Bonjour,Nous sommes décidés pour partir fin octobre/début novembre en Guyane.
J’ai consulté le forum et avais trouvé une discussion sur un itinéraire qui me plaisait mais j’ai perdu les références de cette personne qui avait pas mal tourné en faisant des haltes dans des carbets (dont le site est escapade-carbet).
Si cette personne se reconnait, merci de me contacter car ses infos et avis m’intéressent. Mais si d’autres personnes peuvent me renseigner c’est avec plaisir. Voilà ce que je pensais faire alors dites-moi ce que vous en pensez :
je pensais faire le vol Cayenne/maripasoula afin de survoler la forêt, faire une halte au carbet “Tolenga Lodge” (mais que faire ?) ; reprendre l’avion pour le vol Maripasoula/St Laurent du Maroni avec halte au carbet “Le St Jean” (chutes Voltaire ?) ; louer une voiture à St Laurent pour aller jusqu’à Cayenne en passant par Mana (carbet “Chez Judith et Denis”?)/ Awala /Iracoubo/ Sinnamary et Kourou (halte au carbet “Camp Cariacou” ?) ; îles du Salut avec dodo à l’auberge mais elle semble très critiquée, non ? et est-ce là où l’on peut dormir dans une ancienne maison de gardien ou c’est sur l’île St Joseph ?
Nous pensions faire la traversée en catamaran avec un certain Marco (peut-on me dire comment le contacter de métropole ?) A Cayenne nous aimerions dormir à l’hôtel Ker Alberte pour retrouver un peu de luxe luxueux (lol !) pour repartir vers Roura et visiter les marais de Kaw en dormant au carbet “Auberge des Orpailleurs” ou “ecolodge flottant Les Caïmans”?
C’est un peu long mais si quelqu’un peut m’aider à faire un tri dans nos idées ce serait sympa.
Et que pensez de pousser jusqu’à st-Georges et Oyapoque = çà en vaut la peine ???
Encore merci pour votre coopération.
Bonjour, je te signale qu’aux dernières nouvelles la route des chutes Voltaires était coupée et que des voitures étaient bloquées de l’autre côté de l’effondrement. Donc, informe toi.
Au carbet Tolinga, tu peux pêcher (pas la peine d’avoir un gros matos: du fil, des gros hameçons, de la viande, un écrou pour lester et envoyer le tout, des bas de ligne acier, te baigner (eau délicieuse). Attention toutefois, marche en traînant les pieds pour ne pas poser le pied sur une raie et nage dès que tu as assez d’eau. Demande avant où nager (courants qui “aspirent” vers le fond, parfois.
De St Laurent juqu’à Cayenne tu as des taxis collectifs qui t’évitent des locations de voitures chères quand tu ne les ramènes pas sur place.
Îles du Salut. Tu peux dormir soit dans une chambre bungalow en bois avec vue sur la mer soit (beaucoup plus agréable) dans une chambre installée dans une des anciennes maisons de gardien: en briques, elles sont naturellement fraîches. Pour l’hébergement ça va, c’est pour la nourriture que c’est une honte donc emmène un max de trucs à grignoter. Choisis plutôt un des catamarans qui fait la navette que la vedette, car ils font le tour des trois îles et (peut être) te déposeront-ils à St Joseph (il y a qq mois c’était interdit). Pour les catas, l’office du tourisme ou le syndicat d’initiative te donnera des brochures à l’aéroport (c’est tout ce qu’ils sont capables de faire mais ça au moins ils le font)
Des infos sur le bagne de guyane (mon site) www.bagnedeguyane.fr
Il y a une sous catégorie “lieux du bagne” avec mes photos des îles et de St Laurent. Pour les endroits où tu ne seras pas passé… Sur demande, j’envoie les photos de taille “normale” Sinon elles sont libres de droit pour peu qu’on site les sources.
Pour St-Georges, oui! La petite ville n’a aucun intérêt, mais en prenant un canot tu peux aller faire un petit tour au Brésil à 20 mn . Dors-y, c’est nettement moins cher et le petit déjeuner est inclus.
Les restaus ne payent pas de mine mais ils ont d’excellentes viandes.
Demande “filé”, ou “picanha” ou “maminha” pour les morceaux, pour la cuisson, “mal passado” (saignant mais selon les critères brésiliens, saignant c’est plus qu’à point chez nous. Moi, je dis “quase crua” et c’est encore trop sauf chez les gars qui me connaissent. Cozidão, c’est une sorte de pot au feu)
Oiapoque, c’est une ambiance un peu far-west: la ville ne vit que par et pour les chercheurs d’or et un peu les touristes (sûre par autodiscipline, ne pas effrayer le gringo, mais bon, on ne tente quand même pas le diable).
D’Oiapoque, tu peux te faire conduire en canot à Saut Maripa (cachoeira Maripa), une des plus belles enfilades de rapides et de sauts de toute la Guyane. Ca peut sembler cher mais il y a pas mal d’essence et des bris d’hélices fréquents. Cela dit, négocie, demande à plusieurs. Si tu demandes aux canotiers de St Georges ils parlent français mais ils sont en général plus chers.
Au milieu, “Grand Roche”, sorte de plateau rocheux avec des “marmites du diable” faites par l’érosion et le travail incroyable des portefaix qui transbahutent d’aval en amont tout ce qui montera en haut du fleuve.
On peut y boire une bière fraiche (congelo, groupe électrogène) et payer soit en euros, soit en Réais, soit en… poudre d’or! (le gars a une balance électronique: c’est la première chose que font les garimpeiros qui reviennent à la “civilisation”
Sur Grand Roche, c’est civilisé, toutefois si on te suggère gentiment de "ne pas aller voir ici ou là, " tu obtempères avec le sourire. “não estou trabalahando com os gendarmes!” (je ne bosse pas avec les gendarmes). Bref si ton canotier te dit “non”, c’est non. Pour prendre des photos de gens, tu demandes la permission avant. Du site, pas de problèmes et c’est vraiment d’une beauté inouïe.
Si par hasard on vend à Oiapoque du “tacaca”… INCONTOURNABLE!
Que ce soit à la montée ou à la descente, lune pirogue collective entre St Laurent et Maripasoula est à vivre !
François
est pour les petits budgets, et ceux qui ont peu de temps.
Sinon oui, une remontée du Maroni surtout dans la zone des abattis Cottica, entre Papaïchton et Grand Santi, c’est fabuleux
Pour aller aux Iles du Salut, le catamaran de Marc s’appelle l’Albatros, tu trouveras ses références (y compris l’adresse mail pour réserver depuis la métropole ) en tapant “voilier Albatros Kourou”. Pour le même prix il te dépose un jour et te reprend le lendemain. Tu peux pendre ton hamac dans la salle commune sur l’île Royale (moins cher que l’hôtel) ou t’installer sur la petite plage de l’île St Joseph pour passer une nuit genre “île déserte” entre deux cocotiers.
Pour le marais de Kaw, la formule “24 h” est magnifique : visite de jour du village de Kaw, du marais et de la forêt inondée avec observations de nombreux oiseaux ; sortie de nuit pour voir les caïmans et nuit en hamac sur l’écolodge avec cri des singes hurleurs au loin : dépaysement garanti.