Où manger, gastronomie et boissons Athènes

En complément des tavernès, psistariès (restos spécialisés dans les grillades) ou mézédopolia (spécialisés, eux, dans les mezze, dont on peut faire un repas complet), il est évidemment possible de manger sur le pouce un gyros ou un kebab, vous en trouverez à peu près partout.
Pour un casse-croûte sur le pouce, Athènes compte également d’excellentes boulangeries.
Et pas mal des bars servent aussi à manger (voir où sortir à Athènes).

Enfin, si vous préférez préparer votre repas, on trouve plusieurs supermarchés, pas dans l’hypercentre touristique mais à proximité. Quelques commerces de détail également, mais plus chers.

- Bon à savoir : les cartes de paiement sont le plus souvent refusées.

Pour les spécialités, voir aussi la gastronomie et les boissons en Grèce.

Ça va du pire au meilleur, de l’usine à touristes capable d’enfourner 5 groupes jusqu’à la petite gargote servant le populaire souvlaki. Entre les 2, tout établissement distillant du bouzouki, avec danseurs une table entre les dents, peut être considéré comme aussi typique que les restos de la place du Tertre à Montmartre. Votre choix s’effectuera donc selon vos propres critères et selon votre flair pour humer l’arnaque possible.
Il reste cependant quelques tavernes qui conservent quelque chose de naturel, de sympa, et qui ne font pas systématiquement la guerre aux voisins pour se voler les clients. Comme on peut s’en douter, elles ne sont pas situées dans les rues les plus passantes ; elles auraient même tendance à chercher les coins à l’écart. Certains de ces restos sont fermés en août.

Pour ceux qui préféreraient flâner un gyros à la main, détour par chez Kostas, une minuscule échoppe qui ne paye pas de mine, mais c’est une célébrité qui en débite depuis 1950 (odos Pentelis, juste à côté de l’Amazon Hotel).
Autre option sur le pouce, pour changer du régime grec et enfourner bagels, tartes salées maison et autres petites choses sucrées, passer chez Amandine (Chez Amandine), une jeune Française installée depuis quelques années à Athènes, sympathique et pas avare en renseignements (13, odos Nikis, à deux pas de Syndagma).

Entre la place Monastiraki et la rue Mitropoléos, c’est le royaume des souvlakia et des kebabs. Un coin hyper touristique, où il est difficile de trouver une cantine agréable.

En revanche, Psiri, un ancien quartier d’artisans à 5 mn de Monastiraki, est devenu en quelques années un des endroits les plus fréquentés d’Athènes pour ses bistrots à l’atmosphère relax, presque tous des mézédopolia, qui jouent la carte de l’originalité aussi bien dans l’assiette que dans le décor. On les compte par dizaines, en particulier dans les rues Karaiskaki et Anargyron.

• Pour manger sur le pouce, bons souvlakia chez Nikitas (19, odos Agion Anargyron). Possibilité également d’y manger assis.

Gazi, quartier de l’ancienne usine à gaz transformée en lieu de culture et rebaptisée Technopolis, est devenu un haut lieu de la branchitude athénienne. Bars tendance et boîtes pullulent sur la grande place. Chacun s’efforce d’être le plus design, le plus à la mode possible : du coup, ça finit par manquer cruellement d’originalité ! Beaucoup d’ambiance le soir (le midi, c’est quasi désert). Accès facile par le métro (station Kéramikos, ligne 3).

Les halles d’Athènes vivent comme au temps de celles de Paris avant qu’elles n’émigrent à Rungis. Les artisans et commerçants du coin y travaillent, y habitent et... y mangent ! On y trouve quelques restos vraiment populaires, où les seuls étrangers qui s’y aventurent sont ceux qui ont les mêmes mauvaises lectures que vous.

Tout au long de la côte d'Apollon, qui s'étend du sud du Pirée au cap Sounion, d'innombrables tavernes et restos, généralement spécialisés dans le poisson.