Périple en Namibie

Forum Namibie

Bonjour,

Tout juste rentré d’Afrique australe, je suis très heureux de vous embarquer à bord de ce nouveau carnet de voyage en Namibie.

C’est un pays sauvage, peu peuplé, désert et pourtant plein de vie.

Depuis que j’ai ouvert le numéro d’or du magazine Geo, en 1998, je rêvais de voir le choc des titans, le combat impitoyable du désert contre l’océan Atlantique sud. Je rêvais de voir ces dunes gigantesques plonger dans la mer, ces navires échoués broyés par la force des vagues et ce vent tourbillonnant arrachant le sable et le transportant au large…

Et puis plus tard, j’ai découvert Kolmanskop, cette ville abandonnée engloutie dans le sable, Deadvlei et ses arbres desséchés entourés de dunes rouge… ce pays, je devais le découvrir !!

Alors, comme il y a aussi de beaux animaux à y voir, que la Namibie est facile à visiter par soi-même, je me suis dit, pourquoi ne pas y aller maintenant, avec notre fille de 5 ans et demi ?

La meilleure période s’étalant de juin à octobre et le mois de juin étant le moins cher, c’est en juin que nous avons décidé de plier les valises.

Voici les infos budget :

  • Nos billets ont été achetés en décembre sur le site d’Emirates pour un Lyon-Windhoek à 2432€ pour 3, via Dubaï et Johannesburg. Alors, en effet, ce n’est pas ce qu’il y a de plus direct, mais c’était ce qu’il y avait de moins cher et de plus fiable.
  • La voiture a été réservée sur le site de Carigami qui a mandaté Fti, qui a mandaté Car and Campers, qui a mandaté Tempest Car Hire. Au final, le loueur était Europcar. Notre voiture n’était pas un 4x4, mais un SUV Toyota Urban Cruiser. Le tarif était de 775€ pour 13 jours, avec un remboursement de 77.54€ au retour (code promo). Toutes les assurances étaient comprises, y compris pneus et vitres (indispensable en Namibie)
  • Les hébergements ont tous été réservés sur Booking pour un montant total de 875€ (13 nuits). Il y avait des appartements ou maisons meublées, des chambres d’hôtes, motels et lodges.
  • Les dépenses d’essence sont estimées à 30€/jour soit environ 400€
  • Les dépenses pour manger (environ 70€/jour à 3) 910€
  • Les autres dépenses : 600€ (entrées aux parcs, souvenirs, …)

Ça nous donne une somme totale de 6000€ pour 3, soit 2000€/personne pour 15 jours de voyage.

Concernant le parcours, le voici :

Vendredi 31 mai : Vol Lyon-Dubaï

Samedi 1er juin : vol Dubaï-Johannesburg et Johannesburg-Windhoek, prise de la voiture, nuit à Windhoek.

Dimanche 2 juin : Route vers Keetmanshoop (500km, 5 heures), arrêt repas à Mariental, visite de Quiver tree Forrest et Giant’s playground. Nuit à Keetmanshoop.

Lundi 3 juin : Visite du Fish River Canyon (180km, 2h15), nuit à Keetmanshoop.

Mardi 4 juin : Route vers Luderitz (330km, 3h), visite et nuit à Luderitz.

Mercredi 5 juin : Visite de Kolmanskop, le matin et route vers Sesriem (490km, 5h50), arrêt repas à Helmeringhausen, nuit à Sesriem.

Jeudi 6 juin : Visite de Deadvlei, Sossussvlei, Sesriem canyon, nuit à sesriem.

Vendredi 7 juin : Route vers Swakopmund (350km, 4h30), visite et nuit à Swakopmund.

Samedi 8 juin : Excursion à Sandwich Harbour toute la journée, nuit à Swakopmund

Dimanche 9 juin : Route vers Uis via la côte des squelettes et Spitzkoppe (275km, 4h) Visite de Spitzkoppe et nuit à Uis.

Lundi 10 juin : Route vers Etosha (400km, 6h) via le Damara Living Museum et Twyfelfontain, nuit à l’entrée d’Etosha, Outjo)

Mardi 11 juin : Visite d’Etosha, nuit à Outjo

Mercredi 12 juin : Visite d’Etosha, nuit à Otavi (200km, 2h00)

Jeudi 13 juin : Route vers Windhoek (370km, 3h45), visite de la réserve d’Okonjima à mi-chemin, nuit à Windhoek.

Vendredi : 14 juin : Vol retour via Johannesburg et Dubaï

Samedi 15 juin : Arrivée à Lyon.

Les formalités :

Les passeports doivent être valables 6 mois après la date de retour, on est bon.

Les enfants mineurs voyageant en Namibie doivent avoir leur propre passeport et il faut aussi un acte de naissance plurilingue, mentionnant les 2 parents. Ce document se demande à la mairie du lieu de naissance. Il m’a fallu 3 bonnes semaines pour le recevoir.

Ce document m’a été demandé à l’arrivée, par la police aux frontières.

Il est noté que le permis international n’est pas obligatoire. Je l’ai pris quand même. Il m’a été demandé par la police 2 fois, lors de contrôles routiers de routine.

Voici à présent le récit jour par jour de ce voyage plein d’aventures et parfois de mésaventures.

Vendredi 31 mai 2024 : Le grand départ

A 15h40, notre vol Emirates EK82 décolle à l’heure pour Dubaï, nous arrivons à 23h59.

Samedi 1er juin : Dans le ciel du monde

Nous avons une escale de 4 heures à Dubaï. Notre vol EK761 décolle à 5h30 pour Johannesburg, avec 1h30 de retard en raison d’une urgence médicale à bord.

A 11h00, nous arrivons à Johannesburg, nous récupérons nos cartes d’embarquement pour le dernier vol, que le personnel d’Emirates a été incapable de nous remettre.

A 15h00, nous décollons pour Windhoek, avec le vol South African Airways SA076.

Nous arrivons à l’heure, à 17h00. Nous passons l’immigration, là où l’on nous demande passeports et acte de naissance plurilingue de notre fille, puis nous récupérons les valises.

Nous achetons, avant de passer la douane, des cartes sim avec un forfait de téléphone, sms et 10Go d’internet au prix de 23€/carte. Les vendeurs de la boutique sont super adorables et nous installent les cartes en réglant les paramètres du téléphone. Ça fonctionne tout de suite, nous avons la 4G (LTE)

Chez Europcar, je récupère la voiture en un temps record. On fait un état des lieux scrupuleux (elle est neuve), puis on me montre un film de 10 minutes sur les dangers de la conduite en Namibie.

Nous prenons ensuite la route pour Windhoek (35 minutes) et arrivons à notre appartement meublé pour une bonne nuit de sommeil.

Dimanche 2 juin : Cap au sud

Météo : soleil : températures glaciales (-2, 10°C), vent

Après un petit déjeuner super dans le café d’un magasin Spar, on prend la route pour Mariental. Il faut compter 2h30. Vers midi, on arrive, on fait le plein d’essence et on avale un burger dans un resto, puis on continue plus au sud, vers Keetmanshoop (encore 2h30 de route).

Avant d’arriver, on fait un arrêt à Quiver Tree Forrest, une visite très sympa.

Les billets d’entrée s’achètent au Lodge, juste à côté, puis nous voilà au milieu de ces grands Aloe Vera peuplés de Damans, des petits rongeurs peu farouches.

A quelques kilomètres, nous allons balader au Giant’s playground alors que le soleil commence à baisser. La boucle nous prend une heure tout au plus. Le billet d’entrée est combiné avec celui de la forêt. Le parcours est bien fléché au début, puis c’est un peu plus hasardeux sur la fin.

Alors que le soleil se couche, nous arrivons à notre hébergement à Keetmanshoop.

On nous indique un bon resto pour le dîner : le Schutzenhaus. Il est en effet très bon.

Lundi 3 juin : Le Grand Canyon :

Météo : nuageux, éclaircies, vent (2-12°C)

La nuit a été difficile car, aussi incroyable que cela puisse paraître, des pluies torrentielles se sont abattues sur le toit de tôle de notre maison, toute la nuit. Il a même neigé à 100km, nous dit-on.

Il pleut encore un peu lorsqu’on va refaire le plein et comble de malchance, le pompiste nous signale une crevaison sur notre pneu avant gauche. Ça commence bien, car à part la piste qui mène à Quiver Tree Forrest, on n’a, pour le moment emprunté que des routes asphaltées.

Mais on a de la chance, car on est pile en face d’un réparateur de pneus. Pour 5€, un technicien nous répare notre pneu blessé et c’est reparti (on n’a perdu que 40 minutes)

La route qui mène à Fish River Canyon est asphaltée sur 20km puis devient une piste cahoteuse. On découvre les joies de la conduite en Namibie.

On arrive sans encombre après avoir croisé des springboks et des zèbres.

Il est midi, le soleil est sorti, il fait 12°C avec du vent, c’est idéal pour un pique-nique doudoune.

Le premier point de vue est fantastique.

On continue l’après-midi à faire la tournée des points de vue sur le Canyon en empruntant la route qui le longe, puis c’est l’heure de rentrer.

On a 2 heures de voiture et il faut arriver avant la nuit, ce que nous faisons sans encombre.

Le soir, on retourne au resto Schutzenhaus, qui nous a bien plu et qui est à 3 minutes à pied de notre location.

Mardi 4 juin : La côte Atlantique

Météo : Soleil 20°C

Après le petit dej, on prend la route pour Luderitz. C’est une route asphaltée, très belle avec des animaux qui se baladent par-ci, par-là (autruches, oryx, springboks…)

On arrive Luderitz vers 11h30. On pose les valises à notre guesthouse, puis on va avaler un bout avant d’arpenter les rues de cette jolie ville colorée.

On commence par la colline, qui offre un joli panorama, puis, l’église étant fermée, on se rabat sur les maisons coloniales et la gare.

Shark Island vaut le détour, puis après cette visite sympa, on se rend à Diaz Cross, d’où l’on aperçoit flamands roses et otaries.

Le soir, on mange à la Guesthouse après avoir fait quelques courses.

Mercredi 5 juin : la ville avalée par le sable

Météo : soleil 8-18°C

Nous avons une longue route aujourd’hui, mais avant d’attaquer, on passe par Kolmanskop, pour une visite extraordinaire. A 8h30, nous y sommes, dès l’ouverture. On y presque seul et on choisit la visite libre, sans guide.

Kolmanskop, ville du diamant est tombée dans l’oubli et fut abandonnée. Il s’agit aujourd’hui d’un musée figé dans le temps des années 1920, avec du sable qui dévore les maisons que l’on visite une par une, suivies de l’hôpital, des commerces, de l’école.

C’est vraiment une visite incroyable et prenante. Quand la nature reprend ses droits… le spectacle est sordide, inquiétant et un peu triste aussi.

Vers 11h00, il est temps de partir, alors que quelques groupes de touristes affluent.

Sur la route de Sesriem, on fera une pause essence et resto à Helmeringhausen. On y découvre un super resto, le Helmeringhausen Restaurant avec une superbe terrasse dans un jardin reposant et calme. Un vrai havre de paix.

Puis, nous reprenons la route vers Sesriem. La route est correct et se fait sur de l’asphalte sur les 20 derniers km.

En récupérant les clés au Desert Quiver Camp, il nous arrive une mésaventure. En effet, après avoir affronté les routes de Namibie et déjoué tous les dangers, c’est contre une barrière en bois immobile que j’ai décidé de cogner la voiture abimant sérieusement le pare-chocs.

Heureusement, j’ai pris l’assurance full cover avec zéro franchise. Néanmoins, je m’en veux d’être aussi bête ou peut-être tout simplement fatigué…

Le camp où nous sommes ne dispose pas de restaurant. Ils nous envoient au Sossusslodge à 5 minutes de route qui offre pour 20€/ personne un buffet à volonté.

On y passe une soirée mitigée. Si la nourriture est un délice, nous sommes installés à l’extérieur car c’est plein. Il fait 5°C et le monde entraîne des queues monstres pour se servir. Après une telle route et des émotions avec le pare-chocs, c’est tout sauf ce dont on avait besoin.

Jeudi 6 juin : le désert rouge

Météo : nuages, soleil, 8-18°C

Aujourd’hui, c’est le grand jour. On va voir l’un des plus beaux paysages de Namibie. LE lieu pour lequel tant de visiteurs font le déplacement : Deadvlei.

Après avoir acheté nos passes pour le parc national, on emprunte la belle route asphaltée qui conduit à la merveille des merveilles. On passe à proximité des dunes 40 et 45.

Au bout de la route, on se gare sur un parking, puis on choisit de terminer les 4km de piste sablonneuse, en navette 4x4 (payante). En voyant la piste, je ne regrette pas une seconde de ne pas m’être aventuré là-dessus.

La navette marque un premier stop à la dune Big Daddy, pour ceux qui veulent la grimper et redescendre ensuite à pied à Deadvlei. Nous, on va à Deadvlei direct car 300m de dunes avec un enfant c’est No Way.

Il y a pas mal de monde à Deadvlei, mais le site est grand et permet de s’isoler pour immortaliser les emblématiques arbres desséchés du site, l’un des paysages les plus fous du monde !

On a de la chance, le ciel n’est pas totalement dégagé et les nuages jouent à cachecache avec le soleil offrant un jeu d’ombre et de lumière unique.

Vers 11h00, on décide de monter sur une dune, puis à mi-chemin, on se rend compte qu’on est en train de monter sur Big Daddy. Alors on continue… on verra si on y arrive avec la pitchounette…

En 1h30 ça y est ! On l’a fait, on est au sommet et on ne regrette pas, car la vue est dantesque.

Il y a un peu de monde, mais après 20 minutes, alors qu’on déballe le pique-nique, il n’y a plus personne. On est seul ! Ce pique-nique est sans doute le meilleur de tout le voyage. Il fait bon, c’est beau, tout va bien.

Pour redescendre, on prend la grande pente et on court comme des fous avec du sable plein les chaussures, on s’enfonce jusqu’aux tibias et on rit, qu’est-ce qu’on rit ! Quand on avance dans le sable, la dune se met à chanter.

Arrivés en bas, on regagne Deadvlei. Il n’y a plus un chat, il est 14h30. Apparemment, le gros des touristes arrive le matin et repart avant midi. C’est vrai qu’il fait un peu chaud, mais c’est supportable.

Reprendre la navette vers le parking sera un peu long (45 minutes d’attente) car il n’y en a qu’une seule qui fait les allers-retours.

On reprend la route et on repasse devant les dunes 40 et 45 qu’on ne gravira pas. La vue nous paraissait plus belle à Big Daddy (et puis on est éreintés)

La journée se termine au Sesriem Canyon, une petite balade qui nous prend environ une heure. Le soleil va se coucher, il est temps de rentrer se prélasser au bar du Desert Quiver Camp.

Pour le dîner, on retourne au Sossusslodge et là, l’expérience sera meilleure. On peut manger en intérieur, dans le bar, il y a beaucoup moins de monde au buffet, on apprécie mieux.

Vendredi 7 juin : Un bout de Bavière dans le désert

Météo : Soleil 25°C

On quitte Sesriem et on met le cap au nord ce matin. La route piste qui mène à Swakopmund est terrible. Ça saute et ça vibre, c’est très pénible, il y a des trous, des cailloux pointus et des travaux de réfection des voies, aussi je suis très heureux lorsqu’on arrive enfin à Walvis Bay. Les 30 derniers kilomètres sont asphaltés et longent la mer, c’est magnifique.

A Swakopmund, on arrive en début d’après-midi, on pose les valises à notre appartement et part arpenter les rues presque désertes de la ville. Je m’attendais à une ville grouillante et fatigante eh bien, pas du tout, c’est tout le contraire.

Swakopmund est tranquille, calme, sereine. On suit le parcours du guide Lonely Planet en passant par les édifices remarquables. C’est vrai qu’on se croirait en Allemagne.

On marque un passage par la plage, puis le phare où notre fille s’amuse dans un parc pour enfants avec des petits Namibiens (superbe moment), puis on prend la promenade qui longe le port de plaisance et on revient vers la jetée par une autre plage. Sur la jetée, je remarque un très beau restaurant, tout au bout, j’aimerais bien le tester, mais ce soir, on a prévu de manger à l’appart, alors on va faire quelques courses, puis on rentre.

C’était une journée parfaite question météo, demain, ce sera une autre histoire…

Samedi 8 juin : la tempête de sable

Météo : Soleil, tempête de sable, 25°C

C’est le jour que j’attendais tant ! Celui de l’excursion à Sandwich Harbour. Les choc des titans : Océan contre Dunes.

Cette dernière a été réservée via l’agence Turnstone, sur leur site internet et a été payée en ligne en fournissant le numéro de carte bancaire par email (chose qui m’a peu rassuré, mais ça l’a fait). Le prix était de 120€ par personne.

A 8h30, Iénard, notre guide est en bas. On prend la route vers Walvis Bay. Et à peine quitte-t-on Swakopmund que la météo change du tout au tout ! Ici c’est la tempête. Un vent dément balaie le sable dans toutes les directions.

Notre guide nous dit que c’est une grande chance car nous allons voir les éléments se déchaîner, ça va être dantesque. Je suis un peu dubitatif, car la visibilité est minime.

Arrivés à Walvis Bay, pas de vent, c’est abrité, on passe par la lagune peuplée de centaines de flamands roses. Que c’est beau !

Puis la route se poursuit à proximité des mines de sel et des lagunes roses.

Et enfin, nous y voici, dans le désert. On passe tantôt dans les dunes, tantôt au bord de mer et le vent balaie tout. La vue est dégagée et la tempête de sable donne au paysage un aspect fou. C’est comme si des flammes de sable sortaient des dunes.

Arrivés au bout de la route, je grimpe seul sur une dune pour embrasser la vue. Difficile de tenir debout, le sable pique les jambes, c’est dément.

On redescend ensuite vers le bord de mer, près d’une lagune abritée du vent, puis, on part chercher un coin pour le pique-nique.

Ce sera un repas sur la plage, bien à l’abri du vent qui est retombé. Il fait bon, on a de la salade grecque, des lasagnes et du pudding et des Oryx viennent nous rendre visite. Turnstone Tours a tout prévu.

Vers 14h30, c’est l’heure de repartir, on longe la côte, puis on retourne dans les dunes car la marée est montée, la petite se régale avec ce toboggan dans les dunes en 4x4. On croise en plus, quelques animaux.

Vers 15h30, nous sommes de retour à Swakopmund. Je profite d’être dans une ville pour aller au commissariat concernant le dommage sur la voiture. L’assurance me demande un rapport de police. J’ai l’assurance full cover, mais on ne sait jamais. Cela m’aura pris 2 heures pour avoir ce papier.

Le soir, pour clôturer cette belle journée, on décide d’aller manger au Jettie 1905, le resto du bout du monde, au bout de la jetée. Thon et viandes grillés, légumes croquants, glaces délicieuses, le dîner est inoubliable, dans une atmosphère chic et zen, avec un service aux petits soins.

Dimanche 9 juin : Escapade dans le Far West

Météo : Soleil 25°C

C’est fini le froid hivernal, il fait maintenant chaud tous les jours.

Aujourd’hui, on va à Spitkoppe, le Cervin de la Namibie (en référence à la montagne suisse pointue).

On choisit de passer par la côte au nord de Swakopmund et ensuite de bifurquer à droite. En effet, c’est sur cet itinéraire que se trouve la première épave de la côte des squelettes et la plus accessible en voiture. On fait un arrêt à une station pour le plein d’essence et acheter de quoi pique-niquer (sandwiches, chips, eau…)

C’est donc une route asphaltée, qui nous conduit au Zeila, un chalutier échoué en 2008. Le spectacle de ce navire rongé par la mer est impressionnant. Il sert de perchoir aux cormorans, alors que la mer continue de le grignoter peu à peu.

A nouveau, la nature nous rappelle qui est le maître.

On reprend ensuite la route vers Spitzkoppe, qui nous prendra 2 heures. La route asphaltée se transforme en piste de très bonne qualité et bien entretenue. Un vrai bonheur, après les déboires d’il y a deux jours. Pourtant, cette piste est classée D, à savoir empruntable en 4X4 uniquement, alors que la C d’il y a 2 jours est sensée être empruntable en voiture normale.

Google map, nous envoie sur une mauvaise route qui termine par une barrière fermée. On fait donc demi-tour et je rentre dans le gps un camping de Spitzkoppe, comme destination.

On arrive au village et on tourne en rond pendant de longues minutes. On cherche notre chemin pour voir le parc et l’arche. Il n’y a aucun panneau, aucune indication. On a faim, on commence un peu à s’énerver. Mais un monsieur nous indique qu’il faut en fait aller au Camping Community Restcamp. Retenez bien cette adresse, c’est elle qu’il faut entrer dans le GPS pour visiter Spizkoppe.

En quelques minutes, nous y sommes. L’agent de la réception encaisse par carte bancaire les frais d’entrée, puis nous remet une carte. Une piste fait le tour de la montagne et conduit aux principaux centres d’intérêt (arche, peintures rupestres, …)

On commence par l’arche, qui sera notre lieu de pique-nique. (Heureusement que j’ai cuit, ce matin, les œufs qu’il nous restait, car on se rend compte, que la dame de la station-service, n’a pas mis dans le sac les sandwiches achetés le matin…Des œufs dures et des chips, ça fera l’affaire)

La visite de Spitzkoppe se poursuit et ici, le paysage rappelle l’Utah. C’est magnifique. La montagne ocre offre aussi un site superbe : Le Small Bushmans Paradise. Il ne se visite qu’avec un guide (rémunéré par un pourboire) Il s’agit d’un rocher où l’on observe des peintures rupestres préhistoriques. C’est super intéressant.

On termine la visite par le bar du camping, puis on prend la piste vers Uis, où se trouve notre hébergement de ce soir.

On y arrive avant la nuit, après avoir refait le plein d’essence.

L’accueil à The Desert House est exceptionnel. Anika et David, nos hôtes sont des amours et tout ici, invite à la relaxation. Verre de bienvenue, musique zen et pour finir en beauté, un dîner avec viandes grillés au bbq.

Lundi 10 juin : Journée culturelle

Météo : Soleil 28°C

Après un magnifique petit-déjeuner, on reprend la route, le cœur serré de quitter nos coups de cœur Namibien, Anika et David.

On arrive 2 heures plus tard au Damara Living Museum. Si sur le papier ce site ressemble à une usine à touristes très kitsch, en fait pas du tout.

Les Damara ont créé ce musée vivant pour faire vivre leur culture. Tous les personnages sont des guides et des figurants Damara payés par le musée pour le show, qui se veut fidèle à leur mode de vie ancestral.

Pour la visite, il y a 3 formules au choix :

  • Visite du village traditionnel
  • Visite du Bush pour la chasse et la cueillette
  • Visite du village moderne

Il est possible de combiner des options. On choisit de combiner la une et la deux.

C’est donc parti pour une immersion. Les personnages posent volontiers pour la photo et nous montrent avec fierté leurs us et coutumes : faire du feu, tanner les peaux, fabriquer des armes, chants et danses… Puis nous allons dans le Bush pour la partie de chasse et la cueillette.

La visite finit par la boutique qui propose des produits fabriqués sur place, sans aucune incitation à acheter.

La matinée est passée en un éclair. Nous allons manger dans un lodge magnifique à quelques kilomètres, puis nous allons visiter le site préhistorique de Twylfelfontain.

L’entrée est très chère, mais le site en vaut la peine. Le guide est très sympa et explique bien le but de ces gravures sur les rochers. Le tour nous prend une bonne heure en plein soleil (prévoir eau et chapeaux)

Vers 16h00, on reprend la route. C’est une piste jusqu’à Khorixas, puis une belle route asphaltée jusqu’à notre lodge à l’entrée d’Etosha (Toshari Lodge)

Il y a 3h30 de route, la dernière heure se fait donc de nuit et en effet, même si c’est une route asphaltée, la conduite de nuit est risquée. Il est imprudent de rouler à plus de 70km/h car de nombreux animaux tentent coute que coute de se suicider sous nos roues (phacochères, springboks, oryx…) Hélas, seul un lapin aura réussi son coup.

On a de plus perdu 45 minutes pour aider un couple d’Italiens victimes d’une crevaison sur la piste à 20km de Khorixas.

Mais vers 19h30, nous sommes enfin au Toshari Lodge. On y reçoit un accueil magnifique et le buffet est délicieux.

Demain, c’est Etosha !!

Mardi 11 juin : Le safari qui cogne…

Météo : soleil, 25°C

Après un superbe petit déjeuner au lodge, on prend la route asphaltée qui nous mène à Etosha. Entre le checkpoint de police et l’entrée du parc à Okaukuejo, on croise déjà une grande partie des animaux du parc. On commence fort avec éléphants, zèbres, girafes, chacals, calaos, springboks, gnous, oryx… c’est le festival des animaux !!

A Okaukuejo, on achète les tickets pour la visite et on fait la tournée des points d’eau toute la matinée. Les pistes sont assez dégradées et je passe plus de temps concentré sur la piste, qu’à la recherche des animaux.

La faune est très riche, mais nous restons de longs moments sans rien voir. Alors qu’on se dirige vers le point Aus, on tombe nez à nez avec un immense éléphant, au milieu de la route et pas décidé à nous laisser passer… On attend de longues minutes avant que ce grand monsieur ne daigne s’écarter du chemin. Je suis bien conscient qu’un combat entre une Toyota et un éléphant tournerait à l’avantage de l’éléphant… Enfin, on peut passer, mais 1km, plus loin, on doit faire demi-tour car la route est barrée. On espère ne pas recroiser notre ami. Ouf, il est parti !

Un peu plus loin, nous apercevons un Rhino, puis une agitation se fait sentir sur la route. On demande à un chauffeur ce qu’il a vu, c’est un lion !
Ouah ! Le fauve se faufile entre les herbes et on peut l’apercevoir au loin.

Après cette belle rencontre, on rentre à Okaukuejo pour un bon repas en terrasse, puis on repart vers le grand lac salé et le point Ondeka. On voit ici des girafes, des zèbres, des gnous, des oryx, il y a du beau monde.

Entre 15 et 17h, c’est chou blanc alors qu’on roulait vers l’est, on ne croise plus personne. Le parc ferme dans une heure, il est temps de faire demi-tour.

A nouveau, entre la sortie du parc d’Okaukuejo et le checkpoint de police nous croisons des animaux. Je marque un stop car nous apercevons un rhino. Il y a toute une file de voiture arrêtée pour le voir. L’animal choisira la nôtre pour charger et boum !!! Un grand coup de corne sur l’aile gauche !! La grosse bestiole s’éloigne en colère et je me dis que décidemment, j’ai bien fait de prendre l’option full cover pour l’assurance.

Arrivé au poste de police, en sécurité, je sors du véhicule pour constater les dégâts… je remets en place, le cache en plastique qui est déboité, au bord de la roue arrière et je vois que ce brave Rhino apeuré n’a engendré strictement aucun dégât. C’est un miracle.

De retour au Toshari Lodge, remis de nos émotions, c’est l’heure du buffet… Ce fut une belle journée, bien remplie !

Mercredi 12 juin : Safari, acte 2

Météo : Soleil, 25°C

Les valises sont chargées dans le coffre et c’est reparti pour Etosha. Nous allons traverser tout le parc vers l’est, nous arrêter pour le pique-nique à Halali, puis sortir du parc par l’accès est à Namutoni.

Cette fois-ci, nous croisons peu d’animaux entre le check point et l’entrée d’Okaukuejo, puis une fois dans le parc, la route principale où le paysage est tout plat est également décevante.

C’est arrivés aux points d’eau Sueda et Salvadora, que nous apercevons nos premiers animaux et pas des moindres, puisque qu’une famille de hyènes est installée ici, bien à l’écart des zèbres, oryx et springboks.

Après le repas à Halali, on continue plus à l’est. Les paysages deviennent moins monotones et sur la dernière partie de la route on croise beaucoup d’animaux, des dizaines d’éléphants, des girafes, des antilopes, de quoi finir cette 2ème journée en beauté.

Après avoir quitté Etosha, on prend la route vers Otavi (route asphaltée) où nous attend notre pire hébergement du séjour.

Arrivés au Stop’n Stay Camp, nous sommes tout de suite déçus (endroit glauque, erreur dans la répartition des chambres, pas d’eau dans la douche, repas infecte…) Après le Toshari Lodge, le retour à la réalité est difficile.

Jeudi 13 juin :

Météo : soleil, 28°C

C’est le dernier jour et le retour à Windhoek.

A mi-distance se trouve la réserve d’Okonjima qui permet de voir des félins. En effet, ce centre de soins récupère les animaux blessés et les réintroduit dans la nature quand c’est possible. Les autres restent ici et sont surveillés par les soigneurs.

C’est donc là que nous allons. 2 tours sont organisés tous les jours, à 11h et à 13h, le départ se fait depuis le restaurant du lodge.

On nous avertit que sur ces tours, seuls les guépards sont visibles. Les léopards ne sont visibles que le matin de bonne heure ou en fin d’après-midi. Ça fera l’affaire.

A peine entrés dans la réserve on aperçoit déjà de nombreux animaux qui vivent paisiblement : girafes, antilopes, éléphants.

On s’acquitte des droits d’entrée (chers 35€/personne), puis c’est parti. Le jeu en valait la chandelle. On parcourt avec le guide adorable et passionné, les immenses enclos où se trouvent les fauves, puis on rencontre un premier guépard, vivant seul et cinq autres qui vivent en groupe.

C’est une rencontre vraiment magique, de quoi finit en beauté.

La visite d’1h30 s’achève par la clinique vétérinaire et un musée sur la faune et la conservation des espèces. On prend conscience ici du fléau de la Namibie pour la faune : les clôtures des milliers d’exploitations agricoles qui confinent les bêtes à un territoire, les empêchant de migrer.

Après le repas en terrasse au resto du lodge, c’est l’heure du retour.

La route sera jalonnée de checkpoints et de contrôles par la police. On me demandera mon permis plusieurs fois.

Nous passons notre dernière nuit dans un lodge de Windhoek muni d’un excellent resto.

Vendredi 14 juin : le souci qui nous achève

Après le délicieux petit déjeuner, les valises sont chargées et on prend la route de l’aéroport.

En chemin, on subit un nouveau contrôle routier. On me demande mon permis de conduire international. Heureusement, je l’ai.

Puis nous faisons le plein d’essence et nous allons ramener la voiture chez Europcar.

Nous notons les dégâts engendrés par la clôture lors de la restitution. L’agent me conseille d’aller voir au bureau si j’ai bien l’assurance full cover. Normalement oui, car on ne m’a pris l’empreinte de la carte que pour un deposit de 75€ (pour l’essence).

Au comptoir, l’agent est incapable de me renseigner et appelle sa responsable. Je ne comprends pas très bien ce qu’elle me dit, mais peu à peu je prends conscience qu’il y a un gros problème.

En effet, le dommage est le cadet de nos soucis, car en fait, elle m’informe que l’agence Fti, cars and campers a fait faillite le 3/06 et que la location ne leur a pas été réglée.

Je dois donc m’acquitter de la somme de 650€ pour la location. Elle me conseille d’essayer de me faire rembourser par Fti les 775€ déjà réglés. Elle m’informe que ma carte sera prélevée dans les prochains jours. Je comprends donc que ce n’est pas encore prélevé et fais immédiatement opposition à la carte.

De plus, l’assurance Fti full cover ne les remboursera pas du dommage au véhicule qui sera également à ma charge. Je nage alors en plein cauchemar. Le montant est encore inconnu.

Néanmoins, après un appel à ma banque, cette dernière me rassure en me disant que l’empreinte de carte étant faite pour 75€, ils ne peuvent pas se servir de cette empreinte pour débiter plus. Ils doivent faire une nouvelle demande et comme la carte est opposée, ça ne devrait pas aboutir.

J’ai ensuite contacté Carigami qui m’a confirmé que j’avais bien fait de bloquer la carte et que le loueur devait se retourner vers le liquidateur judiciaire de Fti.

Le départ était donc mouvementé à ce niveau-là.

Les vols se sont bien passés avec la qualité Emirates et de retour en France, j’ai pu contacter mon assistance juridique, ainsi que la banque pour de plus amples informations.

De retour depuis une semaine, j’ai reçu une facture à zéro euro de la part d’Europcar, il s’agit d’une « tax invoice », un relevé fiscal. J’ignore si je vais en recevoir une autre ultérieurement. Même Europcar Europe n’a pas pu me renseigner là-dessus…

Conclusion :

La Namibie est un très très beau pays.

Sa nature hostile et cruelle contraste avec la douceur de sa population, une population sereine, souriante, parfois un brin nonchalante, pas pressée mais toujours bienveillante.

J’avais entendu dire que la Namibie, c’est l’Afrique pour les débutants. C’est en effet facile de s’y débrouiller si l’on parle anglais, car tout le monde ici parle anglais et la bienveillance fait partie de la culture.

Les routes ou les pistes sont en bon état durant la saison sèche, même s’il faut faire preuve de vigilance, les infrastructures touristiques sont de bonne qualité (hôtels, resto). En cas de crevaison, il y a souvent un réparateur de pneus à la prochaine étape.

On a trouvé des stations-services même dans les coins les plus reculés (faire le plein à chaque fois que c’est possible), les cartes bancaires sont acceptées à peu près partout et au pire, il y a des distributeurs à proximité.

Les services sont parfois perfectibles, mais dans l’ensemble c’est très correct. Ça reste un pays pauvre et on peut ressentir cette détresse parfois.

La seule vraie difficulté, au final, c’est la route et les trajets parfois longs. Il est conseillé pour les locations de prendre les assurances complètes, car les voitures sont mises à rude épreuve, surtout les pneus et les parebrises.

Les plus de la Namibie :

  • Une nature grandiose et sauvage, encore préservée
  • Des animaux à profusion
  • Un peuple adorable et accueillant, doux et bienveillant
  • De bonnes infrastructures touristiques
  • Une richesse culturelle insoupçonnée
  • Une facilité pour voyager grâce à de bons services (banques, essence, réparateurs de pneus, agences de tourisme…)
  • Une cuisine très bonne, surtout la viande, restaurant assez bon marché (en moyenne : 10-20€/perso pour un repas)
  • Un pays peu peuplé et pas trop fréquenté
  • Le sentiment d’être très souvent seul au monde

Les moins :

  • Un pays assez isolé. S’y rendre coûte cher
  • Un coût de voyage assez onéreux (vols, locations de voiture, lodges, visites)
  • Les routes dangereuses
  • Les animaux sauvages qui se baladent un peu partout
  • La fraîcheur de l’hiver. On ne s’attendait pas à avoir des -2°C

Merci de m’avoir lu. C’était un plaisir de partager ce voyage d’aventure avec vous. J’espère que ce carnet vous aidera à préparer votre aventure namibienne.

3 « J'aime »

Et que je n’ai pas vu faute de temps… et je ne le regrette pas.

Faudra revenir. C’est sûr qu’en un seul voyage, on ne peut pas tout voir. Merci pour le commentaire et d’avoir pris le temps de lire :wink:

@seblaba
Merci pour ce retour parfaitement documenté.
Il devrait aider les futurs routards namibiens .
Cordialement
Tanit

Merci, c’est le but en effet. Quelques conseils c’est bien pour réussir un voyage

Merci pour ce joli retour qui donnera envie à bon nombre de voyageurs.
Et pour ma part, les indications de températures me rassurent vu que je pars tout bientôt. Ce sont donc plus ou moins les mêmes températures qu’en mai .

Merci du compliment. En effet, les températures ont fait le yoyo. La première semaine elles étaient glaciales, la deuxième semaine. Elles étaient très douces. Voire chaudes. Mais attention plus on avance dans l’été qui est l’hiver chez eux, plus ça devient glacial

1 « J'aime »

Bonjour,
Merci pour ce beau carnet, le parcourir fut un vrai plaisir.
Vous avez bien rempli vos 15 jours!

Quelques trrrrrès longues journées de route toutefois, je fois dire que je ne conseillerais à personne de faire Luderitz-Sesriem ou encore Uis-Etosha d’une seule traite, les régions traversées auraient mérité d’être savourées.

Juste une question : pourriez-vous compléter vos infos sur les hébergements que vous n’avez pas mentionnés? Toutes les infos peuvent aider les futurs voyageurs!

Encore merci et … peut-être que vous reviendrez en Namibie?

Cordialement,
Patou

Bonjour,

Je viens aussi de regarder votre carnet. Très bien.

Je suis également preneuse pour les infos supplémentaires sur les hébergements.

A plus
Annick

Bonjour, merci pour votre commentaire.

Pour la route Luderitz-Sesriem, il n’a pas grand chose à voir en chemin, pour Uis-Etosha, on a marqué un stop (Damara Museum, Twylfelfontain), ce qui a coupé la route en deux. Néanmoins, là, il y a pas mal de choses à visiter qui nécessiterait une nuit supplémentaire minimum dans le coin. On a dû faire des choix. C’est sûr que la Namibie est tellement riche en sites, qu’il faudra y revenir.

Concernant les hébergements, voici les précisions demandées : Nous étions 4 à partir, d’où le besoin d’avoir 2 ou 3 chambres et surtout 4 lits. Les prix annoncés ci-dessous sont pour 4 personnes dont 1 enfant

Windhoek : Cosy Apartment in The heart of the city : 1 appart, 1 nuit : 51€
Keetmanshoop : Quiver Inn Guesthouse : 1 appart, 2 nuits : 166€
Luderitz : Scholtz self-catering accommodation : 1 appart, 1 nuit : 44€
Sesriem : Desert Quiver Camp : 2 chambres (single et triple) 2 nuits : 499€
Swakopmund : Bismark 2 : 1 appart, 2 nuits : 134€
Uis : The Desert House : 2 chambres (single et triple), 1 nuit : 174€
Outjo : Toshari Lodge : 2 chambres (single et triple), 2 nuits : 418€
Otavi : Stop n stay Restcamp : 2 chambres (single et triple), 1 nuit : 60€
Windhoek : Arebbush Travel Lodge : 2 chambres (single et triple) : 174€

Bonjour Annick, j’ai répondu pour les hébergements, en espérant que ça puisse vous aider.

Bonsoir seblabla,

Merci. Oui tout à fait.

Bonne soirée
Annick

Merci Seblaba pour ce chouette carnet. La Namibie me manque terriblement. Ça m’a encore plus donné envie d’y retourner. Le rhino qui met une tête dans la voiture… Je ne m’y attendais pas !

Merci Seblaba pour ce carnet de voyage. je suis déjà allée en Namibie il y a plus de 20 ans, notamment pour un trek chez les Himbas. Vous me donnez envie d’y retourner. Laurence

Bonjour Seblaba,
Merci pour le complément infos hebergements!

Patou

Bonjour, merci pour ce récit complet et les magnifiques photos. Aude

Merci pour vos messages très sympa. Je suis content que ce carnet vous ait donné envie doit d’aller en Namibie, soit d’y retourner.
J’aimerais y retourner aussi pour voir plus en détail la skeleton coast. Un jour peut-être.

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