Qui ont peur de se faire dépouiller (ce qui peut toujours arriver, au Brésil plus qu’à Genève encore qu’avec des précautions de base on diminue les risques de 90%)
- Scannez vos papiers d’identité, et postez vous les à une adresse email facilement accessible (hotmail, gmail, etc. Gaffe aux adresse émanant des FAI, des fois on a du mal à les ouvrir depuis le Brésil). En cas de disparition, avoir ainsi les copies permet d’accélérer les démarches consulaires.
Ne vous baladez pas avec votre passeport, mais avec un scan de la page principale plus une copie de votre carta de entrada-saida, délivrée par la police fédérale à l’arrivée (parce que si vous la perdez, l’amende peut être salée et il faut la payer avant de partir). Demandez une carte de l’hôtel et épinglez la à votre copie.
Pour l’argent… malgré des fraudes toujours possibles mais pas plus au Brésil qu’ailleurs, le mieux c’est la carte de crédit pour faire des retraits dans des DAB situés dans les banques. L’idéal c’est d’en avoir deux, des fois qu’une soit démagnétisée (donc deux comptes si vous êtes seul)
Vous pouvez aussi vous procurer des cartes visa prépayées, chargées avec le montant souhaité, en modulant en plus le montant des retraits
http://www.trans-cash.fr/ (il y a d’autres organismes)
Bien sûr ne stockez pas toutes vos cartes au même endroit! Ces cartes revient moins cher que les traveller chèques, mais si vous en emmenez… pensez à établir une liste des numéros pour que ça serve à quelque chose! (en cas de vol on vous restitue leur valeur sous 48h, mais la procédure est formaliste)
Prévoyez aussi du cash au cas où, mais en sachant que ce dernier perdu ou volé, aucun recours n’est possible. pas de billets de plus de 50 euros, les cambios n’aiment pas les grosses coupures (pas mal de faux billets)
Organisez vous avec un proche resté au pays pour qu’en cas de gros malheur, par la Western Union, il vous envoie de l’argent. On peut l’appeler “por cobrar” (en PCV) Ca prend de 12 à 24h pour que les fonds arrivent, des fois moins. Pour cela il faut une pièce d’identité et/ou un code. Allez vous renseigner auprès des correspondants WU pour savoir comment ça marche (en France: la poste). Coût: de 8 à 10%
Si vous payez votre billet d’avion avec une carte VISA ou une MASTERCARD, vous avez une assurance voyage liée… encore faut-il savoir quel numéro appeler et quelles références fournir! Donc informez vous avant auprès de votre banque qui peut dépanner en cas de perte de tout l’argent… mais il faudra rembourser (alors que pour les pertes ou vol d’objets, les maladies ou blessures, c’est pris en charge)
Prévenez de toute manière votre banquier avant, le voyage pour qu’il relève (si votre surface financière le permet) le plafond hebdomadaire de retrait et de dépenses, et pour qu’il vérifie que l’algorithme de surveillance de votre compte ne décrète pas qu’il est anormal que votre carte soit débitée au Brésil (ça arrive très rarement, mais ça arrive)
Notez les coordonnées pour faire opposition à une carte. Effacez le code de sécurité qui est derrière (après l’avoir noté ailleurs!): on ne pourra pas l’utiliser pour commander des trucs sur Internet
Dans les hôtels: pour peu que vous rangiez vos valeurs dans un bagage fermé, mis dans l’armoire, le risque est infinitésimal. Méfiez vous davantage des autres routards que du personnel, c’est statistiquement vérifié.
En cas de bonne fortune ‘sentimentale’… la chambre est un sanctuaire, surtout si la bonne fortune est tombée sous votre charme en quelques minutes (ne rêvez pas^^). Pour consommer, il y a les motels où on paye à l’heure. Si la bonne fortune est appelée à durer, le partenaire s’enregistre à la réception.
En cas d’agression à main armée, ne résistez pas, jamais! D’où la nécessité de ne pas sortir avec toutes ses richesses. Parfois, en tendant spontanément, de suite, un billet de 50 R$, ça suffit: l’agresseur qui est souvent un camé en manque flashe sur le caillou qu’il peut se payer avec, et s’en contente. Quand je marche dans certains bairros craignos de Belém, j’en ai un dans le creux de la main… ça a marché une fois.
Ne faites pas d’économies de bouts de chandelle avec par exemple un inconnu qui se propose de vous emmener à l’aéroport (ou de vous en extraire) pour la moitié du prix d’un taxi. Un gang très rodé fonctionne à Recife, et le gringo se retrouve dépouillé de tout dans une lointaine banlieue. Changez dans les cambios et pas dans la rue.
Dans les bus qui vont d’état en état: votre bagage principal est “enregistré” dans le coffre et n’est restitué que sur présentation d’un reçu. Laissez donc dedans une partie de vos “richesses” et ne vous séparez pas de votre “bagage à main” aux arrêts quand vous allez manger ou prendre une douche. C’est là que plein de gens se font dépouiller connement.
Dans les gares routières et certains aéroports (la plupart sont sécurisés mais il y a des exceptions) faits très attention à la délinquance astucieuse. Pickpocket d’une efficacité inouïe ou gars qui vous distraient le temps une seconde… assez pour que votre bagage soit embarqué par un autre (comme dans le métro de Paris)
Toutes les listes (réf doc identité, réf billet avion, réf numéros de cartes, réf Traveller chèques, etc etc; sont en deux ou trois exemplaires stockés dans autant d’endroits différents et accessibles par Internet (voir plus haut)
Et souvenez vous que le gringo angoissé attire les emmerdes sur lui comme le miel attire les mouches: on voit qu’il est nerveux, on pense plus à le choper qu’un gars tranquille.
En suivant ces quelques préceptes, vous évitez 99% des problèmes. Surtout que si les Brésiliens ont peur des malfrats, ils les haïssent parce que leur vie est pourrie au quotidien: au cours d’une descente de l’Amazone, par exemple, si vous allez prendre une douche, demandez à vos voisins de surveiller votre sac, ils le feront avec empressement (à charge de revanche et/ou offrez un refrigerante aux gamins et une bière aux parents, ça crée des liens sociaux)