri est tout neuf, il est propre et il fait de l’ombre. Que demander de plus?
(Nous ne sommes pas en Australie…)
Et, non! Pas d’arbre sur ce tronçon.
Pour nous, l’envie de retourner en Namibie est récurrente.
A +,
Patou
J8- Vendredi 5 octobre.
Au risque de me répéter… Tempête toute la nuit!
Mais je me disais, bon, une partie de la maison est en rochers, tout ne s’envolera pas.
Après un petit déjeuner buffet pantagruélique pris au restaurant (et inclus dans le prix du chalet), nous faisons un peu de shopping à la boutique (souvenirs sympas, prix raisonnables -notamment les moulins de sel aux épices à 50 NAD-) et quittons Klein Vista vers 9h avec un clin d’oeil à la famille autruche en balade.
Comment dit-on “bébé autruche”? Autruchon, c’est ça?
Nous reprenons la B4 vers l’Est et guettons après Goageb la D462 , très jolie gravel certes, mais qui doit sans doute inonder dans les creux en saison humide. Plein d’arbustes en fleurs. Nous poursuivons sur la D463 (tb car saison sèche, mais…) puis prenons la piste d’accès au Fish River Lodge, qualifiée de “chemin aventureux de 19 km”.
Des “steep bumps” (gros dos d’âne) sont signalés, et ce n’est pas du bluff. Il vaut mieux avoir un 4x4 ou un SUV!
La piste est parfois rude.
Enfin, l’arrivée! Impression générale : Wouaouh! Le luxe!
Wouaouh! C’est beau!
La publicité dit : “On the edge of Eternity”.
Les bungalows sont alignés face au canyon. Et que dire des chambres?
Et la vue depuis le lit?
Et la salle de bains? Tout aussi vaste et d’une élégante simplicité…
Mais le seau dans la douche nous rappelle de ne pas gaspiller l’eau (elle doit être récupérée pour le nettoyage).
Nous déjeunons (format pique-nique) sur notre terrasse, face à l’Eternité.
Ils nous ont donné une trousse “confort” avec des bouchons d’oreille (le vent doit souffler ici aussi!) et nous recevons des vouchers pour la Wifi (150 Mbt, mais renouvelables à volonté).
Nous réservons la sortie sundowner ainsi que la journée du lendemain en 4x4 au fond du canyon.
Petite balade dans les environs, sieste et piscine. Ou le contraire…
L’eau est glaciale, mais le gâteau au chocolat servi au Tea Time est savoureux.
Ensuite, en route pour le sundowner.
Petit groupe sympathique, ambiance très conviviale.
Notre chauffeur, Desie, est adorable. Chaleureux, attentif, un grand sens de l’humour… et en plus, excellent conducteur!
Dans le paysage, on remarque la prédominance de certaines plantes extrêmement toxiques pour l’humain. Les San utilisaient leur sève pour empoisonner leurs flèches, le poison est mortel (sèves et fruits). Par contre, ces plantes sont une excellente nourriture pour les koudous et autres antilopes… Il s’agit d’une variété d’euphorbes.
Nous dépassons quelques kokerbooms, certains quelque peu envahis de nids…
“Dis-moi, Desie, y’a de l’eau dans ce canyon???”
“Et oui! y’a de l’eau au fond! Regardez!”
Juste à côté, au bord de la falaise, 2 gracieux klipspringers :
Oui oui, ce sont bien des klipspringers, c’est Desie qui l’a dit -Je transmets au Veilleur de grain!-
Mais peut-être les appellerez-vous aussi de oréotragues?
Les klipspringers sont des petites antilopes championnes des sauts dans les falaises, les chamois d’Afrique Australe, quoi. Ce qui est amusant, c’est qu’elles possèdent, paraît-il, un pelage avec sous-couche de rembourrage naturel qui leur permet de ne pas se faire trop mal si elles tombent!
Un peu plus loin, moins sympa, découvert après avoir soulevé pusieurs rochers :
Je précise pour les inquiet(e)s que ce sera le seul scorpion que nous ayons vu en 3 voyages!
Mais les ombres s’allongent, il est temps de sortir la nappe…
A demain!
J9- Samedi 6 octobre.
(Nous n’avons pas eu besoin des bouchons d’oreilles.)
Lever de soleil sur le Canyon : Panorama à couper le souffle, depuis notre chambre!
C’est tôt?
Oui! Aux alentours de 6h.
Copieux breakfast avant le départ pour notre day trip à 7h.
Le dîner d’hier soir était un régal (quiche, agneau aux petits légumes, moelleux au chocolat accompagné de chantilly et de morceaux d’orange…), et le personnel très souriant est aux petits oignons…
Objectif du jour : Le fond du Canyon.
Alors là, je dois absolument adresser mes remerciements les plus chaleureux à Snoopy, qui m’a vraiment donné envie de faire cette excursion grâce à ses explications et ses photos “au fond du trou”! Ce fut vraiment spectaculaire, à la hauteur de nos espérances.
Sur le parking, nous retrouvons avec plaisir Desie, notre chauffeur de la veille.
Nous serons dans sa voiture, avec 4 autres personnes.
Les 2 landcruisers Toyota sont en cours de préparation en vue de la descente dans le canyon.
Il y a 27 km à faire, et cela devrait prendre environ 3 heures.
Nous croisons quelques promeneurs matinaux.
L’intérêt des excursions organisées par le lodge, c’est qu’elles permettent une belle découverte de ce côté du canyon, sans aucun souci (le touriste n’étant pas autorisé à conduire sur les pistes qui longent l’Eternité).
Quelques voyageurs sont arrivés en avion… pour éviter les cahots de la piste?
Certains viennent d’en face, du côté Est!
En cours de route, nous dépassons un ancien abri/bergerie en pierres, ainsi qu’un camping très spartiate (mais ombragé) utilisé comme étape lors du trail de 5 jours. Dans le secteur, nous apercevons quelques rares koudous.
Aucun trail n’est autorisé dans le canyon entre fin septembre et fin avril en raison des trop fortes chaleurs (qui peuvent dépasser 50° paraît-il), et tous les trails sont obligatoirement accompagnés d’un guide.
La piste offre quelques émotions (âmes angoissées s’abstenir), avec au passage de belles secousses communément surnommées “massage africain”.
Saviez-vous que cette voiture peut aussi monter des escaliers?
Nous sommes époustouflés.
Nous avons tout de même droit à une petite marche à pied, pour tâter le terrain, le temps que Desie aide le 2e chauffeur à changer une roue après crevaison. Non, non, ce n’est pas une question d’excès de vitesse, contrairement à ce que prétendent certains. Il suffit d’une pierre un peu trop pointue…
Déjà avant 9h nous sentons la chaleur monter, et nous faisons du stop avec plaisir lorsque la voiture nous rejoint.
Nous sommes observés de loin :
La descente n’est pas finie!
Petit arrêt au View Point : Nous approchons du but, on voit de l’eau!
Panorama somptueux.
Le canyon mesure 161 km de long et 27 km de largeur au plus large (et 500m de profondeur au plus profond). C’est le plus grand canyon d’Afrique, et le 2e au monde après celui du Colorado.
Nous arrivons en bas vers 10h15!
Il faut quand même une petite marche un peu sportive à travers les rochers pour atteindre le bord de l’eau, chacun portant la boisson de son choix et son pique-nique (hyper copieux, il nous fera 2 repas!).
Ça ya est! Nous sommes au fond du canyon!
Je savoure ma Savannah Dry.
Les plus aguerris se baignent et s’essaient à des plongeons (l’eau est très froide, nous renonçons!), les autres se baladent dans les environs ou trouvent un surplomb de rocher pour s’installer et déjeuner à l’ombre.
La pause durera 1h30, puis il faudra entreprendre la remontée fantastique.
Le retour s’avère tout aussi passionnant…
“Ils sont fous, ces humains!”
Retour au lodge en début d’après-midi, sieste, piscine, Tea time …
Apéro au bord de la piscine…
Et un dîner couscous!!!
A demain!
Magnifique ce carnet de Namibie ! Félicitations Patou, quel plaisir de vous lire et les photos sont magnifiques.
J’irai en Namibie juste après l’Australie …
bien à vous,
Bonjour!
Merci pour ce gentil message.
Et bien, je suis ravie de vous avoir emmenée ici aussi!
Vous verrez, vous risquez même de trouver quelques ressemblances dans certains paysages…
Y compris pour les canyons!
C’est notre cas, et ces deux pays sont vraiment parmi nos préférés. Sans doute les grands espaces… les couleurs… le sentiment de liberté…
Après, les animaux. Même complètement différents, ils nous captivent de la même façon.
Amitiés à vous,
Patou
Bonjour,
Pour un 1er voyage en Namibie… Quel itinéraire choisir le Nord ou le Sud ?
Merci de votre réponse
Corinne
Bonjour,
Un circuit « classique » commençant par Sesriem et finissant par Etosha.
Donc : le centre et le Nord.
Itinéraire à peaufiner en fonction du nombre de jours!
Cordialement,
Patou
Moi aussi je me délecte de ces carnets !
Je vais devoir commencer à travailler mon mari casanier et mettre des sous de côté… Les enfants sont déjà conquis, rien que les photos et hop !
Merci de nous faire rêver.
YiLian
Bonjour,
Merci à vous pour vos encouragements!
Figurez-vous que moi aussi ça me fait rêver… à nouveau!
A côté de moi j’entends : “On y retourne quand?”
Bon. On repart?
Deux jours à l’Ouest, deux jours à l’Est. Pas de jaloux!
J10- Dimanche 7 octobre.
Nous quittons fish River lodge pour rejoindre Canyon Village, près de Hobas.
Encore un grand merci à Snoopy qui m’a envoyé des infos très pratiques sur l’itinéraire conseillé (J’ai imprimé ces pages et nous les suivons à la lettre!). Ce fut parfait.
Départ matinal (8h).
Nous apercevons quelques silhouettes familières : springboks, oryx, koudous, et même des damans des rochers, beaucoup plus peureux qu’au Brandberg! Moins habitués aux touristes…
Il nous faut faire une très long contournement pour gagner la rive Est!
En résumé : pour traverser 27km, vous en faites 250!
Les 19 km de piste “aventureuse”, puis la D463 (vers le Nord-Est), puis un bout de B4, puis la C12. Léger moment de doute au niveau de Seeheim : en fait, on ne passe pas par Seeheim (contrairement à ce qu’indique la carte), mais on continue jusqu’au carrefour suivant : l’ancienne D545, longue de 20 km, a été rebaptisée C12, et c’est là qu’il faut passer, en suivant la direction du barrage de Naute Dam! La route est bonne.
Etonnant, cet énorme barrage :
Au pied, la route est inondée! J’angoisserais en cas d’orage…
Le barrage accompagne un vaste projet d’irrigation, nous longeons de longues surfaces cultivées, tout est très vert, nous ne sommes pas habitués à cela!
Au croisement de la voie ferrée, la nouvelle C12 rejoint l’ancienne, qui a été rebaptisée F605.
allez donc y comprendre quelque chose!
Je crois que c’est la première piste F que nous remarquons, mais d’autres sont présentes autour de Keetmanshoop.
Vers 11h15, nous rejoignons la C37, près de l’entrée du jeune Gondwana Canyon Nature Park, créé en 1996. Pas de clôtures ici, on fait attention aux animaux qui ont été réintroduits récemment.
11h35 : un arrêt s’impose au pittoresque Canyon Roadhouse, la voiture a soif et le chauffeur aussi. Il fait 34°.
Refaites le plein chaque fois que vous en avez l’occasion! (Hum, je parle bien sûr du Hilux).
Ici, le diesel est à 14,43 NAD/L; nous payons en liquide.
Les abords de Canyon roadhouse ont un petit air de Solitaire…
L’intérieur du bar/restaurant, mythique, offre une déco délirante, un peu déjantée, très vintage, colorée, un vaste fouillis fort sympathique.
Des vieilles guimbardes dans tous les coins, vieille locomotive, tracteur…
Et le personnel est aussi chaleureux que la déco!
On adore.
Etape fort agréable pour boire un café ou grignoter un morceau. Et en plus, la Wifi (gratuite) marche très bien!
Ici, le plateau sur le capot sert à disposer une partie du buffet du petit déjeuner!
Du côté de l’entrée des toilettes Dames :
Et l’intérieur! Très pimpant n’est-ce pas?
Je vous rassure, les toilettes hommes ne sont pas en reste…
Il nous reste 10 minutes de route jusqu’à Canyon Village. Le paysage est aride.
L’oryx surveille l’accès au lodge.
Et nous voilà à destination!
Nous héritons du chalet n°14 (jolie chambre triple), où nous pique-niquons bien au chaud sur notre terrasse.
Plus loin, la piscine méritera une visite, d’autant que tout est prévu : terrasse ombragée, transats, matelas, serviettes, et même un distributeur de boissons fraîches en auto gestion!
La Wifi fonctionne au lobby et à la piscine (nous bénéficions gratuitement de 100 Mb/j).
Il y a aussi une fort jolie boutique…
Avant de partir vers la Canyon, nous découvrons l’intérieur du bâtiment principal, décoré de fresques murales retraçant la vie des anciens Nama. Témoignage d’une autre époque… pas si lointaine toutefois!
C’est un bel hommage, à la fois émouvant et précieux.
Dans le restaurant, la grande cheminée s’orne d’un autre hommage.
Bien. Il va être temps d’aller admirer l’autre façade du Canyon?
A suivre…
Bonjour Patou,
Très belles fresques en effet.
Elles sont peintes sur des peaux ou directement sur le mur ?
Bon week-end
Bonjour Pascal,
Elles sont peintes directement sur le mur, mais veulent donner l’impression qu’elles sont sur des peaux.
Certaines sont vraiment grandes, l’une d’elles se termine même sur le mur suivant.
Bon WE à toi aussi,
Patou
J10-J11- 7 et 8 octobre.
Comment ça? Pas très clair, l’itinéraire de contournement du canyon?
Ah oui! Ça irait mieux avec un dessin?
Alors voilà (pointillés de couleur orange):
Nous visiterons le côté Est du Canyon en 2 temps, avec 2 lumières différentes.
Vers 16h nous quittons le lodge en direction de l’entrée du site, à Hobas.
Dix minutes de route jusqu’à la porte du Parc National.
Là, nous payons l’entrée au site (80 NAD pp + 10 NAD pour la voiture).
Tout près de la porte et du ticket office, se trouve un campsite qui semble sympathique, avec un restau tout neuf et une petite piscine.
Nos tickets restent valables 24h, ce qui nous permettra de revenir le lendemain matin.
Il y a encore 10km à faire jusqu’au Canyon!
Là, un bâtiment ombragé bien aménagé présente plusieurs panneaux explicatifs très intéressants.
À l’arrière, une vaste et belle terrasse avec vue sur le canyon : c’est le Main View Point, qui surplombe la fameuse courbe appelée Hell Bend.
Zoom sur la carte (désolée pour les reflets du plexiglas!) :
A courte distance vers le Sud, nous irons aussi sur 2 autres points de vue, dont le 2e Sunset.
La piste pour Sulfur Springs démarre, elle, environ 1km avant d’arriver au Main View point.
Et voilà la vedette ! C’est somptueux.
(D’ici aussi on voit de l’eau en bas!)
Le ciel est un peu brumeux…
Le lendemain matin, nous voilà de retour, après avoir croisé une dame autruche et un petit chacal en vadrouille sur un champ de cailloux.
La vue est encore plus belle, les couleurs sont plus chaudes, elles ont caramélisé avec le soleil!
C’est magnifique.
Plus loin…
Voyez-vous ces petits points, en face, au loin, là-haut sur la falaise? Et bien, il s’agit des bungalows du Fish River Lodge, où nous étions la veille!
Zoom…
Ah! Nous étions vraiment au bord! “On the edge…”, quoi!
On marche un peu jusqu’au départ du Hikers Track?
Certains visiteurs s’y font amener en bus par leur TO, c’est plus rapide, et puis ils n’ont pas trop de temps, 15 minutes et puis il faut vite repartir!
Un admirateur très discret :
À l’arrivée, un panneau montre le départ du trail et l’interdiction de descendre est rappelée.
Strictly forbidden!
On comprend l’interdiction de randonner dans le canyon en saison chaude : il fait déjà 37° ce matin à 10h!
Nous adoptons le mode contemplatif…
Nous ne nous lassons pas de cette vue.
Et puis, le temps passe… et il faut bien se résoudre à appuyer sur le bouton OFF!
Pour les curieux ou futurs randonneurs qui chercheraient une carte détaillée du canyon :
Nous décidons de partir tout au sud du Canyon, pour jeter un coup d’oeil à Ai-Ais.
A suivre!
J11 (suite).
Et si on allait pique-niquer à Ai-Ais?
Découvrir le site des sources chaudes, et décider si on va regretter (on non) de ne pas y avoir dormi?
La route est facile, C37 puis C10, la fin est montagneuse et se termine par de longues boucles qui se déroulent jusqu’au bas du canyon.Les paysages sont beaux.
C’est le Gondwana NP.
A l’arrivée, je suis surprise : J’attendais un village… Mais non! Ai-Ais se résume à un énorme resort dédié au tourisme.
Mais de touristes, point. Le lieu est quasiment désert!
Et pourtant, c’est magnifique. Quel dommage!
A l’entrée, le gardien nous envoie à la réception : nous devons nous enregistrer comme Day Visitors. Nous n’avons pas à repayer les fees, le ticket d’Hobas reste valable ici aussi, jusqu’à 16h pour nous (c’est le même Parc National).
Nous devons quand même remplir une fiche, qu’il faut faire tamponner. Reste à trouver la bonne employée, car toutes ne sont pas habilitées à donner un coup de tampon.
Hou là là! Cela donne une idée de la gestion du site.
Le lieu est superbe, oasis de verdure fort agréable dans cette cuvette où il fait 40°.
Mais nous poussons un cri d’horreur en découvrant les hébergements voisins, qui balancent entre caserne et HLM… du moins pour l’extérieur :
Par contre, le camping est absolument magnifique, tout est très propre, certains emplacements bénéficient d’un bel ombrage. Nous ne comptons que 3 voitures de touristes sur tout le site!
Nous sommes à l’extrémité Sud du canyon, et la végétation témoigne de la présence d’un peu d’humidité dans le lit de la Fish River.
Mais il paraît que les risques d’inondation sont importants, le site ayant été détruit en 1972 et en 2000!
Pour le moment, ça va.
Plus loin, les sources chaudes.
Ai-Ais signifie “brûlant” en langage Nama.
L’eau sort à 65°, l’accès est protégé par un grillage :
Le site est merveilleusement équipé : spa (à l’intérieur des bâtiments), tennis, et immense piscine extérieure. Nous ne testerons rien de toute cela.
Nous avions prévu les maillots de bain, mais nous contenterons d’un pique-nique au bord de la piscine. Les algues prolifèrent, l’eau verdâtre n’est pas engageante! Cette piscine n’a pas été nettoyée depuis le siècle dernier?
Quel dommage…
Le clou de ce court séjour sera quand même le moment du café.
Allons voir le bar, près de la réception, au bord de la terrasse.
Ah non, pour un café ce n’est pas ici, il faut s’adresser au restaurant (à quelques mètres, dans la même salle). Dont acte.
Là : Ah non, on ne peut pas nous servir, il faut d’abord passer à la caisse, donc aller chercher la caissière! Ensuite, celle-ci nous délivrera un ticket en 9 exemplaires… Non, je rigole! Mais oui, il faut un ticket, qu’il faut ensuite donner à l’empoyée du bar, qui nous accompagnera alors vers le restaurant. Ouf! cela tient de la caricature.
Le café est un luxe (14 NAD pp).
On comprend qu’il n’y ait personne.Ce fonctionnement extrêmement rigide et procédurier n’exclut pas l’amabilité du personnel, mais…
Nous plaignons le couple de touristes belges qui arrivent à l’instant pour tenter de déjeuner…
Pas de Wifi bien sûr.
Bilan : Aucun regret! Veni, vidi, … mais je ne reviendrai pas, sauf urgence absolue.
De retour à Canyon Village, nous profitons de la piscine (très propre) jusqu’à ce qu’un gros orage nous en chasse! Ce fut assez bref, mais impressionnant!
Pas trop de pluie ici, mais d’épais rideaux d’eau étaient visibles dans le lointain.
A l’heure du dîner, le calme était revenu, nous avons même pu profiter à nouveau de la terrasse du restaurant.
Pour les gourmands : Nous avons savouré ici 2 dîners délicieux, mixant service à table (entrée et dessert), et copieux buffet (soupes, légumes…), avec l’option braai à la demande.
Les menus?
Dimanche : Salade fraîche de grannys et feta, filet de springbok grillé, flan d’ananas avec coulis de chocolat.
Lundi : Petits samoussas aux légumes, steak d’oryx et mousse au chocolat.
Excellente cuisine, service souriant et efficace.
Belle étape!
J12- Mardi 9 octobre.
8h : En route vers Keetmanshoop.
Pause café (pour le plaisir!) à Canyon road House (D’ailleurs, par ici, ils écrivent Cañon, à l’espagnole!).
Oh surprise, nous tombons en plein petit déjeuner (il y a 22 chambres et un camping), et le garçon nous dit “Allez-y, servez-vous!”. “Mais on ne loge pas ici”… "Pas grave, servez-vous!
Nous n’avions pas faim mais nous aurions pu profiter du buffet et bénéficier d’un breakfast gratuit!
Même route qu’à l’aller, et nous arrivons à Keetmanshoop vers 10h30.
Nous voulons faire de courses et visiter un peu, mais décidons de pousser jusqu’au Mesosaurus Fossil Camp pour déposer nos bagages… 30 minutes de route quand même!
La C17 longe la Quivertree Forest ainsi que Giants Playground. Nous nous arrêterons plus tard?
A Mesosaurus, nous sommes accueillis par Giel, l’un des propriétaires de la ferme, un vieux monsieur adorable (et très bavard).
Il nous conseille pour nos courses : Le Spar n’est pas une bonne idée, car il a brûlé! Il faut aller au Mall (au sud de K, Mall & Shoprite, sur Fifth avenue), il y a une station service Puma tout près. Pour acheter de la très bonne viande, un seul endroit : Gobas Meat, près de Bird’s Mansion. Excellent mouton, boeuf aussi… mais pas que! Un choix énorme de billtong.
Nous investissons notre chalet (n°3, en self catering), la cuisine est extérieure mais sans frigo, l’environnement est sympa. Simple mais accueillant. On nous allumera le donkey le soir pour la douche. Parfait!
Giel nous informe qu’il fait un tour guidé de sa propriété à 16h, et que si on n’a pas le temps de s’arrêter sur les autres sites, ce n’est pas grave car lui, il a 5 000 quivertrees (kokerbooms), plus que les autres, et beaucoup de gros rochers aussi.
Keetmanshoop est un véritable chantier, il y a des travaux et des rues barrées dans tous les coins! Avec le plan et Maps.me nous arrivons à nous repérer dans les multiples déviations, nous grignotons un morceau au Mall, nous faisons aussi le plein (14,43 NAD/L), puis nous nous garons à proximité de l’ancienne église des missionnaires, devenue un petit musée (entrée gratuite, on peut faire une donation).
Ce petit musée assez hétéroclite est consacré à l’histoire de la région et du peuple Nama, avec plusieurs éléments de leur culture… au milieu d’un certain désordre.
Mais il y a aussi l’Histoire avec un grand H : l’histoire du courrier qu’adressa à l’ONU, en 1956, un chef Nama nommé Witbooi’s qui devint une figure historique, pour demander que cesse le joug de l’Afrique du Sud.
Cela prit de nombreuses années…jusqu’en 1989!
Les travaux rendant désagréable toute flânerie en ville, nous décidons d’écourter la visite de Keetmanshoop!
Bonjour Patou,
Quelle construction étonnante ( incongrue ? ) à Ais Ais.
J’ai l’impression en regardant tes photos qu’il y a vraiment beaucoup moins de touristes dans le sud du pays.
Bonne continuation.
Pascal
Bonsoir Patou, si si, la piscine de Ais Ais a été nettoyée avant le siècle dernier ! Nous nous y sommes baignés en mai dernier et l’eau était propre. On a eu l’impression de nager dans notre bain.
Bonjour,
@ Pascal : effectivement, nous avons eu l’impression qu’il y avait moins de touristes dans le Sud!
Assez inégal. Pas beaucoup de monde sur la D707…
Mais beaucoup de visiteurs quand même à Kolmanskop.
Plusieurs lodges étaient complets autour du canyon, il avait même fallu que je décale mes dates pour avoir de la place. Mais tout est tellement vaste… on n’est pas entassés!
Le KTP nous a semblé vide… Il y a tellement peu d’hébergements!
Nous avons vraiment retrouvé “la foule” et regretté d’avoir à subir autant de monde à Mariental (Bagatelle, complet).
@ Borneo :
Veinards!
J12 (Suite)
Finalement, nous manquons de temps pour un arrêt à la Quivertree Forest. Et puis, si nous devons avoir 10 fois plus d’arbres chez Giel…
Et puis, plus loin, le Giants Payground n’est accessible qu’à condition d’avoir acheté un ticket Quivertrees. Pas d’accès autorisé autrement. Tant pis! On aperçoit de nombreux gros éboulis depuis la route.
Nous ferons donc avec Giel (et 8 autres touristes) le tour de sa propriété.
En convoi, chacun avec sa propre voiture, Giel en tête du cortège.
En traversant cette partie de la ferme, il faut gérer les divers portails sur le chemin. Nous croisons des troupeaux de jolis moutons blancs à tête noire, mais il y a aussi des vaches.
La famille de Giel est arrivée du Cap en 1715. Lui est né à Keetmanshoop, puis il a acheté cette propriété en 1972.
Nous faisons un premier arrêt près de la tombe du soldat allemand.
(En fait, il y eu 2 soldats allemands décédés ici en 1904 lors de combats entre l’armée allemande et les Nama).
Non loin de là, Giel nous montre les fameux fossiles de Mesosaurus, en nous expliquant leur découverte fortuite par son fils, leur authentification par des universitaires du Cap…
Plusieurs exemplaires en parfait état permettent d’imaginer ce petit reptile d’eau douce qui mesurait jusqu’à 1m.
Il vivait ici il y a 270 millions d’années, lorsque cette région était en fait un grand lac. De l’eau, ici? Oui, mais ça, c’était avant!
On distigue bien la colonne vertébrale, les côtes, les pattes…
Ces bestioles nageaient mieux qu’elles ne marchaient.
Dans certaines pierres, il reste un peu de “matière”!
Y compris (paraît-il) des matières fécales!
Nous n’avons pas de photo d’époque… mais voici un dessin du Mesosaurus (par N. Tamura)
Ce qui est fort intéressant dans l’histoire, c’est qu’on a retrouvé exactement les mêmes fossiles en Amérique du Sud… Ce qui confirme l’existence dans le passé d’un vaste continent appelé Gondwana et constitue une preuve scientifique de la dérive des continents.
La viite se poursuit, après un peu de piste, par le site des éboulis de dolérite et des quivertrees.
Effectivement, le stock est impressionnant! Et nous n’en voyons qu’une petite partie, mais Giel, très fier de son domaine, nous laissera seuls à la fin, avec l’autorisation de nous promener à volonté. Il existe aussi sur la propriété des sentiers de randonnée, ainsi qu’un circuit possible en voiture.
Notre propriétaire quelque peu facétieux nous jouera 'Frère Jacques" sur des rochers…
Les quivertrees sont magnifiques, certains sont très anciens.
Et la lumière de fin d’après-midi est sublime!
Nous ne regrettons pas notre choix!
En soirée, nous allumons notre braai. Bien sûr!
Je confirme que la viande de chez Gobas Meat est excellente (T bone grillé), et nous nous régalons en dessert avec un succulent ananas.
Cette nuit, il fait vraiment chaud, alors nous choisissons de dormir la porte ouverte pour avoir un peu d’air. Bof… Il n’y a aucun lion par ici!
Pour les voyageurs imprévoyants, je signale qu’on peut arriver au Mesosaurus Fossil Camp très tardivement, et même si le propriétaire est reparti vers 18h (il ne loge pas ici), il laisse les clés sur les portes des chalets, et le camping est accessible (à 3 km).
J13- Mercredi 10 octobre.
Nous levons le camp vers 8H pour nous diriger vers le KTP, ou plus exactement vers l"entrée de Mata Mata. Mais nous ferons une halte d’une nuit juste avant, à Torgos lodge.
L’itinéraire : C17 vers Koes (pompe à essence fermée, heureusement nous n’en avons pas besoin!). Après Katzies Pan, les premières dunes rouges du Kalahari : 24 km de saute-moutons en ligne droite à travers un cordon de dunes!
C’est long, mais les couleurs sont très belles.
Ensuite, la petite D511, bien scrappée.
Nous dépassons plusieurs hébergements situés en périphérie du KTP : successivement Kalahari Sunset Game Farm, Terra Rouge (!), Donkerhoek, Kalahari Game Lodge, Kalahari Farm Stall (coffee shop), puis nous arrivons à Torgos lodge vers 11h20.
(L’emblème du lodge- une sorte de vautour?-)
Nous aurions pu sauter cette étape et rejoindre directement le KTP, nous sommes à deux pas! Mais nous avions décidé pour tout ce voyage de prendre notre temps et de flâner…
Et puis il y avait le problème des disponbilités au KTP, qui n’était pas une mince affaire! Tellement que ce furent nos pfremières réservations, pratiquement 1an à l’avance. Avant les réservations namibiennes, avant l’avion, avant la voiture! À l’envers, quoi!
Torgos : Le propriétaire de ce domaine de 12 000ha nous accueille, charmant.
On nous a attribué le chalet n°9. Sympa, près de grands arbres… mais le seul chalet sans auvent devant l’entrée pour protéger du soleil.
Nous aurions dû demander à changer. Le soleil réchauffe généreusement la chambre à travers la porte vitrée (sans rideau).
L’intéreur est confortable et agréable à l’oeil.
Nous allons nous poser un moment sur la terrasse du restaurant pour déguster une Savannah Dry bien fraîche et profiter de la Wifi (gratuite).
Nous réfléchissons à un plan balade- piscine… mais la minuscule piscine est vraiment trop verte à notre goût. Pourtant elle empeste le chlore.
Nous sommes désappointés.
Le propriétaire nous avoue avoir du mal à trouver un traitement adéquat…
Décidément!
Finalement, nous pique-niquerons à l’intérieur… et nous attendrons que la température descende au-dessous de 38° pour entreprendre une balade sur la propriété.
Pas beaucoup d’animaux en vue. Un petit écureuil, une espèce de grive qui mène des attaques frénétiques contre notre pare-brise…
Quelques springboks, puis, le soir, des blue hartebeests qui viennent au trou d’eau.
Nous sommes un peu déçus.
Mais la qualité du dîner (et, le lendemain, du breakfast) relève le niveau : quiche croustillante au maïs, quiche au potimaron, oryx strogonoff et légumes variés, 4/4 aux pommes et sa chantilly. Avec bien sûr un excellent vin Sud Af que nous avions ouvert pour l’apéro.
Table à la déco raffinée, délicieuse cuisine familiale, la maîtresse de maison est aux petits oignons, attentive et ultra présente. Ce n’est pas une table d’hôte, mais un dîner de type restaurant avec un service chaleureux, exceptionnel.
Seuls 3 chalets sont occupés. Mais ce lodge peut se révéler un bon dépannage si on ne trouve aucune disponibilité au KTP (vérifier quand même à l’entrée).
N’envisagez pas de séjourner ici en plein été (décembre-janvier), il fait tellement chaud (jusqu’à 58° sur la terrasse paraît-il) que les propriétaires ferment le lodge et partent au frais, pour deux mois de séjour balnéaire à Swakopmund.
Et oui, on a vu des lions. Tout plein.
Permettez-moi de vous abandonner jusqu’au 24 décembre…
le temps d’aller faire un tour dans la région du Cap!
A bientôt! Avec peut-être un autre carnet?
Patou
C’est avec beaucoup de regret que je vais devoir laisser de côté ma lecture quotidienne mais ce n’est que partie remise … En attendant, enjoy ! Et avec un peu d’avance … Joyeux Noël !
Bonjour Lol,
Merci pour cette complicité si sympathique!
Et oui, il faut bien que je parte chercher de la matière pour des futurs carnets…
Je poursuivrai à mon retour, promis. Je rapporterai du soleil.
Allez, à bientôt et Joyeux Noël également,
Amitiés
Patou
Bonjour Patoutaille,
Bravo pour vos retours de voyage qui ne font que confirmer mon envie de découvrir ce beau pays.
Je prépare un voyage avec ma fille de 14 ans pour le mois de février prochain (pas le choix) selon un itinéraire classique mais en commencant par etosha.
Ma question : compte tenu de la saison et du fait que nous serons 2 filles, le plus pratique est il un 44 avec tente de toit ou l location d’un 44 type Duster avec location en dur (2ou 3 lodges dans les parcs et ghest farm et Booking ou airbnb).
On a l’habitude de voyager sac à dos, en bus, en train, mais la logistique tente de toit et allumage de feu tous les jours pour le braii avec le risque d’orage, je suis pas sûr de maîtriser …
Merci de votre réponse et bon voyage en Afrique du SudCarole
Coucou Patou,
Je découvre ton carnet et j’ai la chance avec moi, je n’aurais pas beaucoup à patienter pour la suite. Moi aussi je rêve de revenir en Namibie
Tu me fais rêver à chacun de tes carnets, je me régale. Je n’ai pas fini le tri de mes photos du Pérou, ensuite je m’attaquerai au carnet.
En attendant je te souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année et attend avec impatience la suite + le carnet sur l’AFS (visitée pour moi en 2003, si loin déjà).
A bientôt
Myriam
PS : je commence à préparer l’Australie pour 2021 car 2019, c’est la Polynésie.
Bonjour Carole,
Désolee j’ai un peu de retard dans mon courrier (actuellement je vadrouille entre Le Cap et Port Elisabeth)!
Je crois que la réponse est un peu dans votre message… C’est comme vous le sentez.
J’ajouterai que s’il fait très chaud c’est parfois mieux de loger dans du dur! Mais à condition de trouver de la place…
Bien sûr, février n’est pas la haute saison.
J’aurai plus de temps pour répondre à mon retour si vous voulez.
En attendant, bonnes fêtes,
Patou
Bonjour Myriam,
Cela fait plaisir de te retrouver! Bien sûr, j’irai lire ton carnet du Pérou, tu vas encore me faire rêver toi aussi!
Oui oui, tu auras la suite de la Namibie, et puis ensuite l’AFS ( Le Sud- Cette année on collectionne les Sud)! On découvre avec un grand plaisir la région entre Le Cap et Port Elisabeth. C’est l’été ! On stocke le soleil et la chaleur, l’hiver passe mieux.
Mais comme je pars au Cap Vert en février, j’ai encore une prépa à finir aussi… Du pain sur la planche!
Tu nous raconteras aussi la Polynesie? Nous avons des copains du forum ( et rencontrés au Bélize!) qui viennent de rentrer, je recevais leur journal de bord, et j’avoue que ça nous a donné envie! Ce qui n’était pas le cas avant.
Mais il faut cagnotter le budget, ne serait-ce que pour les vols. Tu as des tuyaux???
En attendant je te souhaite de belles fêtes!
Amitiés et à +,
Patou
Salut Patou,
Après la tristesse de la disparition du vieux monsieur du Tolöu’s lodge, c’est avec grand plaisir que je revois le “pianiste” (frêre jacques) du Mesausorus camp.
Il subissait en 2012, lors de notre passage une chimiothérapie et était très marqué et fatigué par ce traitement (pour moi ce fut 5 mois plus tard, je sais ce que c’est !!!)
Alors avoir de ses nouvelles et le revoir sur ta photo, me comble de bonheur.
Oui, il est bavard et si sympa !!
En modeste complément à tes images, je rajoute les liens vers les miennes de 2012:
-
Les Kokerboons à Mesausorus Camp
http://www.image-nature.com/forum/viewtopic.php?f=124&t=44262 -
Là c’est Giant Playground:
Forum Image & Nature • Afficher le sujet - Une aire de jeux pour Géants, en Namibie. MàJ. de Nov. 2014 -
Et mon passage au Canyon.
Forum Image & Nature • Afficher le sujet - Le "FISH RIVER CANYON" . 6/8/14 -
Et à Aus les chevaux;
http://www.image-nature.com/forum/viewtopic.php?f=120&t=44745
On attend ta suite avec sérénité.
Bonne continuation
Amicalement.
Puma
Je viens de re-découvrir qu’il y a de stations services à mon “nom” en Namibie.
En tanzanie le carburant avion à l’aéroport de Dar c’est aussi Puma …
…
Bonsoir à Tous,
Merci Patoutaille d’avoir pris le temps de me répondre pendant votre voyage, j’avais adoré la région du cap où nous étions resté une semaine.
J’ai finalement opté pour la voiture avec tente de toit, on verra bien, et si je ne suis pas au point pour le BBQ, c’est pas grave, j’adore les tartares et carpaccio de toute sorte …
Une petite question sur la site CardBoard : quand on selectionne les campsite ou lodges toutes les dates sont dispo : est ce parce qu’il y a encore de la place ou bien parce qu’il faut soumettre ses dates et que le site vous dit ensuite si c’est ok ou non ???
Merci et bonne vadrouille
Bonne fin d’année à tous
@ Puma :
(De retour…)
Merci pour ces beaux reportages, j’aime beaucoup tes photos, accompagnées d’infos intéressantes.
Et oui! Tu es célèbre…
C’est vrai qu’à chaque station service je pense à tes messages et à ton carnet de 2012.
Deux détails à partager :
-
Les chevaux sauvages d’Aus reçoivent des compléments de nourriture d’une association qui veille à leur protection. Elle est basée à Klein Aus Vista (le lodge), et on peut la soutenir par des dons.
-
Au sujet de Giant Play ground : quand nous avons visité le domaine de Mesosaurus, un couple (français) qui était avec nous a demandé très sérieusement “s’ils avaient mis longtemps pour organiser tous ces éboulis, parce que ça représente beaucoup de travail”…
J’adore.
Ils avaient du mal à croire que c’était l’oeuvre de la nature, et je ne sais pas si nous les avons convaincus!
Avec mes amitiés et tous mes voeux,
Patou
@ Carolina :
Pour les disponibilités : essaie… tu verras en fonction des réponses!
Pour le BBQ : C’est pas si difficile. Fais un essai (achète un peu de bois…) et demande de l’aide à tes voisins (ou à l’accueil du caming), en général les gens sont adorables.
Tu verras, c’est sympa! Même les pommes de terre et les bananes en papillote. Juste penser à acheter du papier alu dans les premières courses…
A +,
Avec tous mes voeux pour un superbe voyage (et pour le reste!)
Patou
Allez, c’est mon cadeau de Noël : on repart?
J14- Jeudi 11 octobre.
Après cette longue interruption de l’image (pour vous) et du son (pour moi), un réveil au chant des oiseaux et un breakfast royal, nous arrivons à Mata Mata à 8h30.
Tellement émus et impatients d’entrer dans le Royaume des Lions …
que je n’ai pris aucune photos de l’entrée!!!
Ceci dit, très bon plan : à cette heure matinale, nous sommes seuls dans le bureau pour effectuer les formalités d’entrée, d’abord pour enregistrer les réservations, puis la police qui enregistre la voiture et la contrôle (ouverture du coffre). Et les employés sont adorables.
Nous recevons le petit livret à faire valider dans chaque camp à chaque entrée et sortie.
On fait le plein de carburant (14,64R/L). Le gars de la station service s’occupe des pneus (il dégonfle à 1,5)…
C’est là qu’on s’aperçoit que nos 4 pneus ne vivaient absolument pas sous la même pression. La prochaine fois, on vérifiera avant!
Nous ne logerons pas à Mata Mata, mais le lieu n’a pas l’air antipathique.
Quelques achats à la boutique, et zou! À 9h30 nous passons le portail (penser à refermer!), pour explorer la vallée de l’Auob River.
Il est trop tôt pour pointer son nez dans notre hébergement du soir, donc ce sera “Journée vagabondages” le long de la piste principale.
Nous sommes un peu fébriles, le plan dans une main (bientôt on le connaîtra par coeur!), l’appareil photo dans l’autre (et inversement).
Moi je veux voir des lions.
Donc on débute ici, on ira pique-niquer sur l’aire qui se trouve près d’Urikaruus :
Avec l’expérience d’Etosha, nous ciblons les trous d’eau (points verts)… Mais les animaux sont partout! Et les lions?
Dès la première demi-heure, nous avons droit à un véritable festival!
Plein de springboks “bien sûr”…
Et des tout jeunes (Allez, petit, bouge-toi, sinon le lion va venir te manger).
Des autruches… Grises ou marron pour les filles, noires pour les garçons.
C’est leur maman qui a décidé.
Des oryx…
Et des gnous…
Aaaaaah!
À la 40e minute : IL est làààààààà!
Dans l’ombre, sous un arbre géant, au carrefour de Craig Lockhart, notre premier lion!
Il dort… Mais il va se réveiller un court instant.
C’est chouette, il n’y a pas foule, seulement 2 autres voitures.
Et pour le lion suivant, une demi-heure plus tard, près du trou d’eau “n°13” (officiellement “Dertiende Boorgat”), en allant vers Urikaruus, nous serons seuls!
Juste lui et nous. Ou presque.
Je suis sur un petit nuage. IL m’a vue!
Mais non, ce n’est pas moi qui l’intéresse!
A suivre…