Suite à diverses discussions, et pour répondre aux questions que certains se posent, il me paraît utile d’ouvrir cette discussion : son objectif sera de donner des informations concernant diverses fondations en Namibie, ayant pour but la préservation et/ou l’étude d’une partie de la faune sauvage.
Parmi elles, le CCF (qui me tient beaucoup à cœur), mais aussi Africats ( abrité par Okonjima ), peut-être aussi Harnas Wildlife Foundation, etc…
Certaines proposent des hébergements ouverts aux touristes, d’autres pas.
Certaines accueillent des bénévoles, d’autres pas.
Aujourd’hui, je commence par le CCF, en reprenant ( et je m’en excuse auprès de ceux qui les ont déjà lus) une grande partie de mes écrits récents.
Le CCF se trouve à 40 km à l’Est d’Otjiwarongo, au pied du Waterberg.
CCF signifie : Cheetah Conservation Fund.
Fondation internationale créée en 1990 par le Dr Laurie Marker, amoureuse des guépard, dont le but est le sauvetage et la préservation des guépards dans le monde (sans oublier l’information et l’éducation du public).
Site officiel :
Quand on visite le CCF, tous les guépards hébergés par le Centre ne sont pas visibles par les visiteurs : ceux qui seront remis en liberté dans des réserves se trouvent dans des vastes zones à l’arrière, pour ne pas être « pollués », ils apprennent à chasser tout seuls…
Vous ne verrez pas non plus les bébés orphelins qui ont été sauvés, et qu’on protège au maximum du contact des humains, dans l’espoir de les remettre en liberté plus tard quand ils seront autonomes.
Le Cheetah Run du matin est un entraînement à la course pour 2ou 3 guépards à la fois, destiné à entretenir leurs capacités physiques, mais l’exercice est aussi à visée pédagogique pour ceux qui ont la chance d’y assister.
Car oui, beaucoup d’animaux sont remis en liberté lorsque est possible, c’est à dire lorsqu’ils sont capables de se nourrir tout seuls. Où? Dans des immenses réserves où ils seront protégés des humains ( mais pas des autres prédateurs - lions, leopards-, c´est la loi de la nature,)
Alors quoi? Oui, il y a des guépards dans des enclos, il y a tous ceux qui ne seront pas capables de survivre dans le Wild, il y a les trop vieux, les handicapés, ceux qui ne sont plus capables de chasser pour se nourrir, ceux qui ont été soignés et peut-être opérés ( comment tu veux soigner un guépard s’il n’est pas dans un enclos?), et certains de ceux-là sont l’objet de programmes d’information et d’éducation destinés aux écoliers ( et à leurs parents).
Le CCF possède une clinique et une nurserie.
On ne montre aux visiteurs qu’une petite partie de l’ensemble des guépards qui vivent au CCF, et ces guépards-là ne pourraient pas survivre ailleurs. Et on ne caresse JAMAIS les guépards.
Alors quid des ( très rares) détracteurs? En général, ce sont des gens peu ou mal informés, qui se fient à des « on dit »… On ne peut laisser une espèce en voie de disparition crever de sa belle mort en faisant la part belle aux braconniers et aux trafics de tous bords.
Mais pour ceux qui comprennent le but de cette fondation ( et ceux qui la soutiennent) et qui visitent le CCF, vous verrez aussi l’ensemble du programme, avec les chiens de bergers anatoliens élevés pour être confiés aux fermiers qui le demandent ( 200 sur liste d’attente actuellement), destinés à protéger les troupeaux et éviter ainsi que les guépards soient blessés ou massacrés à coups de fusil.
A part ça, des guépards en liberté, à part Etosha, on peut en voir dans de grandes réserves comme Erindi ( avec collier) ou Okonjima ( avec collier) - ou encore au KTP. Nous avons vu à Erindi des guépards heureux, qui avaient été sauvés par le CCF.
Les colliers servent à les surveiller, et à obtenir des informations sur leurs déplacements et leur survie.
Parallèlement, le CCF mène des actions au niveau international ( en Somalie notamment) contre le braconnage et la capture des bébés guépards, contre le trafic de ces bébés très prisés comme animaux de compagnie au Moyen Orient.
Le CCF est financé en partie par les visiteurs et donateurs, et en partie par des levées de fonds lors de campagnes menées auprès de sponsors vivant dans de nombreux pays. Journée internationale des guépards le 4 décembre.
Car ça coûte cher, de protéger, de soigner et de sauver une espèce en danger!
En 1 siècle, la population des guépards dans le monde entier est passée de 100 000 à moins de10 000 aujourd’hui.
That’s all. Pour aujourd’hui!
Au fait! Depuis peu, le CCF a une petite antenne en France, car il a été rejoint par l’association Amifelins (Association Amifelins : les Amis du Guépard et des Félins Sauvages)
Le CCF est très bien décrit sur le site suivant ( je me permets de le citer bien que ce soit un site commercial) :
https://www.mademoiselle-voyage.fr/afrique-namibie-guepards/
A suivre…
Patou