Visiter Óbidos, Voyage Portugal
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Óbidos, Estremadura
À 28 km à l’est de Peniche, dans l’arrière-pays. Les Romains en avaient fait un site stratégique : un oppidum, à l’origine du nom de la ville. Le Moyen âge lui donne une seconde jeunesse le jour où, en 1282, la reine Isabel d’Aragon éprouve un coup de cœur en s’y arrêtant. De cette glorieuse époque, Óbidos a conservé son charme médiéval, avec ses impressionnantes murailles qui compensent sa faible altitude et ses maisons blanches couvertes de tuiles rouges. Très bien préservée, la cité intra-muros, exclusivement réservée aux piétons, compte de belles églises baroquisantes, quelques petits musées et des boutiques fort avenantes pour y siroter la ginja, l’alcool de griotte local. Le soir, quand la ville reprend son souffle, les touristes qui y résident se réapproprient les ruelles de galets ronds. Des placettes où l’apéro est un délice, quelques bonnes tables, des bars où l’on joue de la musique ao vivo, et Óbidos s’offre enfin à eux telle qu’elle est : intemporelle dans une époque où tout change vite.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE et Suisse) : carte nationale d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons : le printemps et l'automne.
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h30 pour Lisbonne.
- Décalage horaire : - 1h.
Infos pratiques Portugal
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Questions fréquentes Óbidos
A Óbidos, le visiteur pourra alors admirer en toute quiétude les superbes façades des maisons et les superbes azulejos de l’église Santa Maria. Découvrez nos coups de coeur à Óbidos:
- Balade dans la ville : après avoir franchi la muraille par la porta de la Villa et s’être attardé dans sa chicane pour admirer l’oratoire aux splendides azulejos, on a le choix entre 2 rues pavées. Par la rua Direita (la principale), outre les boutiques de souvenirs et de produits de bouche, ne pas manquer, sur la praça Santa Maria, le pilori du XVe s et l’igreja Santa Maria (beaux azulejos et tombeau Renaissance). Au bout de la rue, l’igreja Santiago, désacralisée et transformée en vaste librairie ! Quant au château, il ne se visite pas car l’aînée des pousadas portugaises y a élu domicile. Au pied du château, village médiéval reconstitué servant de cadre à la fête annuelle de la ville. De là, possibilité de grimper sur le chemin de ronde crénelé qui fait le tour de la ville ;
- Igreja de Santa Maria : c’est l’église mère d’Óbidos. Elle fut édifiée au XIIe s, certainement sur les restes d’un temple wisigoth, puis reconstruite au XVIe s. Son aspect actuel date du XVIIe s. Son portique est particulier avec ses colonnes Renaissance. À l’intérieur, les murs sont recouverts d’azulejos du XVIIe s. À ne pas manquer, dans la nef de gauche, la pietà Renais sculptée dans la pierre calcaire d’Ança par Jean de Rouen. Elle orne le tombeau de João de Noronha, surnommé « le Vieil Homme », né vers 1410, maire d’Óbidos qui fut assassiné par son gendre. Bien présentes mais très peu mises en valeur, quelques grandes toiles de la peintre d’origine sévillane Josefa de Ayala Figueira, dite Josefa d’Óbidos. Dans le fond, un autel baroque quelque peu éteint ;
- Muralhas : élevées du XIe au XIVe s puis restaurées à de nombreuses reprises. On peut en faire le tour par le chemin de ronde ; 1,5 km quand même ! Bon à savoir : attention, si vous vous promenez sur ces remparts. Risque de vertige, pas de garde-fou, pavage très irrégulier et quelques passages en pente glissants. À éviter s’il pleut ou avec des enfants. On peut très bien se contenter d’y mettre un pied pour jouir des superbes vues à 360° sur la forêt de tuiles rouges, les blanches façades fleuries et la campagne alentour. À l’entrée d’Óbidos, noter le long aqueduc romain pratiquement intact ;
- Museu municipal : au 1er étage, de beaux portraits de femmes d’Eduardo Malta (notez la précision raphaélique qui caractérise son œuvre). Sinon, parmi les œuvres les plus remarquables, notons une pietà en pierre calcaire polychrome de la 1re moitié du XVIe s et un saint Sébastien du XVIe s, magnifiquement sculpté dans la pierre. La salle dédiée à la Renaissance est émouvante avec de beaux bois peints du XVIe s, dont un Calvaire attribué à Quentin Massys provenant de la chapelle de la Miséricorde. Plus loin, le maniérisme trouve son maître sous la brosse de Belchior de Matos (peintre de Caldas da Rainha) ;
- Museu Abílio de Mattos e Silva : un musée moderne et lumineux créé à l’initiative de Maria José Salavisa, l’épouse d’Abílio de Mattos e Silva. Cette expo d’affiches, de peintures et de dessins évoque toutes les facettes de son mari, qui œuvra en tant que créateur de costumes pour le théâtre et l’opéra, mais également comme peintre reconnu. Des expos temporaires également en saison.