Bonjour,
Mon mari et moi (âge…très mur) revenons de deux semaines (septembre) d’un voyage magnifique. Le voyage a comblé tous nos désirs et nous a donné l’envie de repartir en Grèce au plus vite!
Tout était réglé avant notre départ; nous avons passé l’âge d’aimer les surprises!
Mais il est vrai que partir hors saison ne requiert pas forcément de réservation préalable.
Voici notre itinéraire: Bruxelles-Athènes- puis vol vers Milos-Sifnos- Retour à Milos- Santorin- Retour Bruxelles.
Sifnos, l’ile authentique:
Nous y avons séjourné à Appollonia, car notre volonté était de randonner en étoile autour. De plus la ville est située au centre de l’île, et tous les bus passent par là.
L’office de tourisme se trouve également à Appollonia: très utile pour les horaires de bateaux, bus, achat de carte de randonnée. Pour ceux qui préfèrent un séjour balnéaire, il vaut mieux aller à Vathi ou Faros (perso, j’aimais moins Platis Gialos).
C’est également à Appolonia que se situe l’unique station service de l’île! Très utile à savoir si vous voulez louer un scooter et que vous ne voulez pas tomber en panne sèche! (ce qui nous est arrivé). LOL
Pour les fetards, il y a aussi un genre de bar/boite de nuit à Appollonia.
Nous n’avons pas randonné comme nous l’avions prévu au centre de l’île (chaleur), néanmoins nous avons fait 2 randonnées faciles que nous vous conseillons:
- de Faros , longer la plage puis le chemin empierré qui mène jusqu’à Chrisopighi, notre GROS coup de coeur!! Nager dans les eaux cristallines au pied du monastère jusqu’à la plage est tout simplement idyllique, surtout en septembre, quand l’eau est délicieuse à souhait et qu’il n’y a virtuellement personne.Vous pouvez même vous rincer à la douche de la plage.
- promenade depuis Appollonia jusqu’au monastère de Penaghia Poulati- baignade extra- remontée très raide (cardiaques s’abstenir) et arrivée sur Kastro. Généralement , les guides proposent la promenade dans l’autre sens.
Nous avons eu la chance d’être à Sifnos durant la semaine de “cycladic cooking” (début septembre). Dans chaque village avaient lieu des dégustations et animations musicales. L’ambiance était au rendez-vous! Néanmoins, si vous visitez l’île à cette période et que vous avez besoin d’ une voiture pensez à la réserver à l’avance, car sinon , il n’y en a plus!
Sifnos a la réputation d’être une île où l’on mange bien, et c’est vrai : on s’est régalé! Mais il est vrai qu’on ne regarde pas à la dépense.
Le village de Kastro- très photogénique- est un must.
Artemonas, très authentique nous a bien plu aussi.
Cette île est harmonieuse et accueillante.
Bémol: je trouvais qu’il y avait pas mal de déchets dans les champs.
Milos, l’île minérale:
Nous y avons d’abord logé à Adamas- pratique quand vous avez un bateau à prendre- puis à Pollonia, de l’autre côté de l’île: station balnéaire très sympa avec pleins de restaurants où l’on mange très bien (nous n’avons jamais été déçus!).
Les plages de Milos sont…colorées, minérales, attirantes,tourmentées, variées, étonnantes, accueillantes, et photogéniques. Sans doute les plus variées des iles grecques!
Sarakiniko a des airs des Seychelles. En plus quand nous y étions, le ciel était… écossais! c’est-à-dire tout noir d’un côté et ensoleillé de l’autre. La lumière était magnifique, le blanc de la roche contrastant avec le noir du ciel.
Nous avons même eu un orage. C’était rigolo, les touristes en maillot sous la pluie!
Nous n’avons pas fait l’excursion en bateau autour de l’île, car elle nous paraissait trop longue (10-19h) nous qui avons facilement le mal de mer! mais pour ceux qui ont le pied marin, il parait que ça en vaut la peine.
Nous avons sillonné l’île en scooter, jusqu’aux mines de souffre en nous perdant sur les pistes en terre. L’intérieur de l’île est plus “brut”, poussiéreux et industrieux, mais intéressant! ce n’est plus la carte postale.
Klima est à voir aussi avec ses hangards à bateaux , Firopotamos crique aux eaux turquoises.
Se baigner à Firiplaka est divin (eaux transparantes). Il y a même un bar sur la plage.
Encore une fois, nous y avons mangé comme des rois!
Santorin, l’île des superlatifs
La plus époustouflante, la plus incroyable, mais aussi la plus oppressante, bondée, défigurée.
Pour l’avoir visitée il y a 30 ans, en logeant à la belle étoile sur le toit d’une maison, j’ai eu un choc. L’île a perdu son âme. Mais il faut l’avoir vue au moins une fois dans sa vie.
Le seul restaurant que je vous renseignerai est “to psaraki” à Vlichada, loin de la foule et des autocars:poisson ultra frais et personnel aux petits soins.
Voilà j’espère vous avoir aidé.
Vivement l’année prochaine, au printemps, pour d’autres découvertes grecques!