Bonjour,
Que pensez-vous de dignes les bains?
Nos voudrions nous installer,
Merci.
bonsoir
1 il faut pouvoir y trouver du travail or hormis le tourisme ou les secteurs agricoles,la fonction publique voire le milieu hospitalier doit pas y avoir beaucoup de travail dans les AHP
2 c’est une belle ville , on peut très facilement sortir de la ville et partir se ballader dans les montagnes.
Mais ça demeure une petite ville; l’avenue Gassendi est un peu animée le soir mais sinon c’est pas très animé ; si on n’aime pas la nature et la montagne je ne recommanderais pas.
Merci.
De toute façon nous y réfléchissons, mais juste pour avoir l’avis .
et de votre mode de vie.
Personnellement je ne pourrais pas vivre dans une ville aussi petite, j’ai trop l’habitude d’avoir tout sous la main : commerces, loisirs, spectacles… Et la mer à 10 minutes !
Mais pour une famille qui aime la tranquillité et la nature, c’est parfait.
En attente d’une mutation,nous aimerions le Sud (venant du 59),mais l’on se renseigne sur ce qui nous intéresserait, mon mari préfère non loin de la mer , et avons 3 enfants, vous venez de où ?
Je vis à Montpellier depuis près de 20 ans et j’ai aussi habité Avignon, donc je connais Digne pour y avoir été pour mon boulot et aussi en vacances.
bonjour Cil0, pour ce qui est d’aller à la mer en partant de Digne faut bien tabler sur 2-3heures minimum.
Parce que Digne c’est un peu dans un sens unique ( à moins de passer par Barrême, Castellane pour rejoindre Nice mais c’est la route Napoléon et elle est assez étroite ) donc il faut rejoindre la Durance, passer par Sisteron,Château-Arnoux,Manosque etc…puis contourner Marseille.
De là pour aller au bord de la mer c’est idéalement Cassis ( je ne connais pas assez Marseille sans doute il y a des belles plages )
Sinon il faut savoir que les AHP c’est le département le plus ensoleillé de France même en hiver.
Par contre en hiver il fait frais voire carrément froid selon les hivers même à Digne.
Lorsque je suis parti de cette ville ce mois de mars 2014 pour rejoindre Entrages à pied, je suis passé par un col de 1500m qui domine la ville et il y avait encore de la neige…
Bonjour,
J’y est vécu pas trés loin, un village à 3 quart d’heure pendant 15 ans, c’est la ville ou te le monde va pour les courses cinon il y a manosque, il y a tout ce qu’on a besoin, il y a une belle piscine, cinéma un petit théâtre ou des associations se bougent pour proposé des spectacles pas trés cher (max10euros l’entrée), il y a le petit train des pignes qui emmene jusqu’à nice, la gare routière qui va jusqu’a marseille en passant par plusieur endroit. Nous avons été souvent à la mer les weekend (nous sommes marseillais de bases), pour 3h maxi nous allons sur la côte vers hyère (l’argentière) plage magnifique pas dangereuse avec les enfants), à dignes vous aurez vite fait le tour, pour ce qui est du froid je me suis plus habituée au froid des montagnes qu’a celui de la côte avec le mistral brrrrrrr, en montagne une fois bien couvert on y est bien, et encore à la neige en faisant luge ou autre un pull suffit. Dans le sud le mistral passe à travers les vêtements horrible tout le temps froid. Je sais de quoi je parle je vivais dans un endroit pommé en montagne ça tombé à -15° nous attendons le bus dans la tempète de neige, j’ai jamais eu aussi froid à marseille pour aller au lycée. Ci vous avez des questions n’hésitez pas, mais sachez qu’à dignes quand il neige ça tiens pas les route sont bien déblayé. Vous aurez la chance d’être entre mer et neige
Salut, nous vivons à Digne depuis 2008 car nous y avons pris notre retraite, et franchement, nous adorons -avant, on habitait vers Villefranche sur Saône.
ll faut néanmoins savoir que:
-les taxes foncières sont très, très élevées. L’achat du logement peut également s’avérer très onéreux (voir Leboncoin ou seloger.com). Il est important de se renseigner avant de se lancer.
Je ne conseillerais pas d’habiter au centre, mais les environs offrent plein de possibilités sympas.
- C’est vrai, en hiver les nuits peuvent être vraiment glaciales, mais dès que le soleil arrive, il chauffe vraiment et on quitte les pulls pour les chemisettes. En revanche, les températures d’été sont modérées par l’altitide et la proximité des montagnes (stations de ski familiales à 45 minutes).
-C’est une toute petite ville pas très animée, mais les environs sont véritablement magnifiques. Enormément de balades à faire à pince, ou en raquettes, ou encore à vélo ou vtt si vous aimez.
Le Golf (affilié NGF) est superbe, très varié, valonné, bien entretenu et bon marché par rapport à ce qu’on a connu dans le Rhône…
Les thermes sont très bien -dixit ma femme qui y fait de l’aquagym.
Comptez 1h40 maxi pour arriver au vieux port de Marseille.
Voilà, si vous voulez plus d’infos, n’hésitez pas à me contacter.
bonsoir monsieur je suis a la retraite et j’habite dans le nord est de la france je suis asthmatique j’aimerai bien trouvé un terrain avec un mobilhome ou un chalet pour m’y installer de mars à octobre sa me fairait beaucoup de bien pour ma santé .si vous pourriez me conseillé ou une petite maison je vie seul voilà je vous remercie d’avance patrick.ou si vous connaissez quelque chose j’etudie toute proposition merci
Tout dépend de la vie recherchée ?
Digne ne présente aucun intérêt pour des gens qui ne veulent pas être enterrés vivants et conserver une vie sociale normale !
La ville se dégrade , et ne peut attirer de nombreuses familles et enfants ,si ce n’est
pour la qualité de l’air .
Ville envahie de cas sociaux , SDF , immigrés en tous genres, absence de distractions , de salle de spectacle , de salle d’exposition , de commerces de proximité qui ferment peu à peu …?
Le désert médical , Médecins généraliste débordés , spécialistes inexistants ( ophtalmologue ,
neurologue , permanence urgence dentaire) , pas d’accès routier correct , pas de Casino , pas de booling , pas de pub pour les jeunes , ou piano bar …)?
Ceci est hélas une réalité déconcertante … si seulement on veut bien le reconnaître ?
En espérant que cette ville se réveille un jour pour réduire la perte d’habitants qui se poursuit
inexorablement ?
A déconseiller , à l’exception des randonneurs …?
bonsoir il faudrait savoir ce que l’on veut dans la vie…on veut du modernisme mais ça engendre de la pollution , de l’étalement urbain et le bétonnage des surfaces agricoles.
Ou alors vivre dans un endroit sans intérêt mais c’est sûr on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre et le lait de la crémière
Ame Nomade, je suis d’accord avec vous, mais ces arguments sont à prendre en compte, pour les gens qui seraient tentés de venir vivre à Digne-les-Bains.
On a du bon air, on a une eau courante de la qualité d’une bonne eau minérale et pas si chère qu’on le dit ; à condition d’éviter le centre-ville, on peut trouver à se loger correctement pour pas trop cher ; l’environnement montagneux est vraiment superbe et préservé, on ne compte plus les randos, les parcours de VTT… OK.
Mais il y a un revers de la médaille, et là il faut être objectif et penser à celles et ceux qui ont besoin de travailler, de bouger, de se distraire, se cultiver, se soigner, bref ! mener la vie que sont sensés mener la plupart des gens au XXIème siècle - et c’est un droit et non un devoir : Digne-les-Bains est loin de tout, et la ville, le département cumulent les retards d’aménagements. Une seule autoroute qui partant d’Aix, s’arrête en rase campagne ; des transports en commun, lents, onéreux, inexistants pour les dessertes des localités voisines ; pas de bus urbains les dimanches et fériés : l’hôpital est à dix kilomètres et il y a peu de taxis. Un tortillard qui dessert Nice en trois heures et demie.
La voiture est donc indispensable et on passe beaucoup de temps à rouler, car de Digne-les-Bains, on a très vite fait le tour, et c’est vrai qu’au quotidien, la ville offre peu d’attraits.
Une médiathèque très correcte, un seul ciné multisalles, une piscine réservée aux scolaires les trois-quarts du temps, pas de salle de spectacles (à part un palais des Congrès à l’état de ruine), pas de cinémathèque, un night-club paumé en pleine brousse, un “bar lounge” dans le cadre idyllique de la zone commerciale, à six kilomètres du centre ville.
Question emploi, ou on est fonctionnaire ou on est précaire. Digne est une préfecture, elle abrite le Conseil général des AHP, des tribunaux, un hôpital, à part ça ses entrepreneurs, ses commerçants et ses artisans se raréfient, ferment boutique ou s’expatrient hors de la ville, où la fiscalité est délirante sans qu’il y ait de retour tangible de la part de la mairie et des collectivités locales, tant au niveau des transports et des équipements, on l’a vu plus haut, que de la bonne tenue de la ville, qui tient du désastre. Digne-les-Bains est très sale, certains quartiers semblent à l’abandon, il y a une réelle insécurité dans les secteurs du centre et de la vieille ville avec énormément de trafics et de déprédations, et malheureusement, les situations de précarité persistantes amènent beaucoup de celles et ceux qui les subissent à se marginaliser, d’où le fait, tristement réel, que l’on croise au jour le jour un grand nombre d’alcooliques, de toxicomanes et de personnes présentant des troubles psychiques, qui viennent s’ajouter aux précaires issus de l’immigration, repliés dans les communautarismes.
Digne-les-Bains souffre en fait de sa situation excentrée et de l’incapacité de ses décideurs - sans relâche dénoncée mais sans que cela ait un quelconque effet - de tirer parti des quelques atouts que compte notre ville : son environnement magique et préservé, qui dans le cadre d’un classement en parc naturel permettrait le développement d’un tourisme vert porteur d’emplois et de perspectives ; la qualité de ses eaux ; son exceptionnel ensoleillement, malgré des hivers parfois fort longs ; le développement d’une agriculture maraîchère bio sur ses vastes espaces agricoles en friche, s’étageant sur ses collines fort bien exposées ; l’encouragement à l’installation d’artisans d’art, d’artistes, de commerces traditionnels, de cafés à thèmes, de galeries d’art dans les ruelles désertées de sa vieille ville livrée aux revendeurs de drogue. Si Digne devait se relever de sa situation de naufrage (désert économique, austérité, lien social disjoint malgré l’existence de nombreuses associations, distractions qu’il faut aller chercher loin… c’est une ville que l’on veut fuir quelques mois après s’y être installé !), cela prendrait hélas ! une génération, à condition qu’il y ait à sa tête une nouvelle génération d’élus locaux amoureux de leur terroir, réalistes, compétents et pétris de bonne volonté. Ce n’est pas le cas actuellement.
bonjour inthedesert,pour ma part je n’aime pas les grandes villes voire j’exécre les grandes villes et plutôt crever que de vivre à Paris…( la région parisienne étant une immense zone carcérale pour moi )
quant à m’installer définitivement dans les Alpes de Haute Provence ou les Hautes-Alpes c’est un rêve que je caresse depuis très longtemps
Bonjour Ame Nomade,
S’installer dans les AHP ou les Hautes-Alpes suppose au départ un projet personnel structuré prenant en compte les particularismes de cette région : difficultés à trouver un emploi stable, sociabilité problématique, saison hivernale qui peut s’étendre sur six mois à Digne et Sisteron, neuf à Barcelo, Jausiers, Gap, Briançon, Guillestre ; désertification médicale ; un réel souci au niveau des transports en commun ; un faible pouvoir d’achat des populations et une fiscalité lourde - éléments à prendre en compte si vous envisagez de créer ou de reprendre une affaire ; le poids du foncier, à quoi s’ajoutent le manque de dynamisme et le clientélisme des municipalités rurales et montagnardes pour ainsi dire installées à vie - aspects propres à décourager de jeunes agriculteurs et éleveurs désireux de s’installer.
Les AHP, où je vis, je peux donc vous en parler, sont un département immense dont la population dispersée équivaut à celle d’une ville moyenne, soit un peu plus de 110.000 habitants - soit moins de densité de population qu’en Lozère. Vous allez y croiser des modes de vies clairement opposés selon que vous choisissiez de vivre à Oraison ou Digne, Manosque ou Forcalquier, Saint-André-les-Alpes ou Valensole, Castellane ou Barcelonnette. Ici les galères d’emploi, de logements mal équipés pour affronter de rudes hivers, les distractions nulles et les communautarismes et les pathologies sociales se développant sur la précarité, là les enclaves pour retraités aisés, la Provence de cartes postales et la montagne huppée investies par les bobos. Au milieu, des litanies de villages-fantômes reliés par de petites routes mal entretenues, qui on perdu leurs jeunes et leurs actifs au profit des résidences secondaires. Voilà donc un survol du schéma bas-alpin.
Les Hautes-Alpes offrent de meilleures perspectives du fait d’une ouverture vers les Grandes Alpes et d’un réel effort consenti par les décideurs locaux pour retenir les populations actives, maintenir une agriculture maraîchère et montagnarde, développer le bio et l’élevage, diversifier les productions dites “de terroir”, fromages, charcuteries et salaisons, bières, jus de fruits, etc. Gap et Briançon sont des villes qui bougent pas mal, entraînant les localités alentour, un axe ferroviaire existe vers la vallée du Rhône et son maintien reste assuré pour les années à venir, les sports d’hiver, le tourisme vert et la survivance des petites commerces ne garantissent peut-être pas le plein emploi, mais on est quand même loin des galères qui entretiennent les climats de chômage, de précarité et d’exclusions dans les villes et les gros villages des Alpes de Haute-Provence.
Ce sont deux départements culturellement antagonistes (les AHP s’accrochent à une identité provençale qui n’a de valeur que dans la Durance, autour du plateau de Valensole et de la région du Verdon - ailleurs la vie n’a rien de très provençal ! -, les Hautes-Alpes se situant clairement dans une identité et un mode de vie dauphinois) qui n’ont pas évolué de la même manière.
Les AHP restent campées sur un immobilisme aux intentions écologiques affchées : on ne change rien, on ne touche à rien, on ne développe pas les axes routiers - excepté sur la route des sports d’hiver parce que c’est rentable et qu’il y a pression des promoteurs- pour préserver les terrains des familes amies et cousines, on entretient la pauvreté en s’auto- proclamant les chantres du social, on mise sur la seule économie touristique sans pour autant se développer plus que ça dans ce sens, on fait comme s’il n’y avait pas de concurrence, etc. Les AHP fonctionnent grosso modo comme une Dom-Tom aux petits pouvoirs féodaux tenus par les mêmes vieilles familles, indéboulonnables malgré une absence évidente de bilan positif. Tant pis pour la dépopulation qui atteint un seuil préoccupant dans des villes comme Digne !
Les Hautes-Alpes s’inscrivent dans un projet que l’on qualifiera, pour faire court, d’opposé : on investit, on encourage nos paysans et nos artisans, on garde nos villages en vie, on crée des bases de loisirs et des plans d’eau, on a compris que le tourisme demande des investissements et qu’il y a une concurrence autour (le Piémont italien et les Grandes Alpes sont voisins), on a compris aussi qu’il y a une vie avant et après la saison touristique, qu’elle soit blanche ou qu’elle soit verte, et qu’il vaut mieux garder ses jeunes, ses actifs et ses familles que les voir partir pour ne garder que ses précaires, qui n’ont pas les moyens de l’exil, et ses petits vieux, qui ne sauraient où aller.
En fait Ame Nomade, c’est fonction de ce que vous voulez vivre dans l’un de ces départements, de ce que vous avez envie d’y construire en tant que projet individuel. Si vous êtes en couple avec des enfants, préférez nettement les Hautes-Alpes. Si vous êtes de nature solitaire et aventureuse et que vous disposez de quelques moyens, les Alpes de Haute-Provence vous conviendront mieux, mais dans leurs périmètres sauvages, où la nature dicte sa loi, pour autant que vous sachiez vous imposer face à des autochtones dont vous devez savoir qu’ils ne vous accueilleront pas les bras ouverts.
Quant au côté carcéral que vous décrivez dans les grandes villes, vous le retrouverez à Manosque ou Digne, que vous semblez connaître un peu, Sisteron et Barcelo dans une moindre mesure. Non à cause de ce que l’on peut détester dans les grandes villes (c’est aussi mon cas !) quand on les déteste, mais parce qu’on s’y trouve à la fois prisonniers d’une illusion, l’esprit villageois, l’authenticité qu’on y recherchait et qui n’existe plus, et otages d’une option délibérée de mise à distance de ce qu’il y a quand même de plus agréable dans la modernité, à savoir la facilité à bouger, se déplacer, pouvoir s’épanouir au gré des rencontres et des échanges de savoir-faire, dans un lien social facilité et un encouragement à créer, développer, construire. Manosque est devenue un avant-poste des quartiers Nord de Marseille, Digne une ambassade de l’Ukraine, Sisteron reste ville ouverte du fait qu’elle est une ville-frontière en Provence et Dauphiné et que la route des Alpes y passe, et Barcelo est une espèce de Disneyland montagnard sympa, où l’authenticité est absente et où on occulte soigneusement les stigmates de la pauvreté qui, cependant, y prospère.
bonjour inthedesert
merci pour ce témoignage ( j’en fais un copier-coller pour mes notes personnelles)
C’est évident que ma conception des choses n’est pas du tout la même que celle des autres
Moi j’aime bien vivre en solitaire et les grands espaces c’est pour ça que vivre dans les Alpes du Sud a toujours été un rêve pour moi
Pour ce qui est de l’emploi stable oui ça c’est certain et c’est certainement très difficile de trouver en emploi dans cette région sauf à travailler dans le tourisme.
Donc c’est un projet plutôt pour la retraite.
Pour ce qui est du contact avec la population locale eh bien j’écrirais que j’y ai souvent rencontré des gens plutôt sympas ( ceux que j’ai rencontré au village abandonné du Poil en mars 2014 ils se reconnaisseront peut-être)
Tiens par exemple je voulais prendre de l’eau à une fontaine à la Garde qui se trouve à quelques kilomètres de Castellane les gens du coin m’ont proposé sympathiquement de remplir ma gourde ( j’étais sur un mode randonnée)
aaahh les endroits où il y a personne c’est un bohneur pour moi !
j’ai toujours été bien accueilli ceci dit je n’ai fait que passer et évidemment oui sur le long terme ça peut être un problème.
Mais je m’adapte parfaitement partout
bien d’accord mais la modernité ne m’intéresse pas du tout et puis elle débouche sur l’ennui
C’est évident encore une fois que moi c’est moi et cela ne reflête pas la vie et l’avis des autres…
je suis un parfait électron libre qui s’adapte n’importe où sauf dans les grandes métropoles urbaines…
je sais que je vais me faire détester mais surtout ne changez rien !
On bétonne bien la France assez comme ça l’automobile c’est la chose que j’exécre le plus sur terre
J’essaie le plus possible de me tenir le plus loin possible de la circulation automobile.
justement c’est ça qui m’intéresse , les villages-fantômes…
le modernisme ne m’attire pas du tout ça entraine l’ennui et la vacuité
Sur la sociabilité que je décrivais problématique dans notre région, il y a en effet une différence entre être vu comme de passage et assimilé en tant que nouveau venu (les gens d’ici parlent de “pièces rapportées”, ce qui est toujours sympa!). En milieu rural, où que vous alliez d’ailleurs, les règles sont posées, les codes restent immuables, et dans les villages, partant de là, les anciens savent assez vite quels nouveaux venus vont s’attarder, et qui on verra déménager après quelques mois.
Les codes, ils sont simples. Règle N°1 : avoir acheté, bref ! être proprio. Règle N°2 : prendre part aux battues à bord du 4X4 règlementaire. Règle N°2a : Avoir ses habitudes au bistrot local et payer des tournées. Règle N°3 : démontrer un rôle social répondant à des besoins, être artisan à son compte, reprendre un commerce, une activité sur le terrain, artiste à la limite du moment que vous serez vu comme quelqu’un qui subvient à ses besoins, qui paie ses impôts et ses charges “comme les autres”. La campagne est une affaire de sous, de toujours on y est matérialiste, terre-à-terre et conformiste. Ce qui embraie sur la Règle N°4 : vivre en bon père de famille. Un type seul, une femme seule, ça ne passe pas dans un village, on ne voit que vous, vous n’entrez pas dans les cases fiabilité, vous n’êtes pas rassurant.
A la campagne, vous êtes jugé sur ce que vous faites, ce qu’on vous voit faire, sur ce que vous possédez. On est ancré dans le concret. Et cet état d’esprit, vous le rencontrerez en Provence comme dans le Jura, en Bretagne, en Normandie ou en Alsace. On ne s’impose ni ne s’intègre avec des mots ou des projets, c’est ce que vous pesez et ce que vous faites ici et maintenant qui décide de votre intégration ou de votre mise à l’index. Les petites municipalités vous accueilleront avec une bienveillance proportionnelle à ce que vous serez en mesure d’apporter au village au plan strictement matériel. Vous reprenez une exploitation, un commerce, vous achetez une maison, OK, ils seront tout sourires et poignées de mains. Vous leur parlez de monter une assos’, vous leur demandez s’il y a moyen d’avoir un lopin de terre pour faire pousser du bio ? Ce sera une autre chanson.
Je ne veux pas vous décourager, Ame Nomade, ni vous exposer à de cruelles déceptions en vous disant la vie de village c’est génial, c’est la convivialité, c’est un rapport étroit à la nature, on vit au rythme des saisons, patati patata. La vie dans un village ça peut être génial quand il y demeure une population jeune et attachée à son coin de terre, qui a accédé par les études à un certain niveau de culture. Cela je l’ai vu dans l’Aude où traditionnellement les jeunes se regroupent en “bandas”, petits orchestres qui tournent localement, où ils se retrouvent autour d’activités associatives, organisation et animation de fêtes, mais à côté de ça il faut vivre et les rares boulots échoient aux gens du coin.
En Haute-Provence, on est nettement plus fermé, c’est culturel.
L’aspect logement est à prendre en compte, aussi.
Vous allez trouver des petits studios assez facilement dans un village, dans le privé et à caractère de logement social loués par les mairies. Mais plus difficilement quelque chose de sympa où vous disposerez d’un bout de terrain, à moins d’y mettre le prix. Une consultation du BonCoin vous éclairera à ce propos.
La bagnole vous sera indispensable pour aller faire vos courses à la zone commerciale la plus proche et y trouver de l’outillage, du matériel. Sur place, selon le nombre d’habitants, il peut y avoir une supérette où vous allez payer deux fois son prix la moindre boîte de conserves. Un boulanger, un boucher itinérant à la limite.
C’est les limites des villages-fantômes, leur explication et leurs paradoxes. Ils sont fantômes pour la raison logique qu’ils correspondent à un mode d’habitat qui n’a plus cours, qui date du temps lointain où une localité reculée pouvait vivre en autarcie. Le paradoxe est qu’ils sont courtisés par les acheteurs de résidences secondaires, que ceux-ci vont occuper trois, quatre semaines dans l’année. Les maires voient ces néo-ruraux occasionnels avec les yeux de Chimène : ils paient de la taxe foncière sans demander d’équipements ni de services. Ils font aussi grimper les prix du foncier, empêchant des gens n’ayant pas les moyens d’acheter de s’installer, et éloignant aussi les jeunes agriculteurs et éleveurs en mal de terres.
Evidemment je vous retrace là quelques bribes de mes expériences persos. Comme vous je suis du genre électron libre, avec suffisamment d’heures de vol pour être revenu de pas mal d’illusions.
Vivez ce que vous avez à vivre, Ame nomade, ce que vous désirez vivre, et surtout, restez libre, quel qu’en soit le prix à payer.
salut inthedesert pour ce qui est d’avoir un bout de terrain je ne veux pas de bout de terrain encore moins de jardin je veux un logement simple…parce qu’un bout de jardin ça sera forcément de l’entretien
Et qu’à la retraite inopinément je peux très bien décider de partir à droite ou à gauche.
Donc en définitif le logement et l’endroit de résidence ça sera une sorte de base arrière pour moi eh oui on n’a pas l’âme erratique pour rien haha
Pour ce qui est des désillusions je n’en ai jamais eu à part au Québec où je m’étais installé ; j’avais un job un conn…a voulu me virer j’ai galéré au chômage pour décider de revenir en France
Sinon j’y serais resté, je n’ai absolument aucun parti pris sauf à vivre très loin de la région parisienne région que je déteste et où je serais totalement déprimé
Mais merci encore des conseils
Pas de souci, vous êtes par excellence le futur habitant hors normes de la hte provence , pas de distractions , la nature , le climat rude l’hiver , l’esprit fermé de locaux hostiles aux étrangers , l’éloignement de toute vie sociale normale, pas d’accès routiers décents, désert médical, etc…
Equipes municipales d’incapables accrochées à leur poste et à l’hyper social?, fuite des jeunes couples , impôts écrasants pour une réserve d’indiens âgés !!!
Venez y habiter , vous comprendrez , et vous partirez !
Sauf si vous êtes un indien solitaire , aimant la nature , la chasse et le ramassage des champignons !
Une options engageante , l’installation de nombreux migrants (males depuis 6 mois) soudanais, érythréens, afgans, qui sont accueillis chaleureusement par les habitants bénévoles locaux à CHAMPTERCIER ET A DIGNE LES BAINS !!!
Venez nombreux découvrir la réserve irrésistible développée par les élus locaux !
Venez gouter au vivre ensemble très diversifié , dans cette haute provence en berne !
Il y a Haute-Provence et Haute-Provence, Minou83. Objectivement, Sisteron, Forcalquier et Oraison s’en sortent mieux que Digne, qui régresse lamentablement depuis vingt ans que la même municipalité, à quelques têtes près, s’accroche aux manettes - encouragée en cela, soulignons-le, par un électorat quand même majoritaire, alors que tout le monde se plaint du naufrage dignois, surtout ceux qui ont connu une Digne vivante, fleurie, accueillante, qui pulsait d’une vie culturelle et de distractions (festival de jazz, symposium, piano-bar, piscine superbe dans la ville au coeur d’un beau parc, bals de quartiers…) que les dignois de récente adoption n’imagineraient pas au regard de l’état de ruine et d’abandon de leur ville, telle qu’elle est devenue.
Le développement et l’expansion d’Oraison et plus récemment de Peyruis s’opèrent sur la ruine de Digne et la fuite de ses habitants, jeunes et actifs.
Ce que recherche Ame Nomade a à voir, je pense, avec un retrait d’un monde qui lui est désagréable et qu’il juge privé de sens. En ce sens, il peut trouver à vivre son idéal dans des vilages reculés tels que Thoard, Barles, Auzet ou Piégut, mais ce que j’essayais de lui faire comprendre, c’est que cet idéal, il risque de se heurter à un “esprit des gens du cru” (pour rester correct) qui risque de ne pas lui être très agréable.
bref comme partout ailleurs en France…et ça ne vaut pas que pour l’emploi dans le secteur public c’est valable également dans le privé.
Une majorité de gens pense naïvement que le monde du travail c’est ouvert en France alors que votre collègue fait tout pour vous écraser et bien garder son emploi, forcément dans un pays avec 6millions de chômeurs.
Sans compter le marché de l’emploi caché eh oui on ne fait travailler que par piston et connaissances…
Et tout cela que ce soit de Lille à Toulouse en passant par Paris.
désolé mais c’est un argument démago : la fiscalité exception faite des impôts locaux est la même partout en France que ce soit l’impôt sur le revenu ou la TVA
ça c’est à la limite d’être des arguments exprimant une certaine xénophobie…
de toute façon le Français il a beau avoir tous les privilèges du monde il faut toujours qu’il se plaigne et moi les gens qui se plaignent ça finit par être agaçant.
Quant aux personnes qui ne se plaisent pas dans le Sud-Est eh bien autant aller s’installer en région parisienne non ?
Bonjour à tous,
Je viens de lire tous vos commentaires et j’avoue que ce n’est pas engageant… Tout ce dont j’avais rêvé est mis à mal.
Je viens justement, aujourd’hui, de postuler en tant que fonctionnaire, au conseil départemental où il y a un poste offert (je suis agent collectivité territoriale). Je commence à comprendre pourquoi…
Je vis dans un petit village du Sud, à 17 kms de Nîmes, ma ville de naissance, mais que je ne supporte plus (mentalité, insécurité, saleté). Manque de chance, en lisant vos commentaires, je retrouve tout à Digne !!! J’ai vécu à l’étranger (Allemagne, dans ce que les allemands appelaient “la petite SIbérie” donc la neige et le froid ne me font pas peur. J’ai aussi vécu en Lorraine)
Mon souhait de partir vient d’une envie de voir autre chose, de connaître d’autres personnes. En vous lisant, je me dis que j’ai peut être fait une grosse erreur de postuler ?
Pas forcément Habanita, en fait c’est à chacun de faire son expérience d’un lieu donné. Digne en soi est une petite ville comme décrite plus haut, mais l’avantage est qu’elle se situe au coeur d’une région sauvage et magnifique ignorée des promoteurs.
Rares sont les fonctionnaires qui habitent Digne même. Ils lui préfèrent les localités rurales avoisinantes de Mirabeau, Champtercier, Mézel, Estoublon, Le Brusquet, Mousteiret, la Javie… et celles, montagnardes, de Draix et Archail, tout cela dans un rayon de trente kilomètres.
La vie à Digne est devenue problématique dans son centre-ville et sa vieille ville, formellement à éviter si l’on aime sa tranquillité. C’est triste à dire, mais à force de laisser-aller, un climat de cité s’est installé dans ces périmètres.
Les quartiers des Arches, Reinach, les abords de la Bléone, le plan de Gaubert sont eux plus calmes car résidentiels ou excentrés. Le quartier des Ferréols est de loin le plus agréable et le mieux habité.
Niveau immobilier, là encore éviter le centre : des biens vétustes, aux moyens de chauffage inadaptés, un environnement bruyant, et question voisinage, c’est une loterie. Un coup d’oeil sur Leboncoin vous sera édifiant.
Niveau commodités, que vous habitiez aux Arches ou aux Ferréols, inutile de prendre votre voiture. Vous avez tout sous la main dans un rayon de cinq cents mètres maximum.
Les gros points noirs sont le manque de distractions, l’absence d’une vraie vie culturelle, une vie associative dont on parle beaucoup mais qui dans les faits ne propose pas grand chose d’inédit, et surtout, ne permet pas d’établir des liens sociaux solides ni durables : la sociabilité n’est pas le fort des bas-alpins, et c’est un trait qui déteint sur les dignois d’adoption. Cela tient je pense au fait qu’il y a ici un profond hiatus entre une classe moyenne relativement à l’aise et une grosse frange de la population qui vit en-dessous du niveau de pauvreté, tant en raison d’un chômage endémique que du fait des facilités d’accès au logement (les loyers les moins chers de PACA), qui attire à Digne familles et particuliers en grande précarité… et qui vont s’éterniser dans cette situation.
Il faut être honnête : Digne n’est pas la Courneuve, Digne n’est pas la Cabucelle, Digne est de ces petites villes à l’écart de tout que ses élus locaux n’ont pas été capable de faire évoluer au rythme imposé par la modernité. Le côté positif, c’est son environnement je le répète somptueux, qui flattera les amis de la nature et de la marche en montagne.
Merci pour toutes ces informations. Je ne sais pas du tout où est situé le Conseil départemental, où j’ai postulé. Mais au cas où, je tiendrai compte de vos indications.
J’ai regardé sur le “bon coin” effectivement, par rapport au Gard, les loyers sont assez bas en centre ville.
J’ai postulé, dans la foulée, un peu plus haut, à Arvieux. Coin assez isolé apparemment, mais ça ne m’inquiète pas. Je préfère ça à l’insécurté car je la vis au quotidien et je ne la supporte plus.
Je pensais naïvement trouver une sorte de “culture montagnarde”, que j’avais rencontré dans le Queyras justement, des gens charmants, ouverts. Mais j’y étais que pour quelques jours de vacances… J’ai, au travers de vos lignes, l’impression que les Dignois ressemblent aux gens du sud, sûrs d’eux et arrogants (n’en déplaise aux sudistes qui pourrait lire ça et dont je fais partie puisque je suis nîmoise).
SI vous avez des informations sur le Queyras, je suis preneuse.
Je m’étonnais de voir autant d’offres d’emploi dans les administrations sur Digne, je comprends mieux maintenant… Cela dit, si je suis convoquée pour un entretien, j’irai, pour voir. Mais moi qui veut la tranquillité, pouvoir randonner tranquillement sans être importunée (comme ici, dans le sud), je pense que Digne ne sera pas l’endroit idéal.
En tout cas, merci pour toutes ces informations !
J’ai tapé avec la tablette, je suis désolée pour les nombreuses fautes (j’ai honte en me relisant!!!)
Le Conseil départemental se trouve dans la vieille ville (13 rue Dr Romieu), à cheval entre la Préfecture et le Conservatoire. C’est le seul périmètre à Digne, avec la Banque de France un peu plus loin, qui est placé sous la surveillance de caméras.
Le quartier offre un contraste saisissant entre les publics qui viennent y travailler et ceux qui l’habitent. Des retraités certes, mais aussi beaucoup de marginaux, d’immigrés de différentes origines, repliés dans leurs communautarismes. Les façades des vieilles bâtisses, quelquefois lépreuses, tranchent sur l’architecture “audacieuse” du bâtiment du Conseil départemental.
La mentalité dignoise… Je dirais, sans juger, disons sur le mode humoristique, que c’est un mélange des caractéristiques sudistes bien connues, où l’on retrouve un cocktail de machisme, de hâblerie, de procrastination, de bavardages incessants, de tape-à-l’oeil, de culte de la famille excluant ceux qui n’en font pas partie, et un soupçon de rudesse montagnarde, que les plus critiques qualifieront de rusticité basique. Concrètement, à Digne, s’habiller pour sortir ne fait pas partie des obsessions courantes, et comme les deux tiers de la population ne travaillent pas ou plus, on notera un laisser-aller dans les mises et dans les comportements. En fait vous avez deux sortes de dignois : ceux qui bougent, qui ont un boulot, qui se sont formés, qui ont fondé une famille et qui en gros ont cherché à évoluer, et les autres, qui ne bougent jamais d’ici parce qu’ils n’ont pas de véhicule, que les grandes villes sont lointaines et qu’il n’y a rien à faire dans les villes voisines. Les premiers travaillent à Digne mais n’y vivent plus, ou dans des quartiers excentrés, confortables. Les seconds y vivent et sont promis à végéter dans une marginalité qui ira de l’ennui dépressif aux pratiques addictives. Pour le reste, beaucoup de Marseillais, quelques Niçois, le reste étant métissé, de longue date (nombreux sont les familles de maghrébins installées à Digne depuis les années 50, qui ont apporté le gros des ouvriers agricoles et du BTP) et d’immigration plus récente, turcs, albanais, kosovars, tchétchènes, russes, à quoi sont venus s’ajouter les réfugiés en provenance de Syrie, du Pakistan, de l’Erythrée.
Au plan sociologique, vous avez une profonde cassure, évoquée plus haut, entre une classe moyenne diversement aisée, où l’on retrouvera des cadres, des retraités de la Fonction publique, des baby-boomers et des bobos, et des populations pour ainsi dire en état de survie, sous contrats précaires, en chômage de longue durée, vivant d’allocations diverses et de petites retraites. Cette cassure se retrouve chez les jeunes. Ceux des classes moyennes ne restent pas à Digne, parmi les autres, nombreux sont livrés à eux-mêmes et une petite fraction se livre à des trafics, des déprédations. Malgré les tentatives de brassage des populations voulues par les municipalités de gauche, les angles sont bien tranchés entre les uns et les autres. Les gens des zones pavillonnaires des Ferréols, de Gaubert, de la Sèbe et des Sièyes ne côtoient pas ceux du centre et de la vieille ville, des cités excentrées du Pigeonnier et des Truyas, et évitent de se hasarder dans les points noirs de la ville, qui se situent en gros place Pied-de-Ville, rues de l’Hubac et des Chapeliers, place de l’Evêché.
Pour conclure, et cela ira dans le sens de votre observation quant au nombre d’emplois disponibles dans les administrations dignoises, Digne connaît depuis quelques années une importante dépopulation, qui va de pair avec la disparition de ses petits commerces. Entre 2014 et 2016, la ville aurait perdu 2500 habitants. Elle compte entre 1500 et 2000 logements vides, les locataires restent en moyenne quatre à six mois, un an maximum dans un logement avant de le quitter (cela tient aussi à la vétusté de nombreux appartements et aux problèmes de voisinage), quant aux biens et aux commerces mis à la vente et qui ne trouvent pas (re)preneurs, leur nombre en dit long sur le dynamisme de la ville.
Ses élus se cantonnent dans le déni d’une situation de dégradation qui pourtant est sur toutes les lèvres. Pour eux tout va bien, il y a une dette importante à rembourser, cela doit suffire à justifier une fiscalité prohibitive, tandis qu’ils empochent des indemnités conséquentent et subventionnent à tour de bras associations et activités clientélistes.
Sur le Queyras, que pourrais-je vous dire ? C’est la montagne pure et dure avec ses exigences, sa rudesse, ses charmes et ses limites. Au plan pratique, l’absence d’infrastructures, un enneigement sur quatre à six mois et un désert médical… d’ordre lunaire… sont autant d’argument éliminatoires si vous avez des enfants ou des ados, et des problèmes de santé. Arvieux est une charmante localité, quoique isolée, où vous trouverez la sécurité, c’est certain, mais je ne saurais me prononcer en ce qui concerne le coût du logement et sa qualité d’équipement. Pour avoir vécu en montagne, permettez-moi cette remarque d’ordre pratique, là encore : seul un insert à bois peut vous garantir d’affronter sereinement les longs hivers montagnards. Evitez les pseudo-chauffages électriques qui font les beaux jours des actionnaires EDF et le chauffage au gaz ou au mazout, où vous laisserez la moitié de vos revenus.
Quant au lien social dans ces localités isolées, il doit sans doute être plus facile de s’y faire des relations que dans une ville comme Digne, ne serait-ce qu’au travers de son milieu professionnel. Tout dépend en fait de ce que vous attendez d’une vie à la montagne, et de votre situation de famille. Cela peut être le paradis comme l’enfer. La montagne est un environnement exigeant, le Queyras a longtemps été une région très enclavée, isolée du monde, qui doit son évolution au tourisme depuis les années 80. Le Queyras n’est certes pas une réserve d’Indiens, mais cela supposera de votre part certaines facultés d’adaptation.
Bonsoir.
En bon “sudiste” que vous êtes ou avez été, je me demande lequel de ces charmants traits de caractère vous caractérise le mieux.
Si je confesse procrastiner ponctuellement, je ne me retrouve dans aucun de vos qualificatifs.
Vous croyez que j’ai du sang celte ?
Je ne sais pas, monsieur, je ne vous connais pas.
Et je ne vois pas en quoi il peut être problématique d’avoir du sang celte. J’en ai, je me porte très bien.
Merci pour toutes ces informations.
Je suis célibataire, 56 ans, un enfant majeur. J’ai envie de quitter le Sud pour x raisons et je suis consciente que le Queyras reste un endroit relativement … isolé. Je verrai si je suis convoquée pour un entretien, j’essayerai de rester sur place quelques jours, pour mieux me rendre compte.
En ce qui concerne la neige, pas de problème, j’ai vécu dans le Harz, en Allemagne, surnommé " la petite SIbérie" par les allemands. Mais effectivement, apparemment, l’hiver, la route est coupée entre Briançon et Arvieux et il faut faire un sacré détour… La “rançon” du calme, je suppose.
Encore merci pour toutes ces informations qui m’ont bien aidé, notamment pour Digne (où j’ai d’ailleurs été convoquée pour un entretien, que j’ai décliné au final…)
Bonjour.
Vous ne savez pas quoi ? Si j’ai du sang celte ou si vous êtes machiste et tape-à-l’oeil (pour faire court) ?
[quote]
Bonjour,
Que pensez-vous de dignes les bains?
Nos voudrions nous installer,
Merci.
Le diagnostic sera rude , mais réaliste !
Installé depuis 30 ans sur une commune voisine de Digne les Bains, nous assistons à un déclin croissant de cette ville “dite thermale” , dégradée et orchestré par lesmandats successifs des maires socialistes et leurs équipes d’incapables fixé sur leur intérêts personnels!
cette paupérisation entraîne une perte d’habitants incessante, qui préfèrent prendre la fuite que de moisir d’ennuis parmi les cas sociaux , les psy , les sdf , et jeunes ménages accrochés au système social , ainsi qu’avec des migrants accueillis à bras ouverts par une municipalité de bobos !
Commerces à vendre , effondrement des ventes immobilières,désert médical , fiscalité très élévée pour une ville morte, , habitants du cru hyper fermés aux mentalités étroites ,interdisant toutes amitiés car jalousie maladive, et hypocrisie sont caractéristiques… !
Les animations estivales se limitent au veillissant Corso de la lavande , et la foire en berne qui clôture la saison estivale, avant l’hiver rude et triste de cette réserve , sans projet routier , sans casino , sans animation pour les jeunes , sans salle d’expo artistique .etc…?
Les satisfaits de ce trou hors société , seront randonneurs , marcheurs , promeneurs , chasseurs, pêcheurs …et cueillette de champignons pour changer d’activité !
Pour le reste , des associations coûteuses qui pullulent au mètre carré grassement financées par la mairie !
Quelques riches familles locales qui tirent les ficelles , et conservent des monopoles pour engranger encore plus sur le dos des Dignois néanmoins satisfaits de leur immobilisme ?
Bon séjour si vous êtes encore tenté , vous serez prévenus !
[quote]
Résumé on ne peut plus pertinent. On a encore pu vérifier ces jours-ci, avec un incendie de forêt provoqué par des jeunes des cités, une tentative de viol dans une cave du centre-ville, une pharmacienne agressée hier par un couple de zonards (faits occultés par la presse locale, comme d’autres faits-divers), le contraste entre l’image de douceur de vivre provençale que ses élus veulent donner de la “capitale (autoproclamée) de la lavande”, et ce qu’il en est au quotidien.
On pourrait évoquer aussi la “douceur de vivre” des villages-fantômes alentour, où les résidences secondaires et la dépopulation ont conduit à la disparition de services publics et à des fermetures de classes, et où le poids du foncier (on subit plein pot l’étiquette “Provence” et l’imagerie qui s’y rapporte, sans que cela ait d’autre retentissement qu’un coût de la vie disproportionné au regard de la qualité de la vie ici…) empêche de s’installer de jeunes agriculteurs, éleveurs et artisans. Sans parler de la fiscalité délirante et des vieilles coliques d’élus installés à vie, qui ne connaissent que la chasse et la pétanque.
C’est un énorme gâchis, car cette région est magnifique et son potentiel est inquantifiable. Mais tant sa population majoritairement arriérée que ses élus, en ont fait un enfer. L’idée d’en partir est dans beaucoup d’esprits. Malheureusement on est parfois contraint par la force des choses d’y rester. Mais autant dire ce qu’il en est à ceux qui seraient tenter de venir s’y enliser. Après quelques mois, ils prendraient la mesure de leur bévue.
Je remercie les gens qui ont pris la peine de répondre à ce post. Sans vous, j’aurais certainement fait la plus grosse erreur de ma vie. Effectivement, de “loin”, on peut idéaliser la vie en 04, en tout cas, pour Digne… Tout comme certains l’idéalisent certainement pour Nîmes, où je vis.
Moralité : je l’ai échappé belle !!!
Je pense que les diverses opinions négatives sur la ville de Digne sont bient fondées, Nous en sommes hélas, les témoins attristés ! .
En ce qui concerne les Dignois , ou ce qu’il en reste, ils vivent en total décalage avec la société moderne ! Si les élus de gauche responsables de ce chaos restent accrochés à leur sièges municipal, c’est que les mêmes dignois les ont maintenus par ignorance politique sur plusieurs mandats ! ils ont dailleurs reitéré encore récemment sur les mêmes incapables socialos/bobos ? donc pas de lamentations, le résultat est là !
Il vaut mieux prévenir les gens normaux qui désirent s’installer dans ce trou sans intérêt !
il est vrai qu’à l’heure actuelle la France entière s’enfonce dans le chaos comme Digne les Bains ?
Faites vos choix !
femme célibataire 56 ans , ! par expérience , attention au désir d’isolement ,qui peut s’avérer dans un temps proche ,destructeur avec les années qui passent ? seule avec la retraite en perspective dans quelques années , dans un endroit peu accueillant avec des gens du cru assez fermé ? un climat hivernal rude qui peut conduire rapidement à l’ennui ?
Si l’endroit était si bien , il serait plus peuplé , ça reste une destination généralement peu prisée !
Je vis moi même à la campagne depuis 30 ans avec toutes commodités , commerce et hôpital à 3 kms , malgré cela , à 65 ans ,nous avons vécu l’arrivée massive de 100 migrants pour 800 habitants , l’effondrement des valeurs immobilières locales ,après 30 ans de travail ?
La tristesse locale , ajouté à la bienveillance d’accueil migratoire de la Mairie, suscite une inquiétude bien légitime pour l’avenir de notre petite commune !
Réfléchissez bien ! la campagne n’est pas systématiquement le petit paradis que les citadins excédés imaginent !
[quote]
Bonjour,
J’y est vécu pas trés loin, un village à 3 quart d’heure pendant 15 ans, c’est la ville ou te le monde va pour les courses cinon il y a manosque, il y a tout ce qu’on a besoin, il y a une belle piscine, cinéma un petit théâtre ou des associations se bougent pour proposé des spectacles pas trés cher (max10euros l’entrée), il y a le petit train des pignes qui emmene jusqu’à nice, la gare routière qui va jusqu’a marseille en passant par plusieur endroit. Nous avons été souvent à la mer les weekend (nous sommes marseillais de bases), pour 3h maxi nous allons sur la côte vers hyère (l’argentière) plage magnifique pas dangereuse avec les enfants), à dignes vous aurez vite fait le tour, pour ce qui est du froid je me suis plus habituée au froid des montagnes qu’a celui de la côte avec le mistral brrrrrrr, en montagne une fois bien couvert on y est bien, et encore à la neige en faisant luge ou autre un pull suffit. Dans le sud le mistral passe à travers les vêtements horrible tout le temps froid. Je sais de quoi je parle je vivais dans un endroit pommé en montagne ça tombé à -15° nous attendons le bus dans la tempète de neige, j’ai jamais eu aussi froid à marseille pour aller au lycée. Ci vous avez des questions n’hésitez pas, mais sachez qu’à dignes quand il neige ça tiens pas les route sont bien déblayé. Vous aurez la chance d’être entre mer et neige ;] (/citation]
Sauf que vous serez plus près de la neige que de la mer ? il faut choisir ! vous serez aussi plus près de l’ennui , que d’une vie distrayante !
On ne peut comparer le mistral à Marseille, et moins 15° à la montagne dans la neige glacée?
le mistral calmé au bord de mer, la vie est plus douce , et ne nécessite pas d’être vêtu comme un montagnard 8 mois de l’année . C’est d’ailleurs à la douceur des hivers sur la côte que veillissent paisiblement un grand nombre de retraités !
Habiter à la montagne , est réservé à quelques Ours natifs du coin, souvent célibataires ,hors vie sociale , qui ne voient que des touristes de passage en hiver ! je ne souhaite pas une telle vie restrictive ,faite de bon air pur ,et de rudes espaces désertiques !
C’est seulement vivifiant pour les touristes de passage en recherche de silence !
C’est d’ailleurs pour ça que j’ai abandonné Digne, même si j’étais convoquée à un entretien pour un poste… Je vais peut être me diriger vers le Queyras, j’ai postulé, je verrai bien. mais effectivement, la description de Nîmes correspond à ce que je vis un peu à Nîmes au niveau insécurité…
Il est vrai que le choix n’était pas vaste, lors des dernières municipales, et que rien ne pourra évoluer à Digne tant que ce seront les vieilles familles locales qui tiendront les manettes. Cela dit, il y a peu de chances qu’on nous parachute une sommité, nous ne représentons rien aux yeux de Paris, et moins de chances encore qu’une ou un parachuté(e) puisse être élu(e), vu l’état d’esprit de la “clientèle” électorale. La pire chose qui pourrait survenir, et à mon sens, vu le contexte, ce risque est patent, c’est l’élection dans trois ans d’une municipalité extrémiste.
Trop de concessions ont été faites à une modalité du Social démagogique et irresponsable, il y a un laisser-aller, une carence d’autorité qui devient intolérable sur tous les plans (qu’il s’agisse des trafics de stups comme de la saleté des rues, des nuisances sonores, de la vétusté d’un grand nombre de logements dans le secteur privé), il y a des choix en matière d’animations estivales qui gagneraient à être revus (comme pourrir la vie d’une ville entière avec des bals qui s’éternisent jusqu’à plus d’heure sur la place principale, en plein centre ville, tout au long de l’été, ce corso devenu caricatural, cette foire où les exposants constatent qu’elle attire chaque année moins de monde pour moins de débouchés commerciaux… ), et gros point noir, l’emploi, domaine où la fiction est devenue la norme.
Une fois encore, c’est un potentiel prometteur qui est lamentablement gâché, car il y aurait de quoi faire de ce petit bled de moyenne-montagne un agréable lieu de vie, comme il a pu l’être dans les années 80, pulsant d’énergie et d’enthousiasme, où les jeunes avaient envie de rester. De ces jeunes de l’époque, j’en côtoie pas mal, il ont 50 ans aujourd’hui et ils disent ne plus reconnaître leur ville.
En fait je crois que peu importe l’endroit où l’on vit, c’est la qualité du lien social et ce que va produire ce lien social en tant que perspectives concrètes, qui déterminent le bien-vivre en un lieu donné. Je connais des coins très isolés de la Haute-Ubaye qui se repeuplent doucement, où vivent à l’année des artisanats, où les gens s’organisent au long d’hivers très rudes pour le transport scolaire. J’ai connu dans d’autres départements aussi isolés que peut l’être le 04 des villages et des petites villes qui continuent à vivre, qui gardent leurs jeunes, où persistent une économie marchande et agricole, peut-être parce que ne se pose pas dans ces régions, du moins avec la même acuité, ce problème majeur qui affecte la région PACA, qui est la spéculation immobilière.
Le 04 est devenu la terre d’accueil de celles et ceux qui ne peuvent plus se loger dans les départements littoraux, et qui ne sont pas nécessairement des marginaux à la base. Mais dans ses périmètres retors à la modernité, qui n’ont pas su évoluer, tels que Digne et ses vallées et plus au sud la région de Castellane, le 04 devient une trappe à pauvreté du fait de son absence d’économie ou, pour simplifier, de sa gestion “à la petite semaine” par des élus qui auraient mieux fait, pour certains, de ne jamais descendre de leur tracteur ou pour d’autres, de consacrer leur retraite à la belote ou au makramé.
Décidément, tout en approuvant ce qui est écrit ici à maintes reprises à propos de l’incompétence des “gestionnaires” locaux, j’ai du mal à adhérer au négativisme extrême que l’on peut lire dans les messages ci-dessus.
Tout dépend de ce que l’on cherche à Digne: du travail? Non, vaut mieux pas. Une grande activité économique? Itou. Une intense vie culturelle? Ben non.
Mais résidents ici depuis 8 ans dans la maison que nous avons fait construire en marge de la ville, nous aimons énormément notre vie de retraités à Digne. Le climat, l’environnement, les balades, le calme. Sans parler du golf qui propose un parcours vraiment magnifique à un prix très raisonnable.
Auparavant on habitait dans la banlieue de Villefranche sur Saône: climat humide, étés pénibles. Activité qui s’est développée dans des proportions extravagantes. La circulation fatiguante … L’horreur!
Comme quoi, chacun son truc…