Mexique, les plages du Pacifique
Zipolite, Z comme Zorro
Après Zicatela, Zipolite. Le surf trip se poursuit sur cette autre plage mythique, 2 kilomètres de sable fin et clair, qui a grandi avec les hippies, pour devenir l’une des Mecque du Mexico gay.
On la rejoint par Pochutla, avant de sauter dans une camionnette bâchée qui descend jusque-là. Quelques bâtiments en dur ont poussé, plus résistants aux ouragans, mais la civilisation n’a pas encore trop empiété.
Pas (ou presque) de téléphone ici, même portable. Sur le rivage, une brochette de posadas (auberges), la plupart en bois et palmes, jouent encore les repaires pour tout un hiver. On y dort par terre, sur un matelas, ou dans un hamac.
Tout ici, se fait les pieds dans le sable : dormir, manger, danser. Et, le soir venu, on trinque autour d’un feu, guitare en main, à l’ombre des dunes légères, tandis que le soleil s’enfouit sous l’horizon orangé.
Le lendemain, vers 11h — jamais trop tôt — les choses sérieuses recommencent. Au programme : un beach break, encore un, court et violent, lui aussi, qui n’admet aucune erreur, même minime. Aucun hasard si, en mazatèque, Zipolite signifie « plage des morts »...
Ceux que les conditions inquiètent se contentent d’apprivoiser les carrés de sable. Sur la playa del Amor, au fond d’une crique timide, la baignade est plus sûre et les maillots tout à fait optionnels. Un souvenir du temps où Zipolite était 100 % nudiste.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Claude Hervé-Bazin
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