Transports et déplacements Tokyo
Le métro et les chemins de fer privés
L’un des réseaux les plus denses du monde. Au 1er abord effrayant, mais finalement extrêmement pratique, propre et prodiguant une signalétique d’une clarté exceptionnelle. Des toilettes en accès libre et nickel à chaque station, des consignes à bagages dans les grandes correspondances, etc., bref, le rêve ! Aux guichets, le personnel aimable et serviable parle souvent un anglais bien suffisant pour informer.
La seule différence avec d'autres métros du monde, c’est que parfois le même ticket ne permet pas une correspondance automatique avec certaines autres lignes (à quelques rares exceptions près, entre lignes JR par exemple) ; vous pouvez avoir à vous munir d’un nouveau ticket.
Procurez-vous un plan en français avec la traduction en japonais.
Le métro de Tokyo, mode d’emploi
- Le métro est ouvert de 5h30 à 0h15 environ. Chaque ligne se distingue par une couleur et une lettre (G pour Ginza Line). En plus de leur nom, les stations sont identifiées par la lettre de la ligne suivie d’un numéro. Même au long de correspondances interminables Quasi impossible néanmoins d’en perdre le fil, grâce aux pancartes toujours bien placées.
Sur la plupart des lignes, la station suivante est annoncée dans la rame sur un écran lumineux en japonais et en caractères latins. Info renforcée par une annonce sonore en japonais et en anglais. Le côté d’ouverture des portes est également précisé.
- Pour les itinéraires, les horaires de train et de métro, voir le site Hyperdia ou en français tokyometro.jp.
- Achats des billets : le prix varie selon la distance parcourue. Si vous vous trompez, pas de problème, vous paierez la différence à la sortie, sans pénalités (env 200 ¥ de 7 à 11 km, 250 ¥ de 12 à 19 km). Attention, dans les grandes stations, choisissez bien les machines correspondant aux différentes lignes qui y passent. C’est assez clair. Si vous prenez un ticket à l’unité à la borne automatique le montant sera affiché zone par zone, vous n’aurez qu’à sélectionner votre arrêt. Facile ! Sur les machines, pressez le bouton correspondant à votre ligne (généralement une lettre), puis votre arrêt (généralement un numéro). Ensuite introduisez votre argent (pièces ou billet). Les machines rendent la monnaie et un bouton permet d’annuler l’opération. Ne pas perdre son ticket, il faudra le réutiliser pour la sortie.
- Pour éviter d’avoir à acheter à chaque fois un nouveau billet, nous conseillons vivement l’achat de la carte verte Suica, éditée par la société qui gère le réseau JR East. C’est la formule la plus intéressante et la plus pratique pour se déplacer en métro.
Il s’agit d’une carte prépayée valable sur les lignes JR et sur la quasi-totalité des lignes du métro. Versement initial minimum 2 000 ¥, dont 500 ¥ de caution que vous récupérez lorsque vous restituez la carte à la fin de votre séjour, auprès de JR East. On peut se la procurer à l’aéroport, dans les gares et dans les grandes stations de métro. Ensuite, vous la rechargez par tranches de 1 000 ¥.
À la fin du séjour, en plus de la caution, on vous rend le crédit qu’il reste sur votre carte, avec toutefois une retenue de 220 ¥. Au portillon électronique, la somme du trajet est débitée et votre nouveau solde créditeur s'affiche.
Si votre crédit n’est pas suffisant, pas de panique, des machines disposées avant chaque sortie permettent de la recharger.
La carte Suica permet aussi d’effectuer des achats partout où vous verrez le logo de Suica : dans les distributeurs de boissons par exemple.
Il existe une autre carte à puce prépayée, la carte Pasmo, éditée par la société qui gère le métro de Tokyo. Elle fonctionne de la même façon (mêmes principes, mêmes avantages, mêmes tarifs, mêmes machines pour recharger). Seule différence, pour récupérer la caution à votre départ, il faut s’adresser à un guichet JR pour la carte Suica, à un guichet du métro pour la carte Pasmo. On peut désormais utiliser ces 2 cartes dans la plupart des transports urbains de Tokyo et Kyoto des autres villes du Japon !
Attention, la caution de 500 ¥ n’est remboursée que dans la ville où l’on a initialisé la carte Suica ou la carte Pasmo.
- Possibilité d’acheter un forfait à la journée : le minimum est le pass 24h Tokyo Metro à 600 ¥ (enfant 300 ¥). Il couvre 9 lignes de métro dans Tokyo. Le 2d pass à 700 ¥ (enfant 350 ¥) couvre les 4 lignes Toei. Le pass 24h combinant les 9 lignes Tokyo Metro et 4 lignes Toei Metro coûte 900 ¥ (enfant 450 ¥).
Le Tokyo Subway Ticket valable pour 24, 48 ou 72h (800-1 500 ¥ ; 400-750 ¥ 6-11 ans) inclut les 9 lignes de métro dans Tokyo et les 4 lignes de Toei Metro.
Le Tokyo Tour Ticket (une journée, 13 lignes de métro, trains JR au centre-ville, tramway et bus de Tokyo) coûte 1 590 ¥ (enfant 800 ¥). Intéressant mais, en moyenne, on voyage souvent pour moins que ça à l’intérieur du réseau JR. À vous de calculer.
Précision : le Japan Rail Pass est valable sur les lignes JR, dont le JR Yamanote. On n’utilise pas alors les barrières automatiques, mais on présente son JR Pass à l’employé présent.
- Ne pas être découragé par la longueur des correspondances qui peuvent atteindre parfois plus de 800 m (couloirs interminables et escaliers). Quelquefois, vous serez même obligé de sortir à l’air libre pour quelques centaines de mètres avant de retrouver la ligne convoitée. D’une façon générale, la signalétique est excellente. Certaines voitures sont réservées aux femmes pendant les rush hours en semaine ; signalées en cadre rose sur la voiture.
- Les sorties de métro : les petites stations intermédiaires ne posent pas de problème (1 ou 2 sorties : est ou ouest, nord ou sud), mais d’autres affichent de nombreuses sorties (jusqu’à près de 50 pour Shinjuku !). Là encore, les ingénieurs qui ont pensé la signalétique du métro ne vous ont pas laissé tomber. Sur le quai, plusieurs panneaux sur fond jaune indiquent les sites extérieurs (grands hôtels et grands magasins, importantes avenues, parcs, musées, etc.), puis chacun d’entre eux est affublé d’un numéro de sortie (par exemple : A1 ou A7). Il ne vous reste plus qu’à suivre ces pancartes jaunes jusqu’à leur destination ultime.
Les rares fois où l’usager se perd un peu, c’est lorsque la sortie débouche dans une galerie commerciale (souvent en étage). À ce moment-là, la signalétique du métro s’arrête logiquement et vous êtes livré au labyrinthe commercial...
- Toutes les lignes du métro et du JR sont omnibus. Seules les lignes privées proposent un système omnibus et express. Renseignez-vous bien avant si vous devez monter dans un omnibus (Kahueki Teisha) ou un express (Kyuko Densha), généralement indiqué par un signal rouge à l’avant.
Quant aux lignes privées secondaires, si vous vous en tenez aux visites traditionnelles, vous n’aurez guère l’occasion de les utiliser, sauf la ligne Yurikamome (Shimbashi-Toyosu) qui va à Odeiba.
À signaler : 2 fois plus chère que le métro (mais absolument incontournable, ceci expliquant cela).
- Informations sur le site officiel, mais seulement en japonais.
Les bus
Ils se situent en général à la sortie des grandes stations, terminaux de métro, près des taxis. Vous n’aurez guère l’occasion de les utiliser, vu la densité et le quadrillage quasi parfait du métro. En outre, destinations et indications presque exclusivement en japonais. Quelques hôtels et ryokan indiquent cependant les bus passant près de chez eux quand c’est pratique et facile à prendre depuis le terminal.
L’achat du ticket se fait en montant dans le bus. Dans d’autres cas, dans les bus de grande banlieue, on prend seulement un ticket avec un numéro. Le prix du ticket s’affiche régulièrement sur un tableau lumineux au-dessus du chauffeur. Vous paierez à l’arrivée en fonction de l’endroit où vous êtes monté ! Plus simple, on peut utiliser sa carte Suica (voir plus haut).
Les taxis
- Très nombreux, paraît-il plus de 50 000.
- Larges, confortables, très propres (chauffeur en gants blancs et tissu blanc immaculé à dentelle sur les repose-tête).
- Signal rouge = taxi libre. Signal vert = taxi occupé.
- Une surprise : porte automatique (que vous rentriez ou sortiez).
- Tarif de prise en charge : il varie, selon les périodes de l’année, de 400 à 700 ¥ environ ; le compteur augmente ensuite à partir de 2 km et c’est 300 ¥ au kilomètre (plus un supplément de nuit de 22h à 5h). Le taxi se révèle donc très intéressant pour les petites courses (moins de 2 km). Vu les longues distances dans Tokyo et les temps d’arrêt dans les embouteillages, autant prendre le métro jusqu’à la station la plus proche de votre point de chute, puis le taxi.
- Si vous indiquez un lieu très populaire, beaucoup de chances que le taxi vous y mène directement sans problème. En revanche, si c’est un petit hôtel ou un resto peu ou pas connu, il sera nécesaire de lui montrer un plan ou la traduction en japonais du lieu où vous vous rendez.
De manière générale, si vous ne parlez pas le japonais, faites écrire sur un papier les nom, adresse et, si possible, métro, monument ou grand magasin connu à proximité. Le mieux est d’avoir la carte de visite de l’hôtel ou du resto visé (avec le plan au dos).
- Dans le réseau inextricable de ruelles où le taxi ne peut pénétrer, type Harajuku ou Kagurazaka, le taxi vous laissera au plus près. Faites-lui confiance et demandez votre chemin sitôt sorti.
- Ne tentez pas d’appeler un taxi en sens inverse, ils n’ont très souvent pas le droit de tourner !
- La nuit et le week-end, il est plus difficile d’avoir un taxi. À Ginza, ça tient du miracle.
Le bateau-bus
Certaines lignes de bateau-bus non seulement se révèlent hyper pratiques, mais sont également l’occasion de découvrir un Tokyo sous un angle encore plus séduisant et insolite.
- Renseignements sur le site Tokyo Cruise.
À vélo
Beaucoup de Japonais circulent à vélo, généralement dans les limites de leur propre quartier. Il faut dire que la plupart des trottoirs (souvent larges) comportent une bande cyclable. Ne soyez pas étonné d’entendre une sonnette. Ça ne sera jamais agressif, juste un petit rappel aimable de partager le trottoir.
À pied
Tout à fait possible et même fort recommandé pour certains quartiers. C’est le meilleur moyen pour apprécier la façon dont les Japonais vivent. Une façon de découvrir aussi les chaleureuses izakaya de quartier et, surtout, d’apprécier l’extrême amabilité des gens lorsqu’on semble un peu perdu !
À pied, on passe sans transition, en quelques dizaines de mètres, de la mégalopole infernale et du mode de vie le plus déjanté à... un rythme villageois qu’on ne pouvait guère soupçonner.
Et puis il n’y a qu’à pied que vous découvrirez aussi les meilleurs fabricants de tofu ou de soba fraîches, les derniers authentiques artisans...
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