Transports et déplacements Bali
Attention, pendant les vacances des Indonésiens, soit de mi-juin à mi-juillet et de mi-décembre à fin janvier, les bus, trains et avions sont pris d'assaut. Moralité : il faut réserver sa place le plus longtemps possible à l'avance. Le coût des billets a également tendance à être un peu plus élevé durant cette période. La plupart du temps, on ne peut acheter son titre de transport que dans la ville de départ, donc jamais d'aller-retour (sauf pour l'avion).
Le transport en commun sont le point noir de Bali et c'est là un énorme paradoxe : sur une île aussi développée du point de vue touristique, les transports en commun sont très peu fiables. De plus, bemos et taxis pratiquent souvent des prix fantaisistes. Et depuis l’ouverture au crédit, tout le monde son scooter ou sa voiture. Résultat, les transports en commun se raréfient et le trafic gonfle toujours plus. C’est l’enfer, et on ne peut pas se garer ni même circuler... Vitesse moyenne en voiture : 13 km/h ! 45 km/h en scooter... Même l'autoroute à péage entre Sanur et Nusa Dua ne parvient pas à endiguer les bouchons.
Quant à la location d'un véhicule sans chauffeur, elle est possible mais de plus en plus rare et assez stressante. La conduite plus qu’anarchique, l’état des routes souvent défoncées et les assurances très limitées nous poussent à vous conseiller chaudement la location d’une voiture avec chauffeur. Si vous comptez bouger régulièrement, mieux vaut prévoir ce poste dans le budget avant le départ. Et si vous voyagez à 4, la dépense devient très raisonnable.
Une bonne solution consiste à passer d’une destination à une autre en shuttle bus (très pratique entre les lieux touristiques), compter 50 000 à 120 000 Rps selon la destination. Vous pouvez aussi rayonner sur place en louant un scooter ou une voiture avec chauffeur à la journée.
Le train
Pour Java, ça peut être utile d’acheter son billet sur tiket.com (le site accepte les cartes de paiement européennes).
Attention, parfois, les trains de classe éco ne partent pas de la gare principale. Bien se renseigner !
Dans la classe éco (ekonomi), on voyage souvent dans des carrés de 4 personnes, avec sièges en tissu et arrêts plus fréquents.
Dans la classe eksecutif et bisnis, c’est un peu plus confortable, on a le droit à des banquettes de 2 personnes en cuir.
Les trains sont aussi plus directs. Toutes les classes ont des prises électriques. Clim à fond et en bout de rangée, des TV et des clips un peu bruyants : préférez le centre de la rame ! Voir aussi l’introduction de Java pour plus d’infos.
Le bemo
Le transport en commun de base à Bali est le bemo, sorte de minibus qui tisse une toile à travers le pays, reliant tous les villages entre eux. Il s’agit en général de combis qui disposent au maximum d’une dizaine de places assises.
Malheureusement ils ont tendance à disparaître au profit du scooter. Ils assurent encore certaines liaisons intervilles et rayonnent autour des plus grandes villes. Information importante, là où ils existent encore, les bemos ne circulent en général que le matin. Au fil des années, le bemo est de moins en moins usité par les voyageurs qui leur préfèrent les confortables shuttle bus (lire plus bas). Pour nos irréductibles lecteurs, quelques infos, conseils et règles de conduite :
- Son parcours est toujours fixe, et les destinations desservies sont plus ou moins inscrites sur les vitres.
- Le bemo est un transport en commun qui n'exclut pas les animaux.
- Le prix dépend de la distance. Seuls les locaux paient le prix réel. On vous fera payer 2 ou 3 fois plus cher. Toujours avoir de la monnaie sur soi.
- Dans les terminus, le bemo ne part pas tant qu'il n'a pas fait le (trop) plein de passagers.
- Le bemo s'arrête sur un simple signe de la main (sauf s'il est complet).
Le bus (bis)
Les bus à Bali sont plus ou moins modernes et d'une capacité comprise entre 30 et 40 places. Ils appartiennent à des compagnies privées et couvrent les grandes distances, notamment les axes sud-nord (Denpasar-Singaraja), nord-est/nord-ouest (Singaraja-Gilimanuk) et sud-est/nord-ouest (Padangbai-Gilimanuk via Denpasar). Les trajets en ferry vers Java (embarquement au port de Gilimanuk) et vers Lombok (embarquement à Padangbai) sont généralement inclus dans le prix.
Les bus sont non-fumeurs.
Les vans privés (ou shuttle bus)
Une nuée de compagnies ou parfois de simples chauffeurs proposent des liaisons entre les sites touristiques les plus importants. Leurs véhicules (4 ou 5 personnes max) sont climatisés et bien plus confortables que les bemos publics. On peut aussi s’adresser à elles pour chartériser un véhicule. Bien se mettre d’accord sur le tarif, la durée de la location et l’itinéraire emprunté.
Le taxi
Il existe des taxis avec compteur. Ils affichent toujours 5 000 Rps au démarrage de la course. Le prix dépend de l'itinéraire, de l'heure et des encombrements de la circulation.
Grosso modo, compter 100 000 Rps/h et ajouter 50 000 Rps si bifurcation dans l’itinéraire. Même avec un compteur, il faut parfois négocier d'emblée le prix si l'on veut éviter des surprises. Si le chauffeur ne met pas spontanément son compteur, lancer un « meter please » (compteur s'îl vous plaît) qui ne laisse pas de place à la discussion.
La nuit, les négociations sont nettement plus difficiles faudra accepter des conditions moins favorables.
La compagnie la mieux implantée (et la plus réputée) se nomme Bluebird (véhicules bleus, comme son nom l’indique). Dans certains coins officient des motos taxis, appelées ojek.
Négocier le prix de la course.
Il existe aussi des alternatives avec des VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) comme Uber, mais aussi Grab ou Gojek qui permet de faire appel aux motos-taxis (pratiques à Bali tant la circulation est dense !).
Enfin, si vous optez pour la moto, un casque vous est fourni par le chauffeur.
Attention, les chauffeurs privés ne sont pas très appréciés par les locaux à Ubud et Bali.
La location de voiture
Une formule à considérer, avec les réserves évoquées plus haut, même si on lui préfère la location avec chauffeur (voir plus bas). Les prix sont raisonnables. Compter entre 20 et 35 € par jour selon la catégorie.
- Permis de conduire international exigé.
- Conduite à gauche, en théorie. En pratique, on improvise souvent... comme les autres. Les routes étant étroites, de fait, on roule la plupart du temps... au milieu. Grosso modo, on conduit à Bali comme on marche sur nos trottoirs en Europe.
- On conseille vivement de respecter le code de la route et d'être très prudent. Il y a du monde et les policiers adorent verbaliser les touristes.
- Assurances : lors de la location, on vous propose en général une assurance standard comprenant une franchise qui va grosso modo de 80 à 300 €. Elle ne suffit pas ! Il faut absolument exiger du loueur la responsabilité au tiers (« third party liability »). Cependant, l'assurance au tiers est toujours limitée à un montant des dommages inférieurs à 1 000 000 Rps, ce qui est très peu. Le reste des dégâts causés doit, par conséquent, être payé par le conducteur en tort.
- Ne pas hésiter à klaxonner fréquemment, usage classique pour se signaler.
- Évitez absolument de conduire la nuit.
- Ne pas louer une voiture chez le premier loueur venu. Certains refilent aux touristes des voitures un peu pourries. Faire le tour des loueurs pour avoir une idée des prix et de l'état des véhicules. Si vous voulez passer partout, louez de préférence un véhicule 4x4 (un vrai, car certains véhicules sont des 2x4 aux allures de 4x4). Un peu plus cher, mais ça en vaut la peine.
- Attention à vos bagages lorsque vous vous arrêtez quelque part. Évitez d'avoir des choses de valeur dans la voiture.
- Il n'y a pas de pompes à essence partout. Le tarif est toujours affiché dans les stations-service. Méfiez-vous des petits kiosques le long de la route, l'essence y est souvent mélangée et donne des quintes de toux aux moteurs.
- Les routes sont encombrées, parfois dangereuses, et la signalisation quasiment inexistante dans certains coins.
- Ne jamais se garer sous un cocotier !
Location de voiture avec chauffeur
C'est LA formule la plus intéressante et la plus sécurisante quand on n'a pas envie de s'embêter avec les assurances, les problèmes de conduite, de recherche de route, le risque d'accident, la conduite de nuit, etc.
La plupart des agences de voyages proposent ce service. Ajouter environ 10-15 € par jour au prix de la location. En général, le travail du chauffeur s'entend pour une durée de 8 h, mais on peut toujours s'arranger directement avec lui pour qu'il fasse des heures supplémentaires moyennant finances (environ 50 000 Rps de l'heure).
Par ailleurs, il est de coutume d’ajouter un pourboire d’environ 75 000 Rps par jour.
La location de bicyclettes
Dans tous les endroits touristiques, on trouve des VTT à louer à l’heure ou à la journée pour un prix modique (environ 30 000-50 000 Rps par jour). Cela peut être un moyen génial d’explorer les environs de votre point de chute mais ça dépend où... À cause de sa circulation délirante, la conurbation Kuta-Legian-Seminyak-Canggu ne se prête réellement à aucun type de transport. Autant y marcher, quitte à prendre le taxi quand il le faut. Autour d’Ubud, c’est un régal si on parvient à sortir des grands axes, là aussi très encombrés. Et si on n’a pas peur de bonnes grimpettes et quelques suées ! Se renseigner, il existe des cartes et des plans locaux. À Sanur, c’est l’idéal.
La location de motos et de scooters
C'est le meilleur moyen pour aller partout, mais aussi le plus dangereux. Vérifiez les freins, les pneus et l’éclairage avant de partir.
La civilisation de la moto a remplacé celle du bemo.
Le casque est pourtant obligatoire. Exigez un bon casque de votre loueur. Sinon, louer ailleurs.
On trouve des scooters à louer partout, pour une somme assez modique : entre 80 000 et 170 000 Rps/j. (entre 5 et 10 €/j.) selon la saison et la cylindrée ; prix dégressifs à la semaine et au mois.
Conseils sur la conduite à moto
- Assurance : attention, elle n'est pas comprise, mais absolument nécessaire (bien demander le contrat). Si n'êtes pas assuré, c'est une catastrophe.
- Pensez à demander un antivol. Sinon, garez le véhicule dans un endroit surveillé.
- Attention aux gravillons au bord de la route dans les virages, déversés par les camions.
- Vérifiez bien que vous avez de bons freins, de bons pneus, un bon klaxon et de la lumière. Si un camion arrive en face, même si vous avez la priorité, rangez-vous. N'oubliez pas que vous êtes censé rouler à gauche !
- Équipement : pour toute excursion à scooter, emportez un foulard et des lunettes (beaucoup de poussière et petits insectes), un K-way et, dans la montagne, une petite laine.
- Il est particulièrement dangereux de rouler de nuit. À Bali, le jour commence à 6 h et la nuit tombe très vite, entre 17 h 30 et 17 h 45.
- Posséder quelques notions de mécanique rend bien des services.
Le permis à Bali
Pour être en règle, vous devez être titulaire d’un permis A ou B et penser à vous faire établir un permis international à la préfecture de votre lieu de résidence en Europe (souvent gratuit). Le permis international est obligatoire à Bali, sinon c’est l’amende en cas de contrôle. Même pour la location d'un scooter !
L'avion
La taxe d’aéroport est incluse dans le prix du billet.
Les compagnies les plus fréquentes sont : Lion Air, la grosse low cost indonésienne (qui vole aussi vers l’étranger), que Sriwijaya et sa filiale Nam Air et Citylink (filiale de Garuda, la compagnie nationale) cherchent à concurrencer. Wings Air et Batik Air, souvent un peu plus chères, sont des filiales de Lion Air. Air Asia joue les outsiders, ainsi que, à l'international, Jet Star.
Toutes ces compagnies ont des avions assez récents, voire neufs. Pour réserver avec les meilleurs prix, le site nusatrip.com est presque toujours le meilleur.
Attention, concernant les vols domestiques, l’achat de billets en ligne ne peut se faire pour certaines compagnies que si vous disposez d’une carte de paiement indonésienne. Mais grâce au site tiket.com, on peut utiliser les cartes de paiement européennes !
Si on réserve un peu à l’avance (entre 1 semaine et 1 mois, voire 2), on trouve des billets entre 30 et 50 € environ le trajet.
Bon à savoir : pour les liaisons intérieures, en Indonésie, on peut emporter de l’eau en cabine.
Enfin, attention aux contrôleurs de sécurité, notamment à Bali : ils sont champions pour vous persuader que votre aérosol est interdit, ou votre briquet, etc. Leur revente arrondit très fortement les salaires !
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