Activités, sports et loisirs Santorin
Balades et excursions au départ de Fira
Superbe balade vers Firostéfani (le quartier nord), par le chemin de la corniche (10-15 mn). Sur la gauche, jolie chapelle d’Agiou Stylianou. Peu avant d’atteindre la placette centrale, on voit sur la droite la charmante église Agii Théodori, dédiée à la Vierge, repérable à sa coupole bleue et son clocher à 3 cloches.
On peut, de Fira, y accéder par bus en s’arrêtant à l’arrêt de Firostéfani. Là, il faut remonter vers l’hôtel Santorini Palace. L’église est juste au-dessus, dominant la caldeira. Magnifique au coucher du soleil !
Pour les plus courageux, possibilité de partir vraiment en rando de Fira à Oia sur 11 km en longeant la corniche. Magnifique balade à pied de 3h environ, avec de superbes points de vue sur la caldeira. À faire tôt le matin ou en fin de journée pour éviter la grosse chaleur. Emporter absolument de l’eau, un casse-croûte et un chapeau.
Excursions en caïque aux Kaménès
Toutes les agences vendent des excursions pour découvrir les îlots de la caldeira. On choisit entre 3 grands classiques : le volcan seul (environ 18-22 € ; durée : 2h-2h30), le volcan et une baignade dans les sources chaudes (20 € ; durée : 3h) ou une sortie plus longue incluant l’île de Thirassia (26 € ; durée 6h), pour laquelle on est généralement déposé à Oia (42 € ; 8h avec visite puis retour en bus). Des excursions au soleil couchant sont également proposées (35 €). Bien se faire préciser ce qui est compris.
Bien noter que les tarifs ci-dessus ne sont qu’indicatifs et, bien souvent, en dehors de la haute saison, les prix sont cassés. Infos aux agences Dakoutros, et Pelican dans le centre de Fira ou chez Kamari Tours. Les excursions courtes ne sont pas forcément les moins intéressantes. Dans tous les cas, s’assurer que la visite des volcans est guidée.
Les départs se font soit du port d’Athinios, soit de celui de Fira. Dans ce cas, compter 20 bonnes minutes à pied pour y descendre ou prendre le téléphérique (épargner le dos des ânes, ils ne voient le vétérinaire qu’une fois par an !). Attention, on fait payer 5 € l’accès à l’îlot de Néa Kaméni, en plus du prix de l’excursion. Sachez qu’il existe aussi un water taxi pour le volcan, avec des traversées toutes les heures en été, 10h-16h, depuis le port de Fira (bien plus cher).
Sur le grand îlot, Néa Kaméni, sorti des flots en 1573, paysage de désolation, anciennes coulées de lave noire, fumerolles : c’est très spectaculaire. Prévoir absolument de bonnes chaussures, de l’eau en quantité et un chapeau. N’empruntez que les sentiers : vous êtes sur un espace naturel protégé (interdiction de ramasser les cailloux !).
Au petit îlot, Paléa Kaméni (littéralement l’« ancienne brûlée »), apparu en 196 av. J.-C., on peut se baigner dans une petite baie où l’eau sulfureuse est naturellement chaude. Le bateau n’accoste pas, il faut plonger du pont ! Les mauvais nageurs ne seront pas forcément très à l’aise.
Site archéologique d'Akrotiri
Le site est pourvu d’un toit bioclimatique et de passerelles permettant de faire le tour en surplombant les ruines, qui sont très proches (quelques passages transversaux). La découverte de la « Pompéi grecque » (toutefois bien plus modeste que le site italien) est due à l’obstination d’un archéologue grec, Spyridon Marinatos.
Il arrive vers 1960 sur le terrain. Quand il obtient enfin l’autorisation d’entreprendre les fouilles, Marinatos, qui ne veut pas entendre parler du mythe de l’Atlantide, se fixe tout de suite sur Akrotiri. De 1967 à 1974, il y fait d’extraordinaires découvertes. En 1974, quelques mois après la chute des colonels, il meurt sur le site, victime d’une attaque. Il est enterré sur place.
L'ancienne Théra
Cette grande ville morte est un champ de ruines de 800 m sur 150 m, perché au sommet du Messavouno (369 m), au-dessus de Kamari et de Périssa.
Les Doriens s’y installèrent au 9e s av. J.-C. et, 600 ans plus tard, les Ptolémées égyptiens placèrent une garnison sur ce nid d'aigle, très venteux et dénudé, pour surveiller ce secteur de la mer Égée. De là-haut, double vue sur Kamari et Périssa. Si l’accès au site et sa situation vertigineuse sont impressionnants, les vestiges ne le sont guère, soyons honnêtes. L’un des endroits les plus intéressants se trouve au début de l’ascension, après les maigres vestiges d’une basilique : le téménos, avec des reliefs rupestres ptolémaïques (3e s. av. J.-C.) représentant lion, aigle et dauphin.
Au-delà, les ruines datent surtout des époques hellénistique et romaine. Mais il ne reste rien des statues qui ornaient l’agora, et guère plus des édifices.
Sympathique théâtre, face à la mer.
- Conseils : prévoir des bouteilles d’eau, car sur place, c’est cher, ainsi que de bonnes chaussures, car la roche est glissante par endroits.
Quelques produits locaux de Santorin
Les spécialités locales sont la fava (purée de gesses, sortes de lentilles), les aubergines blanches, les tomates cerises (tomatini), les concombres (katsounia), les câpres et le chloro (fromage de chèvre).
À arroser avec un assyrtiko ou un nykteri, 2 excellents blancs secs du cru, puis un vinsanto (vin doux), un vin de dessert ou... de messe ! Les vignobles de Santorin sont parmi les plus anciens au monde car le phylloxéra n’est jamais parvenu jusqu’ici. La bestiole déteste le sable.
Fêtes religieuses au monastère du Profitis Ilias
Le monastère, où vit une poignée de moines, est planté au sommet du point culminant de l’île (567 m), entre relais de télévision et radars « cancérigènes », comme le rappelle un panneau... Avalé par les nuages à la moindre perturbation, il passe l’hiver dans les courants d’air et s’entoure d’une enceinte qui ne s’ouvre que lors des célébrations religieuses et de certains offices.
Le 20 juillet, jour de la fête du prophète Ilias, on offre aux visiteurs pain, fromage, tomates et vin. Mais c’est pendant la Semaine sainte que la ferveur religieuse est à son comble, le samedi de la Pâque orthodoxe, lors de la procession de l’Epitaphios, quand Pyrgos est illuminé par des milliers de bougies.
Le reste du temps, on ne peut accéder qu’à la chapelle Agios Nektarios (de 9h au coucher du soleil), d’où la vue n’est pas mal non plus !
Spot pour faire la fête
- À Perivolos. C’est le prolongement naturel de Périssa, une station de bus avant en venant de Fira. La plage y est un peu plus « aérée », mais aussi bordée de nombreux bars de jour (et de nuit) branchés, tendance lounge, où les fêtes battent leur plein.
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