De retour des Cyclades : infos et conseils pratiques !

Forum Grèce

Bonjour à tous,

Nous revenons tout juste de 3 semaines passées dans les Cyclades (du dimanche
20 juin au samedi 10 juillet inclus, soit 21 jours) et, comme ce forum nous a
été très utile pour la préparation de ce voyage, nous souhaitons à notre tour
partager quelques infos et conseils pratiques !
Dans l’ordre, nous avons fait le circuit suivant : 1er jour de voyage, puis
Paros (4 jours), Santorin (3 jours), Folégandros (24h seulement, en raison de
panne de bateau puis grève…), Milos (4 jours), Sifnos (4 jours) puis Athènes
(3 jours) et journée de retour.

Avec du recul, voici comment nous aurions réparti ces 21 jours, mais bien sûr
tout cela est très subjectif ! : 1 journée aller et 1 journée retour,
Paros (3 jours), Santorin (5 jours), Milos (5 jours), Sifnos (4 jours), Athènes
(2 jours voire 1 journée seulement). Vous l’aurez compris, Santorin et Milos
sont les 2 îles que nous avons le plus aimées !

D’abord quelques conseils avant de partir :

  • en plus de la crème solaire et du chapeau, nous avons emmené un Aspivenin
    acheter en pharmacie) qui s’utilise pour les piqures de guêpes, insectes en
    tout genre, mais également pour les oursins (or il y en a sur plusieurs plages)
    et les serpents (surtout si vous faites quelques randos).
  • Pour le logement, nous avions tout réservé avant de partir sur
    internet, afin d’avoir l’esprit tranquille en arrivant sur place, et ne pas
    perdre de temps de balade à la recherche d’un toit ! Par ailleurs, nous savions
    ainsi exactement à quoi nous attendre niveau qualité, et pour le prix. Vous le
    verrez, les proprio qui attendent au port sont quelques peu envahissants et
    insistants…
    Dans la plupart des logements le petits déjeuner n’était pas prévu, mais une
    bouilloire ainsi qu’un frigo sont disponibles dans les chambres ce qui permet
    de prendre son petit-dèj à moindre frais.
    Nous vous donnons à titre indicatif le prix par nuit de chaque logement en
    sachant que nous y étions du 20 juin au 10 juillet et que les prix ne cessent
    de grimper pendant l’été…
  • nous vous conseillons de louer un moyen de locomotion au moins 1
    journée sur chacune des îles, surtout si vous y rester peu de temps mais avez
    envie de faire le tour de l’île sans dépendre des bus locaux. Et priviliégier
    le quad au scooter : il est beaucoup plus adapté aux pistes poussiéreuses
    et caillouteuses qui terminent parfois les routes asphaltées !
  • pour les ferries, nous avions également acheté avant de partir sur
    internet les billets pour gagner les cyclades et en revenir (premier et dernier
    voyages) et nous avons acheté les billets inter-îles sur place dans les
    nombreuses agences de voyage que vous trouverez un peu partout (sur le port, en
    centre ville, etc.).
  • enfin si vous le pouvez d’un point de vue organisation, nous vous conseillons
    de visiter Athènes (si c’est prévu au programme ! ) avant de partir dans les
    Cyclades et non après ! en ce qui nous concerne, après 16 jours sur les îles,
    le retour à la vie citadine, le bruit, la circulation, la pollution, nous a été
    très difficile ! et si Athènes n’est pas le but essentiel de votre voyage en
    Grèce, 1 journée ou 2 sont suffisantes pour visiter l’Acropole et le
    Parthénon, 1 musée éventuellement et quelques quartiers à pied.

Arrivée à Athènes :

  • Des cartes détaillées d’Athènes sont à disposition gratuitement dans
    l’aéroport, sur des kiosques “information” disséminés un peu partout.
  • Bus X96 direct de l’aéroport au port du Pirée (environ 1h30 de trajet).
  • Nous avons logé sur le port du Pirée car prenions le ferry tôt le lendemain
    matin : hotel “Piraeus Dream Hotel” (réservation sur le site
    booking.com, 70 euros la nuit avec les p’tits déjeuners, chambres tout
    confort), très bien situé, à 10 minutes à pied des quais d’embarquement.

Paros : Beaux villages à visiter mais, à notre avis, paysages moins
sauvages que sur les autres îles.

  • Logement :“Moschoula apartments”
    (http://www.moschoula.com) sur le port de Parikia (40 euros / nuit sans petit
    dèj). Jolis petits studios équipés avec kitchenette, bien situés à 10 min à
    pied du port et à 5 min de la plage, dans un quartier au calme.
  • Bus locaux : attention les tickets s’achètent seulement aux guérites
    des “gares routières”, et ce uniquement à Parikia et Naoussa ! donc
    si vous compter faire plusieurs trajets sur la même journée (Parikia - Lefkès,
    puis Prodromos - Parikia par exemple), pensez à acheter tous vos tickets avant
    de partir.
  • Location d’un quad pour une journée (15 euros la journée), ce qui nous a
    permis de faire tout le tour de l’île en suivant les côtes.

**Santorin :**La plus extraordinaire des îles où nous avons été !

  • Logement : Pension Stella (http://www.pensionstella.gr) à
    Kartérados, soit 15 min à pied de la place principale des bus de Fira (et avec
    un arrêt de bus à 50 mètres où passent pratiquement tous les bus qui desservent
    l’île). Agréable petite pension avec piscine, pas de petit déjeuner (bouilloire
    et frigo dans la chambre) mais cuisine à disposition pour les résidents avec
    café, thé, jus d’orange, etc. Accueil très sympa de Georges et sa femme Stella.
    Très bon rapport qualité-prix (32 euros la nuit) le seul point négatif étant le
    bruit de la circulation, car cette pension est située sur l’avenue passante de
    Kartérados. Pour plus de calme, loger sur la caldeira à l’écart de la
    circulation, mais bien sûr le prix n’est pas le même…
  • Bus locaux : les tickets s’achètent directement dans le bus. Très
    bonne couverture de l’île avec des bus toutes les 1/2h, c’est la seule île sur
    laquelle nous n’ayons pas loué de quad ou scooter.
  • Visites : attention le site de l’ancienne Théra est fermé le lundi
    (comme beaucoup de sites archéologiques).
    Pour la plage “Red beach”, bien prévoir de bonnes chaussures pour la
    rejoindre et non des tongs ! compter 15 minutes à pied depuis l’arrêt de bus
    (face à la mer, le chemin part à droite et longe la mer et les terrasses des
    tavernes), par un chemin caillouteux et glissant, surtout à partir du parking
    sur lequel il y a l’église.

Folegandros : petite île sauvage et austère, nous avons pu voir en 1
journée l’essentiel.

  • Logement : Coral Apartments (réservation faite sur booking.com) sur le
    port de Karavostassi (70 euros la nuit sans petit dèj). Pour cette île,
    préférez plutôt un logement à Chora, village magnifique et plus animé que le
    port, qui ne présente pas beaucoup d’intérêt (hormis le quai d’embarquement et
    quelques tavernes de qualité moyenne).
  • Bus locaux : étant sur cette île qu’une journée, nous avons loué un
    scooter pour en faire le tour (10 euros la journée). Un quad aurait été
    beaucoup plus adapté aux pistes qui descendent aux plages du nord de l’île (Ambéli
    et Vigla), et que nous n’avons pas pu atteindre en scooter. Des virages en
    épingle à cheveu sur des pistes poussiéreuses, le tout en descendant, ne nous
    ont pas tentés !
  • Plages : sur la route qui mène à la plage de Livadi au sud de l’île,
    nombreuses petites plages à gauche indiquées par des panneaux (se garer sur le
    bord de route et descendre à pied quelques minutes sur un sentier), juste après
    avoir quitté Karavostassi. La petite plage de Vitsentzou est charmante !

Milos : peu de villages à visiter (sachez que l’ouest de l’île est très
sauvage, non desservi par les bus locaux, et fortement déconseillé si vous
louer un quad ou scooter), mais plusieurs ports de pêche charmants sur la côte
nord (Klima, Fourkovouni, Firopotamos, Mandrakia) ainsi que quelques
magnifiques paysages naturels (Sarakiniko, Papafrangas). Nous avons par
ailleurs fait le tour de l’île en bateau pendant 1 journée, excursion très
agréable qui allie baignades, déjeuner sur l’île voisine de Kimolos, et
découverte des paysages volcaniques tout autour de l’île.

  • Logement : Studios Tilemachos (http://www.tilemachos-rooms.gr) sur le
    port d’Adamas (30 euros la nuit sans petit déj). Agréables studios, avec un
    grand jardin magnifique (l’un des seuls que nous ayons vu sur les îles ! ) dans
    lequel se cache le bon resto To Spitiko. A 5 minutes à pied de l’arrêt de bus
    du port et de l’animation d’Adamas, mais au calme. Sur cette île, nous vous
    conseillons de loger plutôt à Adamas qu’à Pollonia qui à notre avis, hormis la
    plage bordée de quelques tavernes et bars, ne présente pas beaucoup d’intérêt
    et est moins bien desservie par les bus.
  • Bus locaux : les prix sont indiqués dans le bus, on paye directement
    au chauffeur en quittant le bus, pas de ticket remis.
  • nous avons loué un quad pour une journée ce qui est tout à fait adapté pour
    les pistes qui rejoignent notamment les petits ports de pêche.

Sifnos : l’île la plus sauvage sur laquelle nous ayons été (hormis
peut-être Folegandros), idéale pour allier baignades sur les quelques plages de
l’ile et belles randonnées.

  • Logement : Dina’s rooms
    (http://www.clickhere.gr/hotels-greece/sifnos/dinastudiosfr.htm) à Apollonia
    (45 euros la nuit sans petit dèj). Chambre agréable équipée d’une kitchenette,
    grande terrasse privative avec vue magnifique sur Kato Petali, accueil
    extrêmement gentil de la propriétaire Dina, très prévenante. Situées au coeur
    d’Apollonia près de la ruelle piétonne, mais au calme.
    Avec du recul, nous pensons qu’un logement au port de Kamarès aurait peut-être
    été plus agréable car proche de la plage, avec de nombreux restos, possibilité
    de louer des quads (ce qui s’est avéré impossible à Artémonas et Apollonia, où
    il n’y avait que des scooters) mais cela dit moins de bus au départ de cette
    ville (les bus partent d’Artémonas et passent tous par Apollonia).
  • Bus locaux : les tickets s’achètent directement dans le bus. Les
    horaires ne sont pas très pratiques et c’est la seule île où nous ayons eu à
    prendre un taxi ! D’abord après être arrivés au port, pour rejoindre
    Apollonia sans attendre le bus 1h30. Puis à Kastro pour rejoindre Apollonia, le
    bus étant 2h plus tard…
    Nous avons loué un scooter une journée, car pas de quad à louer à Apollonia ni
    à Artémonas. Ceci nous a quand même permis d’atteindre sans problème (routes
    goudronnées) Vathy, Faros, Chéronissos.
  • A noter : l’office de tourisme de Kamarès est représenté par une agence
    de voyage qui se situe au bout de la route qui quitte les quais, et nous avons
    dû payer pour obtenir les horaires de bus (certes seulement 0.50 euros, mais
    c’est sur le principe) ! l’office de tourisme principal de l’île se situe à
    Apollonia.

Visite d’Athènes :

  • Logement : Marble House Hotel
    (http://www.marblehouse.gr/FR/index.php). Hormis sa situation à 15 minutes à
    pied de l’Acropole, ce n’est pas un hôtel que nous recommandons. Notre chambre
    au rez-de-chassée sur cour (juste derrière la réception) était très sombre,
    salle de bain vétuste, pas de télévision, climatisation à 9 euros par jour mais
    sans la télécommande pour la régler (il fallait demander à la réception chaque
    fois que nous voulions monter ou descendre la température, et la réception est
    fermée de 20h à 8h du matin), et c’est le seul logement dans lequel il n’y
    avait pas de bouilloire à disposition dans la chambre, donc pas de possibilité
    de se faire un petit déj. L’hôtel propose des petits déj - très simples : pain,
    boisson chaude, jus d’orange - à 5 euros / personne. Une nuit revient à 70
    euros : 49 euros la chambre + 9 euros la clim + 10 euros de petit-déj
    pour 2 personnes, mais nous pensons que sur booking.com par exemple on peut
    trouver mieux à des prix équivalents.
  • Métro au Pirée : la station de métro se situe dans un immeuble de 4-5
    étages jaunâtre, situé entre les portes E5 et E6 du port.
  • Transports en commun : se reporter au guide du routard pour avoir le
    détail des bus, métros et autres. A noter, nous n’avons pas réussi à trouver le
    bus 400 mentionné dans le guide, qui part du musée archéologique national, et
    qui fait le tour des principaux sites touristiques d’Athènes en 1h30.
  • Pour quitter Athènes et rejoindre l’aéroport : nous avons pris le métro
    jusqu’à la station Syndagma, puis le bus X95. Quand vous êtes dos au Parlement,
    l’arrêt de ce bus est à gauche, le long de la place Syndagma. Bus toutes les 10
    ou 20 minutes. Ticket à acheter à la guérite dehors, juste à l’arrêt, et non
    dans le bus.

Voilà, je pense avoir fait le tour ! Les Cyclades sont vraiment superbes et
nous revenons enchantés de notre voyage !

N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de renseignements, et bon
voyage !

Bonjour,

Très long compte rendu détaillé et intéressant pour ceux qui vont partir.

Et votre avis sur Santorin et Milos est le mien aussi.

Il est aussi bon de savoir que pour les loueurs c’est avec les quads qu’ ils font face au plus grand nombre d’ accidents.
Sur plusieurs îles ils ont stoppé les motos tout terrain et les quads et ont remplacé par des scooters 80 ou 125 cm 3, pour diminuer leur facture d’ assurance du park.

Néanmoins, si Caroline, et moi, mais aussi de nombreux membres du forum conseillent de faire Athènes en final, c’est pour une raison à laquelle vous n’ avez pas été confrontés !

Chaque année, à l’ aéroport, où je suis quand même assez souvent, il y a des demandes de remboursement de billets pour des gens qui étaient dans les îles et n’ ont pas pu rejoindre le continent.

En effet, juin à mi juillet, pas trop de soucis. Mais ensuite, fin juillet et tout le mois d’ août, le vent sévit dans les Cyclades. Et depuis 1987, je n’ ai pas encore vu une seule année sans un arrêt total des ferries pour un 8 ou 9 Beaufort. Non pas qu’ ils ne puissent naviguer, mais parce que l’ accostage serait trop risqué.

Permettez moi de rappeler qu’ en navigation maritime de passagers, les assurances de la compagnie dégage sa responsabilité en cas de 8 Beaufort et au dessus. Donc les compagnies y regardent à 2 fois !

Quelle est la stratégie adoptée par des dizaines de milliers de personnes chaque année pour éviter ceci, c’est très simple : il existe plusieurs sites très fiables dont un qui a pour nom POSSEIDON et auquel les agences de billets ont accès, et qui leur permet de renseigner les futurs passagers sur la force du vent à date précise dans un délai maxi de 2 à 3 jours.

Ensuite il y a un autre site qui peut vous renseigner sur le trafic en cours :

http://www.marinetraffic.gr/mytgr.php

Donc ces milliers de personnes peuvent connaitre à l’ avance la force du vent et faire en sorte de regagner le continent avant cet arrêt des ferries.

Une info importante : les compagnies ne remboursent pas vos billets ! C’est excessivement rare, et voyant l’ argument de l’ assurance annulation arriver, permettez moi de vous dire " lisez la bien " ! La mauvaise météo n’est pas un cas accepté.

Donc nous en revenons aux guichets de Vénitzélos ou certains font une crise d’urticaire quand il faut reprendre des billets, beaucoup quand c’est une famille… et si … il y a de la place ! Car ils ne seront en aucun cas prioritaires, donc parfois retour vers Athènes pour un avion le lendemain, avec chambre, repas, transport n et valises …etc !

Si vous avez visité Athènes au départ, et que vous y revenez par anticipation parce que mauvaise météo en vue, c’est autant de jours perdus dans les Cyclades et en été à retourner dans les 38 à 40 degrés d’ Athènes !
Alors qu’ en fin de séjour dans les Cyclades, vous rentrez et êtes ensuite sur le continent.
Cette année vient se greffer les diverses grèves. Tagada49 n’ a probablement pas eu connaissance des événements qui se sont passés en son absence.
Chacun peut relire les messages à ce sujet sur le forum .
donc si on veut rentrer sur Athènes la veille de son avion du lendemain à 7 h 00 du matin, c’est manqué !
Si on est à Athènes, il y a les taxis, les bus, le métro, et depuis des lustres, ils n’ ont pas été en grève en même temps.

Voici l’ argumentation concernant une visite d’ Athènes en final.

De plus, en juin, et septembre, inutile de réserver les billets de ferries de France, c’est de l’ argent perdu.

La société DANAE joue sur l’ angoisse des gens qui ne savent pas que pour ces périodes c’est inutile, et ont un compte d’ exploitation délirant , basé sur 70 % de réservations inutiles.

Donc aucune remarque sur le contenu du message lu, mais un commentaire sur ce conseil de visiter Athènes en dernier était nécessaire.

(Un dernier avis concernant l’ aspivenin : Très bon conseil , mais il faut savoir que dans les centres de santé grecs, ils n’ injectent pas d’ anti venin, mais mettent la personne sous surveillance , car il y a parfois plus d’ inconvénients que d’ avantage à injecter. Comme je suis sur une île où il y a des serpents plus de couleuvres que des vipères, mais surtout de nombreux chemins de randonnée, d’ abord les morsures sont excessivement rares et ont lieu en avril quand les vipères se reproduisent. De plus quand on fait de la randonnée, elles ressentent les vibrations des pieds de loin, et fuient.)

Une chose concernant les piqures de guêpes ou autre insectes et qui est peu connu : le venin de ces “bestioles” est neutralisé quand il dépasse la température de 40 degrés ! Alors comment faire ? Il faut avoir un fumeur près de soi et par les temps qui courent c ‘est moins le cas…, tirer sur la cigarette allumée pour attiser le bout et l’ approcher avec précaution de la piqure ( 5 mm ) dès que la personne ressent la forte chaleur, éloigner . De 37 degrés à 40 c’est vite fait. Le venin est neutralisé et la peau pas brulée !

Ayant entendu ce détail, des années après je me suis souvenu et ait expérimenté sur le cou d’ une personne ayant été piquée…ça marche ! A la grande surprise des gens, mais de moi aussi !
Les grecs chassent les guêpes qui viennent à table avec un remède tout aussi efficace : Leur café est moulu très très fin. Ils en mettent dans un cendrier, et l’enflamment celui ci se consume et les guêpes s’ éloignent …! Au moment des fruits , c’est efficace.

Cordialement,

Christi@n

Bonjour Christian,

Merci pour toutes ces infos complémentaires.

Effectivement, nous avions lu avant de partir qu’il valait mieux prévoir Athènes en dernier, de façon à ne pas avoir de souci avec l’avion, et c’est sur ces conseils que nous nous sommes organisés ainsi.

Il est clair qu’arriver à Athènes la veille de l’avion n’est pas ce que nous avons écrit ni ce que nous conseillons. Je pense qu’il faut au moins prévoir un jour de battement entre le retour des îles et le vol, de façon à faire face aux éventuels problèmes de ferries, et/ou grève. Pendant notre séjour de 3 semaines nous avons du faire face à 2 épisodes de grève (1 pendant que nous étions dans les cyclades et 1 à Athènes) ainsi qu’à une annulation pure et simple de notre liaison pour Folegandros car panne de bateau, ce qui nous a laissé en plan au port de Santorin pour 1 journée supplémentaire sur cette île…

Pour Athènes, en ce qui nous concerne, nous avons simplement trouvé que 3 jours étaient trop longs et nous ont fait vite oublier le calme et la tranquillité des îles…je pense que la prochaine fois nous prendrons un vol direct France - Santorin !

Pour l’Aspivenin, et pour éviter tout malentendu, je parle bien d’un système d’aspiration par effet ‘ventouse’ et vide d’air, et pas d’une injection d’un produit antivenin. Nous en avons eu l’utilité pendant notre séjour car mon ami, lors d’une baignade, a été piqué sur la plante du pied par quelque chose (nous ne savons toujours pas quoi ! ) caché dans le sable. Intense douleur, nous pensons que l’Aspivenin utilisé de suite a permis d’éviter que le venin éventuel se propage.

Bon voyage à ceux qui partent !

Re…

Oui l’ aspi venin est un genre de seringue avec différentes tailles de ventouses c’est très efficace si on s’ en sert de suite.

J’ en ai profité pour évoquer l’attitude des médecins grecs face à une morsure, car quand des gens vont dans leurs centres de santés, ils sont souvent surpris ce cette attitude qui rejoint d’ ailleurs celle de France et bien d’ autres pays. Les effets secondaires sont plus importants que les coséquences de la morsure elle même.

On trouve ces boites d’ aspi venin dans les pharmacies, la boite est verte fluo… elle se glisse dans une boite à gants et un sac à dos.
Dans le sable, ou sur le sol, une piqure est très douloureuse, c’est celle des scolopendres. Ici en Grèce ils les appèlent des "saranda podia " ( quarante pieds ou pattes ) .
Quand on est piqué c’est de suite douloureux et peu à peu le venin se propage aux alentours. Il se forme des dessins de couleur rose autour du lieu de piqure.
Il faut vérifier qu’ un de ceux ci n’est pas dans une de vos chaussures…avant de la mettre c’est comme ceci que la piqure arrive ( selon les médecins locaux ).
Une seconde façon d’ être piqué est de soulever une pierre sans avoir regardé ce qu’ il y avait dessous. Et dans les îles grecques, il y en a …le sol est sec en été…et chaud, donc ils se mettent à l’ abri, un peu comme nous !

Et quand un grec se fait piquer il dit ensuite " ponaï " ( j’ ai mal , je souffre ) et quand il dit “ponaï poly” c’est qu’ il n’ avait pas son aspi venin ! ;o) !

Cordialement,

Christi@n

Arrivant de Milos un dimanche (22 août) et le vol retour décollant à 6h40 lundi, c’est mieux d’arriver à 15h30 que 22h30? celui de 15h30 est un catamaran, plus cher… mais je pense que c’est le meilleur choix…On va pas quand même arriver le samedi ! à moins d’une grève ou d’un coup de meltemi… bonnes vacances à tous !

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