3 merveilleuses semaines en Namibie, en solo

Forum Namibie

Ayant moi-même puisé des idées dans les carnets d’autres routard (un grand merci d’ailleurs à Tanit pour son petit guide sur la Namibie et à Annick pour m’avoir recommandé Okonjima, où j’ai terminé mon voyage de la plus merveilleuse des façons), je voudrais partager mon expérience, qui je l’espère pourra aider de futurs voyageurs dans ce superbe pays.
Pour cadrer un peu la situation, j’ai 50 ans et je voyageais seule, ce qui n’a à aucun moment été un problème. Je n’ai jamais fait de 4x4, et je n’avais d’ailleurs fait que très peu de pistes en Afrique du Sud. Ce qui fait que je ne me sentais pas assez à l’aise pour faire tout le road trip en self drive. J’ai donc choisi une option hybride: la première partie du voyage en prenant des navettes pour passer d’un lodge à l’autre (dans le Sud et le centre), la deuxième partie en louant une voiture et en self drive pour aller faire Etosha avec quelques arrêts complémentaires dans les environs. C’était une bonne option pour moi, mais après avoir vu les pistes du Sud (dans les endroits les plus connus), je pense que j’aurais très bien pu conduire sur celles-ci. Ca aurait cependant été plus fatigant et parfois stressant, donc je ne regrette pas mon choix.
J’ai pris contact avec Gondwana pour organiser une partie de mon voyage (les navettes, les lodges de la première partie et la location de voiture) et j’ai réservé le reste par moi-même en direct. Là aussi, aucun regret, Gondwana est une organisation très sérieuse, les lodges sont très bien, les navettes bien organisées et en parfait état et la voiture de location presque neuve. Et pour la deuxième partie, les réservations étaient faciles, et tous les endroits correspondaient à mes attentes. Après cette longue introduction, passons au véritable récit.

Le 26 Avril, départ de Bruxelles dans l’après-midi pour Windhoek en passant par Doha. Le vol avec Qatar Airways s’est très bien passé, l’escale de 2h à Doha m’a permis de découvrir cet aéroport (superbe, moderne, bien organisé…).
Arrivée à Windhoek vers 10h, le transfert que j’avais réservé avec Tok Tokkie n’est pas là pour m’attendre, mais après les avoir contacté, il finit par arriver, il y a eu un souci avec la communication de l’heure d’arrivée mais tout était résolu en moins d’une heure, et c’est le début des vacances, donc pas de soucis. Le chauffeur est super sympa et je suis toute contente de voir quelques singes peu après avoir quitté l’aéroport (ce sera presque les seuls singes que je verrai en Namibie!). Je suis à mon hotel (the Weinberg) en 45 min environ, et je suis contente que ma chambre soit déjà disponible. Hotel agréable, accueil sympa, bel endroit, un peu hors du centre ville,on peut y manger quelques tapas au rooftop, ou aller dans un des restaurants qui sont juste à côté. Je demande à la réception qu’on me commande un taxi pour m’emmener dans le centre faire un petit tour (voir la kristuskirche, le musée de l’indépendance…) et celui-ci me conduit bien dans le centre puis propose (avec un peu d’insistance) de me faire faire un tour de la ville. Je fais d’abord un tour à pieds dans le centre, puis reprend le taxi et je me laisse convaincre de faire le city tour. J’aurais du négocier, je pense, mais j’étais fatiguée j’ai donc accepté l’offre sans discuter. Il a voulu me montrer le township de katatura, c’est à la fois intéressant de voir comment ce quartier est organisé, les conditions plus ou moins difficiles selon dans quelle partie du township on se trouve…mais en même temps je n’aimais pas ce côté “voyeur”. En conclusion, je n’ai pas aimé Windhoek, rien de ce que j’ai vu ne m’a vraiment plu, c’est la seule partie du voyage que j’ai trouvée inutile. Contrairement à Capetown par exemple qui est vraiment une jolie ville, Windhoek ne m’a pas donné envie d’y passer du temps. Mais j’ai peut-être raté quelque chose…




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28 Avril
Je prends un petit déjeuner léger, une route assez longue m’attend. Un taxi pour rejoindre le truckport, lieu d’où partent les navettes (Namibia2go, il y en a à partir de Windhoek vers Kalahari, Namib, Swakopmund, Etosha). Ce matin, je prends celle qui rejoint le Kalahari Anib lodge. Comme je suis la seule sur ce trajet et que je suis en avance ainsi que mon chauffeur, on peut partir plus tôt que prévu. Le trajet se passe super bien, c’est de la route en tarmac jusqu’à la gate du Anib lodge, donc très roulant (mais quelques travaux sur le chemin, la seule chose qui nous ralentit). Je parcours donc pour la première fois ces grandes étendues vides (on n’a croisé qu’une petite ville sur le trajet, c’est fou) On est avant midi au lodge, l’accueil est charmant, un petit verre de jus, on me montre bar, restaurant et piscine , on me confirme mes activités réservées pour ce soir et demain matin, je profite du wifi quelques minutes, et ma chambre est déjà prête. Je suis très contente, mon bungalow (le 49) n’est pas un de ceux qui donnent sur la piscine, il est un peu plus loin donc plus calme et la terrasse donne sur le bush. La chambre est très jolie, je me sens bien ici.





Le lodge est assez grand et accueille régulièrement des groupes mais c’est très calme malgré tout. A 16h, beaucoup de gens participent au sundowner drive . Il y a plusieurs voitures de 9 sièges, je me retrouve dans un groupe de 6 personnes, donc on n’est pas trop serrés dans la voiture et chaque voiture part de son côté donc on ne verra quasi jamais les autres. Ce premier drive du séjour est super, Armin, notre chauffeur-guide, prend le temps de bien expliquer faune et flore, et il est très sympa. Le paysage semi désertique de sable rouge, est superbe, on roule entre les lignes de dunes, et on croise pas mal d’animaux (de springboks, kudus, autruches, même un groupe de girafes). C’est le vrai début de mon voyage, la reconnexion avec ce qui m’a tant plu en Afrique du Sud il y a quelques années. On s’arrête en haut d’une dune pour regarder le soleil se coucher, un verre à la main. Je teste un cidre local, Hari, c’est pas mal.




Ce sunset sur les dunes rouges, c’est splendide, ça clôture magnifiquement ce premier jour de road trip. Et le repas (buffet) au lodge est lui aussi excellent.

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29 Avril

Je me lève très tôt pour faire le morning drive ‘et là on voit que c’est plus difficile de se lever pour un drive le matin, alors qu’il y avait au moins 40 personnes dans 6 voitures hier, aujourd’hui, une seule voiture et on est 3 dedans ), et cette fois c’est Moses qui nous accompagne. Il est super sympa lui aussi . On croise déjà un oryx et des springboks avant de s’arrêter pour le lever de soleil, une tasse de café à la main. Quel calme ! On repart ensuite à la recherche d’animaux et on en voit plein : elands, girafes, autruches, zèbres, steenboks…des springboks bien sûr (c’est drôle, cet animal est le symbole de l’Afrique du Sud mais j’en ai vu bien plus en Namibie). A un moment on trouve une œuf d’autruche abandonné (Moses nous explique qu’il a sans doute été volé par un chacal qui l’a poussé loin du nid en croyant pouvoir l’ouvrir). Pour nous prouver sa solidité, il se met debout dessus, et ça ne fait rien du tout à l’œuf…il nous donne encore plein d’infos sur la faune et la flore du Kalahari, c’est passionnant.




Excellent petit déjeuner puis repos dans mon bungalow. Le soir je vais chercher un apéro (Amarula, j’ai découvert ça en Afrique du Sud et j’adore, c’est un peu comme du Baileys) que je sirote sur ma terrasse (de mon bungalow, la vue est directe sur le coucher de soleil).


De nouveau un excellent repas et très bonne nuit, demain je quitte ce lodge pour ma prochaine étape, le Fish river Canyon.

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30 Avril

Pas de lever matinal aujourd’hui, ma navette ne part d’ici que vers 13h. Donc je prends calmement mon petit déjeuner, je refais les bagages (petite précision, je voyage léger, j’ai juste une valise cabine et un petit sac à dos, et j’ai utilisé les services de blanchisserie des lodges deux fois sur le séjour, c’est parfait, il faut juste avoir deux nuits au même endroit) et le check out.

Il est 11h, je me prépare à attendre 2h au bar, mais bonne nouvelle, ma navette est arrivée plus tôt que prévu et comme je suis la seule à la prendre, on peut partir tout de suite. C’est parfait comme ça on voyage pendant les heures les plus chaudes et je serai sur place largement pour le coucher de soleil (il se couche hyper tôt, vers 18h30). La route se passe de nouveau très bien. La plus grosse partie est en tarmac mais les 100 derniers kms sont en piste (de très bonne qualité). De Mariental à Keetmanshoop, c’est très monotone comme paysage, mais ça devient mieux par la suite et !a me fait penser à l’Arizona ou Nouveau Mexique. Sur la partie piste, c’est assez désertique, sauf autour du Naute dam ou c’est plus vert.

Et la piste est très poussiéreuse, heureusement qu’on ne croise pas beaucoup de voitures, parce qu’on est entouré d’un nuage de poussière à chaque fois.

On passe à côté de la Canyon roadhouse, où j’avais d’abord pensé loger, et je suis bien contente d’avoir finalement choisi le Canyon lodge. La roadhouse est pour moi trop près de la piste principale qui mène au fish river canyon donc je pense que ça aurait été moins tranquille. Et dès l’arrivée au Canyon lodge, je suis sous le charme, ces petits bungalows qui me font penser à la Suisse, au milieu de ce désert et ces gros rochers orangés, c’est superbe !
Et une pelouse au milieu du resort, avec des « dossies » (damans des rochers) sorte de grosses marmottes qui se promènent partout, c’est trop mignon. Je suis surprise de voir un oryx qui semble rester au milieu des bungalows, et j’apprends que c’est un ancien, qui se plait bien là au milieu et s’appelle Jerry.


De nouveau l’accueil est très sympa, petit jus de fruit, lingette rafraichissante, et on me conduit à mon bungalow, le 13, bien tranquille, à mi-chemin entre le bâtiment principal et la piscine. Celle-ci est vraiment isolée, au milieu des rochers, avec une superbe vue sur le désert environnant. Ma chambre est parfaite, construite au milieu des rocs, j’adore !





Le soir, on peut suivre une petite promenade accompagnée pour aller prendre l’apéro au dessus de l’amas rocheux, c’est très chouette, on n’est que 3 personnes à le faire. On nous explique sur le chemin pas mal de chose sur la flore des environs, comme le milk bush (plante dont la sève est apparemment très irritante) et le quiver tree dont l’écorce est aussi douce qu’une peau de bébé…le coucher de soleil est magnifique, et la vue du haut des rochers sur le resort est incroyable.



On redescend pour le repas du soir, deux choix et service à table pour entrée et dessert, et buffet pour le plat principal. Tout est très bon, et le service est parfait. Je me couche tôt, demain je dois me lever avant le soleil pour aller faire un morning walk.

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1er Mai

C’est la fête du travail mais je me lève tôt pour ma promenade matinale. A 6h30, je suis la seule à faire cette activité, je pars donc avec Percival rejoindre en voiture le lieu où on va admirer le lever de soleil. C’est très calme, très beau, aucun bruit, on profite une tasse de café à la main. Puis quand le soleil est levé, on abandonne la voiture et on rentre au lodge en marchant.



L’endroit est très beau, la promenade facile, mais à choisir je pense qu’un morning drive aurait été mieux parce qu’on se serait plus éloigné du lodge et on aurait donc vu plus de choses. Ca reste sympa pour débuter la journée, et mériter l’excellent petit déjeuner qui m’attend. La journée, je me repose, je regarde les damans des rochers qui sont super comiques, ils sont tous sur la pelouse, il jouent ensemble, et parfois, d’un coup ils se sauvent tous dans les rochers on ne sait pas pourquoi. Puis ils revienent et ça recommence.

Vers 16h30, je pars avec Percival pour la visite du fish river canyon (on est seuls à partir du lodge et on rejoint un peu plus loin une famille namibienne qui séjourne à la roadhouse. Ils profitent du long week-end pour découvrir cette partie de leur beau pays avec leurs 3 enfants.

La piste jusqu’au point de vue principal du canyon est très bonne, mais si vous voulez faire les autres points de vue, c’est plus rocailleux (je suis bien contente de ne pas devoir conduire ici !). Le Canyon est impressionnant mais quand même bien moins que celui du Colorado. Ce qui est étonnant, c’est que même si on sort juste de la saison des pluies, c’est tr§s sec dans le fond, il n’y a pas de rivière, juste quelques flaques par ci par là. Percival nous explique que c’est déjà très sec d’habitude mais cette année il y a eu particulièrement peu de pluie. En discutant avec lui, et plus tard avec d’autres chauffeurs/guides, je me rends compte que ceux)ci sont rarement originaires de la région où ils travaillent (du moins dans les lodges Gondwana, où ils leur proposent une rotation entre les différents lodges qui couvrent tout le pays), et dans tous les cas, vu que ces lodges sont très isolés, les employés travaillent 3 semaines, puis rentrent 1 semaine ou travaillent 5 semaines et rentrent 2 ou 3 semaines (si ils habitent loin, les transports peuvent leur prendre plusieurs jours parfois !)


On s’arrête entre autre là où les hikers commencent le trail dans le canyon (ça dure 5 jours, 80 km, et il n’y a aucun point d’eau potable, donc il faut prévoir en conséquence !). Rien que de voir la première partie de la descente, j’ai le vertige ! Franchement, il faut être sacrément courageux pour se lancer dans ce trail !


On prend finalement l’apéro (je teste un autre cidre, le Savana) au point de vue principal, en admirant le coucher de soleil…


Sur le chemin du retour, on croise juste deux autruches et un renard qui se sauve vite, et après le repas une fois encore excellent, je me couche tôt, ma navette part à 7h demain matin.

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2 Mai

Comme la navette part très tôt (7h), je préfère ne pas prendre un déjeuner trop lourd, je bois juste un café et je profite du point du jour sur le lodge et je prends quelques fruits et petits gâteaux pour plus tard.

C’est Percival qui va me conduire ce matin, je dois repasser par le Kalahari anib lodge pour ensuite continuer vers le Namib. J’aurais pu enchainer les deux navettes, le matin celle-ci et l’après-midi celle qui relie le Namib desert lodge, mais j’ai préféré limiter les trajets et ajouter une nuit au Anib lodge. Comme je m’y suis très bien sentie les premiers jours, je suis contente d’y retourner.

Sur la partie piste, 100km, on n’a pas croisé une seule voiture ! Mais bien girafe, zèbres, springboks…je ne comprends pas comment ils survivent dans un lieu si désertique…ensuite sur la route en tarmac je me rends compte qu’il n’y a pas de station service sur plus de 200km ! Quand je serai au volant de ma voiture de location j’ai intérêt à faire attention à ça !

A l’arrivée au Anib lodge, on me redonne le même bungalow, je suis super contente, je pourrai encore regarder le coucher de soleil sur ma terrasse un apéro à la main (là, on va finir par croire que je suis alcoolo alors qu’en dehors des vacances, je ne bois même pas un verre par mois….).

J’avais oublié mon adaptateur dans ce lodge deux jours plus tôt, je demande si on l’a retrouvé mais non, heureusement ils en vendent à 2 ou 3 euros, donc j’en reprend un. Dans la plupart des lodges il y a des prises « européennes » mais pas partout donc il vaut toujours mieux avoir un adaptateur avec soi.

Je passe un peu de temps au bar pour profiter du wifi (il ne marche pas dans les chambres) et j’entends tout à coup parler, en français, de « mitraillette », je leur demande donc s’ils sont belges (je ne pense pas que les français, sauf peut-être dans le Nord, appellent mitraillette les sandwiches avec des frites dedans). Des compatriotes ! Je papote un peu avec eux, ils ont fait le tour dans l’autre sens et viennent donc du Namib, ils me donnent quelques conseils pour Sossusvlei et me racontent qu’ils ont eu une crevaison sur la piste dans le désert. C’est là que je suis heureuse de ne pas conduire de ce côté-ci, je n’ai jamais changé une roue, et c’est la seule chose qui m’inquiète pour mon self drive.

Ce soir, en fin de repas, les serveurs/serveuses chantent quelques chants locaux, c’est super sympa comme ambiance !

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3 Mai

Après un bon petit déjeuner, je me prépare à attendre jusqu’à 13h pour ma navette, et je papote avec un autre couple de belges (de près de chez moi en plus) qui terminent leur road trip demain, elles me donnent aussi des conseils pour Sossusvlei, j’ai hâte d’y être !

Mon chauffeur du jour, Josaphat, arriver vers 11h, et comme une fois de plus je suis seule, on peut partir presque aussitôt. Je me dis que ces navettes ne doivent pas leur rapporter grand-chose si chaque fois il n’y a qu’un voyageur mais j’ai vu par la suite des navettes bien remplies donc ça dépend des jours et des trajets (ceux entre Windhoek et Namib ou Windhoek et Etosha sont souvent plus remplies). Et ils adaptent le véhicule selon le nombre de passager, je n’ai jamais été dans un mini bus mais uniquement dans des 4x4 de taille normale.

La route jusqu’à Maltahohe (130km)est en tarmac, ça roule bien…puis on a 200km de pistes jusqu’au Namib desert lodge. Bonne piste mais parfois un peu rocailleuse. On croise très peu de monde. Quand on arrive aux monts du Namib Naukluft c’est très beau comme paysage, puis après être passés de l’autre côté, c’est très désertique avec des falaises bruns orangés, très beau également.



Le lodge est au pieds de ces falaises, c’est un environnement superbe. Je trouve le lodge un peu trop grand mais ça reste très bien, je deviens juste difficile ! :blush:





J’ai la chambre 3, pas loin de la piscine mais avec la terrasse qui donne sur les rochers, donc c’est chouette pour regarder le coucher de soleil.


Ici le wifi marche dans la chambre, ce qui est plus pratique pour appeler mes enfants ou ma maman. Après le sunset, je vais profiter du buffet, c’est très bien ici aussi, il y en a pour tous les gouts (en parlant de gout, la viande d’oryx est délicieuse !). Et on a ici aussi droit à un petit concert des employés, c’est vraiment chouette.

Demain, c’est le grand jour, lever tôt pour aller découvrir Sossusvlei, j’ai trop hâte !

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4 Mai

Ce matin, lever hyper tôt pour l’excursion, on part à 6h. Notre guide sera Abiud, et je suis avec une américaine d’environ 30 ans et une famille américaine mais installée en Namibie depuis 2 ans, qui ont des enfants de 4, 7 et 11 ans.

On arrive après 45 min à la porte d’entrée du parc de Sossusvlei mais il n’ouvre pas avant 7h15, on attend donc dans la file, en regardant le soleil se lever et les montgolfières s’envoler

Les seuls qui peuvent circuler dans le parc avant l’ouverture sont ceux qui résident dans celui-ci, et pour ceux qui veulent grimper les dunes à la fraiche et profiter du site avant le lever de soleil, je vous recommande de loger à l’intérieur. Je ne sais pas si le logement est bien, mais pouvoir y être avant tout le monde, ça doit être beaucoup mieux. Surtout que, de l’entrée, on en a encore pour 50 min pour atteindre la fin du parc (bid daddy, big mamma et dead vlei).

De notre côté, on s’arrête un peu après l’entrée du parc pour déjeuner sur un parking qui a vue sur les premières dunes, puis on s’arrête à dune 45 mais juste le temps de faire quelques photos,




et on continue jusqu’à big daddy. Jusqu’au dernier parking avant big daddy, c’est une route en tarmac mais les derniers kms par contre sont dans le sable. Si vous ne maitrisez pas le 4X4, n’essayez pas de vous y engager, on a vu plusieurs voitures bloquées (et il parait que si le NWR doit les dégager, ça coute assez cher). Et vu la chaleur, ne le faites pas non plus à pieds, 4 kms à pieds avant de commencer la grimpette sur big daddy, ce n’est pas l’idée du siècle…donc restez sur le dernier parking avant la partie sableuse et prenez la navette du NWR. Nous, Abi maitrise, donc on peut y aller avec notre véhicule, ça secoue pas mal, mais c’est sympa. Arrivés au parking de big daddy, le reste du groupe se lance dans la grimpette, moi je prends le chemin « facile » pour atteindre dead vlei. Pas si facile que ça quand il fait super chaud parce que même si ça ne monte pas trop, marcher dans du sable mou, c’est quand même difficile. Evidemment, je n’ai pas pris de casquette ni mis de protection solaire….heureusement un groupe de mamys françaises m’en passe un peu, et je me mets à l’ombre d’un des arbres morts pour me remettre de ce coup de chaleur. Cette cuvette blanche avec ces arbres morts, au milieu des dunes orangées, c’est trop beau !




Je ne voyais pas ça si grand, surtout la taille des arbres, dont certains font bien 4m, et malgré le monde sur place, on peut se sentir presque seuls au monde tellement c’est calme. Et on voit ceux qui montent sur big daddy puis descendent presque à pic (en dehors du fait que je n’avais pas la condition pour grimper, je n’aurais jamais osé me lancer pour redescendre !). Quand je me sens mieux, je prends plein de photos, puis je retourne vers le parking pour attendre les autres. Je sais que ça va prendre du temps puisqu’eux sont toujours en train de grimper big daddy mais au moins près du parking il y a quelques bancs ombragés par des arbres. Je les attends donc là tranquillement, j’ai de l’eau et il y a plein de petits oiseaux dans l’arbre, en plus quelqu’un a mis une demi pastèque par terre et les oiseaux viennent la picorer, c’est trop mignon.


Quand les autres reviennent, ils ont l’air épuisés, mais heureux d’avoir grimpé la plus haute dune du parc, même le petit de 4 ans, je suis impressionnée !

On va un peu plus loin, vers le parking de big mamma et là, il y a des tables pour pique niquer à l’ombre, c’est donc ce qu’on fait, c’est super sympa, et un chacal vient tourner autour de nous pour voir s’il peut chipper quelque chose, et finit par se coucher juste à côté de notre table. :blush:


De là, on repart vers l’entrée du parc et on s’arrête une dernière fois au Sesriem canyon. L’endroit est très joli, il n’y a pas beaucoup de monde, mais il commence à faire vraiment très chaud donc on repart après une quinzaine de minutes.

On est de retour au lodge vers 16h30, je suis assommée par la chaleur, je me repose en triant mes photos je mange assez tôt et je me couche avec les poules. Cette journée était formidable, j’attendais ce lieu depuis des mois (même des années en fait, depuis que j’en avais vu des photos) et je n’ai pas été déçue. Mais de nouveau, si je devais changer quelque chose, je logerais dans le parc pour profiter des lieux avant le lever su soleil et dans les premières heures de la journée.

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Il est super chouette ton récit de voyage Katia ! Je confirme qu’on ne s’est pas croisées, mais nous avons fait un parcours similaire. J’apprécie de pouvoir revivre un peu ce voyage à travers tes yeux et tes magnifiques photos, merci pour ça ! :sunrise_over_mountains:

C’est pareil pour moi en lisant ton carnet, je regarde chaque fois quand je me connecte si tu as ajouté quelque chose!

5 Mai

J’ai peu et mal dormi, je ne sais pas pourquoi, mais je me réveille malgré tout bien à temps pour le morning drive. Mon guide du jour, Sam, vient frapper à ma porte 30 min avant l’heure pour être sûr que je suis réveillée. Il faut dire que je suis la seule à faire le drive ce matin ! On va se placer sur une falaise pour le lever de soleil, et Sam me propose s’écrire mon nom sur le sable et de me prendre en photo à côté…ça doit être un truc qui fait plaisir aux touristes…et comme une bonne touriste, je le fais ! :blush:

On s’arrête à plusieurs points de vue, dont un duquel on peut voir le lodge d’en haut, les paysages sont splendides, et il y a pas mal d’animaux malgré la sécheresse.


Sam m’explique pas mal de choses, notamment quand on voit des vautours (de 2 sortes différentes), il m’explique qu’un des deux fait partie des « ugly five » (après les big five et les little five) avec les phacochères, les gnous, les hyènes et les marabouts.


Il me parle aussi de la flore, comme du « smelly bush tree », sous lequel les antilopes cachent souvent leurs petits parce que son odeur cachera celles des bébés aux prédateurs. Ou le « bitter bush » qui permet de soigner maux de ventre ou nez bouché. Et l’acacia dont les racines peuvent puiser l’eau jusqu’à 60m de profondeur ! C’est vraiment très intéressant.

On rentre juste à temps pour que je prenne le petit déjeuner avant de refaire mes bagages pour attendre ma navette. Comme une fois encore je suis seule dans la navette, on peut partir 1h plus tôt que prévu, c’est chouette parce que le trajet pour Swakopmund est assez long lui aussi. Linus sera mon chauffeur, et il est plus bavard que les 3 derniers, donc on papote pas mal sur le chemin. On s’arrête à Solitaire faire le plein d’essence et j’en profite pour faire des photos de cet endroit perdu dans le désert qui me fait penser à certains lieux de la route 66, et bien sûr, je prends un Apfel Strudel à la bakery de Mc Gregor dont on parle dans tous les guides ! Je ne le mangerai qu’en arrivant à Swakompund, et c’était délicieux !





La route est une piste pour la plus grande partie, d’abord une partie très belle au milieu des collines, avec le Gaub pass et la rivière complètement à sec (il y a un accident sur le pont, qui empêche un bus de passer. Par contre, nous, on passe tout juste, sinon je sens qu’on aurait pu être bloqué des heures… Je ne sais pas comment ça a pu se passer, une voiture est bloquée sur les plots qui forment la rambarde du pont. Ils ont dû perdre le contrôle en allant un peu vite et en glissant sur les graviers…


On continue dans le Kuiseb Canyon, c’est vraiment très beau la route ici.



Par contre, après on a une cinquantaine de km de route très monotone, une plaine désertique, et enfin on arrive à Walvis Bay. Ca me fait bizarre de voir une vraie ville après une semaine de lieux hyper isolés avec quelques villages par ci par là. Presque tout le littoral entre Walvis Bay et Swakopmund est construit, ça fait très balnéaire, c’est tellement différent, autant pour le paysage, l’habitat, la population (il y a plein de monde !), mais aussi le temps. Ici il fait frais (18-20 degrés) et plutôt couvert.

On arrive à mon hotel pour deux nuits, « the delight ». C’est sympa, pas loin du centre et du phare, la chambre est très bien…



Je fais un petit tour de la ville, dommage qu’il fasse si gris, je trouve cette petite ville sympathique, beaucoup plus que Windhoek.



Moi qui adore voir le soleil se coucher sur la mer, je me rends compte que ce ne sera pas pour ce soir, il fait beaucoup trop gris. Je préfère rentrer tôt, prendre un petit truc au room service et me reposer, la journée de demain sera assez longue.

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Merci pour ce beau carnet de voyage !

Avec plaisir, si ça peut donner des idées ou simplement faire découvrir ce merveilleux pays, je suis heureuse de partager mon expérience

6 Mai

Pour aujourd’hui, j’ai réservé avec Charly desert tours une excursion « marine day combo » avec un tour en catamaran le matin et un tour vers Sandwich Harbour l’après-midi en 4X4.

Je vais déjeuner, je ne me sens pas super bien, le changement de temps sans doute, j’hésite un peu à annuler, mais heureusement, je me motive , je mets une polaire (il fait vraiment frais ce matin) et mon pick-up vient me chercher. On prend plusieurs personnes dans différents coins de Swakopmund et on rejoint la marina de Walvis Bay.

On monte sur le catamaran et nous voilà partis pour chercher des dauphins et aller voir la colonie de phoques. A peine on a quitté le quai qu’un phoque monte à bord, apparemment il y en a un ou deux dans le port qui sont devenu des sortes d’animaux de compagnie qui accompagnent en partie les catamarans, ça fait plaisir aux touristes de les voir de près, et eux reçoivent quelques poissons en échange. Même chose avec un pélican qui se pose sur le pont un peu plus tard. Je n’étais pas sûre que ce soit le plus éthique, mais ce n’est pas bien méchant non plus…


On reçoit un petit sherry pour se réchauffer et voilà des dauphins en vue. Il y a déjà deux autres bateaux tout près donc on ne s’approche pas tout de suite pour ne pas les effrayer, puis on va les voir de plus près, c’est tellement beau de les voir jouer dans l’eau, sauter, puis nous suivre quand on accélère le bateau pour jouer dans les remous. Eux bien sûr ne sont pas nourris, ils sont entièrement laissés à leur état sauvage, et il y a déjà quelques phoques qui jouent avec eux.




On va ensuite voir la colonie de phoques à Pelican point, c’est fou de les voir tous sur la plage, certains qui se battent un peu, d’autres qui se reposent, encore d’autres qui entrent ou sortent de l’eau. Et quel bruit ils font !


On retourne ensuite vers la marina et on a droit à tout un buffet apéritif sur le chemin. J’ai même testé une huitre, pour la première fois de ma vie. Ce sera sans doute aussi la dernière fois, je n’aime vraiment pas cette consistance gélatineuse…mais au moins je ne mourrai pas idiote :blush:

En arrivant au port, un autre phoque grimpe sur le bateau, je m’approche un peu et mets ma main sur sa nageoire, c’est tout doux…

Je quitte le catamaran et je me demande encore si je vais faire la deuxième partie de l’excursion, le tour vers Sandwich Harbour (on ne va pas jusqu’au bout, une demi journée ne suffit pas pour ça, il faut le préciser), mais la matinée a été si agréable, que je n’hésite pas longtemps, en route pour les dunes en 4X4 ! On sera 3, un couple de sud africains et moi. On commence par s’arrêter près des flamands roses, et j’apprends qu’il y en a deux sortes, des plus petits tout roses et des plus grands qui sont plutôt blanc mais avec une ligne rose foncé.




Puis la lagune toute rose où on récolte le sel, et enfin, on entre dans le parc de sandwich harbour,

on commence par longer la mer, au milieu de petites dunes, puis on monte sur les grandes dunes qui s’avancent vers l’océan, et on grimpe, on redescend, on regrimpe, on redescend…on se croirait dans un grand huit, c’est génial ! On fait quelques arrêts photos, c’est splendide, l’océan, les dunes, et même le soleil pointe enfin son nez, quand on s’arrête pour un petit apéro dinatoire. Quand je pense que ce matin j’hésitais à tout annuler et là, j’ai passé une journée superbe du matin au soir.







Retour tranquille à Swakopmund, et comme il y a toujours un peu de soleil, je décide de retourner dans le centre, et cette fois aller regarder le coucher de soleil sur la plage.




C’était une bonne idée, le soleil qui descend vers la mer, les vagues sur la jetée, c’est tellement beau, reposant, la meilleure façon de clôturer cette merveilleuse journée.



7 Mai

Matinée glandouille, je me repose un peu avant le départ de mon shuttle vers 13h. Et cette fois, je ne voyagerai pas seule, le retour vers Windhoek se fera avec deux autres voyageurs, dont une dame qui travaille pour Gondwana et qui rendait visite à ses grands-parents à Swakopmund. Elle me donne quelques indications sur la route, on papote un peu, c’est très sympa. Par contre, je trajet est assez monotone, pas grand-chose à voir sur cette route, mais on passe à côté de quelques petites villes, c’est quand même un peu plus peuplé que le sud.

A l’arrivée à Windhoek, je me réinstalle à l’hotel et je revérifie mon trajet de demain, puisque là, c’est le grand jour, je serai au volant cette fois !

Je ne pourrai pas trop trainer, je dois atteindre Namutoni avant le coucher de soleil à 18h30, sinon les gates seront fermées. Et la route me prendra minimum 5 bonnes heures, sans compter les arrêts.

8 Mai

Après le déjeuner, on vient me chercher à l’hotel pour rejoindre l’agence de location de voiture (namibia2go, une filiale de Gondwana). Là on me présente mon bolide des prochains 8 jours, une petite Suzuki Jimny, deux places et un beau coffre, 4X4 (mais je ne devrai jamais utiliser cette option).

On m’explique comment changer une roue (bon ça n’a pas l’air compliqué mais ça doit être assez difficile physiquement, et j’espère surtout ne pas devoir le faire au milieu d’Etosha…), comment utiliser le 4X4, et je peux partir. Heureusement elle est automatique, j’aurais eu du mal à changer les vitesses de l’autre main. D’ailleurs, j’ai activé je ne sais combien de fois les essuie-glaces en voulant mettre le clignotant. Par contre, pas de difficulté à me réadapter à la conduite à gauche. La sortie de Windhoek se fait très vite, pas trop de circulation, me voilà sur l’autoroute jusqu’à Okahondja. Je m ‘y arrête pour quelques courses au supermarché, et quand je donne son tips au jeune homme qui garde la place de parking, il me demande si je veux bien lui prendre quelque chose à manger au supermarché…je lui ramène donc un cake aux raisins, il est super content, je suis à la fois heureuse de lui avoir fait plaisir et triste devant cette pauvreté, surtout chez quelqu’un qui fait de son mieux pour gagner quelques sous en travaillant sur le parking…

Je continue la route, c’est du tarmac tout le long, ça roule très bien (la voiture n’a pas beaucoup de reprise, c’est parfois difficile de maintenir le 120 dans les montées).A Tsumeb, je refais le plein pour ne pas avoir à m’en préoccuper les premiers jours dans le parc.

A peine entrée dans le parc, une girafe sur la droite, puis des springboks…


avant d’arriver à Namutoni, je tourne pour aller voir mon premier point d’eau, Klein Namutoni , je prends donc ma première piste, et ça roule très bien. Ce waterhole est superbe, il y a quelques kudus,



plein d’oiseaux…je prends ensuite le dik dik drive, je vois quelques impalas, mais pas de dik dik :blush:. En repassant près de Klein Namutoni, je vois plusieurs voitures, donc je remonte voir de plus près et il y a tout un groupe d’éléphants et une girafe. C’est trop beau de voir ces éléphants prendre leur bain, il y a des petits c’est tellement mignon.

Je vais ensuite m’installer dans mon bungalow à Namutoni (là je dois dire que le logement est très correct mais l’accueil n’est pas très chaleureux, j’ai trouvé que dans le parc, les employés, que ce soit à la réception des camps ou dans les restaurants, ne sont pas très sympas, c’est vraiment des « fonctionnaires »)


Je ressors pour trouver d’autres petites bestioles et je tombe sur pas mal de gnous, de zèbres, des springboks…

il reste 40 minutes avant la fermeture de la porte…hum, et si je retournais à Klein Namutoni ? Il y a quelques voitures, que regardent-elles ? ah, des girafes qui n’osent pas s’approcher de l’eau, mais pourquoi ? Ah mais c’est à cause du couple de lions ! Ils se reposent, puis la lionne se redresse, s’approche du mâle, et les voilà qui s’accouplent !


J’ai passé 3h dans le parc et j’ai déjà vu tout ça, mais quelle beau début de séjour…

Je rentre et je vais vite voir le coucher de soleil sur le watherhole du camp (le coucher de soleil est superbe, mais le point d’eau pas terrible je trouve).

Je prends le repas dans le resto du camps (très correct) et on peut profiter du wifi gratuitement près du restaurant.

La nuit ne peut qu’être bonne après une si belle journée.

9 Mai

Je me lève tôt pour partir au plus vite, le temps de charger la voiture, de rendre les clefs, et me voilà partie pour de nouvelles découvertes.

Je m’arrête à plusieurs points d’eau sur la route vers Halali, et je vois des zèbres, des gnous, des spcringboks,




puis je vois deux voitures arrêtées sur le bord de la route, c’est un quépard !


Juste après, je me trompe de route, je vais dans une route secondaire, et je tombe sur un énorme groupe de zèbres (au moins 100 ) et 30-40 gnous !


J’arrive à Halali vers 11H30 donc comme le check in est à 13H j’en profite pour aller prendre le lunch . Le repas est correct mais rien de très particulier. Le wifi est payant ici (chaque camps a une politique différente pour le wifi. A Namutoni c’est gratuit et ça marche, près du restaurant. A Halali, on doit prendre un pack , c’est payant et ça marche. Et à Okaukuejo, c’est gratuit mais ça ne marche pas du tout).

Je vais m’installer dans mon chalet (Honeymoon elephant), c’est pas mal du tout,


mais pour aller jusqu’au point d’eau du camps, c’est mieux d’y aller en voiture,surtout le soir, c’est à quelques centaines de mètres du centre du camps. Ce waterhole est bien plus sympa que celui de Namutoni, et il y a de chouettes emplacements ombragés pour l’observer en apportant son petit apéro ou un pique nique.

Je fais une petite sieste puis je ressors vers 15h30, direction de point d’eau Rietfontain.Il est très beau aussi celui-ci, et quand j’arrive, un troupeau de zèbres s’y abreuve, ils arrivent en file indienne, et repartent de la même façon.


Je continue ensuite vers Sueda et les deux points d’eau qui suivent, le paysage est très beau mais peu d’animaux, et la route est plus rocailleuse, je fais bien attention, surtout que je sens bien que si je freine très brusquement, ça part, comme sur de la glace.

Puis je reviens vers Halali, je vois des éléphants de loin mais ils retournent sous le couvert des arbres, et je m’arrête à nouveau à Rietfountain, et il y a un lion, puis 2 autres le rejoignent, c’est superbe !



Je les admire pendant un long moment, mais il est l’heure de rentrer si je ne veux pas arriver après la fermeture des portes.

Je vais me chercher une glace au magasin du camps, et je vais voir le coucher de soleil au point d’eau. Je râle un peu parce que j’arrive juste trop tard, je vois un groupe d’éléphants s’éloigner…mais le coucher de soleil est très beau.

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10 Mai

Je me lève à 5h45 pour aller faire un tour au waterhole avant le lever du jour. C’est très calme, paisible, mais…rien à voir. Je vais ensuite me préparer pour quitter le camps dés l’ouverture des portes, et je suis effectivement la troisième voiture à sortir. Je me dirige vers Rietfountain, et ce matin, rien à voir, puis je continue vers Okaukuejo, et je ne vois rien, je prends la route secondaire vers Aus, beau point d’eau mais rien à voir, olifantsbad, où j’espérais voir des éléphants, rien…je commence à désespérer mais j’arrive à gemsbokvlakte, et cet endroit est tellement beau…une immense plaine, un point d’eau au centre…et là il y a à voir ! Notamment, encore une fois des lions, décidémment j’ai de la chance avec les lions ! Ils se reposent puis se promènent, jouent un peu à deux…deux (très) gros chats !




Je continue vers Nebrowni (très beau point d’eau aussi), puis comme il est encore tôt, je ne m’arrête pas à Okaukuejo et je vais voir le point d’eau de Onduka, qui est tout près de la Anderson’s gate. La route entre le camps et la gate est en tarmac, ça repose après les pistes . :blush:

Je prends le chemin secondaire le plus long pour rejoindre le point d’eau c’est une piste très chouette, il y a de nouveau plein de zèbres et de gnous, qu’on retouve autour du superbe point d’eau avec aussi des oryx, des springboks…c’est très beau.


Je rejoins ensuite Okaukuejo et je vais directement voir le point d’eau, et c’est sans doute un des plus beaux. Un grand point d’eau, avec une immense plaine autour et les arbres dans le fond. En plus, il y a toujours des animaux, le va et vient est continu, c’est incroyable


!Je vais chercher ma clef, et je suis vraiment heureuse d’avoir réservé un « waterhole chalet », je suis à quelques mètres du point d’eau, et la chambre est vraiment très correcte.


Il y a peu de choix pour le lunch au restaurant donc je prends juste une soupe, puis je décide de ne plus faire de drive aujourd’hui, je vais juste regarder ce qui passe au point d’eau, je m’installe sur un banc à l’ombre, je vais chercher à boire ou de quoi grignoter dans mon chalet de temps en temps, et je profite de toute cette faune qui défile continuellement. Des zèbres, des gnous, des oryx, des springboks, un tout petit chacal,…

Le soir, avant le coucher de soleil, il n’y a presque plus d’animaux, puis juste après qu’il se soit couché, des girafes arrivent, et puis je vois arriver sur la gauche un rhinocéros, je commençais à désespérer d’en voir. Après 20 minutes, en voilà un deuxième qui arrive !



Je vais me coucher très satisfaite de ma soirée, et bien décidée à aller voir avant le lever du soleil ce qui vient au waterhole.

11 Mai

Je me !ève très tôt comme prévu (en même temps, ce n’est pas difficile, je me couche hyper tôt aussi). Je vais directement voir s’il y a quelque chose d’intéressant à voir au point d’eau, il fait encore très sombre, mais j’entends un prédateur, et je le vois approcher du point d’eau, je pense que c’est une hyene mais je ne peux pas en être sûre, il n’y a vraiment pas assez de lumière. Puis deux rhinocéros s’approchent, et repartent juste avant le lever de soleil.

Il est temps de recharger la voiture, je dois retraverser le parc jusqu’à Namutoni pour rejoindre ce soir la réserve Onguma qui est juste à la sortie de ce côté. Je repasse une dernière fois près du waterhole avant de partir, et il y a de belles réflections sur l’eau, c’est très joli.




La première partie du trajet est un peu monotone, rien à Nebrowni, rien sur les côtés, et devoir faire attention à la piste, ça commence à me fatiguer un peu (je pense que c’est beaucoup moins fatigant quand on n’est pas seul en voiture, mais devoir à la fois faire attention à la route, regarder si on peut trouver des animaux, toute seule, c’est plus fatigant. Rien d’insurmontable, hein, et dès qu’on voit l’un ou l’autre animal, ça repart tout de suite très bien.

Un peu avant Rietfountain, je vois des red hartebeast,

et effectivement, ça repart, je suis de nouveau en forme ! Arrivée à Rietfountain, je vois quelques voitures arrêtées sur le parking, je vais voir, et il y a un groupe de zèbres qui approchent. Mais je me rends compte que les occupants des voitures regardent de l’autre côté, dans la végétation,qu’y a-t-il donc ? Avec mon zoom, je regarde un peu mieux, et c’est un groupe de hyènes ! Une d’entre elles finit par quitter la végétation et s’éloigner avec quelque chose dans sa gueule…on ne voit pas bien ce que c’est, je la suis un peu de loin,


puis je repars, et un peu plus loin, je vais jusqu’à un point de vue au milieu du pan, c’est tellement impressionnant, on s’avance dans cette étendue de désert blanchâtre jusqu’ç un point ou on est en plein milieu et on ne voit que ça tout autour.


Puis je continue jusqu’à Namutoni où je prends le lunch et profite du Wifi, ensuite un dernier passage à Klein Namutoni (un groupe de girafes, c’est trop drôle de les voir se pencher en écartant les jambes pour boire).




Et il est temps de quitter le parc…je ne dois pas aller loin, la gate de la réserve Onguma est juste après la sortie. Et c’est là que je me rends compte que le réservoir n’est plus qu’au quart, et que je ne suis pas sûre que ce soit suffisant pour aller demain jusqu’aux stations service de Tsumeb. J’aurais dû refaire le plein à Namutoni (surtout que je pensais au début que l’essence serait plus chère dans le parc mais ce n’était pas le cas). Bon, je verrai bien demain, pour le moment je vais m’installer au forest camp de Onguma (il y a plusieurs logements dans la réserve). C’est à 15km environ de l’entrée, je me dirige donc en suivant les indications et en essayant de repérer des animaux (surtout que le gardien de la gate m’a dit « ne sortez surtout pas de votre voiture avant d’arriver au forest camp, il y a pas mal de lions dans la réserve « ).

Arrivée à la réception, je suis directement accueillie avec un verre de jus et une serviette rafraichissante, mais aussi de grands sourires, c’est tellement différent de l’accueil dans les camps du parc ! Bien sûr le prix est différent, mais ça ne coute rien d’être agréable, je pense. Et ici, je me sens vraiment bien, en plus c’est très joli évidemment. On me demande de rejoindre en voiture mon bungalow, le 11, le plus éloigné de la réception, et on m’y rejoint pour tout me montrer. La chambre est splendide, la salle de bain très belle aussi, et il y a une terrasse sur l’arrière, qui donne sur la forêt, avec une baignoire en plein air ! J’en profite immédiatement, ça fait tellement de bien, prendre un bain à l’extérieur, au milieu de la nature…



On m’a conseillé de revenir à la réception en voiture pour le sundowner drive et le repas du soir, (alors que ce n’est que quelques centaines de mètres) c’est donc ce que je fais.

Le drive est sympa, avec deux couples de belges (un couple néerlandophone et un couple francophone), et notre guide Nico nous donne de chouettes infos (mais qu’est-ce qu’il roule lentement !), et on voit un groupe de lionnes endormies après avoir bien mangé sur leur proie du jour, un grand kudu.


Les paysages sont très beau aussi dans cette réserve, et le sundowner nous permet de partager entre nous ce qu’on a déjà vu (on est tous proches de la fin de notre voyage) et apprécié.



Au retour, on nous attend avec une serviette chaude avant de passer à table. Le service est parfait, le repas délicieux (entrée, plat, dessert, tout est succulent). Vers la fin, on entends tout à coup un grondement, ah, il doit y avoir un lion dans les environs. Et là, la réceptionniste vient me dire que quand je rentre, je dois me garer juste en face de mon bungalow et ne sortir de la voiture qu’après avoir vérifié les environs, parce qu’un lion se promène effectivement dans le coin (et le camps n’est pas cloturé). Là, déjà je me dis quand même que mon bain de cet après-midi n’était peut-être pas la meilleure idée :blush:

Je fais donc ce qu’on me dit, je me gare juste à 1m de la porte de ma chambre, et je me dépèche de rentrer. Je ressors quand même parce que j’ai oublié mon gsm dans la voiture (je suis un peu inconsciente). A peine rentrée, j’entends de nouveau le rugissement, et là c’est très proche…puis je n’entends plus rien et je finis par m’endormir.

12 Mai

Je ne me lève pas trop tôt, je n’ai pas d’urgence aujourd’hui, j’ai juste 3-4h de route pour rejoindre le CCF (cheetah conservation fund). Et je dois résoudre mon problème de réservoir presque vide.

Au déjeuner, on vient me dire que, à peine j’avais quitté le restaurant la veille, les occupants du bungalow voisin avaient appelé pour dire qu’ils voyaient le lion près de leur chambre…j’avais donc raison de penser qu’il rugissait près de chez moi… :blush:

Après un excellent déjeuner, j’ai le choix entre me diriger vers Tsumeb mais faire un détour de 25km aller et retour pour faire le plein, ou retourner dans le parc et faire le plein à Namutoni…comme j’ai le temps, je me laisse tenter par une matinée supplémentaire à Etosha. Je quitte donc avec regret Onguma, où je me sentais si bien, et je retourne vers Namutoni,


je fais le plein, et je décide de faire une route par encore faite et d’aller jusqu’au point d’eau de Tsumcor (le guide du parc que j’ai acheté me dit qu’il y a souvent des girafes et des éléphants).

Et mon guide avait raison, il y a une girafe quand j’arrive, et à peine garée un élephant arrive…puis un deuxième !





Je suis restée plus d’une demi-heure, jusqu’à ce qu’ils repartent. C’était trop beau de les voir jouer avec l’eau (ils soufflaient dedans pour faire des bulles, on aurait dit des enfants qui jouent, mais des enfants très grands et très lourds).

Maintenant il est temps de prendre la route, et je l’ai trouvée assez longue (la fatigue du road trip commence à se ressentir).

Je ne sais pas si quelqu’un sait ce qu’est cet espère de château à la sortie de Tsumeb ?


La plus grosse partie de la route est en Tarmac, jusqu’à Otjiwarongo, puis 45km de piste.


C’est ici que j’ai bien fait de ne pas suivre google maps, qui voulait me faire prendre une autre route que celle que j’avais vue indiquée par de grands panneaux. J’ai suivi les panneaux et j’ai suivi la piste, pas trop rocailleuse.

A l’arrivée, de nouveau un accueil très chaleureux, on me confirme les activités auxquelles je suis inscrite et on me montre un film (en français) sur la fondation. Je peux ensuite faire un tour dans le petit musée, avant d’aller jusqu’à la partie logement où on me montre ma chambre. Celle-ci est bien mieux que ce que j’imaginais (je pensais que ce serait vraiment très rustique, mais finalement c’est vraiment bien, pas le luxe de Onguma, mais très bien quand même. Une grande chambre, immense salle de bain, coin salon, et une belle terrasse qui donne sur le bush.





Je ne traine pas pour m’installer, j’ai un drive prévu ce soir, dans ce qu’ils appellent le « little Serengeti ». Le drive est très sympa, il y a pas mal d’animaux, autruches, steenboks, springboks, et même des phacochères ! Je m’extasie devant eux, parce que je n’en ai vu qu’un autre depuis mon arrivée( alors qu’en Afrique du Sud j’en voyais partout). J’apprends qu’on les appelle « african radio » à cause de leur queue souvent dressée, qui ressemble à une antenne. On voit deux fois des mamans avec plusieurs petits, c’est trop mignon. Et le paysage, avec le Waterberg en toile de fond, est superbe ! Sans parler du coucher de soleil qui est surréaliste de beauté.




Au retour, excellent repas servi à table, et une bonne nuit m’attend.

13 Mai

Comme je me réveille avant le lever su soleil, je vais prendre le petit déjeuner (simple mais correct) avant d’aller voir le « cheetah run ». Pour expliquer ce que c’est je vous explique un peu ce qu’est la fondation CCF. Ils ont commencé pour répondre à un besoin d’aide pour les guépards blessés ou retrouvés enfants avec leur mère tuée par un autre prédateur ou un fermier. Leur but est d’aider ces guépards mais aussi de convaincre les fermiers que la solution pour protéger leurs troupeaux n’est pas de tuer les guépards, qui font partie et son nécessaires au maintien de la biodiversité. Ils ont donc dans la propriété des guépards qui ont été recueillis (ceux qui ont été recueillis adultes peuvent être relâchés quand ils vont mieux, mais ceux qu’on a trouvé enfants et qui n’ont jamais appris à se débrouiller dans la nature doivent rester en captivité et sont nourris mais aussi entrainés, pour garder quand même une partie de leurs instincts. Et c’est pour ça qu’on leur fait faire plusieurs fois par semaine des courses pour attraper une fausse proie tirée par un rail. Et on peut observer cette course, en étant soi-même dans une partie grillagée au sein de l’enclos. C’est impressionnant de les voir en plein effort, ils sont si rapides et si gracieux…



Ensuite je fais un cheetah drive, où on passe en voiture dans un autre énorme enclos où une autre partie des guépards se trouvent. Ils sont hyper calmes, jusqu’au moment où ils croient qu’on va les nourrir,…


On nous montre aussi les enclos où des chiens de bergers anatoliens sont élevés pour être vendu aux fermiers comme alternative au fait de tuer les guépards. On voit que la fondation travaille sur plusieurs tableaux pour sauver ces animaux qui sont en danger d’extinction. Aussi sur l’éducation en recevant régulièrement des écoles pour apprendre aux enfants l’importance de la survie du guépard et pour que ces enfants ramènent ces informations à la maison dans un souci d’éducation permanente.

Je quitte ensuite ce bel endroit et me voilà en route pour le dernier arrêt avant la fin de mon road trip. Après les 45 min de piste, en arrivant à Otjiwarongo, je me dis que j’en ai fini avec la piste, mais non, après la gate de Okonjima, j’en ai pour 25km de piste encore pour rejoindre le plains camp. Oui je me suis offert deux nuits dans cet endroit fabuleux (encore merci Annick pour le conseil !) pour terminer mes vacances. La piste est très bonne et le paysage fabuleux.

Je croise un dik dik (pour la première fois) mais il se cache vite dans les buissons. Je vois des panneaux « attention aux rhinocéros » et je me dis qu’ils veulent que les touristes s’imaginent rencontrer un rhino alors qu’il n’y a pas beaucoup de chance qu’ils viennent si près de la route…

J’arrive enfin à la réception, et là, je suis époustouflée, c’est vraiment splendide. Le bâtiment, les alentours, la déco, tout est parfait ! La grande salle de salon/restaurant s’ouvre sur une terrasse ouverte elle-même sur la plaine, c’est incroyable.



On me rassure tout de suite, il n’y a que des antilopes ou autres petits animaux, pas de gros prédateurs qui sont eux dans une partie cloturée (en fait, c’est plutôt l’inverse, la réserve entoure le camps et ses environs qui sont eux cloturés alors que le reste des animaux peut se promener dans tout le reste de la réserve.

Je profite d’un petit lunch bien sympathique sur la terrasse en face du petit point d’eau, et je découvre mon bungalow (le S8). Ca commence par un parking couvert pour ne pas laisser la voiture au soleil,

puis une petite terrasse, et quand on entre, on a ce lit immense entouré de grandes baies vitrées donnant sur la plaine.



Et une très belle salle de bain derrière.


C’est super luxueux, je suis contente de terminer sur cette note. Mais je ne suis pas là que pour le luxe, c’est aussi le fait de voir des léopards qui m’attire ici. Ils ont effectivement une fondation ici aussi (Africat) qui travaille au sauvetage des guépards mais surtout des léopards. Ils ont laissé ceux-ci en liberté dans la réserve mais certains ont un collier radio qui permet de les repérer et de suivre leur développement, leur territoire, leurs interactions avec le reste de la faune locale…

Cet après-midi j’ai réservé un « leopard tracking », c’est un sundowner drive un peu spécial où, en plus de profiter des animaux qui sont par hasard sur notre route, on « cherche » activement un léopard grâce aux ondes émises par son collier. Il n’y a aucune garantie qu’on le trouve mais quand même de grandes chances que ce soit le cas.

On part donc à 16h et on voit pas mal d’animaux, kudus, springboks, dik dik

, des zèbres de montagne aussi (pas les mêmes que ceux qu’on voit le plus souvent, ceux-ci n’ont pas de lignes beiges, mais uniquement des blanches et noires).

Finalement, on trouve notre léopard, en train de guetter un groupe d’impala. Qu’est-ce qu’elle est belle !


On la regarde 15-20 min, puis on la laisse tranquille, pour ne pas trop interférer dans sa chasse, apparemment elle aurait des petits à nourrir.

On s’arrête pour le sundowner, et on voit une hyène de loin. Je papote un peu avec un couple d’italien super sympa (Carlo et Federica).

Au retour pour le repas du soir, Federica me propose de manger avec eux deux, mais aussi Bill et Janelle, deux américains de Houston, et je passe une super soirée. Même si j’ai parfois discuté avec quelques personnes, c’est la première fois du road trip que je prends un repas complet avec d’autres personnes, ça fait du bien ! En plus, ici à Okonjima, ils essaient vraiment de laisser les hôtes avec le même guide (et donc aussi les mêmes autres personnes) toute la durée du séjour. Eux n’avaient pas encore décidé mais moi j’ai déjà réservé la visite de la fondation Africat demain matin et le « endangered species drive » qui se centre sur les espèces en danger comme les rhinos. Les autres du groupe sont d’accord de faire la même chose donc on fixe un rendez)vous à notre guide, Kavamba, pour le lendemain matin.

Le repas est bien évidemment parfait, que ce soit le service, la présentation ou le gout…

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14 Mai

Visite le matin de la fondation Africat, c’est plutôt intéressant et relativement semblable au CCF.

Puis on peut aller en voiture dans l’enclos des guépards, on est encore une fois sous le charme de ces beaux chats.



Par contre, on est tous un peu déçus de notre guide. Il est très sympa et nous explique beaucoup de choses, mais on trouve tous qu’il parle beaucoup mais montre assez peu, et Bill et Janelle, qui sont là surtout pour la photographie, trouvent qu’il ne place jamais bien la voiture pour les photos.

On va déjeuner tous ensemble (là c’est super sympa, comme c’est la fête des mères aujourd’hui, ils ont mis pour chaque femme un petit poeme à côté de notre assiette

, et un petit cadeau, un sachet de lavande séchée) puis on rentre chacun dans notre bungalow (Carlo et Federica ressortent ensuite pour faire un des petits trails autour du camps, de quelques kms), et je profite de la vue « out of Africa » depuis mon lit, sous le ventilateur.

Je commence à préparer mes bagages pour le grand retour, avec un petit pincement de cœur.

Je vais un peu sur la terrasse du restaurant voir ce qui s’approche du point d’eau et voilà une maman phacochère avec un bébé (pour la fête des mères, c’est un signe !)

A 16h, on se retrouve tous les 5 pour notre « endangered species drive » et…on a un nouveau guide, John M, parce que le couple d’américain s’est plaint auprès du activity manager. Je ne l’aurais certainement pas fait, mais je ne suis pas déçue du changement. John nous demande ce qu’on veut le plus voir, moi je dis rhinos et Federica dit aussi leopard. John se met en contact reravec l’équipe qui suit de loin les rhinos (pour les protéger des braconniers) pour leur demander si ils sont visibles quelque part, et il prend la route principale (celle que j’ai prise la veille pour arriver).

Et hop, on voit un rhino sur le côté…puis un deuxième…



Il y a donc effectivement des rhinos qui sont susceptibles de se trouver près de la route principale ! ils traversent la route derrière nous, puis repassent de l’autre côté devant nous…je suis aux anges, les seuls que j’avais vu à Etosha c’était dans la pénombre, et là, c’est en plein jour ! Un des deux se couche sur le bas côté, on ne voit plus l’autre qui s’est avancé dans le lit de la rivière .



Et quand on essaie d’avancer pour voir un peu mieux derrière lui si on voit son copain, il se relève et nous regarde méchamment.

On ne bouge donc plus du tout, et il finit par se recoucher…on avance de nouveau de quelques mètres et hop, il se relève…puis se recouche comme il voit qu’on ne bouge plus….finalement on peut s’avancer assez pour voir que derrière il n’y a pas seulement son copain qu’on a déjà vu, mais deux autres en plus !

Je suis trop contente…on finit par repartir quand eux-mêmes quittent le lit de la rivière pour s’en aller dans les broussailles. John propose de chercher un leopard, vu qu’on a encore bien le temps, et on est tout à fait d’accord. On prend un chemin vraiment très difficile (là je suis très très contente de ne pas conduire, c’est vraiment scabreux comme piste, hyper rocailleux et défoncé), et on croise 1 kudu, un mountain zebra

, et un énorme eland en train de boire.


On s’approche du signal du léopard mais il commence à faire plus sombre, on se dit qu’on ne le trouvera pas. On trouve alors un arbre dans lequel il a caché une proie récente, mais pas de signe du leopard…on continue de regarder dans les environs, et là, on aperçoit sur une termitière deux bébés léopards en train de jouer ! Et leur maman juste à côté…




On les observe jusqu’à la tombée de la nuit, ils jouent comme des petits chats, c’est trop chou. Puis ils s’approchent de l’arbre où se trouve la proie et montent chacun à leur tour pour manger.

Une autre voiture arrive pour les regarder et les occupants font beaucoup de bruit, en plus il fait déjà plus sombre, donc ça devient difficile pour les photos, donc on repart vers le camp. N’empêche, une observation de deux bébés léopards avec leur maman le jour de la fête des mères, encore un cadeau pour moi !

Ce drive a été tellement superbe, on a eu tellement de chance avec les observations, que j’annulle le morning drive que j’avais prévu demain, je préfère rester sur cette note parfaite.

Un excellent repas pour finir la journée, en bonne compagnie, je me sens vraiment comblée. Et quelques photos de début de nuit avec mon gsm


J’étais loin de mes filles pour ma fête des mères mais j’ai quand même reçu de très beaux cadeaux…

15 Mai

Je ne me lève pas trop tôt, je vais prendre un dernier petit déjeuner délicieux dans cette réserve,

je garderai un souvenir tellement agréable de Okonjima, je ne peux que le recommander à tous ceux qui ont envie de s’offrir ce cadeau pour démarrer, ou clôturer un road trip.




Aujourd’hui sera une journée calme, retour vers Windhoek, je rends la voiture (ça se passe très bien, je suis vraiment satisfaite de cette compagnie de location), puis je me réinstalle pour une dernière nuit à The Weinberg, je vais manger au Butcher block qui est juste à côté, et je passe ma dernière nuit en Namibie.

16 Mai

Ce matin, j’ai le temps d’aller déjeuner calmement avant de prendre mon taxi (via tok tokkie) pour l’aéroport, je discute avec le chauffeur, super sympa, et je lui dis combien j’ai aimé son merveilleux pays.

A l’aéroport (vraiment tout petit), j’enregistre ma valise ( c’est une valise cabine mais comme j’ai déjà mon sac à dos, j’ai préféré la mettre en soute pour ne pas être chargée (à l’aller je l’avais prise en cabine pour être sure de ne pas la perdre, au retour je m’en fous un peu si je dois attendre quelques jours qu’elle arrive), et je vais attendre l’embarquement, je dépense mes derniers billets en rand dans la petite boutique de l’aéroport, et à 13h, on embarque.





Le vol jusqu’à Doha se passe très bien, l’avion n’est pas rempli, on est deux sur une rangée de 3, donc c’est très confortable. Le repas est très bien, et il y a très peu de turbulences. On arrive vers 23h locales à Doha, et comme j’ai une étape de 9h, j’ai réservé une chambre dans l’hotel qui se trouve au milieu de l’aéroport (on ne peut y loger que si on est en transit), le Oryx.


Très facile à trouver, c’est super bien indiqué dans cet énorme aéroport (quel contraste avec Windhoek !). L’accueil est très agréable et la chambre très belle, ainsi que la salle de bain (avec des produits d’accueil rituals, que j’adore !).


Je passe une excellente nuit, et je repars bien à temps pour aller attraper mon vol vers Bruxelles. Celui-ci se passe tout aussi bien que celui de la veille, et ferme cette parenthèse enchantée que j’ai vécue pendant 3 semaines.

Tu as vu énormément d’animaux Katia, quelle chance ! J’adore ton récit, tu racontes ça très bien et tu fais de superbes photos ! Je suis curieuse de connaître la marque et la puissance de ton objectif ?

On n’a pas eu autant de chance à Etosha, même si j’étais déjà émerveillée par ce qu’on a vu je n’aurais pas dit non à quelques gros chats de plus ! Et aucun rhino de notre côté, même si des gens qu’on croisait nous disaient les avoir vus… Et le lion dans Onguma Forest Camp (nous avons dormi au même endroit, mais peut-être pas le même jour !) c’est incroyable, ça devait être un peu flippant et génial en même temps ! :fearful:

Oui j’ai eu vraiment de la chance, je suis tellement heureuse de tout ce que j’ai eu l’occasion de voir! Et les lions, je dois dire, c’était vraiment des observations assez longues, pas juste un lion qui passe et s’en va, ils restaient vraiment un certain temps, dormaient, allaient boire, jouaient…ou même la fois où ils ont fait crac crac (et ce n’est pas une légende, chez les lions, ça dure moins de 30 secondes…).
Je n’ai pas un reflex mais un bridge , un sony dsc rx10-M3, avec un zoom X25, dont je suis très contente. La qualité est un peu moindre qu’un reflex mais ça reste très bien, et c’est hyper polyvalent, sans devoir se trimbaler plein d’objectifs.
Ah, quand on parle avec d’autres personnes qui ont fait les mêmes lieux, on a toujours l’impression qu’ils ont vu plus…moi qui était super contente d’avoir vu les rhinos à Okaukuejo, deux jours plus tard, je parle avec un couple qui me raconte avoir vu (aussi à Okaukuejo, mais un jour avant moi) un groupe de 6 rhinos, en train de se “battre” pour jouer…et le même couple qui me dit avoir vu un groupe d’une centaine d’éléphant, alors que moi j’étais émerveillée de mon groupe de 10… :smiley:
A Onguma, sur le coup, je n’en menais pas large quand j’ai dû passer de la voiture au bungalow, et le lendemain, j’ai quand même bien regardé tout autour avant de sortir pour mettre les bagages dans le coffre. Mais savoir qu’on est vraiment en pleine nature, et que finalement c’est nous les “intrus”, j’adore ça. :slight_smile:

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Bilan

Je suis contente de mes choix pour cette première découverte de la Namibie, c’était assez intense mais pas épuisant non plus. Et faire la moitié avec des navettes et la moitié en self drive me convenait bien, même si je pense que j’aurais pu tout faire en self drive mais ça aurait été plus fatigant en tant que voyageuse solo. L’avantage si j’avais fait le tout en self drive est que j’aurais certainement ajouté Aus et Twyfelfountain.

J’espère retourner un jour dans ce pays et me concentrer cette fois plus sur le Nord avec Epupa et la bande de Caprivi, en continuant peut-être vers le Botswana.

Pour les logements, j’ai trouvé tous ceux-ci très bien, du plus simple (les camps de Etosha) au plus luxueux (Okonjima). Si je devais choisir un top 3 de ceux dont j’ai le plus apprécié le cadre, la qualité du logement et les activités, je dirais :

1 Okonjima (mon chouchou !)

2 Fish river canyon lodge

3 Onguma

Et dans Etosha, le waterhole chalet d’Okaukuejo pour être à quelques mètres de ce point d’eau magnifique

Pour la visite d’Etosha, j’avais acheté un petit fascicule en ligne et j’en ai acheté un deuxième sur place dans le magasin de Namutoni. Un seul est suffisant, on trouve dans les deux le plan détaillé du parc et des images des principaux mammifères et oiseaux qu’on peut y trouver. Mais j’étais finalement contente d’avoir les deux parce que dans celui-ci (acheté en ligne)

, on trouve des conseils pour choisir les points d’eau à visiter en priorité selon ce qu’on cherche. Et dans celui-ci


il y a un plan des 3 camps principaux et la carte avec les différentes routes dans le parc est un peu plus claire encore (l’autre est déjà très bien).

TOP3 des activités payantes :

  • Le dernier drive d’Okonjima, voir en une soirée 4 rhinos , un léopard et ses deux bébés sans oublier un eland, un mountain zebra, et avoir un « african massage » sur une route hyper défoncée, c’est vraiment le top !
  • La visite de Sossusvlei/deadvlei, ces paysages qu’on a vu mille fois en photo, se trouver dedans, c’est une émotion indescriptible
  • Le marine day combo à Walvis bay, un tour en catamaran le matin, voir des dauphins et des phoques jouer, et cette énorme colonie à Pelican point, et le tour dans les dunes l’après-midi, avec des descentes sur des pentes impressionnantes, c’était un bon mix de détente et d’adrénaline, et tout ça dans des paysages splendides

En activité non payante, évidemment, Etosha est un endroit merrveilleux, et spotter soi-même les animaux a encore une autre saveur que de se les faire indiquer par un guide lors d’un drive. Et je pense qu’y passer 3 jours est un strict minimum, si j’avais pu ajouter 2 jours, j’aurais pu faire l’ouest et l’est en plus du centre.

Un endroit qui m’a moins plu, Windhoek. Déjà que j’aime moins les villes que la nature en général, mais j’ai trouvé celle-ci inintéressante, pas très jolie et j’y avais plus l’impression que les gens essaient d’y profiter des touristes (ce n’est que mon ressenti). Mais aucun sentiment d’insécurité.

Les gens étaient partout très gentils, prêts à transmettre leurs connaissances et leur amour de leur pays, sauf dans le parc Etosha où ils étaient moins chaleureux (pas méchants du tout mais juste froids, on dirait que les visiteurs les ennuient un peu).

Petit conseil : comme on fait parfois des dizaines, voire des centaines de kms sans voir de station service ou de toilettes, n’oubliez pas de faire le plein de la voiture dès que vous arrivez à la moitié du réservoir et ne buvez ou mangez pas trop avant un long trajet.

Deuxième conseil : si vous ne connaissez pas encore, allez découvrir la Namibie, vous ne le regretterez pas !

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter, je vous répondrai avec plaisir.

Et pour terminer ce carnet, comme les précédents, une citation :

“L’Afrique est un rêve qui vous saisit et vous transporte dans un monde où la nature est reine et les traditions sont vivantes.” Audrey Hepburn

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