Visiter Hurghada (el-Ghardaqa), Voyage Égypte
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Hurghada (el-Ghardaqa), Mer Rouge
La plus importante station balnéaire égyptienne est une grosse ville moderne en chantier perpétuel, sans aucune authenticité ni charme, et dont les nombreux hôtels et autres complexes touristiques s’étendent sur près de 40 km de côte sans cohérence. Il est loin le gentil village de pêcheurs de 1908, composé seulement de 6 huttes (en laine et poils de chameau) et qui vendait du poisson séché aux caravanes de passage ! Loin aussi le souvenir de ce grand arbre, le gharkad, point de ralliement des pêcheurs saoudiens avant de retourner chez eux, et qui a donné son nom à la ville.
Malgré tout cela, Hurghada est devenue au fil des ans une station balnéaire très appréciée des Égyptiens et des tour-opérateurs étrangers : les touristes, dont une majorité de Russes, viennent se dorer sur les plages artificielles des hôtels, faire la fête sur la « nouvelle » marina et dans les bars de nuit, ou bien s’initier à la plongée sous-marine. Mais Hurghada est aussi l’une des principales destinations pour les plongeurs et le point de départ de nombreuses croisières de plongée vers le sud de la mer Rouge, le golfe de Suez et le Soudan. Hurghada est aussi la 1re ville russe d’Égypte.
Cette ville jouit d’un climat doux en hiver et la température de l’eau ne descend pas en dessous de 20 °C, avec un taux d’ensoleillement exceptionnel. Des atouts pour attirer les touristes toute l’année, surtout ceux venus du froid.
FORMALITÉS
- passeport
- visa
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- visa ;
- passeport valide au moins 6 mois à compter de la date d'arrivée en Égypte ;
- copie du billet d'avion ou attestation de voyage aller/retour.
- Vaccins conseillés :
- vaccins « universels » (DTCP, hépatite B) ;
- hépatite A (fortement recommandée) ;
- en cas de long séjour, d’expatriation ou de séjour en milieu rural : rage et typhoïde.
- Meilleures saisons : l'automne (de fin septembre à fin novembre).
- Durée de vol direct : 4h30 pour Le Caire, 5h pour Louxor.
- Décalage horaire : en été, pas de décalage horaire ; en hiver, + 1h.
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Que visiter à Hurghada ?
Si vous ne savez pas comment occuper votre séjour à Hurghada, voici nos suggestions :
- Hurghada Museum : présentée de façon moderne, l’histoire égyptienne de la période pharaonique à nos jours retracée à travers bijoux, poteries, sculptures (dont un buste de la reine Meritamun, unique), collection de pièces de monnaie, exemplaires du Coran d’une grande rareté, instruments de musique, la fabrication de parfums, etc. Une nécropole a même été reconstituée avec sarcophages et momies. Le musée a au moins l’avantage de compléter l’offre des activités sur Hurghada, notamment pour ceux qui ne dédieraient leur voyage qu’à la mer Rouge sans avoir la possibilité de découvrir la richesse archéologique du pays ;
- Plongée sous-marine: Hurghada, gentil village de pêcheurs, fut, dans les années 1950-1960, une base de recherche américaine sur le monde sous-marin, avant de devenir une destination phare de la plongée en Égypte. Malheureusement, la surfréquentation a détruit certains spots, avant que ne soient prises des mesures pour protéger cet environnement fragile. Ainsi, les îles Giftun, au large d’Hurghada, sont, depuis 2000, classées en réserve, et l’HEPCA a installé des bouées d’amarrage sur tous les sites de plongée de la côte afin de réguler le nombre de bateaux et aussi d’éviter que leurs ancres ne détruisent le corail... Résultat : on a pu constater la pleine régénérescence du corail où vivent de magnifiques poissons colorés ainsi que des tortues... Des centaines de bateaux sillonnent les spots d’Hurghada pour la plongée, parfois plusieurs occupant le même spot ! Si les débutants apprécient les eaux limpides, tranquilles et idéales pour passer leurs brevets, les confirmés, eux, peuvent aussi s’embarquer pour de superbes croisières plongée vers le sud, et même jusqu’au Soudan.
S'il y a bien une destination d'Egypte où l'on sait que l'on va se baigner, c'est bien à Hurghada.
Néanmoins, le littoral d’Hurghada a été particulièrement abîmé par les constructions et sert aussi de remblai pour les travaux du coin. Quant aux plages, elles sont quasi toutes artificielles, et le sol peut y être dur comme du béton. Bref, on est souvent mieux autour de la piscine de l’hôtel qu’au bord de la mer. Toutes les plages, même publiques, sont payantes. Tant qu’à payer, il vaut mieux se dorer la pilule sur les plages privées des hôtels, plus chères certes, mais plutôt bien aménagées et propres :
- La moins minable des plages publiques, plutôt propre, se situe à côté de l’Eiffel Hotel à Sekkala. Location de matelas (pas cher). Une autre à côté du Hilton à Dahar ;
- Pour les plages privées à Dahar, tentez donc celles du Geisum Village et du Shedwan Village. Ceux qui ont vraiment les moyens iront dans les grands hôtels... Pour le fun et l’aspect sociologique uniquement, signalons aussi Élysées Dream Beach. C’est en fait une sorte de club balnéo-sportif ;
- Pour faire plaisir aux gamins, direction le miniparc d’attractions Crazy Land Park ou le parc aquatique Aquapark, dans la zone hôtelière.
Que faire dans les environs de Hurghada ?
A environ 20 kilomètres de là, découvrez également El-Gouna. Quelques rochers et palmiers marquent l’embranchement vers la station balnéaire d’El-Gouna, la « petite Venise de la mer Rouge ». Ici, tout est aseptisé et l’architecture des hôtels semble tout droit sortie d’un magazine de déco. À la fin des années 1980, le riche Sameh Sawiris cherchait un lieu propice pour ancrer son bateau. Il découvrit alors El-Gouna. Décidé à y construire sa villa et celles de quelques amis, Sameh se vit répondre par les autorités que cette zone était destinée en priorité à des aménagements touristiques et que, pour 30 villas, il lui fallait construire 60 chambres d’hôtel. Ainsi fut lancée la construction du 1er hôtel, suivie de nombreux autres.
Aux confins des canaux de la station, le cœur du village, Kafr el-Gouna, petit secteur construit sur un îlot, aux rues pavées et dont les maisons sont surmontées de dômes aux couleurs chaudes. Quelques restos, bistrots et boutiques. Quelques bouts de plages également... artificielles pour la plupart.
La marina Abou Tig aligne plusieurs dizaines de gros yachts, encadrés par des bars et restos. Bref, cela laisse une impression de ville fantôme où l’on ne croise guère âme qui vive, et surtout de ghetto pour Égyptiens très fortunés qui arrivent en tribu pendant les week-ends et vacances scolaires.