La Namibie en mode tortue

Forum Namibie

Mercredi 10 novembre
Nois quittons Rostock Ritz vers 10h.
Passage par le Gaub Pass puis le Kuiseb Pass.


Arrêts photos. Le paysage est très aride mais très joli.

Ensuite c’est une très très longue ligne droite jusque Wallis Bay.
De temps en temps une dameuse…je ne sais pas si ça s’appelle comme ça…pour niveler la route.
Incroyable ces gens qui travaillent seuls au milieu de nulle part.

Nous rejoignons Wallis Bay en début d’après-midi.
Nous logeons à Oyster Box guesthouse
Tres bon point de chute au bord de la lagune de Wallis Bay. Nous voyons et entendons la mer depuis la chambre.

Nous déposons les affaires et nous repartons découvrir la lagune.



Des immenses marais salants.Grande balade en fin de journée sur la digue.
La chambre d’hôtes nous a fait la réservation au Raft pour le soir. Le restaurant est juste en face à 50m de la chambre.


Le restaurant est vide, nous sommes seuls avec un autre couple. Il fait bien frais quand on en sort. La veille à la même heure, il devait faire 20 degrés de plus.

Bonjour,
Merci pour cette suite!
C’est beau, ces photos de lagune.
Pas de petits suricates à Rostock? Je continue à vous suivre depuis la Tanzanie … en mode lièvre!!!

Cordialement,
Patou

Bonsoir
oh la…la Tanzanie…il va falloir que j’aille traîner sur le forum!
Bien sûr, il y avait des suricates qui gambadaient sur Rostock Ritz mais je n’ai jamais réussi à les prendre correctement en photo.
Par contre, on a failli en écraser un qui s’était glissé sous les roues de notre voiture au moment d’embarquer les bagages. Il s’en est fallu de peu, heureusement que quelqu’un l’a vu!
A plus
Catherine

11 novembre
Cest le grand jour: la journée excursion à Sandwich Harbor.
Nous laissons la voiture sur le parking fermé de l’hôtel. On la récupérera ce soir et nous partons à pied au bureau de Sandwich Harbor Tour sur le port. C’est à 5, 10min.
Notre chauffeur arrive un peu avant 10h. C’est un monsieur de 76 ans et toute la journée, on appréciera son expérience.


Encore une fois, nous sommes seuls. Rien que nous et nous ne rencontrerons aucune autre voiture tout le long de la journée.
Depart par la côte.



Le passage nous semble parfois limite mais il parait qu aujourd’hui c’est “safe”…comment c’est quand ce n’est pas “safe”?


Nous arrivons sur la baie de sandwich Harbor

Notre chauffeur nous cherche un endroit agréable pour le déjeuner. Et il nous sort, une table, chaises et un super repas froid. Bien trop pour nous deux.

Le truc de fous c’est qu’il nous laissé là, tous seuls, pendant une heure…la veille, il s’était ensablé et avait oublié son tapis de désensablement. Le temps du déjeuner, il est parti à sa recherche…c’était fabuleux d’être seuls dans cet endroit!!

Un moment magique, où on a des difficultés à réaliser où on se trouve.

Retour par les dunes. Ouah…c’est impressionnant!

A la recherche d’un serpent.

On suivra longtemps ses traces…mais pas trouvé !!


Retour vers 16h d’une journée qu’on n’est pas prêts d’oublier.

Nous récupérons la voiture et prenons la route pour Swakopmund.
Nous logeons pour 2 jours à Cornestone Guesthouse.
Cette chambre d’hôtes est très bien notée mais nous n’avons pas trop apprécié. Nous avons été logés dans un petit appartement nickel mais donnant sur le parking avec les vitres blanchies. On se sentait un peu enfermés. Les autres chambres donnent sur un petit jardin, peut-être plus agréables??
Nous aurions dû choisir un endroit avec vue mer comme à Wallis Bay.
Comme nous avons une cuisine, nous partons faire quelques courses pour ne pas devoir ressortir ce soir.

Bonjour Cathyves,

Vraiment super le pic-nique sur la dune !! et avec des huitres en plus !!

A bientôt pour la suite…

Michèle.

12 novembre
Journée cool à Swakopmund.

Le matin, nous avons fait une très longue balade sur la plage. Nous habitons près de la mer et je pense que nous avions besoin de mettre une polaire et de respirer l’air marin!

Nous passons le reste de la journée à faire du shopping, déambuler dans la ville.


Nous avons passé beaucoup de temps au craft market. Il y a de tout: de l’artisanat qui vient de toute la Namibie et les traditionnels objets africains. On sent le manque de touristes et comme on est seuls sur le marché, il a fallu s’imposer!

Nous voulions visiter le musée des minéraux mais il est fermé…


Nous avons aussi passé pas mal de temps dans une boutique de pierres pour denicher des minéraux commandés par une petite fille. Ils ne sont vraiment pas chers ici.

Lessive, rangement de la voiture, ça commence à être bien le foutoir!, et courses pour nos futurs pique nique. Plein de la voiture, on est prêts pour repartir vers le nord.

13 novembre
Ce fut la journée un peu ratée de notre séjour.

A la base, nous devions partir pour Spitzkoppe tented Camp afin de profiter du coucher de soleil sur le Spitzkoppe.
Queques jours avant le départ, Tourmaline nous informe d’un retour défavorable de leurs clients: ils ont été mal accueillis, tente pas prête, repas épouvantable…bref ils nous proposent d’autres hébergements : Spitzkoppe lodge…hors budget. Et Ameib Ranch.
Nous hésitons et voyons que Ameib Ranch semble agréable, il y a des activités par contre nous n’aurons pas le coucher de soleil sur le Spitzkoppe.

Nous quittons Swakopmund avec pour projet de prendre la wellwistchia Drive. On se trompe complètement de route et quand on s’en rend compte, on n’a plus trop envie d’y repartir. Tant pis, Nous arriverons de bonne heure à Ameib Ranch et nous ferons les randos proposées.



Il est midi trente quand nous arrivons à Ameib. On nous fait remarquer qu’il est tôt…alors que les “days visitors” sont autorisés. La chambre n’est pas prête et il fait beaucoup trop chaud pour randonner. 38 degrés. Accueil moyen.

On nous sert un lunch à notre demande et on attend la fin de journée. Pas grand chose à faire. La piscine en elle-même est propre mais les abords immédiats sont souillés, pas entretenus, lits de jardin en ferraille rouillée sans matelas…pas engageant.

Le reste du domaine est propre et bien entretenu. On restera sur la terrasse du bungalow à lire en attendant que la chaleur baisse.


En fin d’après-midi, nous partons pour Bulls Party. C est un endroit étonnant. On y passe du temps à faire de jolies photos.



Cette balade et nos premières girafes sur le chemin du retour nous ferons oublier cet après-midi perdu.


On a vraiment le regret de ne pas avoir vu le coucher du soleil sur le Spitzkoppe…une autre fois??

14 novembre
Nous reprenons la route direction White Lady Lodge.
Sur la route, les habitations nous semblent bien pauvres.


Plein d’essence à Vis. On est abordé par des vendeurs de pierres. Ils sont très pauvres et démunis. Nous avons acheté des pierres à Swakopmund mais on leur en achète encore un peu tant ils nous semblent miséreux. Pour nous, ça n’est que quelques euros mais on les voit trop contents de leur transaction et leurs pierres sont jolies. Je ne sais comment ils se les procurent.

Notre gros souci en voyage est que notre anglais est plus que limité. Pour mon mari: rien, il n’a jamais appris et pour moi, il remonte à mes années lycée qui ont près de 50 ans et j’étais vraiment mauvaise…donc pour le basique , ça passe mais impossible de discuter.
Et parfois, nous aimerions bien échanger avec les gens…c’est impossible. Il faudrait que je me remette à l anglais mais ce n’est vraiment pas mon truc!!

Arrivee sur le White Lady lodge

Initialement, nous avons réservé une tente…parce qu’on aime bien les tentes, ça nous rappelle nos années camping.
On découvre une tente plein soleil, il doit faire entre 35 et 40 degrés, c’est la seule qui se trouve sous un arbre mort sans aucune ombre et de plus, la fermeture est coincée, impossible à ouvrir.

Nous repartons à l’accueil demander un échange. Nous avons vu les petits chalets en passant et ils nous sembent bien plus sympa. Avec un petit supplément, nous aurons droit à un chalet. Ils sont très agréables avec une jolie vue.

Par contre, encore une grosse bêtise. La sortie "éléphant du désert commence très tôt, vers 15h et le temps de régler le problème du logement, je m’en suis inquiétée trop tard. Le camion était plein et sur le départ. Il faut donc arriver très tôt ou réserver l activité en amont.En consolation, nous avons échangé avec les personnes qui ont fait la sortie et qui n’ont pas rencontré les éléphants…donc pas de regret finalement.

Le lendemain, des campeurs nous raconteront qu’un éléphant est venu boire la nuit, sous leur nez, à côté de la tente…par contre, leurs jeunes voisins sous tente et qui dormaient n’ont rien vu! Il y a toujours une grosse part de chance dans les rencontres animalières.

Fin de journée et coucher de soleil au lodge.

Après le dîner, le personnel vient chanter. C’est un moment toujours très agréable.
Encore une belle journée.

Bon c’est pas tout de préparer Noël…

Lundi 16 novembre.

Nous nous réveillons tôt, 6h30…c’est très tôt pour nous. Nous voulons arriver sur le site de la White Lady à l’ouverture pour éviter les chaleurs.
Au petit déjeuner, un couple en camping nous raconte qu’un éléphant est venu cette nuit pres de leur tente. Ils semblent subjugués, cette énorme bête qui se déplace sans un bruit, d’ailleurs leurs voisins de tente n’ont rien entendu, ils sont hyper déçus.

Nous prenons la route pour le site de la White Lady, c’est à une demi heure.

Nous y sommes à 9h. Je pensais que c’était l heure d’ouverture mais ça doit ouvrir plus tôt car 2 groupes sont déjà en route. Nous les croiserons bientôt qui rentrent déjà.
Nous sommes de nouveau seuls avec un guide. Il n’y aura plus d’arrivée après nous.
Je ne sais plus son nom mais il est jeune et il nous a toujours parlé lentement et simplement pour que je comprenne bien.

La rando est à plat. Mais il fait déjà vraiment bien chaud. Il faut plus d’une heure pour arriver au site.
Le guide nous montre les traces d’un lion qui a dû passer par ici il y a peu…

Il nous expliquera bien l’histoire de dessins. Très intéressant. Il nous explique aussi qu’il aime bien les français qui ne sont pas racistes contrairement aux blancs namibiens, il nous nomme aussi les allemands et les américains qui reculent quand il approche…il semble très instruit et on voit que ça lui fait mal.

Les peintures sont splendides.

Le retour nous semble plus facile, il y a un soupçon de vent qui nous permet de moins sentir la chaleur. Nous retrouvons la voiture, il est 11h30. Très heureux ce cette matinée et des échanges avec le guide. Nous lui laisserons un bon pourboire d’autant plus que le parking est vide. Nous avons été les derniers arrivants. Les touristes sont rares.

girafes à la sortie du site.

Sur la route, on s’arrête à un stand tenu par une mamie damara et ses petits enfants. Elle ne parle pas très bien anglais et moi non plus mais on échange bien. Je lui montre les photos de mes petits enfants. C’était sympa.
Elle propose des articles en tissu, on trouve aussi une jolie corne de springbok.


Ensuite, je ne sais plus le numéro de la piste mais elle passe par Madiza Camp et jusque là, elle est épouvantable. Passe Madisa, ça s’améliore et les paysages deviennent superbes.

Je trouve que les photos ne rendent pas du tout. On traverse vraiment de beaux paysages. La route est vraiment belle aux abords de Twyfelfontain.Ce soir, nous logeons à Xaragu Camp.
Nous n’avions aucune envie de loger à Twyfelfontain Lodge qui nous semblait trop grand et nous avions peur d’y trouver des groupes. Oui, on est des sauvages!
Nous avons choisi Xaragu camp pour les tentes, le fait qu’il soit un des rares camps tenu par des locaux…et nous avons adoré !!

Route d’accès à Xaragu.

Nous étions les seuls clients alors qu’il y a une vingtaine de tentes et qu’ils en installent encore d’autres. En notant nos noms sur le registre, je vois que les derniers clients sont passés il y a 10 jours, les autres c’était en octobre…

Et malgré tout, nous sommes accueillis comme des rois. Ils se sont mis en quatre pour nous. Le repas du soir était énorme et excellent. Le petit déjeuner avec une variété infinie et prévue pour 10… nous en étions gênés .

Pour le confort, on peut dire que c’est équivalent à Gecko Camp. Une tente avec salle de bains. De l’eau chaude. Pas d’électricité mais que c’est beau la lumière des lampes à pétrole!

Bref, un super souvenir.







Un endroit que je recommande. Nous avons adoré discuté avec Harold qui gère le camp. Et j’enrage dans ces cas là de ne pas mieux me débrouiller en anglais.

Bonjour,

Je vous suis à distance depuis la Tanzanie! A l’époque (2015) nous avions fait l’ouverture du site de la White Lady à 8h30, puisque nous avions même pris en stop la caissière au bord de la route!
Merci pour la découverte du camp Xaragu, qui nous plaît beaucoup! Ce sera une alternative sympa au gros lodge (dont nous avons quand même un très bon souvenir!)Encore merci pour ce récit très agréable!
Bons préparatifs,

Patou

Bonsoir
Merci Patou pour votre réponse. Pourtant, jai lu un certain nombre de fois votre carnet…et je me souviens de cette anecdote.
Mais finalement, je suppose que tout le monde arrive à l’ouverture du site, nous avons croisés 2 groupes de 12; 15 personnes…comme nous sommes arrivés plus tard, nous avons fait la visite seuls avec notre guide et c’était très agréable. Donc c’est peut-être aussi bien d’y arriver à 9h!

J’espère que vous ferez un carnet sur la Tanzanie, j’aimerais bien voir à quoi ça ressemble.
bon voyage
Catherine

Mardi 16 novembre
De nouveau, on se lève tôt à 6h30 pour pouvoir profiter du début de matinée au camp.
On a prévenu qu’on prendrait le petit dej à 7h30…on arrive devant un buffet de fous. Je pense même qu’on n’a jamais eu autant de choix. Nous sommes gênés devant les charcuteries, céréales, fruits, produits laitiers…alors qu’habituellement, en bons français, nous ne prenons que du pain et de la confiture. On fait un effort pour garnir nos assiettes. Il faut dire qu’après le repas d’hier soir, on n’est pas affamés!
On prend notre temps, on discute…enfin comme on peut…on quittera le camp à 8h30. Heureux d’avoir logé dans un camp tenu par des locaux et non par un proprio blanc. J’espère que les bénéfices iront directement pour eux.

Il faut bien une petite heure d route pour rejoindre Twyfelfontain.


La visite est plus rapide que celle de la White Lady. Le site est plus grandiose aussi.
On comprend pourquoi ce site est classé à l’Unesco. Les gravures sont très bien conservées.



Nous avons une guide très agréable qui nous donne pas mal de renseignements sur les gravures.

A Xaragu, on nous avait dit que les éléphants étaient sur Twyfelfontain. On voit bien des bouses sur la route mais

encore une fois pas d’éléphants…

Nous reprenons la route vers Khorixas.
Nous repartons en direction de Xaragu d’où nous venions ce matin pour rejoindre la route qui conduit à Khorixas,
A Xaragu, ils nous avait dit de nous arrêter au village imba…où se trouvait il??
Et bien, on l’a trouvé et je ne suis pas prête de l’oublier…la suite demain.

Bonsoir
suite de la journée du 16novembre
Nous reprenons la route depuis Twyfelfontain. Quand on reprend la C39 en direction de Khorixas, il y a tout de suite un stand imba sur la gauche, On s’y arrête. Le stand est vraiment fait de bric et de broc mais les objets qu’ils vendent sont sympa. Il y a 4 filles et une ribambelle de gamins. Les gamins sont assis à l’ombre sous le comptoir.


On discute un bon moment car je trouve que leurs objets sont chers. Ce sont de sacrées commerçantes. Une seule, la plus vieille, parle un soupçon d’anglais mais pas les autres. On négocie avec la calculatrice du téléphone mais c’est bon enfant et c’est un peu un jeu. On passera un très certain moment à se mettre d’accord. On leur en achète pour 450$N.

Elles nous demandent si nous avons à manger ou à boire. Nous sommes désolés, nous avons tout donné au long de la route et il ne nous reste qu’une bouteille d’eau. Nous avons prévu de faire des courses à Khorixas.
On se quitte en faisant plein de photos et même des vidéos


Les enfants sont adorables et semblent très bien élevés.

Nous remontons en voiture et alors que nous démarrons, une des filles arrive à la portière et nous indique “village, village”. À 100m derrière le stand, on voit des huttes. Il y a un parking.On se gare et on attend les filles qui quittent leur stand et arrivent vers le village.

Elles nous invitent à entrer dans une hutte.

Entre quelques mots d’anglais et la langue des mains, nous comprenons qu’elles viennent ici pour vendre leurs productions. Elles vivent dans ce petit campement un certain temps (pas compris combien de temps) et repartent ensuite chez elles.
Elles sont très accueillantes, nous expliquent comment elles obtiennent l’ocre, comment elles le mélangent. Leur vie dans ce campement. La plus vieille est la mère des 2 filles, elle allaite un enfant. Elle éclate de rire quand je lui dis que je n’ai que 3 enfants!
Bref, nous passons un bon moment. Nous n’avons rien à leur donner en remerciements, aussi mon mari glisse un billet de 200$N ( ça ne fait que 12€ pour nous) sous la pierre. Et là, elles sont trop, trop contentes. Et elles continuent de plus belle, Elles essaient de nous expliquer leurs ornements, bijoux…on ne comprend vraiment pas tout! On rigole beaucoup.

Une des jeunes qui semble très contente de nous côtoyer commence à essayer de me mettre une de leur petite jupe en peau.
Comme ce n’est pas vraiment pratique à enfiler au dessus des vêtements, elles me font tout enlever et s’amusent à me déguiser en imba en enlevant leurs propres ornements.
J’ai eu droit à l’ocre plein les bras, le visage, la poitrine…c’est assez visqueux.
Je ne mettrai pas d’autres photos, pas envie de me retrouver sur le net à moitié nue déguisée en imba!

Nous avons passé près de 2h en tout avec elles, on en est sorti en se demandant si nous n’avions pas rêvé…non, non, tous mes habits, mes bras, jambes sont rouges imba. J’ai d’ailleurs gardé mon teeshirt blanc devenu tout rouge, je ne l’ai pas lavé ! Souvenir de ce moment hors du temps.

On s’est quitté avec de gros baisers aux enfants.

Je n’ai pas compris pourquoi nous avons été accueillis de cette façon. Il y a peu de touristes?? on leur a permis de gagner leur journée ?? Elles avaient envie de s’amuser??Quoiqu’on dise sur ce forum, je ne suis pas d’accord avec les personnes qui cherchent à tout prix à visiter les vrais villages imbas du nord. Pour ma part, j’estime qu’il faut laisser ces populations tranquilles. Je ne supporterais pas qu’on défile dans ma maison pour voir comment je fais la cuisine et de quelle façon j’accroche mon linge!!

Donc, vivre un moment aussi sympa avec ces quelques femmes imbas et leurs enfants, relevait de l’incroyable.

Je remonte en voiture dans un tel état, impossible d’arrêter faire des courses à Khorixas sans me faire sérieusement remarquer. Heureusement, tout est dans la voiture. On sort la bouteille d’eau qui nous reste, la trousse de toilette, une tenue propre et récurage en bord de route.

Bonne soirée

Nous continuons la route après les courses.
On trouve tout ce dont on a besoin, supermarché, essence et distributeur de monnaie.
La C 39 est goudronnée à partir de Khorixas, ça fait bizarre et ça enlève du charme.
De gros nuages noirs au loin. Très noirs même. On se dirige droit vers eux et nous aurons une forte pluie sur la route juste avant de rejoindre Vingerklip Lodge. De 37 degrés, on passe à 17 en quelques minutes, mais ça ne durera pas longtemps. L’orage vient de quitter Vingerklip quand on y arrive. Tout y est déjà presque sec et la chaleur va remonter rapidement


Le Vingerklip lodge est situé dans un environnement fabuleux. Un p’tit air de Nevada.
Les chalets sont très jolis, raffinés, bien équipés et avec une vue superbe.
le restaurant, les deux piscines, nous avons bien fait de poser 2 jours ici avant d’entrer dans Etosha.

Assez d’émotions pour la journée. Ce sera une bonne douche puis fin de jour sur la terrasse en attendant le coucher du soleil.

Nous n’avons pas regretté de rester 2 nuits ici. C’est un endroit à savourer.

Plusieurs randos sont proposées pour atteindre le Vingerklip. Nous partons après le petit déjeuner.


Nous en faisons tranquillement le tour et retour en fin de matinée.
Nous profitons de la wifi pour prendre des nouvelles et en donner. Nous prenons un lunch au restaurant. Tout est très agréable.

Nous passerons l’après-midi à la piscine. Nous choisirons la plus petite car nous y sommes seuls et on a le choix entre plusieurs endroits bien sympas pour se poser. On choisira une grande balancelle et nous passerons une après-midi très agréable à bouquiner et tracer la suite du voyage.

Nous avons réservé le repas du soir à lEagle N’est. C’est un restaurant situé au dessus du lodge qu’on atteint par une piste en montée puis un grand escalier. On nous conseille d’y monter pour 18h afin de profiter du coucher du soleil. Il faut réserver car il n’y a pas beaucoup de places…une vingtaine.
Qui a pu avoir un jour l idée d’installer un resto là-haut ?

On voit l’escalier sur la droite.


Il y a une grande terrasse qui avance sur la falaise. la vue est vraiment à 360 degrés là haut et on attend le coucher de soleil comme un spectacle.
C’est très très beau. Nous ne sommes pas assez bons photographes pour capter les lumières.


Quand le soleil est couché, tout le monde rentre au resto. Le repas n’est pas exceptionnel, c’est le même repas buffet que nous avons eu au restaurant du bas hier soir.
On redescend à la nuit tombée. Un super souvenir

BonjourJe lis avec intérêt votre blog, ça va peut être m’inciter a en faire de même…
Nous étions en Namibie en même temps que vous, arrivés le 19 octobre, et repartis avec le même vol que vous, le 26, de Windhoek a Francfort ! Nous avons du nous croiser.
Je vous laisse raconter l’arrivée du vol au petit matin a Francfort… comment ça s’est passé ? Pour notre part, nous avions un vol en correspondance sur Marseille, nous avons donc pu sortir de l’avion, contrôlés par une haie de policiers, puis… Plus rien. A part le pass sanitaire a la police de Francfort, plus aucun contrôle… Si nous avions été porteur d’omicron, nous l’aurions ramené sans souci dans le sud de la france.
Bref, ce fur pour nous aussi un très beau.voyage avec très peu de monde.
Nous reviendrons.
Merci de la suite de votre récit…

Bonsoir
C’est amusant, nous pensions être les seuls français dans ce vol!
Vous êtes rentrés sans aucun contrôle ? Eh bien…pour nous qui avions notre voiture sur le parking de l’aéroport de Francfort ça a été plus compliqué.

Donc, ils ont fait sortir de l’avion tous ceux qui avaient une connexion.
Nous avons dû attendre une petite demi-heure.
Nous sommes sortis sous haute protection policière comme vous et direction le poste de douane.
Et là, ils ont fait reculer tout le monde et nous avons dû attendre…attendre…tous collés les un sur les autres mais encadrés par des policiers, fallait pas essayer de se sauver. Quand j’ai vu arriver des bouteilles d’eau, des biscuits, je me suis dit qu’on était là pour un moment.
Personne n’avait d’info.

Une équipe médicale est arrivée avec des tests près de l’endroit où on se trouvait. Nous étions heureusement dans les 10 premiers à nous y presenter. Il fallait télécharger une sorte d’application anti COVID allemande que même les allemands ne maîtrisaient pas visiblement. Impossible de l’installer sur mon téléphone. Un infirmier est allé chercher un iPad et nous a inscrits je ne sais comment.
Test, puis nous avons attendu 15min pour les résultats qui n’arrivent que sur cette application…ça aurait été trop simple de nous donner un papier…ensuite, ce même infirmier a pris en photo le résultat avec mon portable que je puisse le présenter en douane.
Nous avons quitté l’aéroport à 8h30 alors que nous avions atterri à 5h20! Quand nous avons quitté la douane, seule une trentaine de personnes avait été testée, les autres ont dû sortir à midi!!
Leur application semble hyper compliquée et ils passaient plus de temps à aider les gens à l’installer qu’à les tester.
De retour en France, nous avons joué le jeu. Une semaine à la maison et test le samedi suivant.

Il faut nous faire votre récit de voyage. Ça fait tellement de bien de s’y replonger.
Vous avez passé un mois et demi en Namibie ?
Joyeux Noël
Catherine

Jeudi 18 novembre
Nous quittons le lodge à 9h.
Nous retrouvons assez vite la C39 goudronnée qui nous mène à l’entrée dEtosha.
Il est 11h30 quand nous entrons par Anderson Gate.


Et là, tout de suite, comité d’accueil.

Il est midi quand on s’enregistre à Okaukuejo.
Nous avons choisi un waterhole chalet. Mais pas ceux de la première rangée, ils sont vraiment très chers. Finalement, ça ne change pas grand chose à part le fait qu’on ne voit pas le trou d’eau depuis le chalet mais qu’il faut avancer de 20m pour avoir la vue dégagée.

Nous étions dans le chalet de la seconde rangée. On s’est levé dans la nuit pour aller jusqu’au trou d’eau.

Vue depuis la porte du chalet. Le trou d’eau est juste au fond.

On prend un repas léger au restaurant. Il fait très chaud. On allume la Clim pour la première fois depuis le début du voyage et petite sieste jusque 15h.

On prend la route vers le nord d’abord.
On avancera jusque Okondeka en ne rencontrant quasiment aucun animal sauf un éléphant solitaire et de loin.

Il pleut au loin mais nous ne recevrons aucune goutte.

Demi tour , on repart de l’autre côté. On avancera jusque Olifantsbad, là on verra tout de suite 2 lionnes puis ensuite bien d’autres animaux.



Nous rentrons au camp pour la fermeture à 19h.

Et installation au point d’eau.
C’est comme un théâtre. Tout le monde attend dans un grand silence, on n’ entend que le clic des appareils quand un animal se présente.
Le soleil se couche. C’est très joli.



Nous observerons très longtemps deux rhinocéros. ils se battront même un moment mais je ne suis pas assez équipée pour saisir la scène avec la lumière qui faiblit.
A 20h30, nous quittons le spectacle pour aller dîner. Il n’y a pas beaucoup monde mais le repas traîne un peu et nous sommes pressés de repartir au point d’eau.

Nous y arrivons juste au moment où un lion le quitte…tant pis pour nous…

U n éléphant fait le show. Il est magnifique sous les étoiles. Il y a aussi deux rhinocéros mais qu’on ne voit pas très bien sur les photos.



Il est 22h30 quand il décide d’aller se coucher…on l imite. On se lève tôt demain pour l’ouverture des portes à 6h10.

Vendredi 19 novembre
A 6h10, nous sommes devant la porte pour l’ouverture.
Nous repartons vers les points d’eau d’hier qui sont tous vides d’animaux. Mais sur la route, nous croisons pas mal de monde.



Les couleurs et la fraîcheur du lever du jour sont très agréables.


qui connaît cet oiseau?

Nous rentrons au camp pour le petit déjeuner, il est 8h30. Rangement des valises. On quitte Okaukuejo à 10h sans oublier de jeter un coup d’œil au trou d’eau mais il est désespérément vide. Direction Halali



B



les zèbres et les girafes, j’adore, je ne m’en lasse pas! Je trouve que les girafes ont une démarche très altière, hyper élégante !

Arrivee à Halali à 13h.

Nous prenons un lunch avant de découvrir le chalet.


Installation…comme la veille nous nous reposons une heure avec la Clim du chalet. Il fait très chaud.
Vers 15h, nous faisons quelques courses au magasin du camp afin de dîner au chalet le soir. Nous avons envie de profiter trou d’eau afin de ne pas devoir le quitter pour aller prendre notre repas au resto le soir.
Les magasins des camps sont assez peu fournis. Il y a beaucoup de boissons mais pour le reste…les campeurs ont intérêt à faire leur plein de provisions avant d’entrer dans Etosha.

Le camp dHalali comme celui d Okaukuejo n’est pas très rempli. On s’en apercevra en fin de journée quand il n’y aura que 20 à 30% des chalets occupés alors qu’en novembre, tout devrait être plein.

Bonjour Cathyves,

Je suis avec beaucoup de plaisir votre périple en Namibie.

Pour ce qui est de l’oiseau inconnu c’est un Messager Sagittaire aussi appelé Secrétaire ou Serpentaire.

A bientôt pour la suite…

Cordialement.

Michèle.

Bravo Michèle,
J’allais répondre mais tu as été plus rapide!

J’aime beaucoup les serpentaires, et aussi les outardes Kori.
Deux grands oiseaux impressionnants! J’ai fini par trouver mon astuce pour les distinguer, à part leurs couleurs : le serpentaire (qui est un rapace!) a des pattes de cigogne (avec des leggings noirs) et il porte une huppe dressée…

Merci à toi, Cathyves, pour cette suite et les belles photos.
Les boutiques des camps sont d’autant moins approvisionnées qu’il y a peu de touristes. Mais déjà, en temps normal, vaut mieux prévoir avant!
Je suis fan du trou d’eau d’Okaukuejo…

Bonne journée,
Patou

Merci Michelle pour ces précisions. Et merci de suivre mon récit qui n’est que le compte rendu d un Voyage très classique en Namibie.
Nous adorons observer les oiseaux mais pas expert pour les reconnaître!
A Etosha, tous les grands oiseaux que nous avons vus marchaient…on dirait que ces oiseaux ne volent pas!

Merci à toi aussi Patou, je viens de commencer la lecture de ton carnet sur la Tanzanie.

Je continue sur cette journée du 19 novembre que j’ai abandonnée hier soir.

Nous repartons vers 16h faire le tour de la rhino drive. C’est très, très long, la route est mauvaise et on ne rencontre strictement rien, aucun rhinocéros mais aucun animal non plus, comme si les animaux avaient déserté le coin.
Seule une hyène en toute fin de circuit se laissera longuement admirer.

Il est 17h30, nous avançons jusqu’au point d’eau de Goas.
Il y a plein d’animaux sur la route et au trou d’eau, des girafes, zèbres et antilopes de toutes sortes. Ça bouge beaucoup.
Nous voyons qu’une voiture est stationnée de l’autre côté et nous décidons d’en faire le tour pour avoir un meilleur angle pour les photos. Il nous faut 3, 4 minutes pour le contourner. Quand nous arrivons de l’autre côté, le point d’eau est vide, tout ce monde a disparu…
On attend…on attend…et là, on entend le rugissement d’un lion, on n’avait jamais entendu encore, c’est d’une puissance!! …et on attend…rien ne se passe. On décide de repartir.
Sur la route du retour, un lion arrive sur notre droite, mon mari ne l’a pas vu et continue, le lion attend que la voiture passe et continue sa route derrière nous.


Le lion se dirige droit vers le trou d’eau, demi tour, on repart se positionner où nous étions il y a quelques minutes et nous voyons le lion arriver tranquillement, sûr de lui.

Il s’installe et ne nous quitte pas des yeux, nous sommes deux voitures à l’observer.
Il est bientôt rejoint par un autre qui part directement se désaltérer.

Ils iront boire chacun leur tour puis se coucheront ensemble.


Nous avons l’impression d’avoir vécu une séquence Disney avec tous les animaux qui libèrent le point d’eau pour le roi. C’est magique.

L heure tourne, il nous reste une bonne quinzaine de kms pour Halali et nous ne connaissons pas l’état de la piste. Nous quittons nos lions à regret.
En rejoignant la route principale, nous trouvons 3 lionnes sur le côté.

Mais là, nous n’avons vraiment plus le temps. Une photo vite fait, quel dommage!!
Nous passons la porte dHalali 5 min avant l’heure limite.

Direction le point d’eau.
Nous y sommes restés près de 2h, nous étions très motivés mais le spectacle n’est pas venu.
Quelques zèbres et c’est tout.

Nous rentrons pour notre pique-nique au chalet. Très heureux de cette journée.
Cette rencontre avec les lions à été un moment fort de notre séjour sur Etosha.

Wouaouh! Super! Dommage que vous n’ayez pas pu rester un peu plus longtemps, observer les lions c’est toujours magique.

Le trou d’eau de Nossob est lui aussi assez souvent fréquenté par les lions ( ils ont leurs habitudes et leur territoire!).

En ce qui concerne les grands oiseaux, l’outarde Kori est le plus grand oiseau volant, tandis que le serpentaire est un rapace qui marche beaucoup ( il peut faire jusqu’à 20 km!), il ne vole que pour rejoindre son nid. Étonnant!

Je suis ravie de t’accueillir en Tanzanie pour prolonger ton voyage!

Cordialement,
Patou

Bonne année!
De retour pour la suite après la pose nouvel an.

Nous nous levons de nouveau de bonne heure pour profiter du parc dès l’ouverture des portes. On fera comme la veille. Départ 6h10, retour au camp vers 8h30 pour le petit déjeuner et rangement du chalet.
Les lumières sont belles ce matin, on repart directement là où nous avons vu les lions et lionnes la veille mais il n’y a que les zèbres qui arrivent bien en file au point d’eau.

Nous prenons la direction d Namunoti en passant par le pan.


Il fait très chaud, on se pose au restaurant de Namunoti. Le fort est fermé pour restauration.
Nous décidons de sortir du parc pour aller jusque notre lodge. Mushara bush camp à 10km. Nous reviendrons au parc dans l’après-midi.
Avec mon anglais pourri, je n’avais pas compris qu’il fallait régler le solde au bureau de Namunoti. C’est assez compliqué quand on arrive à la gate. Comme je lui explique que nous partons nous installer à Mushara et que nous revenons ensuite, on me garde mon passeport…je n’aime pas trop mais ça nous permettait de ne pas faire demi tour.

Nous avons adoré Mushara bush camp.

Les petits jardiniers travaillent…

La grande salle qui comprend le bar et le resto est magnifique. Et les tentes super agréables.

Nous nous rafraîchissons un moment à la piscine. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas pris de photos. Elle est très grande et il y a plein de places à l’ombre.
Et c’est reparti pour Namunoti.

Après la pose piscine. Nous sommes prêts pour repartir dans Etosha.
Mushara bush camp est à quelques minutes de la porte. Je récupère mon passeport et nous prenons la route goudronnée toute droite qui mène à Namunoti pour régler la facture.
A 1 km de la gate…des éléphants. Depuis le temps qu’on les cherche, ils sont là une douzaine: des femelles et des petits.
On passe beaucoup de temps avec eux. Ils se déplacent à 5, 10m en parallèle de la route et on doit sans arrêt reculer car ils partent vers la sortie du parc.


Ils finiront par s’enfoncer dans la végétation et nous reprenons la route vers Namunoti.

Là, ce fut un grand moment. Les filles ne savait pas si on devait régler 2 jours, 3 jours…coups de téléphone, il a fallu attendre que quelqu’un arrive. On nous fait régler 2 jours alors que j’insiste que nous sommes restés 3 jours dans le parc. Pas envie de se faire recaler à la sortie. Elle nous rend le ticket, on réglera finalement les 3 jours. Je n’ai pas compris, normalement, elles font ça tous les jours mais comme on était sorti du parc entre deux, c’était la panique.
Un autre truc bizarre c’est que le terminal carte fonctionne ou pas selon l’insistance des clients. On est resté assez longtemps pour s’en apercevoir…quand je lui ai montré que je n’avais pas assez de billets pour régler, le terminal s’est remis en route…bizarre.

On sort de Namunoti pour rejoindre le point d’eau de Klein Namunoti et juste au croisement, c’est un festival d’éléphants. Il n’y a personne. On restera seul au moins pendant le premier quart d’heure. Ils sont une trentaine à trainer juste au bord de la route. Enfin, on est avec les éléphants !


Au bout d’un long moment, ils traversent la route et Ils se dirigent visiblement vers le point d’eau mais il ne nous reste que peu de temps pour rejoindre la porte. On ne peut pas les suivre…

Il me semble qu’au Kruger, le portes ferment plus tard, j’ai de magnifiques photos de files de zèbres dans la lumière rouge du soir. A Etosha, il faut être rentré près d’une demi-heure avant le coucher du soleil et il manque ce moment magique où la lumière rougeoit.

Nous quittons le parc trop heureux de ces heures passée exclusivement avec les éléphants.

Retour à Mushara où l apéro nous attend!

Dimanche 21 novembre
Reveil dans la tente avec un petit souffle de vent.


On traîne ce matin. Après nous être levés plusieurs matins aux aurores, nous profiterons de la matinée et partirons pour Etosha dans l’après-midi.
On s’est posé la question de faire un safari avec le lodge…mais pas envie de se relever aux aurores.
Petit déjeuner puis longueurs de piscine. La piscine est grande et vraiment agréable.

Ensuite, on part au lodge, on s’installe pour se connecter à la wifi et prendre des nouvelles. On ne s est pas connecté depuis le Vingerklip.


C’est très joli, on est bien installé et le temps que la connexion se fasse, je vois arriver des photos de bébé…un petit fils qui devait naître le 18 décembre vient d’arriver avec un mois d’avance, il y a plus de 2 jours!!!
On passera des heures entre photos, messages et visio. On s’est meme rendu compte qu’on avait la wifi dans la tente. On se fera une visio en direct avec la maternité depuis notre tente en Namibie…Quels progrès internet a fait en 20 ans!

Revenus de nos émotions, on repart pour Etosha vers 15h en espérant revoir nos éléphants.
Il nous faut de nouveau régler le droit d’entrée à Namunoti. C’est plus rapide qu’hier. Tiens, le lecteur carte ne fonctionne pas aujourd’hui…

On fait le tour de la dik dit drive. Tout est brûlé, on ne verra pas grand monde. Finalement nous verrons les dik dik en toute fin de boucle près du point d’eau. C’est vraiment trop mignon !

Beaucoup de girafes.

Les éléphants ne sont pas loin mais on ne les trouvera plus.

On suivra un chacal qui essaie d attraper une antilope blessée. La pauvre. On a bien envie de la prendre dans notre voiture. Elle ne passera pas la nuit!

On traînera dans le parc jusqu’au dernier moment.

Retour à Mushara. C’est sûrement le lodge où on nous a servi les repas les plus raffinés. Super bien présentés. On a beaucoup aimé cet endroit. Il est de plus à la porte d Etosha. Et c’est quand même beaucoup plus agréable de loger ici qu’à Namunoti.
Encore une nuit dans la tente, tous les rideaux ouverts. La fraîcheur arrive avec la nuit et c’est bien agréable d’ajouter une couverture !

Lundi 22 novembre
On quitte le lodge vers 10h. La b1 est toute goudronnée. On avance

vite.
En dehors des petites villes, les habitations croisées sont vraiment très précaires.

On se fait arrêter à un contrôle. On nous explique que les phares ne sont pas allumés. Il y a bien des phares qui s’allument automatiquement quand on allume le moteur mais ce ne sont pas les bons…
On avance à leur voiture. Il me montre un document qui précise 250$N d amende. Alors là, je ne fais aucun effort d’anglais…Where I pay? At the station? Where is it?? Il essaie calmement de m’expliquer…c’est assez compliqué, il voit que je n’y comprends rien et renonce. On se quitte bon copains.
Ce n’était pas trop pour le tarif de lamende (13€) mais rentrer dans un poste pour la régler ne me disait rien du tout…
Nous faisons des courses pour le pique nique a Otavi.
Arret pique nique sur la B1. C’est assez compliqué de trouver de l’ombre.

On aperçoit une énorme fumée sur la droite qui avance vers nous. Ça doit brûler sérieusement au loin.


On quitte la route goudronnée pour partir vers Frans Indongo lodge. Heureux finalement de retrouver la piste.

Nous arrivons au lodge avant 15h.
Nous profitons de la piscine. Nous sommes seuls.

On nous dit qu’il y’a des rhinocéros blancs et noirs sur la réserve. Comme nous avons le temps, nous décidons de faire un tour avec le lodge pour les apercevoir.
Mais, ce ne sera pas terrible. Aucun rhinocéros mais aucun autre animal. Nous tournerons pendant plus de 2h dans un paysage qui n’est pas exceptionnel…déçus.
C’était un peu long de se faire balloter sans rien voir.Nous aurions bien fait de rester sur la terrasse pour siroter un apéro. Quand on rentre, il y a plein d’antilopes au point d’eau.

et le rhinocéros aussi était sur la terrasse !

Sinon, ce lodge est très agréable. On y a passé une excellente soirée et super bien mangé.
Le petit regret est de ne pas être simplement restés sur la terrasse pour profiter du spectacle de la fin de journée.

23 novembre.
Normalement, le voyage devait se terminer là et on rentrait sur Windhoek.
Avec le report, nous devions rebooker les billets pour le 31 janvier et, à cette date, certaines rotations de la Lufthansa avaient dû être annulées car nous étions obligés d enlever ou de rajouter 2 jours…on a rajouté.
Conme on ne voulait pas trop chambouler l’itinéraire: les réservations à Sesriem, Etosha avaient déjà été reportées, nous avons décidé de les passer dans lErongo. Et ce fut vraiment top.

Donc, on traîne sur la terrasse de Frans Indongo lodge. Ils sont en train de construire des rondavels et on observe comment ils forment le toit de chaume.

De nouveau, ça file par la route goudronnée.


Après Omaruru, on est content de retrouver la piste.
A partir de là, les paysages sont très jolis.

On arrive à Ai Aiba Rock Painting, il est 14h. L endroit est magnifique.


Nous prenons un lunch et nous resterons en bord de piscine à bouquiner, photos…jusqu’en fin d’après-midi.

Petite balade aux alentours du lodge quand la chaleur tombe. On y rencontre beaucoup de girafes.

Le coin est vraiment très beau.
On restera longtemps ce soir là autour du feu de camp.

Bonjour,
Quelle chance d’avoir pu prolonger un peu!

Magnifique lodge qui fait rêver encore un peu plus.

Merci pour toute cette suite,

Cordialement,
Patou

Merci Cathyves pour ce récit qui nous a fait revivre de fabuleux moments…en attendant des jours un peu plus surs pour y retourner. Le mode “tortue” nous a bien plu et nous y penserons pour le prochain voyage car les années passent…et nous ne sommes plus aussi vaillants qu’il y a plus de dix ans pour le premier que l’on a fait!
Bipi

Ça me fait plaisir de me replonger dans ce voyage. Un peu le blues…

Mercredi 24 novembre
Au lever, depuis notre chambre, nous voyons les antilopes qui broutent. C’est très agréable.
Apres le petit déjeuner, nous partons pour le San living museum.
C’est aussi une des raisons pour lesquelles nous avons réservé ce lodge. Il est situé à 4, 5 kms du san living museum.
L endroit est superbe. Nous sommes seuls et bien accueillis.
On sent que ça reste assez superficiel mais c’était quand même très sympa.
Arrive un groupe de motards, tous les enfants sont excités et nous aurons droit à une seconde représentation.

Les objets qu’ils fabriquent sont très soignés. Nous partirons avec un petit souvenir.

Nous sommes contents de la visite car nous étions juste à côté. Pas sûr qu’on aurait autant apprécié si nous avions fait le détour depuis Omaruru. Il faut quand même compter près d’une heure depuis Omaruru pour le San museum.
La visite est assez chère 170$N par personne, ça dure moins d’une heure et on sent que c’est un boulot.
Maintenant ça nous permet quand même de croiser ce peuple sans aller les déranger dans leurs villages où ils ne vivent sûrement plus comme ça d’ailleurs.

Retour au lodge pour un lunch puis farniente en bord de piscine.

A 17h. On part pour notre dernier Safari coucher de soleil
Alors là, ce fut exceptionnel et si vous vous arrêtez dans ce lodge, il faut absolument le faire.
les alentours sont magnifiques. On y croise, girafes, oryx et zèbres des montagnes. Mais surtout, on va de peintures en peintures.




Le soleil fait rougir les rochers. C’est magnifique.

Le tout servi avec un apéro biltong!!

Retour au lodge. Il fait nuit.

Et encore ce soir, on aura bien du mal à quitter le feu de camp. Demain, on rentre sur Windhoek…

Bonsoir,

J’adore la photo des palmiers!

Celles des rochers au coucher de soleil sont très belles aussi, avec ces couleurs tellement chaudes. Merci!Patou

Jeudi 25 novembre
Nous restons au lodge jusque midi. Encore une petite balade avant de partir. On y est si bien.
On prend la route en direct pour Windhoek. Arrêt pour acheter un pique nique a Karibib. Finalement, nous n’avons plus jamais pris les lunch pack. Nous avons toujours trouvé un petit magasin sur la route. Selon les endroits, il y a des plats préparés, des salades…
Nous avions pensé faire un arrêt au Craft market de Okahandja mais en essayant de nous y garer, quand nous avons vu que nous étions déjà harponnés, nous n’avions plus envie de nous retrouver dans la fosse aux lions, nous avons repris la route.
Je comprends et je sais que les touristes sont rares mais c’est fatiguant d’autant plus que nous nous sommes souvent arrêtés aux petits comptoirs dans le Damaraland et que les valises sont bien garnies.
Arrivee vers 17h à Immanuel Wilderness lodge. je n’ai pas pris de photos. C’est vraiment un lodge pour une nuit et pour ne pas rentrer dans Windhoek. Petite piscine avec pas mal d’endroits ombragés pour se poser. On y mange bien. Mais c’est tout. L environnement n’est pas terrible.Vendredi 26…
Réorganisation des bagages.On quitte le lodge vers 10h. Moins d’une heure après, on se gare au Craft Center. C’est un endroit très agréable. On y trouve de beaux objets, des artistes. C’est calme et ça fait presque bizarre.
Puis, nous partons à pied vers Christuskirche.
On rentre dans lemusée de l’indépendance…uniquement de la propagande. Rien à y voir…
On monte au restaurant pour la vue et alors qu’on est en train de commander, les sms de mon fils tombent: la France vient de fermer ses frontières à partir de lAfrique australe etc…
Jai déjà raconté la suite.
On laisse la commande en plan et on part récupérer notre voiture pour rejoindre l’aéroport au plus vite.
Lufthansa assure et nous ramène à Frankfort!

Bilan
C’est assurément le voyage qui nous a le plus époustouflés. En y réfléchissant, nous convenons que c’est sûrement dû à ce sentiment d’être seuls dans ce pays immense. On a vraiment le sentiment de la nature à l’état brut.
Les paysages sont magnifiques, les lodges dans des endroits sublimes, profiter de tout ça dans un calme absolu c’est magique. De plus, nous avons vu la Namibie bien vide avec très peu de touristes mais je pense que même avec tous ses touristes, ça doit rester bien calme.

Nous avons fait 3000kms en 24 jours et c’était très bien. Ça nous a permis de ne rouler que le matin en général et nous avons régulièrement posé pour 2 jours. Depuis toujours, nous voyageons tranquillement, je ne comprends pas qu’on puisse passer son temps à dévorer, dévorer des kms…un pays, ça se respire.

Dans notre voyage, il n’y a pas Okonjima, pas Erindi, Doro Nawas…nous aurions aimé…des fois j’entends que ça vaut le coup de casser sa tirelire…la tirelire, nous l’avions cassée pour réaliser notre rêve de Namibie et on ne pouvait pas plus.
Il nous fallait absolument une bonne voiture sinon mon dos ne terminait pas le voyage. Ensuite, on s’était fixé un tarif par nuit en demi pension 150€/200€. Donc tous ces lodges féeriques avec les activités au même tarif…ce n’était pas pour nous.

Nos lodges préférés

  • We Kebi Safari Lodge. Le chalet superbe, les animaux partout.
  • Désert Camp. Une impression d’être seuls face au désert.
  • Xaragu Camp pour le contact avec les locaux. Nous étions les seuls clients. Il y a une vingtaine de tentes. Peut-être que si c’était complet la magie ne serait pas la même ?
    -Mushara Bush Camp. Pour les tentes magnifiques, les repas soignés.
  • Ai Aiba Rock Painting pour le site et le safari coucher de soleil

Quelques regrets mais très peu.
-Nous aurions dû maintenir notre nuit au Spitzkoppe.
-La dernière nuit, nous aurions encore pu la passer dans un vrai lodge, nous avions le temps de rejoindre Windhoek. Nous avons craint de devoir faire un test au dernier moment et organisé en ce sens.
Je pense que ce sont nos seuls regrets.

Un immense merci à tous ceux qui par leurs avis, récits, commentaires nous ont aidés à préparer ce voyage. Et à tous ceux qui rédigent leur carnet de voyage car je viens de me rendre compte que c’est un sacre boulot!

Nous espérons revenir un jour en Namibie. J’ai déjà regardé du côté de la bande de Caprivi…
Catherine

Merci pour ce carnet, je l’ai suivi avec assiduité ces dernières semaines! Pour nous, le départ est prévu en octobre, l’attente est encore longue alors lire ces carnets de voyage permet de patienter!

Merci de votre message.
Jai tellement patienté en lisant les carnets de voyage que je m’étais promis de faire le mien. Octobre est un super mois en Namibie. Il doit y faire un peu moins chaud qu’en novembre et c’est pas plus mal. Fin de saison sèche, c’est plus facile pour l’observation des animaux sur Etosha.
Vous allez adorer!

Merci pour ce très beau carnet ! Et bonne préparation pour la bande de Caprivi alors ! Ou alors le sud !

Merci pour votre récit (et vos recommandations) !
Il est bien précieux pour la préparation d’un voyage à venir…

Merci Catherine,
Je me suis régalée moi aussi! Je vous souhaite de faire le second… et puis le troisième …! Moi j’ai le quatrième qui me trotte dans la tête mais j’attendais que ce soit plus facile de passer au Botswana depuis la Namibie!A bientôt peut-être,
avec tous mes vœux,

Patou

Bonjour,Merci pour votre carnet,j’ai noté des idées pour la prochaine fois, car bien sûr il y a aura une prochaine fois.
Et vous m’avez définitivement décidé à mettre en ligne moi aussi un carnet, notre voyage était assez différent, et ca peut apporter des infos utiles aux voyageurs futurs… Mais je serais moins détaillé que vous…
Pour Patoutaille : au mois de Novembre, c’était vraiment facile de passer de Namibie au Botswana, il fallait juste un test PCR de moins de 3 jours. On l’a donc fait à Katima Mullilo, il y a un espace dédié aux tests sur la B8, juste avant le carrefour principal, indiqué sur google maps !
Avec ce test, on est passé sans problèmes au Botswana, puis au Zimbabwe le lendemain (pour les chutes victoria bien sur), on est rerentré au Botswana, et même on est retourné en Namibie au bout de six jours trois quarts, car il fallait un test de moins de 7 jours pour rentrer en Namibie. Il y a bien un contrôle sanitaire à chaque frontière, mais je ne pense pas qu’ils regardent avec beaucoup d’attention les dates…
Le cout des tests varie selon la durée de la réponse ! De tête, on a du payer 750 N$ pour un résultat en 24 heures, alors que d’autres voyageurs qui voulaient leur test en 4 heures, on payé 1500 N$… Toujours pareil en voyage, il vaut mieux le mode tortue…

Bon ca a peut-être changé avec Omicron ?
Sur le site diplomatie.gouv.fr, ca semble être toujours la même règle pour rentrer au Bostwana, soit un PCR de moins de trois jours. Et pour quitter la France vers le Botswana, il sufit d’être vacciné !
Et, toujours d’après ce site, l’entrée en Namibie serait de nouveau soumis à un test de moins de 72 heures, donc notre plan de 7 jours ne fonctionnerait plus. Mais comme ca change souvent et que l’épidémie va bientôt se calmer, ils sont retombés à 150 cas par jour contre 1500 à fin Décembre, il faut être optimiste et surveiller les informations.

Merci encore Cathyves en tout cas de ce carnet…

Bonjour Marnix,
et merci de vous être donné la peine d’'écrire tout ce message informatif très utile actuellement.

En ce qui me concerne, le passage par Katima Mullilo ne fait pas partie de mon futur projet.
C’est ce que nous avions fait pour notre 2e voyage, après la bande de Caprivi et avant les 3 jours sur le Zambèze à l’issue desquels nous avions débarqué à Kasane etc etc…
Il n’y avait pas de tests à l’époque (2016, cf mon carnet).

Pour mon 4e voyage, j’envisage de rejoindre le Botswana soit depuis Gobabis, objectif Maun et le delta de l’Okavango, retour par Bagani- Ou bien l’inverse!
Donc c’est un peu plus compliqué, avec passage de frontière à 2 endroits différents et en casant Tsumkwe quelque part là-dedans.
Mais tout peut changer d’ici fin 2022.
J’hésite donc à attendre 2023…

Là, nous sommes en train de glisser des idées à Cathyves!!!

Bien cordialement,
Patou

Au Bostwana, il y aussi un centre de test PCR à Maun, ouvert tous les jours sauf le Dimanche ! Ca laisse deux jours pleins (avec le résultat en 24 h) pour passer la frontière, c’est largement suffisant pour la frontière de Mamuno, il y a 500 km de bon goudron !
Au passage, just avant Ghanzi, un conseil c’est le Symponia (Guesthouse et campsite), qui a ouvert récemment, au début de la pandémie (les pauvres…) tenu par une famille très sympa. On était au camping, bien vert (en Novembre !), très propre et très bien tenu. Piscine. On a beaucoup aimé.

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