Visiter Timişoara, Voyage Roumanie
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Timişoara, Banat et Crişana
Timişoara, ou la « Petite Vienne », est la 3e ou 4e ville de Roumanie et le plus important centre industriel de l’ouest du pays, une ville prospère qui mérite son surnom de « Cité des parcs et des jardins ». Peu à peu, le sillon vert de la Bega a remplacé les fortifications. Chaque peuple a laissé sa marque dans la ville : les Magyars, le château et les remparts ; les Ottomans, les bains ; les Habsbourg, un décor baroque présent à chaque coin de rue.
Aujourd’hui, le charme de Timişoara est à la fois lié à l’histoire ancienne et contemporaine. Esthétique, aérée, pleine de vie, c’est une ville très agréable pour se promener à pied ou à vélo. Ville de passage, ville universitaire, ville quadrilingue (roumain, serbe, hongrois et allemand), Timişoara porte aussi l’aura de la révolution et brandit fièrement son titre de 1re ville libre : « Primul oraş liber » – du communisme, cela s’entend.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : passeport valide au moins 6 mois après l'entrée dans le pays ou bien, pour un séjour ne dépassant pas 90 jours, carte nationale d'identité valide.
- Vaccins conseillés :
- vaccins universels (DTCP, hépatite B) ;
- hépatite A ;
- en cas de séjour en milieu rural : encéphalite à tiques d'Europe centrale et rage.
- Meilleures saisons :
- en Roumanie en général : mai, juin, la 1e quinzaine de juillet et septembre ;
- sur les côtes de la mer Noire : en juin ou septembre ;
- la période des fêtes de Noël et du Nouvel an, particulièrement féerique en Moldavie, en Bucovine et en Maramureş.
- Durée de vol direct : 3h pour Bucarest.
- Décalage horaire : + 1h.
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Quels sont les incontournables à Timişoara ?
La ville peut se vanter d'avoir été sacrée capitale européenne de la culture en 2021 ! De ce fait, elle ne manque pas de musées. En voici une sélection :
- La cathédrale orthodoxe : au sud de piaţa Victoriei, le symbole télévisuel de la révolution de décembre 1989 et le monument le plus représentatif de la ville. Construite entre 1936 et 1946, impressionnante par ses dimensions comme par la beauté de son architecture, elle peut accueillir jusqu’à 5 000 personnes. C’est un mélange entre le sévère style néobyzantin et le florissant style moldave ;
- Le musée de la Révolution de 1989 : Un musée qui a vu le jour en 1999, grâce à l’Association du mémorial de la Révolution 16-22 décembre 1989 à Timişoara. Une visite utile pour comprendre le passé récent de la Roumanie. Touchante expo de peintures réalisées par des enfants au début des années 1990, très nombreuses photos et coupures de presse (dans toutes les langues), affiches d’époque et surtout une intéressante vidéo (sous-titrée en anglais) qui retrace en détail le déroulé des événements ;
- Les 12 sculptures du souvenir : réalisées par des artistes roumains, elles font partie intégrante du travail de mémoire voulu par le mémorial. Disséminées dans la ville, chacune représente la Révolution à sa manière : le vainqueur, hommage aux étudiants, l’homme-cible, le clocher de la liberté ;
- Le musée d’Art : installé dans le palais baroque (Palatul baroc). Collections très diverses sur 2 étages : peinture des écoles italienne, flamande, autrichienne et allemande des XVe-XIXe s surtout, mais aussi arts décoratifs et des expositions temporaires (ticket séparé) d’art contemporain.
Déambulez dans les rues de Timişoara est la meilleure manière d'explorer la ville et les différentes cultures qui y vivent. Voici les lieux à découvrir au coeur de la ville :
- Piaţa Victoriei : cette place de la Victoire, agencée dans les années 1910, est le centre névralgique de Timişoara. Bordée d’hôtels particuliers Art nouveau surtout, elle est également ornée de la Louve, réplique de celle du Capitole, un cadeau de Rome qui symbolise la latinité du pays ;
- Piaţa Unirii : le cœur de la vieille ville. Une très grande place carrée aux pavés inégaux et bordée d’édifices magnifiques. La cité fait un effort d’urbanisme important pour préserver le caractère ancien de cette place, il faut le souligner ;
- Le quartier Iosefin : le quartier allemand avec une promenade intéressante, à condition de lever les yeux, depuis le marché Iosefin, sur le boulevard Regele Carol Ier, puis en remontant vers le centre par le boulevard 16 Decembrie 1989 ;
- Les bords du canal Bega : canal construit entre 1728 et 1732, à la fois pour drainer les marécages et offrir une voie commerciale navigable via le Danube. Les rives ont été entièrement réaménagées en promenades piétonnes et pistes cyclables se poursuivant même à l’extérieur de la ville, sur 40 km, jusqu’à la frontière serbe. Une bouffée de fraîcheur les jours de grosse chaleur.