Vie pratique sur place Kenya

Le Kenya est en avance de 1h sur la France en été, et 2h en hiver. Quand il est 12h à Paris, il est 13h à Nairobi en été et 14h en hiver.

Le Kenya utilise le système anglais en 240 V. Les prises sont les mêmes, à trois grosses fiches carrées.

Les appareils français prévus pour le 220 V (rasoir, batterie de caméscope, etc.) peuvent être branchés sans risque. Pensez seulement à emporter un adaptateur ou à en acheter un dans une droguerie (on en trouve sans trop de peine).

Lors de votre voyage (safari en kiswahili !), il est peu probable que vous rencontriez quelqu’un parlant le français, sauf si un guide francophone a été prévu par votre agence. Au quotidien, l’anglais sera votre principal médium de communication. Si la langue de Shakespeare (ou plutôt de l’ancien colon britannique) est parfaitement maîtrisée par une large partie de la population, tous les Kenyans ne la parlent pas, ou la parlent à leur manière, parfois déroutante…

Au quotidien, les échanges administratifs et commerciaux se font plutôt en kiswahili, langue nationale (depuis 1974) et internationale, parlée de la corne de l’Afrique jusqu’à celle des Grands Lacs. Celle-ci serait née aux alentours de l’an 1000, sur la côte orientale du continent noir, d’un mélange entre les idiomes bantous, dont il a gardé les structures, et du vocabulaire arabe dispersé par les explorateurs et commerçants venus du golfe Persique. Ce sont eux qui la diffusèrent ensuite à l’intérieur des terres au gré des expéditions de traite des noirs. 

Le kiswahili couvre une zone très étendue : Kenya, Tanzanie, Ouganda, Rwanda, Burundi, et une petite partie du Malawi, de la République démocratique du Congo (ex-Zaïre), de la Zambie et du Mozambique. C’est ainsi une des langues les plus parlées d’Afrique.
Ce n’est cependant pas la première langue de la majorité de la population ! En fait, une bonne soixantaine de langues sont parlées au Kenya, dont le kikuyu et le luo.

En plus des mots usuels, vous ne pourrez échapper à l’emblématique expression Hakuna matata (il n’y a pas de problème), popularisée bien au-delà des frontières du Kenya par le dessin animé Le Roi Lion.

Les bureaux de poste sont généralement ouverts du lundi au vendredi de 8h (7h30 à Nairobi) à 17h ou 17h30, voire 18h dans les plus grandes villes, et le samedi de 9h à 12h. Ne venez pas au dernier moment : les files d’attente sont souvent longues.
Comptez de 4 à 8 jours pour que votre lettre arrive à destination ; délais similaires dans l’autre sens.

- De la France vers le Kenya : 00 + 254 + indicatif régional (sans le zéro, soit obligatoirement 2 chiffres) + n° de votre correspondant à 5, 6 ou 7 chiffres selon la zone - soit un maximum de 14 chiffres et un minimum de 12 chiffres.
- Du Kenya vers la France : appel direct, 000 + 33 + n° de votre correspondant à 9 chiffres (c’est-à-dire sans le zéro initial).

Elles sont de moins en moins chères, voire gratuites dans les grandes villes comme Nairobi et Mombasa grâce aux communications via Internet. 
Malheureusement, les connexions dans les hôtels ne sont pas toujours bonnes... 
Autre solution : téléphoner avec une carte SIM locale si vous disposez d’un téléphone portable débloqué.

Le Kenya s'est lancé, en 2003, dans une vaste aventure de renumérotation des lignes fixes qui n'est toujours pas terminée. Tous les indicatifs régionaux ont été uniformisés à 3 chiffres (0xx). Mais si tous les numéros sont censés un jour être uniformisés à 7 chiffres, certains, dans les coins paumés, n'en ont encore que 5. Un peu la confusion, d’autant que les numéros changent souvent. Mais à vrai dire, de plus en plus de lignes fixes sont abandonnées au profit du portable !

Les appels locaux

Appel direct :
- dans la même circonscription, composez directement le numéro à 5, 6 ou 7 chiffres sans l’indicatif régional ;
- vers une autre circonscription, composez d’abord l’indicatif régional à 3 chiffres, suivi du numéro de votre correspondant.

Les téléphones portables

La couverture nationale ne cesse de grandir. Les opérateurs les plus connus et les mieux distribués sont Safaricom, Airtel et Telkom. Les numéros de portable ont tous 10 chiffres et se présentent systématiquement sous la forme 07xx-xxx-xxx.

- Pour un appel national : faites le numéro à 10 chiffres avec le zéro initial.

On peut utiliser son propre téléphone portable au Kenya avec l’option « Monde ». Renseignez-vous auprès de votre opérateur sur les conditions d’utilisation à l’étranger.

- Le « roaming » : c’est un système d’accords internationaux entre opérateurs. Concrètement, cela signifie que lorsque vous arrivez dans un pays, au bout de quelques minutes, le nouveau réseau s’affiche automatiquement sur l’écran de votre téléphone.

- Vous recevez rapidement un SMS de votre opérateur qui propose un pack voyageurs plus ou moins avantageux, incluant un forfait limité de consommations téléphoniques et de connexion Internet.

- Tarifs : ils sont propres à chaque opérateur et varient en fonction des pays (le globe est découpé en plusieurs zones tarifaires). À l’international, vous êtes facturé aussi bien pour les appels sortants que pour les appels entrants, idem pour les textos.

- Acheter une carte SIM/puce sur place : une option très avantageuse. Il suffit d’acheter à l’arrivée une carte SIM locale chez l’un des opérateurs (Airtel, Telkom, Safaricom, ce dernier proposant la meilleure couverture réseau) dans les nombreuses boutiques de téléphonie mobile en ville ou à l’aéroport.
On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication. Attention, on ne peut alors plus vous joindre sur votre numéro habituel mais uniquement sur ce nouveau numéro.
Avant de payer, essayez cette carte SIM dans votre téléphone – préalablement débloqué – afin de vérifier si celui-ci est compatible.
Ensuite, les cartes permettant de recharger votre crédit de communication s’achètent facilement dans les nombreuses agences des opérateurs téléphoniques disséminées dans tout le pays, mais aussi dans la plupart des boutiques généralistes et centres commerciaux.

La plupart des hôtels et certains restos et bars disposent d’un réseau, le plus souvent gratuit et performant. On peut également se connecter à l’aéroport de Nairobi. Même chose dans les parcs et réserves, même si le débit est parfois limité et le signal ne fonctionne qu’à l’accueil. Cela dit, existe-t-il un meilleur endroit pour déconnecter que le fin fond de la savane ?

- Se connecter au wifi est le seul moyen d’avoir accès au Web gratuitement. Attention, ne vous connectez pas aux réseaux 3G ou 4G, au risque de faire grimper votre facture !

Le plus sage consiste à désactiver la connexion « données à l’étranger » (dans « Réseau cellulaire »). On peut aussi mettre le portable en mode « Avion » et activer ensuite le wifi. Attention, le mode « Avion » empêche, en revanche, de recevoir appels et messages.

- Une fois connecté au wifi, vous avez accès à tous les services de la téléphonie par Internet ! WhatsApp, Messenger (la messagerie de Facebook), Viber, Skype, permettent d’appeler et d’envoyer des messages, des photos et des vidéos aux 4 coins de la planète, sans frais. Il suffit de télécharger – gratuitement – l’une de ces applis sur son smartphone. Elle détecte automatiquement dans votre liste de contacts ceux qui utilisent la même appli.