Hébergement étudiant à Montréal, loueur indélicat

[Anonyme]

Bonjour

En cette période de rentrée universitaire pour ceux qui s’expatrient
pour étudier à Montréal , la quête du logement est une première étape. Il
existe un site « le kijiji », l’équivalent de notre « bon coin »
où l’on peut trouver bon nombre de propositions du privé au professionnel. Mais
il faut se méfier certains loueurs sont réellement indélicats et mon post veut
faire partager une mauvaise expérience vécue cette année. Ma fille de 20 ans
est partie étudier à l’UQUAM de Montréal et a donc loué à la rentrée 2013/2014
un studio meublé ( au Québec on appelle ça :1 ½) proche de l’université. Dés le second loyer
le propriétaire a exigé un paiement en cash contre quittance bien sûr ,mais
fin avril ma fille ,les examens terminés est revenue en France en ayant
manifesté par courrier son intention de conserver le logement et émettant les
chèques du loyer pour les mois d’absence en accord (verbal !) avec le
propriétaire. Le loyer de juin a été encaissé en Mai puis plus de nouveaux
retraits. Quand ma fille est retournée à Montréal en rentrant dans son
appartement quelle ne fut pas sa surprise en constatant qu’aucun de ses effets
personnels n’y était, l’appartement avait été reloué ,probablement depuis son
départ donc pour le loueur ,loyers doublés. Ses affaires ont pu ,pour partie, être
récupérées ensuite, stockées dans un cagibi humide et sentant le moisi, pour
partie car manquaient comme par hasard le bail et les fameuses quittances de
loyer, nous ôtant ainsi toute possibilité de recours. Alors si vous revenez en France
pour une interruption de votre séjour, emmenez avec vous le bail et annexes.

Concernant ce loueur indélicat , à proscrire donc, il s’agit
de l’agence Dominique René qui a son siège à Repentigny près de Montréal.
Joint par téléphone la propriétaire m’a raccroché au nez au bout de 3 minutes!

[paul_qc]

Bonjour,

Juste pour ajouter à votre post. Ici, au Québec, il est possible de louer un appartement sans entente (1 mois à la fois). Cependant, la règle est une location à l’année. Dans ce cas, un bail doit être complété entre le locataire et le propriétaire. Ce bail est un document standardisé par le gouvernement du Québec. Ce n’est pas une entente bifouillé sur une feuille de papier. Le propriétaire doit utiliser ce bail standardisé.

Une fois le bail signé, le propriétaire doit faire parvenir par courrier un préavis pour le renouvellement à la fin du terme (de mémoire… 3 mois à l’avance). Il doit préciser les nouveaux termes et l’augmentation s’il y a lieu. Le locataire doit signer s’il accepte ou refuse les conditions du bail et retourner le document au propriétaire. Idéalement par courrier recommandé (avec confirmation par signature) ou de main à main en lui faisant signer un accusé de réception.

Maintenant, si vous croyez que votre fille a été flouée ou brimée de ses droits, elle peut se référer à la Régie du logement. Cette régie est un tribunal arbitre spécialisé dans les problèmes entre locataire et propriétaire.

Dans une grande ville comme Montréal, certains propriétaires profitent de la naïveté des gens souvent composé d’immigrants et/ou d’étudiants ayant peu d’'expérience de la vie.

Je suggère à votre fille d’expliquer son problème directement à un fonctionnaire de la régie du logement. Elle peut également s’adresser à l’Office de la protection du consommateur (OPC) où certaines pistes de solutions pourront lui être apportée. Généralement, OPC ne traite pas de question de logement, faudrait voir avec eux pour la question des meubles mal entreposés et la possible indemnisation.

Paul_Qc