Première fois à Cuba (probablement la dernière)

Forum Cuba

Bonjour,

Juste pour dire que ça m’a fait du bien de trouver ici des personnes honnêtes qui ne vont pas enjoliver une destination sous prétexte d’arguments bobos, de bons sentiments ou de all-inclusive avec des oeillières pour ne pas voir la misère du monde.

J’aurai bien voulu tomber sur certains posts avant de partir, bien qu’ayant préparé un minimum mon voyage et étant muni d’un guide papier soi-disant roots (pas le Routard, l’autre).

Bref, couple de trentenaires habitués à voyager seuls et un sur deux parlant espagnol (pas moi, mais je sais bien prononcer pizza de queso), nous partons donc pour un périple de 15 jours : La Havane, Cienfuegos, Trinidad, Camaguey, Santiago de Cuba, re-La Havane en bus Viazul, vol intérieur et casa particular.

Arrivée tardive à la Havane (Habana Vieja) et premier soir dans un resto en CUC.
Petite digression sur la monnaie : mais qui a dit qu’on pouvait se débrouiller qu’avec des CUC ??? Mais quand tu veux manger une pizza au fromage ou un excellent jus de mangue maison dans la rue, acheter un ananas dans des villes comme Cienfuegos par exemple ou aller aux toilettes publiques dans la gare routière, on est bien obligé d’avoir de la monnaie nationale (CUP), non ???
Bref, c’est bien de faire un peu de change CUC/CUP.

Le lendemain, promenade vers le Malecon avec emmerdements tous les 10 mètres par les arnaqueurs locaux (enclenchement du compteur de “no gracias”) et retour sur le Prado en milieu de matinée.

Je précise, pas de vêtements ni de comportement “en pays conquis”. Tellement pas que lorsque je sortais seul et sans ma compagne très blanche de peau, personne ne venait me quémander quoi que ce soit (brun, barbu et peau mate).

Bref, sur le Prado, rencontre de Pedro, trentenaire bien sous tout rapports avec son amie.
Pedro est soi-disant professeur d’histoire avec une maitrise de l’anglais et une culture à en faire pâlir plus d’un. Le pire c’est que je pense que c’est vrai…
Après une explication de la situation des écoliers cubains (besoin de fournitures, etc.) et remise d’un papier avec ses coordonnées et celles de l’école où il semble travailler, il nous propose de nous montrer des endroits sur notre guide bobo papier et hop, direction un café.
On sent le truc avec ma compagne et on décide de ne pas s’asseoir.
Bon j’avoue, j’ai fait le con, j’avais envie d’un vrai café.
Ils en profitent pour commander 3 cocktails sans alcool au barman de 16 ans, Bouboule 1er.

Bref, on discute et on attend la douloureuse.

Elle arrive, 19 CUC pour 3 boissons et un café (au fait Pedro, il est pas pourri ton café, les Inconnus se trompent).

Ca aurait été pire je pense si je n’avais pas dit que je n’avais pas de travail.

J’explique gentillement que je veux bien payer pour la tablée mais que bon, là c’est les mêmes prix qu’à Paris alors qu’on est dans un rade.

Enfin c’est un peu dur avec un barman qui ne parle pas anglais et moi qui ne parle pas espagnol.

Nos invités m’expliquent que c’est les prix d’état et que c’est comme ça. Mouais.

Ma compagne me dit : “On s’est fait avoir, c’est bon, paye l’addition.”
Moi : “Bon ok mais c’est dommage, je cours vite et on est près de la porte…”.

Ok on y a pas laissé notre chemise mais ça fait chier quand même dès le premier jour. Pour le principe…

Désolé d’avoir été long pour cet élément mais je serai un peu plus concis dans le reste de mon post.

Je tiens à préciser que nous avons rencontré des personnes vraiment adorables au cours de ce séjour. Et qu’à aucun moment nous nous sommes sentis en insécurité, même dans des coins qui (paraît-il) craignaient.

Cependant, la grande majorité des gens qui nous adressaient la parole (autres que les délinquants locaux) avaient toujours une idée derrière la tête pour se faire payer des trucs, moins respectables que du savon ou des crayons.

On s’est rendu compte qu’on était vraiment considéré comme des portefeuilles sur pattes et que ce qu’ils faisaient (ou essayaient de faire) était normal pour eux.

Franchement, si vous avez le budget pour partir à Cuba, allez-y en tout organisé ou avec des gens qui connaissent bien. Ou partez ailleurs.

Nous avons passé une bonne partie du séjour à refuser les sollicitations et à tenter d’éviter les arnaques.

J’ai eu l’occasion de voyager dans d’autres pays où la situation était difficile, voire très difficile : on est touriste, on est sollicité, on va nous faire payer plus cher que les locaux => ok, c’est le jeu ma pauvre Lucette.
Mais ça m’a pas empêché de surkiffer les vacances.

Mais là… J’ai halluciné. A la fin, on devenait limite parano. C’est pas le but des vacances, désolé.

Je tiens encore à préciser que nous avons vu des choses vraiment belles et découvert des aspects de la vie cubaine que nous n’aurions pas vu autrement.

Je sais que mon post va en choquer plus d’un, mais je voulais revenir avec un témoignage de mon voyage que j’estime honnête.

Merci de m’avoir lu, j’attends les coups :wink:

Bienvenus à Cuba quand on y va en pensant "pauvres cubains"etc…mais cela c’était avant et apparemment vous avez vite compris et votre voyage s’en est ressenti, forcèment . Quand on part dans les pays du magreb ou Afrique noire ou tous pays mulsumans, on se prépare “attention, ils vont nous arnaquer ; il va falloir négocier” mais quand on palabre, on vous offre le thé à la menthe. Si les stéréotypes et toutes ces idées préconçues sur les pays pouvaient changer. Aujourd’hui c’est un engouement sur Cuba et il va y avoir certainement, pas dans les années à venir, mais dans les prochains mois, des retours comme le vôtre. J’essaie de vivre le côté positif de ce pays ; il y en a et vous les avez aussi rencontrés. J’ai un mari cubain et une fille et nous espérons qu’un jour les mentalités changent, pour le bien du pays. Dommage de dépenser autant d’argent car c’est une destination chère et d’en revenir assez déçus. Après si on a de la chance on peut rencontrer les bonnes personnes qui vous font visiter ce pays pour vous le faire aimer.

Bonjour,

Je ne vous donnerai pas de coup (lol).

Vous avez malheureursement raison, vous résumez ce que ressente beaucoup de primo voyageurs qui ont effectué leurs découvertes de Cuba sur la partie enormement touristique de l’Ouest.

C’est dommage avec le temps on découvre un autre Cuba, attachant, une population gaie.

Cela fait 15 ans que je me rend à Cuba , j’ai vue la dégradation à La Havane , Trinidad, Varadero des villes ou le tourisme est omniprésent avec ce que cela représente comme ambiance.

Je peut vous assurer qu’ailleurs en Oriente, Baracoa , Bayamo, Camaguey ; cela est différent; mais cela risque de changer avec l’arrivée massive de touriste nord américain.

Cordialement

Bonjour,

Votre message est honnête et très utile en ce moment où tout le monde veut aller à Cuba. Depuis la “pseudo ouverture” cette destination cartonne et les cubains s’entraînent depuis maintenant des années à recevoir les touristes. Ils ont adapté leurs discours et leurs petites arnaques qui à la longue gâchent le voyage. Je suis d’accord avec votre constat: dans aucun pays d’Amérique latine que j’aie visité, je n’ai rencontré ce comportement aussi généralisé. Les cubains vivent depuis des années isolés dans leur système hypocrite et mensonger, truffé de double morale, marché noir et corruption. Depuis que le pays s’est ouvert au tourisme, les bénéfices ne profitent qu’à une petite partie de la société, en gros, ceux qui font affaire avec les étrangers (proprio de casas, serveurs, animateurs dans les tout inclus), au régime et à la nomenklatura. Et les autres? Soit, ils ont de la famille à l’étranger qui leur envoie des devises, soit ils doivent se débrouiller pour en avoir. “Resolver” et " lucha", ce sont les mots qui excusent tous ces comportements de cubains qui cherchent à côtoyer les touristes dans la rue, les commerces, etc. pour avoir des devises. Leur frustration est immense et comme ils n’ont aucun moyen de l’exprimer, puisque la répression policière est terrible, ils tentent de profiter comme ils peuvent quand ils en ont l’occasion. Evidemment, cette situation sévit principalement dans les villes et les lieux touristiques et on est obligé de dealer avec; difficile de faire autrement lors d’un premier voyage. Mais lorsqu’on a compris le système, on peut trouver le moyen de sortir des sentiers battus et de rencontrer des cubains différents avec lesquels on peut nouer des relations agréables. La culture, le pays et ses habitants nous offrent alors de belles surprises et c’est plus facile lorsqu’on parle la langue.

Cuba est un pays complexe, vous l’avez bien saisi!

J’espère que dans quelques temps vous ne garderez que les bons souvenirs et que vous aurez envie d’y retourner :slight_smile:

Ramona

Sisy a très bien posé le portrait. Des témoignages comme le vôtre ne sont pas rares hélas, et ne vont pas se raréfier.

Ce n’est pas une situation nouvelle, je l’ai connue (sans en être victime) il y a 20 ans, mais cela se voyait beaucoup moins, et surtout, il n’y avait pas les forums pour y lire ce genre d’expérience négative. Cela a commencé au tout début des années 90, chute de l’URSS, et début de la “Période Spéciale”. Pénurie à tous les niveaux, le peuple crée l’économie parallèle (le marché noir), et tout ce qui va avec, entre autres les jineteros, ceux que vous appelez les délinquants locaux, et les nouvelles vagues de Balseros (surtout en 1994). Comme disent les Cubains, le gouvernement a fait d’eux des voleurs.

L’économie parallèle touche tous les niveaux, toutes les professions. D’abord basée sur un système de troc (tu me donnes ceci, je te donne cela), le système s’est assez vite transformé en troc monétaire. Ceux qui travaillent dans des magasins ou usines volent des produits pour revendre, ceux qui travaillent dans des restaurants volent de la nourriture pour eux ou pour revendre, ceux qui sont dans l’administration légalisent illégalement des documents, les caissiers(ières) (magasins, restaurants, banques…) trichent sur la monnaie, les taxistes arrêtent le taximètre, etc. Tous sans exception (enseignants, médecins, et même mieux placés) ont mis en place un système pour améliorer leur quotidien. Eux se disent Luchadores, mais les vrais luchadores sont ceux qui luttent sans voler personne (ni l’état, ni le voisin, ni le touriste). Quand un litre d’huile coûte 20% d’un salaire, et qu’un kilo de viande de bœuf coûte le salaire entier, on peut comprendre la lutte. Certains cautionnent les vols dont sont victimes les touristes, comme si le touriste était la cause du problème cubain.
Fin 2015, le marché noir existe toujours, les balseros aussi (ils ont presque doublé l’année dernière), et les jineteros sont de plus en plus ingénieux pour tromper le touriste.

Après tout ça, Cuba reste un pays attachant. Il y a beaucoup de positifs, sinon, on n’y retournerait pas aussi souvent. Faut être « averti », et les forums sont là pour ça. Comme Sisy, qui y vit en famille, j’y séjourne aussi en famille. Le marché noir est un quotidien bien rodé, mais hélas pas toujours bien achalandé, « quizás mañana » ils te disent.

reste hélas une constante, quand on se rend dans l’est de l’ile, principalement à Santiago !

sur le plan insécurité et malveillance envers les touristes cette ville, si l’on en croit les documents officiels de l’ambassade de France, tient le pompon avec un nombre d’agressions comparable à celui de la Havane qui reçoit… 100 fois plus de monde !

je ne pense pas que les nord américains viennent en nombre dans cette partie de l’ile qui ne contient pas de tout inclus !

Bonsoir,

J’ai fait 15 jours à Cuba cet été sac au dos, mon retour ici Compte-rendu 15 jours sac à dos Havane-Vinales-Santiago-Camaguey-Trinidad : Forum Cuba - Routard.com

J’ai rencontré quasiment que des gens top, qui nous parlait avec sincérité et sans arrière pensé. Aucune arnaque. Oui des jinteros mais tellement facile à éviter.

Nous avons même préféré l’Oriente plus authentique et toujours aucune arnaque. je ne comprends pas que le pseudo qui n’arrête pas, des centaines de fois, de dire des mensonges sur l"insécurité dans l’Oriente ne soit toujours pas exclu du forum.

Cuba reste ma destination préférée de tous mes voyages et je suis tombée amoureuse de ce peuple, je ne voulais plus rentrer.

Comme quoi, chaque expérience est différente…

Amitiés voyageuses

Bonjour,

Moi je reviens juste sur ta douloureuse de 19cuc…pour 3 boissons et 1 café,t’avais pas demander les prix avant de passer commande?t
a pas regarder la carte non plus?C"est tendre le baton pour se faire battre,pour le prochain a qui sa arrivera,tout simplement,vous refusez de payer et demander la venue de la police,l’addition fondera neige au soleil,la police agit toujours dans l’intéret et au profit du touriste tant que vous ne transportez pas de drogue ou des livres ou journaux contre les castro&co…
Vous payerez le prix normal,si cetait une cristal ou bucanera 1a 2cuc max,si cetait un cocktail type mojito ou pinacolada,cest 3cuc max,le café selon lendroit de 5pesos moneda nacional a 1cuc.
Puis si vous voulez boire un verre avec un cubain,sachez que vous payerez tjrs l’addition,donc comme cest vous qui payez,choissisez lendroit,si vous laisser guider,cest un piége et c"est foutue.
Pour ma part,je ne mets les pieds a la havane que le jour de mon arrivé à cuba et le jour de mon départ!!!

Je tinvite a retourner a cuba mais sans faire la havane,trinidad,varadero,va dans le vrai cuba,dans l"oriente!!!

Bonsoir,

J’ai beaucoup apprécié vos réponses constructives et enrichissantes sur ce post.

Ce qui me fait d’autant plus regretter de ne pas avoir lu ce forum avant de partir :wink:

Mais ce sera incontournable pour la prochaine destination :slight_smile:

Bonjour,

J’ai passé 2 mois à Cuba ( juillet et aout 2015) et je confirme la plupart des messages précédents.

Dans l’Oriente ( Santiago,Baracoa) également il y a des arnaques et de nombreux " jineteros" qui importunent les touristes .
Les seuls endroits où l’on est un peu plus tranquille sont les lieux peu touristiques comme Holguin et Sancti Spiritus.

Sinon ces désagréments rendent le voyage fatiguant sur le long terme. Et effectivement beaucoup de touristes ne reviendront pas après leur premier voyage.

J’ai voyagé dans d’autres pays d’Amérique Latine comme le Pérou ou la Bolivie où les conditions de vie sont très difficiles ( hivers très rudes,pas d’eau ni de chauffage…) et onne m’a jamais rien demandé.

A Cuba les relations entre beaucoup de Cubains et les étrangers sont perverties par l’argent.
Outre les demandes d’argent,de parfum francais de stylos,j’ai également eu de nombreuses demandes de mariage de la part de parfaits inconnus.

Il faut garder les bons souvenirs ( très nombreux) mais il faut reconnaitre qu’un voyage à Cuba peut s’avérer exaspérant et décevant sous certains aspects.

L’Ambassade de France ne communique jamais de chiffres d’agressions, elle signale que pour les 2 plus grandes villes de Cuba , il existe des risques de vol à la tire, et des arnaques comme dans toutes les métropoles importantes dans le monde. Que dire de Paris , Rome , Madrid

Pour eviter des interprétations tendancieuses; je vous donne le lien Ambassade de France

et voici le texte

"Recrudescence de la petite délinquance qui se traduit par des vols à l’arraché, parfois accompagnés de violence, plus particulièrement dans les lieux touristiques de La Havane (Vieille Havane et Malecon) et dans la ville de Santiago de Cuba.

En conséquence, il est recommandé de laisser, dans la mesure du possible, ses documents d’identité et de voyage ainsi qu’une partie de ses liquidités dans le coffre de l’hôtel.

Il est conseillé de faire une photocopie du passeport pour justifier de son identité en cas de contrôle et de ne le présenter que pour retirer des liquidités à la banque.

Une vigilance particulièrement renforcée doit par ailleurs être portée aux cartes bancaires car le paiement par carte se fait sans obligation préalable de taper le code secret, ce qui facilite les usages frauduleux en cas de vol."

Meconnaissance totale de l’ile

Guardalavaca est la deuxiéme destination touristique de Cuba en Hotel all incl la fréquentation annuelle est nettement supérieur aux Cayos

Autour de Santiago et Santiago , il y a 12 hotels all incl

Les Croisieristes Canadiens font escales toutes les semaines en période pleine, Les Croisieristes américains annoncent qu’a partie de janvier 2016 l’ouverture d’escale à Santiago.

[quote]
Bonjour,

Juste pour dire que ça m’a fait du bien de trouver ici des personnes honnêtes qui ne vont pas enjoliver une destination sous prétexte d’arguments bobos, de bons sentiments ou de all-inclusive avec des oeillières pour ne pas voir la misère du monde.

J’aurai bien voulu tomber sur certains posts avant de partir, bien qu’ayant préparé un minimum mon voyage et étant muni d’un guide papier soi-disant roots (pas le Routard, l’autre).
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Petite digression sur la monnaie : mais qui a dit qu’on pouvait se débrouiller qu’avec des CUC ??? Mais quand tu veux manger une pizza au fromage ou un excellent jus de mangue maison dans la rue, acheter un ananas dans des villes comme Cienfuegos par exemple ou aller aux toilettes publiques dans la gare routière, on est bien obligé d’avoir de la monnaie nationale (CUP), non ???
Bref, c’est bien de faire un peu de change CUC/CUP.

Le lendemain, promenade vers le Malecon avec emmerdements tous les 10 mètres par les arnaqueurs locaux (enclenchement du compteur de “no gracias”) et retour sur le Prado en milieu de matinée.

;-](/citation]

Bonjour

ne soyez pas rassurez, bien que certains ici même vous feront croire le contraire, tout Cuba, comme l’Orient en est à ce point là.
Tout le Cuba aux lieux touristiques, et cela se propage à vitesse grand V jusque dans les campagnes. (N’oublions pas cher forumistes que c’est la campagne qui peuple les lieux touristiques)

Tout est basé sur le l’argent, l’argent et encore l’argent.
Un touriste, c’est un étranger qu’il faut plumé.
Un touriste il est tout vert, avec des Zéros, et il y a juste à installer un chiffre devant les zéros.
Tout vert comme le dollar.
Cuba à toujours été un pays capitaliste dans l’âme !

On a pas d’amis à Cuba, seulement des relations, acceptables, bonnes ou mauvaises
C’est triste à dire mais c’est comme cela, tant que ce peuple se contentera de gagner 8 à 10 euros par mois comme salaire de base, ou se marier plusieures fois avec des étrangers pour seulement de l’argent.

Au fait, cela fait des années (20) que j’incite les gens à utiliser le CUP, la moneda nationale… si on ne trouve pas tout en Cup, on y trouve l’essentiel !

Jacques DEPOLLIER du JDSDF a Cuba

Merci Bobine83!
J’ai exactement les mêmes sentiments, et j’ai eu la même expérience! Je suis tombée amoureuse de cette île et de ce peuple et j’ai hâte d’y repartir.

Je n’ai pas du tout rencontré ces harcèlements dont parle le voyageur déçu. Pourtant, je suis blanche et je voyageais seule! Je n’ai pas eu l’impression d’être un “portefeuille sur pattes”. Au contraire, j’ai rencontré des gens intéressantset attachants.

Bien sûr, je ne suis pas partie au café du coin avec le premier jintero venu - mais bon, quand on a un guide papier et qu’on sait que cela existe (à La Havane), il suffit de dire non!

je sais tout - je connais tout - j’ai tout vu et c’est moi qui ai raison est de retour ; sûrement pas de cuba et les propos désagréables refont leur apparition. Les échanges très conviviaux et vrais de chacun étaient apaisants surtout pour les forumistes qui doivent partir bientôt. Quant aux campagnes pleines de touristes, je citerai ce que je connais ; je ne parle pas de ce que j’ignore :
Mantua-pleine campagne-très bel endroit : aucun hôtel-aucune chambre d’hôtes-aucun touriste
Las Minas de Matahambre : ancien village minier à 20 mns de vinales ; aucune chambre d’hôtes (quelques-unes maintenant pour les cubains en monnaie nationale)-aucun hôtel-un super carnaval
et dans l’ouest ce n’est pas ce qui manquent, les campagnes vierges. Je pense qu’il en est de même à l’est et même dans les alentours de la Havane. Pourquoi faire un site sur un pays qu’on déprécie MYSTERE , ce qui est sûr c’est qu’avec l’arrivée de tous les touristes et d’un bien être des cubains, certains n’ont plus grand chose à y faire.

Bonjour,

Dès le deuxième jour nous avons rencontré une dame de 75 ans extraordinaire. Elle parlait parfaitement bien français. Elle nous a invité chez elle et nous a offert un jus de mangue et même la monnaie pour prendre notre bus. Nous l’avons revue à la fin du séjour, elle m’a même offert un cadeau. Aucune relation d’argent avec elle. Ce fut un coup de coeur amical. Je pense très souvent à elle et lui téléphone une fois par mois.
Je suis écoeurée de lire de tels propos. Je pense réellement que l’on voyage tel que l’on est. Que nos valeurs font que nous faisons ou non de belles rencontres.
Hommage et amitié au peuple cubain et à mon amie Joscelinda.

Bonjour!

Encore merci pour vos contributions.

sysy1961, tul : j’apprécie votre honnêteté et je vous confirme que j’ai pu constater de beaux côtés positifs :slight_smile:

JIMINII, viajecuba : merci pour vos retours et aussi de m’épargner :wink: J’ai pu comprendre qu’il y avait des différences avec l’Oriente, dans les campagnes tout du moins.

ramonaparis, Revenant : il est vrai que pas mal de questions se posent, notamment sur une économie à deux vitesses avec, d’un côté, un système avec des prix équivalents à ceux de Paris et, de l’autre, une population qui vit avec l’équivalent de 20 euros par mois.
Vos explications sur ce système, justement, sont intéressantes et permettent de mieux comprendre le contexte.

Bobine83 : Chaque expérience est différente, effectivement. Certaines choses peuvent être très faciles à éviter, d’autres moins. J’ai notamment vu le témoignage d’un routard averti qui, après plusieurs voyages, a tout de même eu de mauvaises expériences en voiture.

guadalupanange : j’apprécie les remarques et les critiques lorsqu’elles sont constructives.
Lorsque c’est fait dans un mode donneuse de leçons, moins.

david94 : certes je parle de cette première expérience (j’avoue d’ailleurs mon erreur) mais mon sentiment était assez généralisé sur le reste du séjour. Par la suite, merci pour tes conseils. J’ai toutefois l’impression, à la lecture d’autres posts, qu’avec la police locale c’est un peu quitte ou double…

Jacques JDSDF à CUBA : merci pour votre retour et bravo pour votre site.

Je suis toujour surpris par des propos outranciers qu’un ou deux internautes répandent réguliérement sur le forum.

Oui et je suis le premier à le dire, l’ambiance à changer depuis mes premiérs voyages il ya 15 ans .Les cubains ont appris à vivre avec le tourisme et à voir ce qu’ils peuvent en retirer.
C’es vrai que les propriétaires de casa refusent de plus en plus de travailler avec ces blogs qui pratiquent la location par internet et qui leurs prend 25% du prix Ils ont prix conscience et s’organisent pour pouvoir étre autonome. Un exemple à Baracoa 3 casa sur 8 refuse de travailler maintenant avec dess blogs de locations. Tout cela peut génerer des aigreurs . Mais Cuba reste un pays à frequenter

Mais si vous revenez et que vous avez compris le mode de fonctionnement , alors vous pouvez vous faire des amis , passer des soirées formidables , partager des repas ,un cochon grillé.
Bien sur ils attendront que vous apportiez la bouteille de rhum , des biéres

15 ans de Cuba + de 20 voyages

reste tout de même un nouveau petit souci sur Santiago, si j’en crois le site officiel français

l’ambassade de France à Cuba, dans sa mise à jour d’ octobre 2015 signale la présence de cholera et de dengue à Santiago

source

des nouveaux cas de choléra ont été signalés ces derniers jours à Santiago de Cuba (est du pays). Il revient aux voyageurs qui envisagent d’y séjourner de prendre toutes les précautions d’usage (se laver régulièrement les mains, ne consommer que de l’eau en bouteilles, peler les fruits et légumes, manger cuit).
Des cas de dengue ont également été rapportés à Santiago de Cuba et dans d’autres régions du pays. Il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et de consulter un médecin dans les services pour étrangers des hôpitaux en cas de symptôme, notamment de fièvre.

J’avoue qu’il est quand même bien difficile de comprendre assez bien un pays lorsqu’on y est qu’un simple touriste, même après 15 ans. Pour ma part, il m’a quand même fallu quelques années pour avoir la vision plus réelle que j’ai aujourd’hui. J’étais peut-être aveugle, naïf même (combien de fois je l’ai entendu ce mot), jusqu’à ce que je vive carrément au sein d’une famille. Mes amis avaient des doutes sur mes autres amis, par protection ou par jalousie, et bien sûr, j’avais donc mes doutes sur tous. Mais ça n’a pas duré. J’ai épousé une famille étrangère à tout cela, et mes amis sont restés mes amis et m’ont prouvé des centaines de fois que j’étais bien un “ami”. Ca fait 17 ans que je vis un Cuba complètement différent que ce que vivent certains touristes même après 15 ans. Oui, j’ai été naïf sur certains points, et bien heureux je suis de n’avoir pas été naïf sur mes amis et leur sincérité. J’ai plus de 20 ans d’amitié avec certains, certains qui me téléphonent de Cuba juste pour un anniversaire (parfois en retard) ou pour me féliciter de la naissance de mon fils, ou pour me demander des nouvelles de mes parents qu’ils connaissent.
Si l’amitié sincère existe.

On a tous des expériences de Cuba différentes. Entre 1995 et 2006, j’ai beaucoup plus séjourné sur Santiago (+de 18 mois entre 2000 et 2001), et déjà à cette époque Santiago n’était pas du tout épargné de la délinquance ou des jineteros. J’ai séjourné dans un petit village de pêcheur proche de Puerto Padre où les seuls étrangers qui y étaient passés étaient des Russes pour des citernes de pétrole juste à côté. Des gens qui m’ont laissé leur chambre car les autres n’étaient pas accessibles. C’est sûr, là, personne n’est venu me réclamer un stylo ou un bonbon, et des endroits comme ça, il y en a des milliers à Cuba. Mais pour la majorité des touristes avec un papier “Viazul” ou “Voiture de location” dans la poche, rares sont ceux qui passent par ces endroits, et la plupart des Cubains qu’ils côtoieront seront des gens qui vivent du tourisme et pour qui le touriste est un client. Cela n’a rien de péjoratif. Mon boucher du coin à qui j’achète de la viande chaque semaine est super sympa, on discute beaucoup, mais ce n’est pas pour autant qu’il m’offre des steaks.

Tous se débrouillent comme ils peuvent, avec ce qu’ils ont ou peuvent avoir, avec ceux qui viennent ou peuvent venir. Ils seront toujours sympa, car le bouche à oreille marche aussi bien qu’une adresse sur un site, et si un café offert permet de voir leur adresse s’afficher sur un site ou un blog, ne doutez ni une seconde qu’ils vous offriront ce café. Pour eux, les règles sont claires et connues de tous, le prix est fixe et inclue une commission, si intermédiaire il y a, la commission lui revient, sinon, c’est une marge en plus pour le proprio. Et je le redis et peut vous l’assurer, aucun proprio ne refuse un coup de pub où que ce soit, car ça sera toujours gratuit et sans aucune pénalité pour eux. Il y a des règles, elles sont scrupuleusement respectées, et le seul problème que les proprio et touristes rencontrent et qui est dénoncé dans les guides papier et sites sérieux est l’empressement des rabatteurs pour attirer les clients.

Tout ceci, je l’ai connu il y a plus de 20 ans, et ça fait plus de 15 ans que je le lis de plus en plus sur Internet. S’il y a ici encore des personnes qui intervenaient sur ce forum à ses tout débuts (il y a + de 15 ans, Jacques et moi étions parmi les tout premiers), elles peuvent en témoigner. Certes, c’était moins “gros”, moins méchant, mais rien n’a changé, sinon que ça s’est aggravé. Mais bon, sur les millions de touristes qui vont à Cuba chaque année, les déçus et les arnaqués restent et resteront une minorité, mais une minorité à ne surtout pas ignorer. Cuba restera un formidable pays, et ce n’est ni pour ses plages, ni pour ses cocotiers, ni pour ses paysages ou son histoire que j’aime ce pays, mais tout simplement parce que je m’y sens bien avec des gens attachants… et sincères.

Le nombre de balseros a pratiquement doublé entre 2013 et 2014. Le mois dernier, le nombre de 2014 a été dépassé.
Et ce sans compter ceux qui sortent légalement vers des pays qui ne leur demandent pas de visa, et qui ne reviennent pas à Cuba.

Le fils d’une amie (enfin, d’une connaissance) est arrivé il y a deux mois à Miami après une longue traversée d’une semaine avec peu de provisions, en petit groupe d’une dizaine de personnes. C’était sa deuxième tentative (la première en 2014). Et le nombre ne devrait cesser d’augmenter.

Les Etats Unis envisagent de remettre en cause la notion de" pied mouillé" prévu par la loi d’ajustement de 1966 qui permet à un cubain qui à mis pied sur le sol Américain d’obtenir un carte de séjour temporaire
En vertu de cette loi, toute personne née à Cuba, leur conjoint ou les enfants de moins de 21 ans sont admissibles à la résidence permanente aux États-Unis après être rester physiquement dans le pays pendant un an. Pour se conformer à cette loi, une personne doit remplir les conditions suivantes:

Démontrer qu’il est un citoyen national ou de Cuba.
Ont entré légalement aux États-Unis, ou sous la forme “pieds mouillés”
Il a été physiquement aux États-Unis pendant un an.
Aucune accusation criminelle ont un handicap ou d’autres raisons de remettre la personne irrecevable aux États-Unis comme ayant participé à la persécution de personnes fondée sur le sexe, la nationalité, les convictions politiques, ou appartenant à des groupes spécifiques, etc.).

On assiste donc à une précipitation par mer,et par les pays latino de cubains qui souhaitent profiter de cette loi pour s’installer aux Etats Unis avant l’institution d’un visa de travail toujours trés difficile à obtenir.

Les Etats Unis rapatrient un grand nombre tous les Balseros pris en mer n’ayant pas atteint le sol cubain, et bloque les frontières pour les cubains arrivant de pays latino.

15 ans de Cuba + de 20 voyages

Tout à fait d’accord car , ayant vécu aux Antilles , j’ai moi aussi connu le Cuba qui coulait en 91-94 avec à peine quelques heures d’électricité par jour à La Havane…mais jamais de coupure vers 19h , heure de diffusion des télénovelas à l’eau de rose , les rares possesseurs de télé mettant le poste à la fenêtre pour que les passants puissent voir , sinon cela aurait été une autre révolution !
De toute façon , un pays qui triche avec sa monnaie ne peut qu’engendrer magouilles et marché noir !

Franchement, si vous avez le budget pour partir à Cuba, allez-y en tout organisé ou avec des gens qui connaissent bien. Ou partez ailleurs.

cela résume ce que je pense je viens de rentrer ce voyage etait cher : circuit avion voiture de location casas avec ptt dej et 2 jours à Vardero en all inclusive (pas de quoi sauter en l’air à part la chambre) en 10 jopurs et bien je pense qu’avec ce budget on aurait bien fait d’aller dans les Caraibes mais dans une autre destination
mais je conserve néamoins de bons souvenirs de certains endroits fuir les grandes villes ou l’on est harcelé

Ah ah ah !!!

Quand j’étais à Cuba avec mon amie on avait inventer l’expression “se faire encuquer”

Quand tu vas au restaurant. Tu dois verifier que l’addition correspond’ aux prix de la carte
Puis bien vérifier la monnaie.

Indispensable de changer en Pesos pour aller dans les resto de bouffes rapide ou se retrouvent les familles. Les prix y sont affichés et y a pas d’embrouille. En plus de belle rencontres et on a.plaisir à laisser un pourboire.

Le premier soir on va boire un Mojito. Je ne.me.souviens plus le.prix mais.max 2 Cuc.
Le lendemain au même endroit on reprend des Mojitos. Le prix avait plus que doublés. Je.demande à voir la carte avec les prix. On me dit qu’il n’y a pas de carte. Bref. Je m’embrouille avec les.serveurs qui se foutent bien de ma.gueule et je me barre.

Impossible de prendre les.bus locaux. Obligé de se taper Viazul.
Le .train, j’en parle même pas. C’est pas faute d’avoir essayé. Dans tous mes voyages j’essaie au maximum de voyager dans les transports publics. Je pense que c’est dans ces moments là qu’on peut vraiment discuter avec les gens, dans leur quotidien. Je sais bien que les transports publics ne sont pas adaptés et assez nombreux pour accueillir les touristes et qu’ils sont réservés aux cubains qui en ont vraiment besoin pour aller bosser etc… C’est normal mais c’est dommage.

Les.lieux où ça joue vraiment de la.musique sont rares. Les groupes jouent quand ya du monde dans le bar. Dès qu’il n’y a plus personne plus.personne ne joue. Guantanamera 100 fois par jour. Ça me fait penser aux accordéonistes qui jouent Piaf à Montmartre. Tout est Fake.

Ils te vendent Buena Vista Social Club à toute les sauces. Je suis même pas sûr qui aient pu voir le film vu l’accès à la culture (très peu d’Internet quand j’y étais) et vu que c’est certainement produit par une boîte américaine.

Ne me parlez de ce mec soit disant vétérinaire avec ses crocodiles en plein milieu de son hôtel. Il dirige une espèce de mafia sur une vingtaine de casa particular de la Havane. Il prend une com sur tout.

Et Vignales. Catastrophe écologique. La barrière de corail en a pris un sacré coup. Là pour le coup j’ai boycotté, j’y suis pas allé mais je vois le tableau.

Les américaines avec des moteurs de Lada. Je ne leur en veut pas. C’est un business et ils font vivre ces voitures mais très déçu de ce côté là.

L’histoire de la révolution. Le pire endroit pour s’informer sur la révolution c’est bien Cuba. Bonjour l’objectivité. On dirait que derrière chaque guide des musées de la révolution ( oui parce que chaque ville a son musée de la révolution ) il y a le fantôme de Fidel avec un flingue.

L’arnaque du pneu crevé est pas mal aussi.

Je sais très bien que tout ça est lié a l’histoire du pays et que les cubains n’arnaquent pas les touristes pour le plaisir. Je sais qu’ils galèrent.
Ils ont tous accès à l’éducation et aux soins c’est génial. C’est génial qu’ils puissent apprendre à lire et écrire meme si au final, ils ne peuvent ni lire ni écrire ce qu’ils veulent.

J’ai voyagé dans des pays où la misère était quand même plus visible comme en Inde à Calcutta ou Guatemala City on a jamais cherché a m’arnaquer. Je sais c’est complètement con de comparer des pays et leur situation.

Je m’excuse auprès des Cubains qui liront ceci.
Les seuls cubains qui sont venus me voir spontanément c’est pour un question d’argent. Quand j’entends des gens qui rentrent de Cuba en disant qu’ils se sont régalés, je comprends pas. Je me dis qu’on a pas tous les mêmes attentes et heureusement.
Perso, les monuments, les églises etc ça m’intéresse mais sans plus. 10 ans après on regarde les photo on sait même plus ce que c’est, quand ça a était construit etc… Par contre, un verre de rhum partagé avec cubain sur un bout de trottoir un s’en souvient toute sa vie.

C’est clair qu’il n’y a pas de violence et qu’on se sent en sécurité. Il faut pas oublier que celui qui te vole ton sac risque de se faire exécuter avec sa femme les enfants, les grands parents, le chien…

Je pense que je ne retournerai jamais à Cuba.
Selon moi le seul intérêt c’est de découvrir un pays communiste qui est en train de s’ouvrir

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