Transavia fait sa loi

Forum Avion

Mon fils s’est vu refuser l’embarquement sur un vol Transavia Paris-Porto, au motif qu’il a présenté un passeport périmé de quelques mois.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir cherché à nous assurer que ce ne serait pas un problème avant de prendre les billets :

  • le service client de Transavia lui-même nous a indiqué que seules les autorités compétentes sont habilitées à confirmer les documents de voyage.
  • le service des étrangers aux frontières portugais (https://www.sef.pt/) a confirmé sans ambigüité qu’un passeport français périmé depuis moins de 5 ans permet d’entrer au Portugal.
  • Le IATA Travel Centre (https://www.iatatravelcentre.com/), qui fonde ses réponses sur de nombreux éléments incluant notamment la date d’émission/péremption du passeport et la date de naissance de son titulaire et fait référence sur le sujet, a confirmé cette réponse.

Ces précautions peuvent sembler excessives mais ce n’est malheureusement pas la première fois que nous rencontrons un problème avec Transavia. En 2021, Transavia avait refusé l’embarquement de deux de mes enfants sur un vol pour l’Espagne, au motif d’un test COVID non réalisé, alors que l’Espagne avait levé cette condition d’entrée sur son territoire quelques semaines plus tôt.

Par deux fois, Transavia nous a donc imposé SA loi, au mépris complet de LA loi.

Pour autant, ces décisions arbitraires ne nous ont valu ni excuses, ni remboursement. Transavia s’abrite derrière ses conditions générales, qui indiquent que si l’avion décolle, la compagnie ne peut être tenue qu’au remboursement des taxes d’aéroport. Exit donc le remboursement des billets eux-mêmes et des autres frais engagés pour les vacances ! On ne parle même pas du préjudice moral lié à des vacances gâchées… Effet garanti sur les enfants !

Devant le refus répété de Transavia d’admettre ses erreurs et d’indemniser les coûts engagés, nous avons fait appel au médiateur (https://www.mtv.travel/) pour notre voyage vers l’Espagne en 2021. Il faut s’armer de patience : un an après, l’instruction est toujours en cours. Quand j’imagine qu’il va nous falloir recommencer…

A moins que vous ayez une passion pour les procédures juridiques interminables, que vous puissiez vous permettre d’avancer de l’argent à Transavia pendant ce temps-là, et que vous faire priver de vacances au dernier moment ne vous dérange pas, je vous invite à choisir une autre compagnie pour vos vols. L’économie faite sur le prix des billets est très loin de valoir les problèmes auxquels vous vous exposez. Nous ne volerons plus jamais avec Transavia. Vous devriez faire de même.

Bonjour,

Je prends Transavia plusieurs fois par an depuis pas mal d’années et je n’ai jamais eu le moindre problème. Quelques grèves cet été à prendre en compte néanmoins. Avec un passeport valide, en se présentant 2 à 3 heures avant le départ et en respectant les conditions sanitaires de la destination cela limite déjà beaucoup de risques.

Pour les conditions d’entrée vérifiez ici même ;

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/portugal/#entree

J’utilise Transavia depuis longtemps, pls fois par an, c’est une compagnie sans problème, j’aime bien, ils sont très réactifs, informations au top. Jamais eu le moindre tracas avec cette société.
Mieux vaut s’adresser à Dieu qu’à ses Saints. Si j’ai un doute à propos des formalités d’entrée dans un pays , je vais sur le site diplomatie/conseils aux voyageurs.
Il n’y a aucune ambiguité pour le Portugal, il faut un passeport ou carte identité en cours de validité.

Justement, “Dieu” en l’espèce, c’est le Portugal.
Il est le seul à pouvoir décider des conditions d’entrée sur son territoire. Or la position portugaise est sans ambiguité : un passeport français périmé depuis moins de 5 ans suffit.

La France aussi a ses règles (pour le retour) et quand elles sont différentes c’est sûrement la plus restrictive qui l’emporte en toute logique. Ce n’est qu’une supposition je précise.

Il y a une information très importante qui met bien en garde sur diplomatie.gouv

“À noter que, suivant les compagnies aériennes, et au sein même d’une compagnie, l’embarquement pourra être autorisé à l’aller (sens France/Portugal) mais refusé sur le trajet inverse (Portugal/France).”

Vous ne l’aviez pas lu ? Comment interprétez vous ce passage ? Dans votre cas que valait il mieux ? Le laisser partir à l’aller et qu’il risque d’être bloqué au retour ? L’avis d’un fidèle membre connaissant bien le droit sur le forum vous sera sûrement utile.

La France pose ses propres règles pour l’entrée sur son territoire, et elle accepte les CNI françaises, même périmées (de moins de 5 ans). Le retour n’aurait donc posé aucune difficulté.

J’admire votre attachement à défendre Transavia mais, en l’espèce, elle a purement et simplement outrepassé ses prérogatives en refusant un embarquement qu’elle aurait dû accepter. Et deux fois, en ce qui me concerne (sic !).

J’admire votre volonté à vouloir avoir avoir raison à tout prix. Comme dit précédemment, une compagnie ne va pas prendre le moindre risque et aller rechercher le pourquoi du comment d’un passager qui n’a pas le document valide. Vous êtes Français, alors demandez plutôt les infos à votre gouvernement, ici, à Diplomatie.gouv , et je ne vois pas trop l’utilité de prendre le risque d’utiliser un passeport périmé. Vous en payez le prix, hélas pour vos projets.
Je répète, en ce qui me concerne, sur des dizaines de vols en Europe, cette compagnie a toujours été parfaite, ne vous en déplaise. Mais je voyage avec un passeport valide, chaque fois que je prends un avion. C’est tellement plus simple et sécure !

Je n’ai aucune raison à défendre Transavia si ce n’est de n’avoir jamais eu le moindre problème. Mais comme déjà dit et répété par Ohmygod un passeport valide est toujours un problème évité. Au moins de ce côté là cela ferme la porte à une procédure juridique interminable. Et bien vérifier jusqu’au dernier moment les conditions d’entrée du pays de destination, conditions et restrictions sanitaires ainsi que les conditions retour. Ne pas oublier par exemple que la France demande un DPLF pour le retour même s’il est rarement demandé.

https://app.euplf.eu/#/

Je constate que vous n’avez pas répondu à votre interprétation de diplomatie.gouv concernant ce passage.

“À noter que, suivant les compagnies aériennes, et au sein même d’une compagnie, l’embarquement pourra être autorisé à l’aller (sens France/Portugal) mais refusé sur le trajet inverse (Portugal/France).”

De plus quel serait l’intérêt de Transavia ou quiconque de refuser l’embarquement pour une raison injustifiée ?

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