Visiter Setúbal, Voyage Portugal
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Setúbal, Estremadura
À 50 km au sud-est de Lisbonne, Setúbal (« Stoubal ») s’amarre à l’orée de l’immense estuaire du Sado, fermé par la longue péninsule sableuse de Tróia. Cette cité industrielle et commerçante, doublée d’un important port de pêche, ne dégage pas un charme spontané mais n’en est pas pour autant dépourvue. On apprécie le petit quartier piéton commerçant, ses musées et, à l’ouest, le vieux forte de São Felipe, offrant une vue panoramique. Les amateurs de promenades bucoliques et d’oiseaux seront enchantés par l’estuaire.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE et Suisse) : carte nationale d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons : le printemps et l'automne.
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h30 pour Lisbonne.
- Décalage horaire : - 1h.
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Questions fréquentes Setúbal
Cité industrielle, commerçante, et port de pêche, la ville à bien des attraits. Pour découvrir des coins sympathiques, faire de très belles promenades, et faire le plein de souvenirs, suivez nos coups de coeur :
- Mercado do Livramento : les Setubalenses en sont tellement fiers qu’ils l’appellent « le meilleur marché du monde » ! Et c’est vrai qu’il est beau ! Sous la halle, occupant tout un pâté de maisons, s’empilent fruits et légumes du coin, fromages d’Azeitão, poissons sur lits de glace, viande sur les flancs et une frise de troquets où les marchandes jouent des coudes à l’heure du coup de mou. On y a vu des mérous géants et des pez espada dépassant le mètre... Ne ratez pas, au fond, le superbe ensemble d’azulejos du XVIIe s représentant des scènes de la vie locale ;
- Igreja de Jesus : construite à la fin du XVe s par l’architecte du monastère dos Jerónimos lisboète, l’église du Convento de Jésus est considérée comme la 1re manifestation de l’art manuélin – aisément reconnaissable à ses motifs de cordages entrelacés. Les beaux azulejos du XVIIe s méritent aussi le coup d’œil ;
- Casa do Corpo Santo – Museu do Barroco : on aurait tort de passer à côté. Si la collection d’instruments de navigation présentée au rez-de-chaussée ne mérite pas que l’on s’y attarde, l’édifice en lui-même est superbe. Il abritait le siège de l’influente confrérie du Corpo Santo, à laquelle appartenaient armateurs, marins et pêcheurs. Passé la cour, on se hisse à l’étage, aux 2 salles baroquissimes tapissées d’azulejos du XVIIIe s représentant d’élégantes scènes de genre. La chapelle croule sous les ors et les chérubins, alternant avec 33 bustes de saints. Voilà ce qu’on appelle profusion ;
- Forte de São Filipe : récemment restauré, le fort – une fois n’est pas coutume – a vu fermer l’hôtel qui l’occupait et ouvrir le site au public. Bâti en 1582 sur une colline dominant la ville et l’estuaire du Sado, il présente 6 branches irrégulières, dont 4 tournées vers la mer – d’où se révèle un superbe panorama à 180°. Pour mieux en profiter, il y a une jolie cafétéria, avec bar intérieur aux multiples micro-salles ! N’oubliez pas, quand même, de jeter un coup d’œil à la chapelle, couverte d’azulejos ;
- Museu de Setúbal : ce petit musée occupe le cloître du monastère de Jésus et présente, entre autres, éléments lapidaires, peintures, objets d’art sacré et beau coffre indo-portugais du XVIIe s. On peut aussi y voir une cloche de 1496 offerte par Manuel II, « roi du Portugal et d’Algarve, des 2 versants de la Méditerranée et de Guinée ».