Chine : Douze lieux incontournables à Pékin

Forum Chine

CHINE : Douze lieux incontournables à Pékin

La Chine et Pékin sont de retour dans l’actualité en ce mois de février 2022 … plus pour les JO d’hiver qu’à propos du triste virus que l’on voudrait enfin oublier.
L’occasion pour moi de me remémorer mes souvenirs de voyage à Pékin et de vous en proposer un aperçu avec ces quelques souvenirs. Récit …
Tous les voyageurs curieux aiment sortir des sentiers battus c’est bien connu, mais pour autant, faut-il éviter les célèbres lieux qui font la renommée d’un pays ? Sûrement pas ! Certes, ils sont très fréquentés mais demeurent tout de même incontournables.

Vous l’avez sans doute compris, ce récit de balade à Pékin va passer en revue quelques un des immanquables de la capitale chinoise.
Douze sites de cette tentaculaire agglomération que j’ai bien apprécié lors de mon périple à travers la Chine ; et en bonus, il y aura aussi trois escapades dans les environs de la ville.
En suivant mes flâneries, certains d’entre vous revivront d’anciens souvenirs de visites et quant aux autres, cela leur donnera peut-être l’envie d’aller se balader sur place pour y découvrir de leurs propres yeux ces si fameux sites et monuments.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Le Temple du Ciel


C’est par l’un des plus emblématiques monument de Pékin que débute cette série. Nous sommes ici au centre d’un immense parc entre pelouses et arbres, un très plaisant poumon vert dans la trépidante agglomération pékinoise.
Semblant s’élever dans le ciel la salle de prière du Temple a belle allure avec son architecture circulaire et ses trois niveaux.
Érigé en 1420 dans un pur style de l’époque de la dynastie Ming cet ensemble architectural est joliment entouré de terrasses et de balustrades de marbre blanc.

On y parvient en passant une porte et un porche à la décoration raffinée.
Côté toitures, l’aspect vaut aussi qu’on y arrête le regard, entre tuiles vernissées bleues, bestiaires d’animaux de la mythologie chinoise et fresques décorées de dragons dorés.


A l’époque impériale se pressaient en ce lieu, empereur et foule d’anonymes. On y implorait les divinités afin d’obtenir des récoltes abondantes et avec l’espoir également d’un pardon pour les mauvaises actions. Un bien vaste programme !
De nos jours, ce sont les visiteurs qui se rassemblent ici mais pas seulement. Et c’est là aussi l’intérêt d’une visite dans le Parc du Temple du Ciel.
En effet, on rencontre parmi les allées une foule de pékinois.

Là, on palabre simplement ou on joue aux échecs (chinois, bien sûr !), plus loin on entonne en chœur des chansons entre hymnes à la gloire de la patrie et ritournelles populaires.
Le matin, ce sont surtout les adeptes de séances de taï chi que l’on peut voir, concentrés et appliqués dans leurs exercices de lents mouvements et de postures… Ces nombreuses personnes, souvent retraitées, dégagent en ces circonstances une impression de sérénité et de bonne humeur. Des scènes de la vie quotidienne très plaisantes à observer.

Tian’ anmen
En Chine, on aime les superlatifs et la célèbre Place Tien’ amen au centre de Pékin détient un record. Elle serait la plus vaste place publique au monde, rien que ça ! 440 000 m2 de superficie. Immense donc et quelque peu austère avec ses quelques monuments particulièrement imposants de style architectural soviétique des années 50.


Le Mausolé de Mao Zedong est en bonne place, tout à la gloire de celui que l’on nommait le Grand Timonier, décédé en 1976.
Un monument dédié aux Héros du Peuple trône au milieu de la place, l’obélisque domine les lieux de ses 38 mètres de haut.

Des sculptures monumentales rendent hommage aux soldats et aux travailleurs révolutionnaires chinois ; bien que figé dans la pierre, l’édifice dégage une forte impression du dynamisme d’un peuple conquérant.
Des drapeaux rouges, disposés en nombre, pavoisent cette grande place, et sur le fronton du grand Musée National, le rouge patriotique est aussi de mise.

Le souvenir de Mao est ici omniprésent. Un portrait géant qui affiche un visage éternellement figé dans la force de l’âge est exposé sur un pavillon au double toit : la Porte de la Paix Céleste au style datant de la dynastie Ming.

Pour certains d’entre vous qui connaissent ces lieux, vous serez peut-être surpris à la vue de mes photos par l’absence de la foule habituelle … en effet, Tian’anmen était presque « déserte » lors de notre visite. Les préparatifs (que l’on devine avec ces tentures vertes en fond d’image) des festivités de la Fête nationale du 1<sup>er</sup> octobre associés en 2019 au 70<sup>e</sup> anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine avait limité les visites (par les difficultés d’accès aux abords de la place).
Et puis, nous étions à la mi-journée et soit dit en passant sous une écrasante chaleur de septembre, près de 33°C !

Le nom de cette immense place de Pékin évoque une photo symbolique que beaucoup d’entre nous ont encore en mémoire, celle d’un étudiant solitaire faisant obstruction à une colonne de chars de l’armée chinoise … c’était en 1989.
Une image emblématique de la révolte étudiante de l’époque avec un très fort mouvement en faveur de la démocratie. La répression des autorités et de l’armée a mis fin à ces manifestations le 4 juin 1989 avec des tirs sur la foule d’étudiants, il y aurait eu quelques 1800 morts dit-on, un vrai massacre !
En visitant cette place, j’ai posé la question à notre accompagnateur sur le lieu précis où avait été prise la célèbre photo de l’étudiant face aux chars … et voilà notre guide de me répondre avec une esquisse de sourire et un air un peu gêné : « Ah, je l’attendais cette question ! C’est chaque fois pareil, vous, les touristes étrangers vous ne pensez qu’à ça en visitant cette place ! ». Bon, ensuite il me précisa rapidement que c’était ici sur l’avenue qui passe devant cette façade où l’on voit le portrait de Mao.
Cette période particulièrement agitée est passée sous silence dans les livres d’histoire destinés aux collégiens … de ce fait la plupart des jeunes chinois ignore tout de ces événements. D’ailleurs, il fut même un temps, dit-on, où les guides n’avaient pas le droit d’aborder ce sujet avec les visiteurs étrangers … et ici les autorités veillent.


Sur les lampadaires de Tian’anmen, c’est fou comme les caméras de surveillance prolifèrent, on les aperçoit facilement sur cette vue ; quant aux micros, présents également, ils sont plus discrets !

Embouteillages
Ils sont bien « incontournables » lorsqu’on se déplace à Pékin, c’est bien le mot … mais dans le mauvais sens du terme. Difficile d’éviter les fameux embouteillages qui paralysent fréquemment la circulation automobile dans le centre et en périphérie. Notre accompagnateur nous l’a plusieurs fois dit avec un sourire ironique : « A Pékin, on sait quand on part mais pas vraiment quand on va arriver à destination … » c’est ainsi, il faut faire avec !


Pourtant, beaucoup d’avenues sont particulièrement larges et les pékinois sont loin de tous posséder leur voiture particulière. Bref, bus et voitures encombrent les rues avec de plus des milliers de scooters électriques qui se faufilent entre les files de véhicules !

Puis, par malchance pour nous, lors de note séjour, les autorités préparaient activement les festivités célébrant le 70<sup>e</sup> anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine ; aussi certaines avenues dans le centre étaient fermées à certaines heures … provoquant encore plus de désordre dans le trafic.

à suivre …

Cité Interdite


Cette Cité chargée d’histoire située au cœur de Pékin est bien entendu « Le » site le plus immanquable de la capitale chinoise. Comment pourrait-on faire l’impasse sur cette visite lorsqu’on se trouve à Pékin ?
D’accord, cet ensemble de palais, le plus vaste au monde, est très fréquenté et on ne s’y trouve jamais seul, non, il faut s’attendre à être noyé par endroits dans une foule on ne peut plus compacte … et quant à nous, nous serons de plus arrosés par moments par de la pluie, pas de chance !
Mais cependant, que ces lieux demeurent intéressants à découvrir. En les parcourant on est plongé dans l’atmosphère de la Chine des dynasties impériales. Quelques 24 empereurs ont en effet résidé dans ces palais comme par exemples ceux des célèbres dynastie Ming (1368-1644) ou Qing (1644-1911).
La silhouette d’une des tours de l’enceinte fortifiée de la Cité est bout du canal où nous parvenons maintenant. De larges et profondes douves entourent l’ensemble du site et ces reflets ont attiré mon regard.
Voilà un homme, en rouge (la couleur du régime), qui prend du bon temps en s’adonnant à une partie de pêche. Je ne sais si ça mord et si les poissons pêchés sont comestibles, bref, on a de quoi en douter !
Mais de cette paisible scène émane une atmosphère de sérénité et presque de solitude qui va franchement contraster avec le flot de visiteurs croisé derrière les remparts de la cité.

Unique entrée pour pénétrer dans l’enceinte historique, la monumentale Porte du Midi. Déjà beaucoup de monde s’agglutine dans la file d’entrée mais on est rassuré lorsque l’on apprend que pour éviter le trop plein de visiteurs, depuis 2015 les entrées sont limitées les jours de grosses affluences … enfin, limitées ? façon de parler puisque les portes ferment après l’admission de 80 000 visiteurs par jour !
Continuons avec des données chiffrées … celles à propos de cette si vaste Cité interdite qui comprend 800 bâtiments et quelques 9000 salles, l’ensemble du site s’étirant sur 1 million de m² !
Bon, vous vous en doutez, en trois heures de visite nous serons loin d’avoir tout vu. D’ailleurs, toutes les salles ne sont pas ouvertes à la visite.
De plus dans ce récit, je ne vais pas vous énumérer par le détail notre parcours mais évoquer seulement quelques aspects.

Déambuler dans la Cité interdite s’avère être un parcours qui fait passer de cours en cours et de palais en palais, sans oublier de longer plusieurs salles de cérémonie. Des canaux quadrillent l’espace et des balustrades de marbre blanc ceinturent les immenses esplanades.
On chemine ainsi en pleine « Harmonie », du moins par l’appellation donnée à différents bâtiments : Porte de l’Harmonie, salle de l’Harmonie du milieu ou salle de l’Harmonie préservée ou bien encore, salle de l’Harmonie suprême … la plus vaste de cette série.
C’est en ce lieu édifié au XVe siècle (restauré au XVIIe) que se déroulaient les cérémonies : couronnements, intronisations de chefs militaires et anniversaires, ceux des empereurs, cela va de soi.
La salle de l’Harmonie du milieu, quant à elle, était utilisée pour les séances de travail : préparation des discours, élaboration de projets ou réception des conseillers de la cour.
On ne peut accéder à l’intérieur de ces salles aussi il faut jouer des coudes pour tenter d’en apercevoir l’agencement et la décoration intérieure. Pas facile, avec toutes ses têtes en avant-plan sans compter tous ces smartphones brandis à bout de bras !


Ça y est, j’ai réussi à me faufiler sur la gauche et à bénéficier d’une étroite vue … avec cependant un pilier, plein cadre !
Une invitée, non souhaitée vient ensuite gêner les très nombreux visiteurs que nous sommes. Je veux parler non pas d’une quelconque personne mais d’une averse de pluie. Et voilà qu’une marée de parapluies multicolores se met à éclore, histoire d’égayer cette immense cour.

Un peu à l’écart, la foule est moins compacte, la perspective est plus dégagée entre balustrades et autres bâtiments. Ce ne sont là pas des palais mais des bâtisses où étaient stockés autrefois quelques trésors : de l’or, de l’argent, de la soie et des tapis, entre autres. Et maintenant, certaines sont devenues des lieux d’expositions : horloges, céramiques …

Parmi la foule, on rencontre quelques touristes chinois qui se sont mis sur leur 31 ! On les imagine venant de leur campagne de la Chine profonde et en voyage à la capitale, ils se montrent dans leur plus belle tenue. Oh oui qu’ils sont splendides ces vêtements témoins de la province d’origine de ce couple endimanché. Soie, broderies et coiffes … et visages on ne peut plus souriants. Ils ont raison d’être fière de leur allure et avec gentillesse ils posent pour la photo, merci !
Plus loin, c’est une parure très raffinée qui capte le regard curieux des visiteurs étrangers. Une jeune femme a les mains ornées de longues parures traditionnelles, ses doigts se prolongent par d’interminables extensions dorées … à l’origine ce n’était sûrement pas prévu pour s’harmoniser et faciliter la tenue d’un portable.


Ensuite on débouche sur une voie impériale. Ici, pas de tapis rouge mais un sol en pente douce décoré de sculptures de dragons et de nuages. Il faut s’imaginer les empereurs empruntant cette voie, en grands habits d’apparat et sous les regards admiratifs des dignitaires et de la population. Près de 100 000 personnes pouvaient, dit-on, se rassembler lors des grandes occasions dans cette immense cour.

Du sol aux toitures … On lève à présent les yeux pour observer les toitures de ces palais rectangulaires. Sur les lignes d’angle, les gardiens des toits veillent.
Des processions d’animaux mythiques sont emmenées par un gardien à cheval sur un phénix et en queue, c’est un dragon qui ferme la marche, il symbolise l’empereur.
Plus le nombre de bêtes était important, plus le palais tenait une place éminente dans la hiérarchie impériale.

Des dragons que l’on retrouve en de multiples endroits, en murales ou en frises sur certains murs et sans doute encore plus en tête de gargouilles. Il y en aurait plus d’un millier dans toute l’enceinte de la Cité interdite, je dois avouer que je n’ai pas vérifier cette information en les recomptant !
Côté bestiaire, l’énumération n’est pas terminée. Des dizaines de sculptures en bronze ornent les cours intérieures. Tous ces animaux ont un fort symbolisme dans la mythologie chinoise.
Le lion évoque la puissance, voyez sa patte posée sur un globe, tout un symbole. Celui du pouvoir de l’empereur sur le monde.
Quant à l’éléphant, il fait une révérence … destinée à qui ? A l’empereur, évidemment ! Vous aurez observé au passage, la surprenante articulation de sa patte avant qui se plie dans le mauvais sens.
La gracieuse grue représente la longévité féminine et la tortue symbolise l’immortalité. Une tortue en bronze qui servait d’encensoir : une ouverture dans sa carapace recevait de l’encens pendant les cérémonies dont les effluves parfumées ressortaient en vapeur par sa bouche.

Continuons la visite en direction des Pavillons des Mille Automnes. Un dédale de passages, de cours carrées et de constructions plus modestes que les palais. C’est là que résidaient les empereurs ainsi que leurs nombreuses concubines.
Une entrée monumentale aux tonalités rouge et or et encore des statues et des encensoirs en ornements.

Un paon de bronze est en bonne place, que symbolisait-il ? Dans la Chine impériale il était un signe de paix, de prospérité et de beauté.
Passé l’entrée on chemine parmi les appartements et l’œil de se faire plus indiscret en observant l’intérieur d’une chambre. Une vue à travers une vitre … ah, ces satanés reflets pour la photo !
La vue est plus dégagée vers les toitures joliment décorées et les nombreux panneaux de bois, finement travaillés.

Nous voici parvenus dans le paisible jardin impérial. Un poumon vert dans cette Cité interdite où cet espace de nature a été façonné dans la pure tradition des jardins chinois de l’époque.


En flânant parmi un labyrinthe d’allées, on longe un foisonnante végétation : buissons, massifs fleuris, bambous, cyprès et arbres aux troncs noueux … des bassins et des rocailles imposantes complètent le décor auquel il faut bien sûr ajouter quelques pavillons.

Le bien nommé Pavillon de la Paix impériale en est le principal et le plus esthétique.
La décoration de son plafond est particulièrement réussie. Avec cette photo qui le présente, plein cadre, je vous invite à l’admirer sans pour autant vous tordre le cou.

Ces lieux entre pavillons, sculptures et jardins sont propices à la contemplation, à la méditation voire tout simplement à un moment de repos bienvenu après cette passionnante visite historique … cependant, il faut compter avec le ballet des visiteurs qui déambulent parmi les allées de ce jardin, des allers et venues qui ont vite fait de vous égarer de vos pensées intérieures.


Colline du charbon
A ne surtout pas manquer, une balade sur les « hauteurs » de la Colline du Charbon. De ses 108 mètres on bénéficie d’une superbe vue panoramique sur une grande partie de Pékin et principalement d’un point de vue imprenable sur les palais de la Cité interdite.

La vue des toitures des pavillons teintés de tuiles orange est absolument remarquable, elle s’étire en une succession d’alignements et d’enchevêtrements. Ce belvédère et cette vue sont un complément idéal à la visite de l’historique Cité.

La colline est située à proximité de la Porte Nord de l’enceinte fortifiée de l’immense Cité et au-delà de l’intérêt du point de vue, il est agréable de se promener dans les allées de ce parc arboré et fleuri.

Le contraste de style architectural est saisissant entre ce pavillon érigé dès 1420 au temps de la dynastie Qing et ces gratte-ciel perdus dans les brumes qui asphyxient Pékin.
Deux précisions enfin à propos de cette fameuse Colline du Charbon.
D’abord ce nom de « charbon » donné à cet espace pourtant bien vert serait dû aux anciens dépôts de charbon que l’on trouvait autrefois au pied de cette colline.
Secundo, cette butte est artificielle et donc pas constituée de charbon mais de tonnes de gravats, ceux évacués lors du creusement des fondations de la grande Cité interdite.
Hutong
Loin des fastueux palais impériaux et des gratte-ciel du centre ville mais cependant à seulement quelques pas de la Cité interdite, d’autres quartiers historiques de Pékin valent le détour. Bienvenue au cœur des « hutong ».
Mais de quoi s’agit-il exactement ? Les hutong sont les ruelles des anciens quartiers populaires de la ville, un dédale de rues et d’impasses qui sont le témoin de l’architecture urbaine du Pékin d’antan.
S’y promener et parfois s’y perdre, vous fait côtoyer l’atmosphère et la vie quotidienne traditionnelle des pékinois.

Certes, les lieux sont devenus très fréquentés par les touristes pour son côté pittoresque et son ambiance bon enfant … mais il faut savoir en profiter tant qu’il est encore temps, car l’urbanisme galopant a une fâcheuse tendance à faire disparaître ce patrimoine pékinois.
Des habitations imbriquées aux teintes ardoises rehaussées par endroits de tons rouge grenat, des alignements de poteaux et partout des fils qui pendent … un aspect très désordonné qui finalement fleure bon l’authenticité.

Les visiteurs sont très attendus dans certains hutong presque transformés en musée de plein air, comme ici dans ce quartier où ils sont des dizaines d’hommes à vous solliciter pour une balade en cyclo-pousse entre canaux et ruelles étroites.
Bon, me faire « balader » par un pauvre homme pédalant sous une chaleur étouffante me fait un peu hésiter, mais allez, jouons au parfait touriste … et on se consolera en pensant que pour ces vaillants cyclistes c’est un bon moyen de gagner leur vie et celle de leur famille.


Et puis, la balade est agréable, le regard sans cesse attiré par les milliers de détails qui défilent, lentement, sous nos yeux.
La suite de la visite se déroulera de manière plus personnelle et à pied. Je l’avoue, le regard se fait parfois un peu (beaucoup !) indiscret en jetant un œil dans l’embrasure d’une cour intérieur ou même d’une porte … le voyageur s’avère toujours curieux.

Le complément à ces visites « organisées » en cyclo-pousse consiste souvent à prendre un repas « chez l’habitant » qui en ces lieux doit s’écrire au pluriel, en fait c’est une famille qui vous accueille.
Autant le reste de Pékin avec ses vastes places et ses larges avenues donne une impression de démesure, ici dans le hutong, on se trouve presque à l’étroit. Une pièce minuscule fait office de salle à manger où l’on joue des coudes autour d’une sympathique table.
Une profusion de petits plats, simples et appétissants : poulet, œuf, champignons, pâtes, choux, riz … et j’en passe, sont disposés sur la table. Ensuite, c’est le moment de se débrouiller avec les baguettes !
Vous l’avez compris on a donc fait l’expérience d’un repas très convivial « chez l’habitant » dont j’ai par ailleurs oublié le nom.

Canard laqué
Continuons dans le domaine de la gastronomie. Visiter Pékin sans goûter à La spécialité locale serait bien dommage. Le canard laqué est en effet le plat signature des chefs pékinois.


Lorsque l’on se balade en ville on est régulièrement alléché par les canards rôtis exposés derrière les vitrines … quoique ces images de canards suspendus à des crochets par le cou peuvent sans doute en rebuter certains.
J’avoue que personnellement cela m’a mis l’eau à la bouche. Le soir venu, nous voilà devant un restaurant dont la façade étincelle de lumières et au menu, vous l’avez compris, ce sera du canard laqué, bien sûr !

D’abord il faut assister à la découpe des volailles. Un chef, de mains de maître, exécute avec une rapidité étonnante le travail, il jongle véritablement avec son couteau témoignant de plusieurs années d’expérience.

Passons maintenant à table et à la dégustation. On connaît la présentation classique d’une assiette avec des parts de canards accompagnés de légumes, l’ensemble à saisir (comme l’on peut !) avec des baguettes.
Mais il y a aussi une autre façon de déguster du canard laqué à la pékinoise, elle devient plus tendance, c’est à la manière fast food, façon crêpe garnie ou wrap …

D’une main on saisit une crêpe de riz, puis de l’autre, à l’aide d’une baguette si l’on est adroit, on la garni : lamelles de canard à la peau succulente et croustillante, tiges de ciboules et autres légumes locaux …. on arrose le tout de sauce soja. C’est prêt ! Pour la saveur en bouche, je vous laisse imaginer … et saliver, c’est délicieux à souhait !
Opéra
Parmi les traditions culturelles chinoises et plus particulièrement pékinoises, l’opéra tient une bonne place. D’ailleurs l’opéra en Chine est souvent appelé opéra de Pékin.
Une représentation d’opéra est une bonne occasion de s’immerger dans les spectacles musicaux de l’époque impériale … même si les tonalités vocales et musicales peuvent parfois surprendre.
Devant nos yeux, une belle scène au milieu d’un décor assurément théâtral. Bien assis dans nos fauteuils on est prêts pour le spectacle, voilà que le rideau se lève.

Une cantatrice habillée d’un extravagant costumes et on ne peut plus maquillée se met à entonner un air d’opéra chinois. Les notes sont si haut perchées que certaines intonations viennent presque vous heurter les tympans … quant à la musique accompagnant la scène, là également certaines notes produites par les percussions traditionnelles vous titillent les oreilles !
C’est si surprenant que j’aperçois quelques jeunes spectateurs se faire quelques clins d’œil pour ne pas dire qu’ils pouffent de quelques fous rires … moqueurs ? Non, mais d’étonnement !
En première partie, nous avions eu droit à une brève vue des préparatifs avec une séance de maquillage.


Un acteur très concentré sur son image se maquille en noir et blanc. Ensuite, on passe à la séance d’habillage avec ce costume à la décoration à la fois raffinée et très chargée. On imagine qu’un tel costume doit s’avérer assez lourd à porter mais notre acteur chanteur à les épaules assez large pour le supporter. Avec son impressionnante stature et ainsi grimé, il aurait de quoi vous épouvanter lors d’un face à face fortuit dans la pénombre d’un couloir sombre.

Grande Muraille
Immanquable, bien sûr !
Bien que le tracé de la si renommée Grande Muraille de Chine ne traverse pas exactement l’agglomération pékinoise, on peut tout de même en avoir un aperçu en se rendant à une soixantaine de kilomètres de la ville.
Plusieurs tronçons du célèbre « Grand mur » cheminent sur les contreforts montagneux au Nord de la capitale.
Badaling est le site le plus connu et d’ailleurs le plus fréquenté par les touristes en visite à Pékin. Quant à nous, notre programme nous guide vers une autre partie de la Grande Muraille, une portion particulièrement escarpée. Nous voilà donc partis en direction du secteur de Juyongguan.


En Chine, les images d’estampes avec leurs brumes qui ouatent les paysages sont classiques et souvent esthétiques … mais parfois on se passerait volontiers de ce type de temps plutôt laiteux, comme aujourd’hui, où un voile nimbe l’horizon.
Cependant, au loin, on commence à distinguer les montagnes … et les zigzags de la fameuse Grande Muraille. De quoi stimuler notre impatience.

Depuis ce fond de vallée, la Grande Muraille s’avère on ne peut plus impressionnante. Le système défensif imposant, entre remparts et tours de guet, s’étire à perte de vue sur les flancs de la montagne jusqu’à disparaître au-delà des crêtes d’altitude. Et pourtant, il ne s’agit là que d’une minuscule portion de cette gigantesque construction, c’est difficile à imaginer mais la Grande Muraille traverse la Chine sur plus de 8850 kilomètres ! Côté dissuasion, les éventuels assaillants étaient prévenus, la muraille d’altitude devait leur paraître vraiment infranchissable.
Une précision au sujet de cette muraille de Juyongguan : la première construction sur ce secteur date de 770 -744 av. J.-C. Un travail titanesque effectué par des milliers d’ouvriers et cela avec beaucoup d’ingéniosité. A l’origine, le mortier utilisé était préparé avec du sable, de la terre et du … riz gluant. Un procédé qui assurait une parfaite stabilité de l’édifice avec des joints entre les blocs de pierre aussi solides que ceux réalisés en ciment.
Ces fortifications furent reconstruites à l’époque de la Dynastie Ming (1368- 1644) puis encore rénovée en 1992.
Une autre impression se dégage en découvrant ce point de vue, on prend vite conscience que la petite randonnée qui nous attend pour arpenter cette muraille va être physique. Que cette pente paraît raide !

Bon, bref, en avant et marche … de marches en marches. Le parcours s’avère assez pénible d’autant que le soleil tant attendu fait une timide apparition, histoire de réchauffer un peu plus l’atmosphère. Avec les efforts, cela devient très vite étouffant. Il faut dire aussi que la hauteur de chacune des marches n’a rien de régulière : une petite puis succède une suivante qui vous invite à une grande enjambée et ainsi de suite … un peu « casse-pattes » cette balade … mais quel panorama, grandiose à souhait !


Pour souffler un peu et surtout pour admirer le paysage qui se dévoile à mesure que l’on prend de la hauteur, tous les randonneurs font de multiples pauses … et certains de capituler devant les efforts quand d’autres poursuivent leur grimpette vers les sommets.Les plus courageux ont même droit à une récompense lorsqu’ils parviennent à une certaine altitude, c’est à dire à une tour défensive transformée en étalage de médailles. Comme d’habitude, on n’est jamais mieux servi que par soi-même … et les médailles sont données, (façon de parler !) mais en déboursant quelques yuans. Business is business !

Visiter la Grande Muraille peut ainsi s’effectuer en une demi-journée, dans ce cas on en aura juste une petite idée. Arpenter et randonner sur de plus longs tronçons est bien entendu possible mais à condition d’y consacrer bien plus de temps et de jours.
Afin de prolonger et de fixer mes souvenirs, j’ai réalisé au retour ce dessin du site … à la manière d’un copiste et sans prétention, juste pour le plaisir du souvenir.


Tombeaux Ming
A une quarantaine de kilomètres au nord de Pékin, entre les portions accessibles de la Grande Muraille et le centre de la capitale, il est un autre site historique qu’il ne faut pas rater. Il est d’ailleurs lui aussi inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Il marque un peu la fin de l’histoire de la dynastie Ming. En effet, il s’agit d’une immense nécropole où l’on compte 13 des 16 sépultures des empereurs de cette dynastie.
Une monumentale entrée formée par une triple arche est suivie par le Pavillon de la Stèle.


Là, on fait face à un drôle d’animal, une tortue ? Pas tout à fait. En fait, c’est un(e) bixi , dans dans la mythologie chinoise, c’est un dragon prenant les allures d’une tortue. La représentation symbolise la longévité et il est de coutume de lui toucher la queue, cela porterait bonheur et vous promet une certaine longévité… surtout si l’on y croit.
En tout cas les visiteurs, souvent par superstition, sont très nombreux à faire le geste. Il suffit de voir la patine brillante de la pierre à cet endroit pour s’en persuader. Bon, j’avoue qu’en bon visiteur, moi aussi je me suis prêté à ce petit geste.
En quittant le pavillon on poursuit la découverte de tout un bestiaire figé dans la pierre. D’imposantes statues bien alignées bordent une majestueuse allée, la Voie des Esprits.
A l’image d’une véritable Arche de Noé, il y a là toutes sortes d’espèces animales, celles d’animaux existants dans le réel comme d’autres créatures émanant de la mythologie chinoise.

Ici, un lion, un éléphant et un chameau puis un cheval et quelques dragons … je vous passe l’énumération complète ainsi que le symbolisme attribué à chacune de ces créatures animales …
Un peu plus loin, on longe d’autres sculptures aux silhouettes humaines : des dignitaires impériaux et des guerriers pétrifiés dans un garde à vous pour l’éternité.

La fameuse Voie des esprits s’étend sur environ 7 kilomètres à travers cet immense cimetière. A défaut de vouloir faire une vraie randonnée pédestre dans cet ossuaire, nous reprenons notre bus pour atteindre le Changling, la nécropole d’un des empereurs de la dynastie Ming.
L’empereur Yongle (1402-1424) a été inhumé dans une des plus grandes et fastueuses nécropoles du site. Il repose en paix et en bonne compagnie, parmi ses seize concubines !
Une entrée monumentale puis une cour intérieure, une grande salle de prière et des bâtiments annexes … des décorations, des sculptures, des encensoirs et des bouddhas.

C’est de la colline, à l’arrière du lieu que l’on a la meilleure vue d’ensemble. Une grande butte de terre recouverte d’une foisonnante végétation qui recouvre probablement d’autres sépultures et peut-être des trésors datant de l’époque Ming. C’est ce que pensent les archéologues, mais ils hésitent encore à mettre au jour ces vestiges. Les techniques de conservation actuelles ne leur permettraient pas de certifier une idéale conservation des objets et/ou d’éventuels restes humains, surtout s’ils s’avèrent être en très grand nombre.

Le thé, tout un art
C’est un passage « obligé » lorsqu’on visite Pékin ou d’ailleurs toute autre région de la Chine, je veux parler d’une pause dégustation dans une Maison de thé. Une visite certes classique, mais avant tout un vrai plaisir pour le palais.
Le moment d’une dégustation du thé est une institution en Chine depuis bien longtemps, c’est à dire depuis l’époque des dynasties impériales. Le gongfucha, ou « l’art de prendre le temps pour le thé » en français, s’accompagne de tout un cérémonial.
Les Maisons de thé sont nombreuses en ville, dans les vieux quartiers ou dans les parcs … en fait, un peu partout. Petits établissements traditionnels où les chinois aiment s’y retrouver ou bien maisons de thé plus destinées à la découverte pour les visiteurs.
Là, on vous explique tout (ou presque) sur la tradition chinoise de l’art du thé. D’abord, le choix de la variété et il y a de très nombreux thés en Chine où l’on se flatte d’être le premier pays producteur au monde. Thé vert, rouge, blanc ou jaune ou thés aromatisés en passant par le très renommé thé Pu’er, présenté en petites galettes compressées (photo).
Le choix des ustensiles pour la préparation et la dégustation a aussi toute son importance : petite théière en terre ou en céramique chinoise puis petites tasses également.


Il faut ensuite « réveiller » le thé, ce qui consiste à lui verser dessus de l’eau frémissante, ainsi il faut effectuer deux rinçages pour révéler toutes les saveurs.
Et l’infusion ? On y arrive, la température idéale se situe entre 75 et 85 °C … cela dépend de la variété de thé mais certains thés noirs demandent une température d’infusion approchant les 100 °C. Concernant le temps d’infusion, là aussi cela varie mais elle doit être courte entre 30 secondes et 1 minutes environ.
Que ne faut-il pas faire pour libérer tous les subtils arômes d’un fameux « Cha ».
Si vous avez l’habitude de sucrer votre thé, sachez que pour la plupart des Chinois, il s’agit là d’une hérésie voire d’une faute de goût.

Lorsque l’on n’est pas un dégustateur expérimenté, on a vite fait de confondre les saveurs et les parfums après quatre ou cinq dégustations successives. J’ai bien le souvenir en particulier du premier thé dégusté, parfumé avec ses notes florales de jasmin et puis également du dernier goûté, un thé haut en saveurs aux délicates notes fruitées : le fameux thé babao cha, le thé aux huit trésors, il est agrémenté par macération de différents fruits secs. Palais d’Été
A voir absolument pour se plonger dans l’ambiance de la Chine de l’époque impériale. Le détour s’impose pour aller « goûter » au charme du Lac Kunming, le lieu de villégiature où les empereurs prenaient leur quartier d’été, histoire de fuir les étouffants palais de la Cité interdite.
Pour s’y rendre, il faut quitter le centre-ville de Pékin en direction du Nord-Ouest et après une vingtaine de kilomètres, on parvient aux abords du fameux lac, au pied de la Colline de la Longévité sur laquelle trônent de splendides palais. A l’image de l’élégante tour octogonale du Pavillon du Parfum du Bouddha.

Construit dès 1750 au temps de l’empereur Quianlong ce palais fut reconstruit en 1891 après avoir été ravagé par un violent incendie.
Une impression de sérénité se dégage de ces lieux entre palais et nature. Le parc arboré tout autour du lac est une invitation à la flânerie et à la contemplation. J’ai le souvenir d’une belle balade ponctuée de vues apaisantes entre saules pleureurs, plantes aquatiques et massifs fleuris.



Comme d’énormes gouttes de rosée, ces billes d’eau cristallines semblaient rouler sur ces larges feuilles de lotus, un détail qui a attiré mon regard et mon objectif photo, un effet très esthétique.

Une galerie joliment décorée s’étire sur 700 mètres en longeant le lac, il faut imaginer les empereurs et leur entourage se promenant ici, à l’abri du soleil (et parfois de la pluie).
La balade continue en longeant une partie des bords du lac. Parcourir la très longue galerie recouverte de bois peints est particulièrement plaisante. Le regard hésite en permanence entre admirer la vue sur le paisible lac Kunming et admirer les décorations de la charpente de cette longue galerie.
Des scènes très colorées et finement réalisées dans un pur style pictural bien chinois. On y admire l’illustration avec des tableaux de paysages et de légendes du pays. Lorsqu’on commence à fatiguer de tant lever les yeux et que le torticolis vous guette … on peut se tourner vers le parc, superbement arboré avec ces saules pleureurs qui forment presque un voile et puis, il y a aussi tous ces massifs fleuris et agrémentées de sculptures végétales, de belles réalisations effectuées par de consciencieux jardiniers.
Avec tout cet environnement apaisant, on est vite transporté, par l’imagination bien sûr, à l’époque impériale …Nous voilà parvenu au bout de ce « tunnel » face à un bateau. Mais une embarcation d’un genre particulier, ici trône un imposant et très original navire de pierre, une sculpture éternellement figée dans le décor.

Le moment est venu du retour. Nous allons sillonner et flotter sur les eaux du lac avec une embarcation, non pas de pierre, mais en bois, cela est plus léger pour une navigation en direction de l’îlot de Nanhu.
Un lieu minuscule mais au grand charme avec son pavillon et surtout avec son pont. Le pont des 17 arches, majestueux avec ses arches et ses balustrades toutes en pierres dont la blancheur contraste avec les eaux sombres du lac.

On quitte le site du Palais d’été enchanté mais avec un seul (petit ) regret : dommage que nous n’ayons pas bénéficié d’une luminosité dorée d’un soleil de fin d’après-midi … car la lumière tamisée avec ce ciel brumeux et à la tonalité laiteuse n’est sans doute pas la plus propice à valoriser ce paysage, bon, c’était ainsi ! ------------------------------------------------------------------------------------------------------- Parmi celles et ceux d’entre vous qui ont déjà visité Pékin et ses alentours, vous allez certainement trouver que ma liste de lieux incontournables à Pékin est un peu succincte … Bien sûr, il y a tant d’autres sites à visiter dans la capitale chinoise.
Autres recommandations, après les immanquables de Pékin il est bon si vous en avez le temps d’aller à la découverte d’autres curiosités bien moins courues par les touristes, ce sont toutes celles qui nécessitent de sortir quelque peu des classiques « sentiers battus ».Ainsi, toutes vos suggestions de visites pékinoises sont les bienvenues afin de compléter ma petite liste. Jean SM – Pékin, en septembre 2019

Wahou superbe article
Merci pour tes conseils

Merci pour l’appréciation, ce ne sont là que quelques exemples de visites à Pékin et dans sa région. Très intéressante et dépaysante destination qui sans doute fait envie à beaucoup … mais quand ce sera à nouveau possibe !

Bonjour.
Merci pour ce beau r&cit.
Une petite précision sur le canard laqué.
En France, nous avons des restos asiatiques avec de la cuisine viet ou lao.
Des thai aussi.
Mais la véritable cuisine pékinoise est très rare.
Le canard que vous avez mangé n’est pas un “fast food” mais la cuisine des empereurs.
La peau est détachée en soufflant dans une paille puis cuite dans un boullon.
Elle est servie dans des crêpes.
La chair est préparée de 3 ou 4 manières et servie.
On fini par le boullon ce qui est une tradition chinoise.
Je tiens cette recette de restaurateurs Chinois de Pékin.
Ce plat se sert pour 4 personnes dans un véritable resto chinois.
J’habite près de Nîmes ou il y a plein de restos asiatiques, du pire au meileur.
Les 3 de mon village (5000 habitants) sont pas mal, surtout le thai qui est formidable.
Mais sur Nîmes il n’y a qu’un resto chinois qui propose le canard laqué à la pékinoise.
Encore bravo pour vos conseils.
Cordialement.
Jean-Paul

Merci Jean-Paul pour cet intéressant message.
Les compliments font bien sûr plaisir mais c’est surtout les précisions apportées au sujet de la préparation et de la dégustation du fameux canard laqué qui sont un bon complément à mon récit.
Ma qualification de fast-food n’était qu’une impression très spontanée … donc j’apprends que cette façon de savourer ce plat était celle des empereurs. Quel honneur !
En tout cas j’en garde un excellent souvenir comme d’ailleurs l’ensemble de la découverte de ce pays et de sa culture … une destination pas vraiment tendance actuellement avec tous les problèmes de ce satané Covid !

Sujets suggérés

Services voyage