Où dormir, hôtels et hébergements Tokyo
Quel quartier de Tokyo choisir ?
- Nous avons sélectionné une douzaine de quartiers qui possèdent tous une personnalité bien différente. Bien que le point d’ancrage à Tokyo soit souvent déterminé par les facilités de logement et le budget dont on dispose, voici une petite typologie des quartiers qui peut vous aider dans votre choix...
D’abord, au Nord-Est, quelques quartiers qu’on aime beaucoup. Leur seul inconvénient, c’est leur éloignement par rapport aux quartiers animés comme Harajuku et Shibuya, ou par rapport aux quartiers chauds tel Shinjuku (et dans une certaine mesure Roppongi). En effet, le métro s’arrêtant de bonne heure (vers minuit), si l’on souhaite prolonger la soirée dans l’un de ces quartiers, le taxi de retour coûte cher...
Reste alors la solution du capsules-hôtel ou du café internet ouvert toute la nuit...
- Asakusa : c’est un vieux quartier historique vivant et populaire, abritant le temple le plus vénéré de Tokyo. Très touristique en journée. Un lieu de résidence agréable, d’autant qu’il offre une concentration importante d’auberges de jeunesse bon marché et de ryokan de charme.
- Ueno-Yanaka : c’est le bol de chlorophylle, la campagne à Tokyo. Merveilleux musées. Quelques belles adresses pour dormir pas cher pour les plus bucoliques de nos lecteurs (mais pensez à réserver, elles sont particulièrement recherchées).
- Ginza : le quartier des magasins de luxe, un mélange de Champs-Élysées et de Park Avenue, mais atmosphère plutôt décontractée. Un quartier qu’on visite en famille avec des « vitrines comme à Noël » qui font briller les yeux. En revanche, très peu d’alternative bon marché en terme de logement.
- Marunouchi et Nihonbashi : c’est le quartier des affaires et de la finance, émaillé de luxueux sièges sociaux et d'immeubles de bureaux de grand standing. Si l’on admire la hardiesse architecturale des ultimes gratte-ciel construits dans le quartier (qui abritent de grands hôtels dans les étages élevés), en revanche, le prix des nuits décourageront les routards d’y séjourner. De toute façon, avec le palais impérial tout proche, ce sont plutôt des quartiers à visiter de jour.
- Shimbashi – Shiodome : nouveaux quartiers d’affaires au sud de la ville. De grandes réussites architecturales, mais moins de personnalité et encore moins de supplément d’âme... Abrite cependant un des plus beaux jardins de la ville.
- Ebisu – Meguro : le bouche-à-oreille ne marche pas fort pour eux. Pas d’identité vraiment affirmée. Quartiers résidentiels plaisants pour les seuls Tokyoïtes et, du côté de Hiro-o, pour les expats... Mais quand même d’intéressants petits musées... Et puis au nord du quartier, avec Daikanyama (à la frontière avec Shibuya), se tient l’un des miniquartiers offrant d’élégantes boutiques, pleines d’une réjouissante créativité.
- Roppongi : on ne présente plus ce qui fut pendant longtemps le lieu de débauche nocturne le plus populaire de Tokyo. La faute aux GI’s américains qui y avaient jadis une base. Sur le point d’être détrôné par Shinjuku, désormais le quartier le plus hot, Roppongi la « pécheresse » a réagi en construisant les centres commerciaux et les ensembles résidentiels les plus mégalos de la ville. Là aussi, on y va en masse pour admirer le talent des architectes et la démesure des réalisations, mais on reste néanmoins de passage.
- Shibuya : ce quartier est un des cœurs battants de Tokyo. Il expose, rassemble, concentre les modes les plus folles de la jeunesse la plus branchée... la plus déjantée parfois, dans son souci de provoquer gentiment des parents qui savent que, tôt ou tard, tout rentrera dans l’ordre. C’est à Shibuya que les adeptes de mangas et de cosplays viennent faire leurs courses. On y trouve aussi la jeunesse qui aime sortir en boîte, fréquentant les clubs les plus réputés de la capitale. Mais attention, les fritters, ces jeunes chômeurs désabusés en rupture de ban (mais pas encore totalement désespérés), débarquent tout doucement. Preuve que le rêve japonais prend quelque peu l’eau. Les patrons des cafés Internet, eux, se frottent les mains. Ils connaissent un taux d’occupation maximum, avec cette nouvelle clientèle qui y dort comme à l’hôtel !
- Harajuku : au nord de Shibuya, moins électrique mais avec toutefois la rue Takeshita-dori, artère préférée des adeptes d’uniformes et de panoplies, le royaume des cosplayers et des lolitas gothiques (ou romantiques), ces adolescents qui changent d’identité momentanément en adoptant les tenues vestimentaires les plus délirantes...
- Omotesando : sa luxueuse avenue ne décevra aucun de nos lecteurs en termes de fièvre consommatrice... Alignement de superbes boutiques de mode, de design et de haute couture, d’édifices construits par de grands architectes. Un quartier plus jeune et moins classique que Ginza.
- Shinjuku : grand quartier d’affaires au sud de la gare, et quartier des plaisirs au nord. Ce dernier s’appelle Kabukicho. C’est l’épicentre de la vie nocturne. Ribambelle de bars à hôtesses, de salons de massage, de clubs érotiques, de salles de jeux, paradis des employés en goguette qui tentent d’oublier dans le saké leur intense semaine de labeur. Ici, les enseignes lumineuses montent au ciel et des milliards de néons multicolores étincellent toute la nuit. Kabukicho est le quartier qui ne dort jamais.
- Ikebukuro : la proximité de Shinjuku en fait un camp de base recherché. Il propose aussi les grands magasins les plus monstrueux de la capitale.
- Odaiba : un ovni dans Tokyo. Quartier édifié sur des terres gagnées sur la mer. À voir absolument comme laboratoire du futur urbain. Une chose est certaine, vous n’y dormirez pas.
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