RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DU ROAD TRIP SUR : Japon | Foxies on the road
Fujiyoshida est la ville qui marque le début de l’itinéraire historique de l’ascension du Fuji. On visite une ancienne maison qui hébergeait les pèlerins en partance pour la montagne sacrée. Les tenues vestimentaires sont plutôt rudimentaires pour atteindre 3780 mètres. Nous avions négligemment abandonné nos chaussures au seuil de la maison pour la visite: en sortant, nous les retrouvons parfaitement alignées…
Durant ce séjour au Japon la plupart de nos logements, même les plus modestes étaient super propres. L’usage du chausson est obligatoire – DES chaussons même – car certains hébergements mettent à disposition une paire pour circuler dans les lieux communs, une autre spécifique à la chambre et, systématiquement une autre encore pour les toilettes! Certains hôtels n’ont pas de salle de bain privative et tout le monde se retrouve dans les fameux onsens pour de longues ablutions. Les japonais s’y retrouvent nus dans des espaces non- mixtes. L’eau est parfois bouillante. On y a pris goût! L’autre particularité notable des hébergements est l’absence de lit qui semble être unique au Japon. La pièce principale est recouverte de tatamis et le soir venu, on y déroule son futon pour y dormir. Nous avons passé une nuit dans une impressionnante maison traditionnelle de 160 ans: tatamis partout, cloisons coulissant en papier, salle de bain et baignoire en bois et même kimonos pour parfaire le tout. Et ce n’est pas que pour le folklore: nous avons croisé plusieurs japonais dans des hôtels ou restaurants en tenue traditionnelle.
Le sanctuaire de Sengen-jinja sera notre dernier temple. On n’y accède par une impressionnante allée de cèdres géants et de lanternes en pierre monumentale.
Il pleut régulièrement depuis 2 jours et nous avions déjà fait notre deuil de la vue des lacs aux alentours d’Hakone. Nous ne verrons pas le Mont Fuji s’y refléter mais seulement quelques pécheurs encapuchonnées et quelques familles courageuses en vélo. Hakone est minuscule, les transports en commun chers et une partie des funiculaires ne fonctionnent pas. Bref c’est l’échec total et on file au plus vite.
Ajoutée au programme au dernier moment Yokohama est une bonne surprise. On retrouve une ambiance occidentale issue de l’influence du port qui fut pendant longtemps le seul endroit où les étrangers étaient autorisés à débarquer. On se promène dans le quartier chinois: l’effervescence de couleurs et d’odeurs contraste avec le calme japonais de ces derniers jours.
Nous reprenons tranquillement la route pour rentrer à Tokyo pour achever une boucle de 1800 km. Les autoroutes sont efficaces mais chères. Les péages fonctionnent de plus de plus avec un paiement sans contact et nous avons eu pas mal de soucis car certaines entrées ou sorties d’autoroute ne sont pas équipées de systèmes de paiement en espèce. Cela nous a valu des détours rocambolesques. Sans parler des panneaux de signalisation dont nous ignorons royalement les hiéroglyphes, avant de réaliser au sommet après 15 km de lacets que le col est fermé !