Bonjour à tous,
Quelques impressions et faits dignes d’intérêt à l’issue de notre voyage au Cap Vert fin novembre.
Arrivée à Sal en pleine nuit avec correspondance le soir même pour Sao Vicente avec la TACV. Vol du soir indiqué comme annulé à notre arrivée à 02h00, improvisons 3h de sommeil sur les sièges de l’aéroport pour prendre le vol de 07h30 (qui était lui bien réel).
Mindelo, ville très agréable, possibilité de louer un scooter (20€ la 1/2j) à la pension Jenny et d’aller sur le monte verde ou sur la route hallucinante reliant Baia Das Gatas à Calhau (une autoroute à spot tv pour les constructeurs automobiles…).
Puis ferry jusqu’à Porto Novo (San Antao). Voyage nickel, bateau partant à l’heure.
Attention à l’arrivée si l’on prend un aluguer pour Ribera Grande : la nouvelle route reliant les 2 villes par la côte est ouverte et les collectivos ne passent plus par la route centrale (la corda). Même si la route côtière est sympa, celle passant par les montagnes la surclasse.
Nous avons passé 3 nuits à Punto del Sol dans la résidence Chez Fatima (rien à redire). Ville très agréable, reposante entre l’arrivée des pêcheurs, sa piste d’aéroport désaffecté (heureusement !) et ses petits resto très agréables (notamment celui du chat noir tenu par une française).
A conseiller : une visite chez André, un français très sympa, qui fait office de syndicat touristique, loueurs de VTT, accompagnateurs, guide, etc… Chapeau !
Nous avons réalisé 2 randos : descente de la Ribera de Paul (magnifique, rien à dire) et sentier côtier entre Punto del sol et Cruzinha. 4/5h de marche dans un décors époustouflant et d’une hostilité rare entre falaise et mer déchaînée ! Sentiment d’oppression et de bout du monde assez étrange.
Dernier saut de puce pour finir vers Santiago et Praia. Jonction en aluguer jusqu’à Rui Vaz et l’auberge Quinta Montana.
Patron parlant très bien français marié à une députée cap verdienne, à l’abris du besoin Excellent accueil, même si l’ambiance confine parfois un peu au refuge entre groupe : rien à faire le soir à part manger à l’auberge.
Avons fait 2 randos : une en direction du sommet de l’île, pas atteint pour cause de manque de temps et une autre autre nous a permis de rejoindre Cidade Velha sur la côte.
Lors de notre présence, deux groupes, un allemand et un Belge nous ont fait part si ce n’est d’attaques, au moins d’agression ou d’intimidation : lancé de pierres sur le sentier, ouverture de sac… C’est un coin assez isolé, très peu de touristes, si embrouilles, vous serez un peu seuls.
Le patron de l’auberge a assuré qu’il allait le signaler aux autorités de Police.
Visite de Picos : très charmant, dommage qu’il n’y est pas de quoi y dormir. C’est un peu le pays des araignées, vous verrez, il y en a des millions avec des belles couleurs jaunes et noires et parfois grandes comme le point ! Mais inoffensives nous a-t-on assuré
Passage rapide dans Assomada : à éviter à notre sens, glauque et sans intérêts.
Et enfin visite de Tarafal, la ville du Nord et de sa plage après avoir loué une voiture à Praia pour la journée (50€ une Fox chez Europcar sur le Plato).
Plage vraiment sympa, route d’accès très pittoresque (un petit air de San Antao) et un resto sous les pains parfait entre deux baignades.
Là aussi, à part être un peu branché par des jeunes à la mode marocaine, nous n’avons pas senti la tension que certains nous ont relatée. Apparemment la ballade allant au phare serait déconseillée par les hôteliers locaux, sans forcément pousser à prendre des guides : on peut en déduire que leurs mises en garde sont sincères.
Au final : l’étape sur Santiago était de trop. Ambiance pesante/lourde, la nature moins expressive qu’ailleurs même si certains coins comme Tarafal valent le détour.
A refaire, nous nous serions consacrés sur Santo Antao pour explorer d’autres zones de treck que nous n’avons pu découvrir.
Un regret : celui de ne pas avoir ajouter Fogo dans le trip à la place de Santiago. Tous les avis sur cette île volcan semblent aller dans le même sens : à faire absolument.
Ah, j’oubliais au niveau nourriture (on se refait pas…), c’est vraiment du tout bon entre les poissons grillés, les bananes (à en recracher celles que vous mangez ici en France), les légumes, les punch mel… un vrai bonheur !
Très beau pays, à mi chemin des cultures, des langues et des paysages. Un pays qui se cherche à tout point de vue : fier mais conscient du travail à accomplir et cherchant un équilibre entre “tourisme vert” et celui de masse (Sal, etc…).
Excellent voyage à tous au Cap Vert !