Partir vivre en pleine nature en partant de zéro

Forum Expatriation

Bonjour tout le monde, je cherchais un endroit pour pouvoir partir vivre seul en pleine nature quand j’ai vu beaucoup de post de personnes qui recherchaient la même chose et j’ai vite adhéré à l’idée de faire ça à plusieurs. La plupart des posts que j’ai pu voir date de plusieurs années donc j’en crée un aujourd’hui afin de voir si du monde pourrait être motivé par un tel projet (qui en est plûtot au stade de l’idée). Ma plus grosse interrogation est le lieu où il serait possible de s’installer (j’imagine pas vraiment en france) donc si il y en a qui ont des idées n’hésitez pas à me contacter. Même sans idées sur le lieu si des personnes recherchent ce type de projet n’hésitez pas à venir partager :slight_smile:

Je crois que j’ai répondu 32.767 fois (ensemble des entiers signés sur 16 bits) à ceux qui veulent “s’installer en pleine nature” sans un rond.
Même le père Karl Marx, quand il dénonçait, en son temps, les “robinsonades”, n’avait pas à faire à des utopistes autant coupés de la réalité.
“Pas en France” c’est au moins une évidence prononcée, mais quel pays va accepter une résidence permanente d’étrangers s’installant “en pleine nature”. Ça veut dire quoi ? La nature, si elle est occupable, se vend à l’hectare ou au mètre carré. Donc, en partant de zéro c’est loupé. Et une fois qu’on a son bout de terrain légal et sa résidence, légale aussi, on fait quoi ?
La France doit être le seul pays au monde où des étrangers illégaux peuvent avoir des rentes des services sociaux.
Dans mon cas ma résidence au Paraguay je l’ai payée en frais administratifs et une fois la carte obtenue je n’avais que le droit de résider, et aussi d’y travailler, mais rien d’autre. Si je dois aller voir le dentiste ou le cardiologue, je les paye.
Ceci dit le bilan était positif puisqu’en France je payais taxes et impôts sans pouvoir gagner quoi que ce soit puisque j’étais considéré comme trop vieux passé 40 ans.
Ces “projets”, qui n’en sont même pas, ont disparu sans suite dans ces forums-fondrières. Avec quelques réponses du genre “moi-aussi, moi-aussi” mais absolument rien de concret. Ça fait 10 ans que j’observe ça par curiosité psychologique. Moi, au moins, j’ai concrétisé.
Mais je ne vis pas “en pleine nature” mais dans un appart de 3 pièces qu’il me serait impossible d’avoir pour ce prix en France. Mais la nature, je vais la voir, avec ma camioneta quatquateuze en Argentine ou au Chili, mais cette épidémie a bloqué les frontières partout.

Chacun sa façon de voir les choses moi je pense que tout est possible à partir du moment où on fait les choses correctement.

Bonjour Sylvain,

J’ai du mal à comprendre cette mentalité francophone à venir toujours décourager les gens face à un projet. Ca m’exaspère ce mindset.
Pourtant la question est très simple.
Soit on a une réponse, soit on en a pas. ON NE JUGE PAS et on ne fait pas passer les autres pour des neuneus !!!

C’est un très beau projet.

Avoir (ou apprendre) des compétences dans l’agriculture, énergies renouvelables, ingenierie … est un plus car les territoires sont souvent vierges et il faut bâtir son logement et produire sa propre subsistance.
lI y a de très beaux endroits dans le monde. Suivant vos préférences et vos moyens, Il faudrait se tourner vers l’Afrique, l’Asie ou l’Amérique centrale.
Moyens au sens large et non limité (physique, psychologique, médical, mental, financier …).

Un volontariat solidaire international pourrait aider pour une première fois.
Vous pouvez contacter les cercles français du pays choisi et/ou visiter l’ambassade de France du pays pour visualiser le côté sécurité et besoin.

Bonne chance à vous !

Su,

Vous me rappellez l’histoire suivante : 2 montagnards français veulent tenter une expérience de survie dans le grand nord canadien : ils sont débrouillards , partent avec du matériel de base mais RIEN en liaison , i-phone ou autre . Ils se font amener en hélico dans un coin vraiment paumé à la fin de l’été : ils construisent leur cabane avec annexe tout en posant des pièges et en chassant . De temps en temps , sur un tertre proche , ils vient un vieil indien qui les observe , sans plus . Un des deux est quand même plus craintif , il commence à couper pas mal de bois de chauffage alors , un jour , il va voir l’indien :
Vous , comprendre français ou anglais ?
Oui , moi comprendre l’anglais
Dites , ici , est-ce que l’hiver est rude ?
Non
Ah bon !
Non , ici , hiver très rude!
Inquiet , il recommence à couper , couper des arbres alors l’autre le tance " ça suffit maintenant et puis tu n’a pas posé la bonne question , à savoir si l’hiver prochain sera rude "
Quand l’indien revient , le craintif l’interroge :
Vous dire ici hiver rude mais est-ce que l’hiver prochain sera rude ?
Non !
Ouf !
Hiver prochain sera très très rude !
Affolé l’autre taille , taille alors son compagon en a assez et c’est lui qui va trouver l’indien :
Vous affirmer que l’hiver prochain sera très très rude mais vous , comment le savez-vous ? Vous êtes un météorologue ?
Moi indien , moi être fier d’être indien mais moi reconnaître la supériorité scientifique des blancs alors quand moi voir homme blanc couper de plus en plus de bois , moi savoir que l’hiver sera de plus en plus rude !

[quote]
Bonjour tout le monde, je cherchais un endroit pour pouvoir partir vivre seul en pleine nature quand j’ai vu beaucoup de post de personnes qui recherchaient la même chose et j’ai vite adhéré à l’idée de faire ça à plusieurs. La plupart des posts que j’ai pu voir date de plusieurs années donc j’en crée un aujourd’hui afin de voir si du monde pourrait être motivé par un tel projet (qui en est plûtot au stade de l’idée). Ma plus grosse interrogation est le lieu où il serait possible de s’installer (j’imagine pas vraiment en france) donc si il y en a qui ont des idées n’hésitez pas à me contacter. Même sans idées sur le lieu si des personnes recherchent ce type de projet n’hésitez pas à venir partager :] (/citation]
bonjour j’aimerais en Belgique des informations sur un lieu en nature pour y vivre en communauté .merci d’avance au personnes pouvant m’aider

“je cherchais un endroit pour pouvoir partir vivre seul en pleine nature quand j’ai vu beaucoup de post de personnes qui recherchaient la même chose et j’ai vite adhéré à l’idée de faire ça à plusieurs”

“j’aimerais en Belgique des informations sur un lieu en nature pour y vivre en communauté”

Bonjour,
Comment imaginez-vous “la vie en pleine nature à plusieurs”, “un lieu en nature pour y vivre en communauté” ?
Moi, ça me fait penser à un truc qui existe déjà, que l’être humain a déjà mis sur pied, partout, et sûrement près de chez vous : la vie dans un village.

Concernant un tel projet hors de France : dans tous les pays, il existe une législation en termes d’immigration. Aucun pays ne vous ouvrira ses portes sans condition (visa sous conditions) et ne vous offrira gracieusement un bout de terre (en pleine nature ou non). Généralement, on peut s’installer durablement (pas avec un visa tourisme, mais avec un visa travail par exemple) dans un pays quand on apporte des compétences qui manquent dans ledit pays, ou/et quand on apporte des devises.
Pour choisir un pays d’exil (on va dire comme ça, pour faire rapide), je vous invite à vous renseigner sur les conditions d’entrée et de séjour qu’ils imposent aux étrangers.
N’hésitez pas non plus à vous rapprocher des personnes étrangères qui y vivent (il existe des sites et des forums pour ça).

Remarque : “partir vivre en pleine nature en partant de zéro” : on ne part jamais de zéro. Chacun est plein d’incontournables socio-culturels dans on ne se débarrasse pas pour la simple volonté de l’esprit. Adopter un nouveau mode de vie, c’est déconstruire des références profondément ancrées, tout en s’en construisant d’autres.
Là où vous irez, il y a aussi un environnement socio-culturel que vous ne balaierez pas juste parce que vous y aurez posé les pieds. Vous devrez composer avec, même si ces réfénreces socio-culturelles ne vous plaisent pas. Là non plus, vous ne démarrerez pas de zéro.

L’idée de Suuu est intéressante : commencer par un service en solidarité internationale, par exemple. C’est une 1e étape intéressante pour se confronter à ses propres capacités à s’adapter à un ailleurs.
ça peut être aussi, en préalable un voyage le plus long possible (minimum un mois), seul, en louant un logement (pas de séjour en hôtel), et en s’immisçant au maximum dans la vie quotidienne locale : faire ses courses, utiliser les transports en commun, se renseigner sur le coût des divers abonnements et consommations (eau, élec, internet, etc), et surtout en discutant avec les personnes du pays, et aussi avec des expatriés.

Murielle

Faux et archi-faux.
Ce n’est pas la 1e fois qu’on te le dit. A croire que tu aimes avoir tort.

Un document parmi d’autres :

Je me souviens d’un maire ayant refusé l’inscription de rejetons d’illégaux dans son école communale. Et il avait été retoqué par le préfet.

Bon, après tout, s’ils aiment ça les franaçais… De toute façon il y a longtemps que je ne suis plus de leur monde. Et je suis bien en peine d’expliquer ce phénomène suicidaire auprès de lettrés paraguayens, argentins ou chiliens qui me questionnent sur ce sujet. Dans ces pays une frontière c’est sacré et même s’ils sont très proches ethniquement, linguistiquement, et culturellement, on la passe avec les papiers qu’il faut. On peut y résider, y travailler (c’est le MercoSur), mais dans la légalité.

je veut participer à ton projet

Moi aussi je suis partant !

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