Nous avons passé 5 semaines et vous livrons quelques détails pratiques que nous n’avons jamais vus mentionnés :
- Sachez qu’à toute occasion, vous devrez mentionner votre n° de passeport ( location, vérification d’identité sans les cars, entrées des parcs, parfois même lors d’achats d’alimentation payés par carte bancaire). Donc, plutôt que de le sortir à chaque fois, mémorisez le ou écrivez le
dans un endroit accessible facilement (nous l’avions fair sur notre guide, toujours à portée de main) - les chiens errants,très nombreux et plutôt sympa, présents partout, dans toutes les villes et villages. Ils n’ont qu’un défaut : ils aboient beaucoup et longtemps la nuit. Prévoir des boules Quies.
- la légende du papier toilette. Lu dans un (des ?) guides : rare, donc, prévoyez une provision. Nous nous sommes donc embarrassés de 2 rouleaux… qui ne nous ont jamais servi.
-la légende de Valparaiso. Oui, il y a des murs peints très chouettes. Ils couvrent une toute petite partie de la ville. 1/2 journée suffit largement à les voir. On parle rarement de la ville basse, qui comporte de nombreux riches bâtiments haussmaniens… qui pourraient être remarquables s’ils n’étaient pas d’une saleté repoussante, tagués et retagués jusqu’à 3 mètres de hauteur.Plus la crasse due à la pollution automobile et l’odeur de pisse qui impregne toutes les rues. Tous les recoins d’immeubles servent de pissotières.
L’accès à la mer est interdit sur presque toute la baie, coupée du reste de la ville par un haut mur surmonté de barbelés. Seul un petit endroit est laissé à la population qui s’y agglutine. le mélange de bateaux de tous genres rassemblés là est intéressant.
Des amis chiliens nous ont dit que la ville était devenue si glauque depuis une quinzaine d’années qu’ils n’y vont plus.
Bref, contrairement à ce qui dit le “guide du routard” p. 133, “on n’a pas beaucoup aimé”, tout en reconnaissant un grand intéret aux murs peints, (qui sont non en pierre mais en tôle ondulée). - A moins de vouloir regarder les étoiles la nuit, nous avons trouvé que la vallée d’Elqui était surtout intéressante par le trajet La Serena/ Pisco Elqui et que l’allée /retour pouvait être fait à partir de La Serena dans la journée en car.
- La côte est de Chiloe ressemble énormément au Finistère et ses abers, en particulier la presqu’île de Plougastel. Quand on est breton, doit-on faire tant de kms pour se retrouver presque chez soi ? il y a cependant beaucoup plus d’oiseaux . La côte ouest , sur le Pacifique, nous a semblé plus intéressante.
Enfin les Chiliens nous ont paru le peuple le plus aimable et le plus sympathique que nous ayons cotoyé durant nos divers voyages. Simplement, naturellement, sans jamais une arrière pensée de filouterie comme cela peut se produire dans certains pays. Tous ces gens resteront notre plus merveilleux souvenir du Chili.